Jo Hamel + Dom Maurais: UNE PREMIÈRE QUI COGNE!

November 01, 2024 01:08:33
Jo Hamel + Dom Maurais: UNE PREMIÈRE QUI COGNE!
Maurais Le Podcast
Jo Hamel + Dom Maurais: UNE PREMIÈRE QUI COGNE!

Nov 01 2024 | 01:08:33

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Show Notes

Cette semaine, Maurais le podcast reçoit JONATHAN HAMEL. Avec Dom, Jo dresse un portrait impitoyable de MONTRÉAL! Jonathan énonce un très sévère diagnostic sur l’ère Valérie Plante, qui nous a légué une métropole dangereuse, sale et débâtie! Son constat coup de poing touche les maires éco-marxistes comme elle mais aussi Marchand à Québec. Des maires woke qui, obsédés par la mixité et « le climat », ont carrément propulsé leurs villes sur le chemin de la décroissance. Allez-vous être d’accord avec Jo? Faites-vous votre propre opinion!
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Episode Transcript

[00:00:01] Speaker A: Moray, le podcast. [00:00:07] Speaker B: Bienvenue, mesdames, messieurs, dans cet autre podcast. M'aurait le podcast sur différentes tribunes. Spotify, Apple, vous avez Amazon, etc., etc. Comment ça va, Damasta? [00:00:18] Speaker C: Hey, Damasta, ça va très bien, toi aussi? [00:00:20] Speaker B: Bonne humeur? [00:00:21] Speaker C: Ben oui, ça va bien. C'est le fun. [00:00:23] Speaker B: Maudit ramassage de feuilles. [00:00:24] Speaker C: Ça, je le fais une fois de temps en temps. Mon petit gars de 3 ans m'a aidé. C'était le fun, mais c'est ça. [00:00:32] Speaker B: C'est le fun une fois, 10-15 minutes, mais on est tanné. [00:00:34] Speaker C: Payer quelqu'un des fois, c'est le fun, je pense que... [00:00:37] Speaker B: Je pense que c'est ça qu'on a fait d'un peu cette année. [00:00:39] Speaker C: Ben oui, ben oui, pourquoi pas. Let's go, let's go. [00:00:42] Speaker B: Je passe aux salutations d'usage. Je veux saluer Jérémy Filoza. Ah, il travaille à Cogéco, c'est pas la même affaire, je m'en fous. Il est au Goulag, alors je sais pas ce qu'il m'attend. Peut-être qu'il a fini ses travaux forcés, c'est-à-dire lire 600 fois Objectif Lune. Pis s'il l'a pas lu 600 fois, ben tu retourneras en rechercheuse de Danny Dubé deux autres semaines. That's it, that's all. J'ai un extrait d'ailleurs. d'Objectif Lune, parce que vous savez que ça a été fait, Objectif Lune, Tintin, Hergé, etc. sous forme de téléromans, des radioromans en France il y a plusieurs années. Là, je vous amène au début des années 60. Alors voici ce que Jérémie Filosa écoute durant son sommeil. Les écouteurs, il est attaché avec des sangles en cuir. Il est obligé d'écouter ça. Et on écoute. [00:01:44] Speaker A: On n'a pas l'air de vous amuser beaucoup, Capitaine. Et pourquoi aurais-je l'air de m'amuser ? Parce que nous partons pour la Lune ? [00:01:49] Speaker B: Mais enfin, Capitaine, c'est tout de même. [00:01:51] Speaker A: Un grand moment, le départ pour la Lune. Pour la Lune ? Vous vous rendez compte ? Laissez-moi rire. Mais si l'engin de cet urluberlu de Tournesol n'éclate pas en petits morceaux au moment du départ, nous irons nous promener entre la Grande Ourse et Jupiter et nous n'en reviendrons jamais. Libre à vous de trouver qu'il y a là de quoi pousser des hurlements de choix. [00:02:08] Speaker B: Je voulais dire que... Oh ! [00:02:11] Speaker A: Oh ! [00:02:12] Speaker B: Regardez, Capitaine, nous arrivons. [00:02:14] Speaker A: C'est extraordinaire, mais regardez donc ! [00:02:17] Speaker B: Les tours de montage sont illuminés. [00:02:20] Speaker C: La fusée est prête. [00:02:23] Speaker B: C'est fait, Eric. Ha ha, la musique. [00:02:27] Speaker C: Écoute ça dans le fond. [00:02:28] Speaker A: Oui, oui, oui, oui. Bon. Ça, je dois reconnaître que pour les spectateurs, c'est très joli. [00:02:35] Speaker B: Moi, Jérémy, le Capitaine Haddock, plus... [00:02:38] Speaker A: Il va gagner. [00:02:39] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. [00:02:40] Speaker C: C'est arrivé plus tard, ça? [00:02:41] Speaker B: C'est arrivé plus tard. Ça, c'est vraiment tôt, là. [00:02:43] Speaker C: C'est vintage. [00:02:44] Speaker A: C'est très, très, très vintage. [00:02:47] Speaker B: Alors, voilà. Jérémy, qui est au goulag et qui doit... Faire ses devoirs, il doit être rééduqué. Arrêtez! [00:02:56] Speaker C: Arrêtez! [00:02:57] Speaker B: Rééduqué. Tout se passe... Tout se passe... Tout ceci se passe dans la belle ville de Montréal! [00:03:06] Speaker C: Oui. Si tu dis pas la bonne affaire, tu vas au goulag. [00:03:10] Speaker B: C'est ça. Exact. Voici le top 3! [00:03:13] Speaker A: Yeah! [00:03:15] Speaker B: Avec un invité spécial. Damasta! [00:03:20] Speaker A: Moi-même! [00:03:21] Speaker C: Je suis prêt. Let's go! [00:03:22] Speaker B: Le sujet dont on ne parle pas assez. Le top 3 maintenant de la semaine de Masta. Le top 3, comment ça va? [00:03:35] Speaker C: Yes, ça va très bien. Essayons-le, pourquoi pas. [00:03:38] Speaker D: Le Masta, let's go, le top 3 de la semaine. Ouais, déboule ça, numéro 3. [00:03:49] Speaker C: J'aimerais qu'on revienne un petit peu sur nos deux pingouins qui sont montés sur le pont Jacques-Cartier la semaine passée. [00:03:54] Speaker B: Ben oui, il y en a eux. Je fais une grève de la faim. [00:03:58] Speaker C: C'est épouvantable ce qui leur arrive. Ils font une... Ils sont en prison encore. Ils font une grève de la faim. Ils vivent des situations atroces. C'est dégueulasse. Ils sont maltraités dans la prison québécoise. [00:04:11] Speaker B: Il faut pitié, c'est effrayant. [00:04:12] Speaker C: C'est effrayant. Et là, moi, quand j'ai entendu, la semaine passée, on avait un extrait pis y'avait une femme qui parlait de danger, on va mourir, c'est la fin. Et dans cette espèce de mouvance-là qu'on entend souvent, on entend souvent des affaires comme décennie de la dernière chance, extinction, rébellion, l'élection de la dernière chance, la dernière génération. Pis là, moi j'suis là, voyons, c'est-tu quelque chose que... Y'a-tu quelque chose que j'ai manqué? Me semble c'est... Me semble c'est dramatique, me semble c'est... c'est hardcore. Fait que j'allais m'informer, t'sais, y'a-tu une fin du monde? Y'a-tu quelque chose qui arrive? Pis la dernière fois qu'on a parlé beaucoup de fin du monde, c'était en 2012. En 2012, c'était la fin du calendrier Maya. Et là, y'avait comme une espèce de panique, comme de quoi, c'est ça, la fin du monde arrivait, fait qu'y'a un article, j'suis tombé sur un article qui a été mis à jour le 21 décembre 2012, justement, où on parle de secte et de fin du monde. Et là, je me disais, OK, je vais regarder, t'sais, pis j'ai trouvé quand même des similitudes avec toute cette espèce de mouvance d'extrémiste écolo gauche. J'ai retrouvé certaines affaires là-dedans, pis j'trouve ça quand même assez spécial. Et dans l'article, on parle de infosecte. Info-secte, faut se rappeler. Bruce, faut que tu te rappelles que Info-secte, ça existe. Info-santé est là, mais Info-secte aussi. Pis pour vrai, sérieusement, c'est un organisme qui est pertinent. [00:05:43] Speaker B: Quand je te journalais, je les avais à Montréal. Eux dénoncent justement les sectes. Eux dénoncent les sectes et font des enquêtes sur les sectes. Si tu es à Montréal, Puis même qu'à un moment donné, quand j'étais journaliste, il y avait un ministre qui était dans une secte. Un ministre libéral. Il fouillait ça sur Google. Et lui s'occupait du financement d'Infosec, le gouvernement. Et quand on s'est mis à fouiller sur ce ministre-là, pouf! La subvention à Infosec est presque disparue. [00:06:18] Speaker C: Ah! Ben voyons! [00:06:20] Speaker B: Non, Infosec, je les adore. [00:06:21] Speaker C: Ok, ben oui, il existe encore pis là-dedans t'as le gars d'Infosec qui parle parce que toute cette mouvance-là, ça me fait penser un peu à ça, fin du monde et secte. On parle justement d'une espèce de chose là-dedans comme un moyen de fidélisation. C'est un excellent moyen de fidéliser les adeptes en leur inspirant une espèce de sentiment d'urgence. Vite, vite, vite! [00:06:43] Speaker B: Ça s'en vient! [00:06:44] Speaker C: On va mourir vite! Faut faire des actions vite! [00:06:47] Speaker B: Ça s'en vient! [00:06:48] Speaker C: C'est dangereux, on va mourir! On parle aussi là-dedans que c'est des gens vulnérables, qui sont habituellement des gens faibles, qui vivent des choses difficiles, comme nos personnes en prison, probablement, présentement, qui ont besoin d'être entourés, pis c'est plus facile de croire que de réfléchir. [00:07:05] Speaker B: Alors... [00:07:06] Speaker C: J'trouve un peu, j'veux juste qu'on revienne sur ces deux pingouins-là. J'trouve que cette mouvance-là est très sectaire et fin du mondial. Mais, t'sais... Infosec, t'es là. Si ton fils, un jour, arrive et te dit « Papa, j'veux aller m'enchaîner à un pipeline », Infosec, t'es là pour toi. [00:07:25] Speaker D: Et le mot de la fin, concernant le coqueloune qui fait une grève de la faim, moi je mangerais un crisse de gros pitot de bacon d'off. Ah ouais? Bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon. [00:07:36] Speaker C: Bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon. [00:07:39] Speaker D: Bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon. [00:07:41] Speaker C: Bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon. [00:07:42] Speaker D: Bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon. [00:07:45] Speaker C: Bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, bacon, Je pense. Toutes les villes, municipalités en général sur Facebook ont leur espèce de groupe. Par exemple, les citoyens de Beauport, Charlebourg-en-Folie, les familles de telle place. Et cette semaine, dans ma municipalité, qui n'est pas Québec, sur ce groupe Facebook est arrivée une publication en lien avec l'Halloween et les décorations d'Halloween qui ont créé une commotion, une explosion nucléaire. Je vous lis la publication sur le groupe Facebook. [00:08:27] Speaker B: Ah oui, j'ai entendu parler. Raconte. [00:08:29] Speaker C: Est-ce que c'est la même chose? C'est... [00:08:31] Speaker B: Les poupées? [00:08:32] Speaker C: Bonjour. Ma fille de 9 ans qui avait un arrangement d'Halloween sur le terrain avec ses vieilles poupées et un rat du Dolorama. En ouvrant la porte, il y a quelques minutes, je trouve cette lettre. Il y a une personne qui n'a pas eu le courage de s'identifier, qui a ramassé les poupées et le rat sur mon terrain et qui sont venus... Cette personne est venue les déposer au pied de ma porte. Je n'en reviens pas. [00:08:58] Speaker A: Alors... [00:09:00] Speaker C: Les wokes sont là. [00:09:01] Speaker D: De toute façon, en Floride, tu te fais gonner. [00:09:06] Speaker C: C'est arrivé, là. [00:09:07] Speaker D: Bad news, bad news. [00:09:09] Speaker C: Il y a des petits wokes, wokess, des gens éveillés, comme Bouddha sous son arbre, qui se promènent dans vos quartiers et qui sont... qui passent devant votre maison et qui font, mon dieu, mais quel spectacle barbare, et qui se permettent d'entrer sur votre propriété privée de prendre ces décorations dégueulasses et de les ramasser et de laisser une note. En plus, on prend, t'sais, on a beaucoup de temps dans la vie, là, on prend le temps de laisser une note que je vais vous lire. Bonjour. Je prenais une marche dans votre rue et j'ai été troublé par vos décorations d'Halloween. Je trouve inacceptable de représenter une scène aussi atroce qu'un bébé dépouillé de ses vêtements qui s'apprête à se faire dévorer par un rat. [00:09:53] Speaker B: C'est un décor d'Halloween. [00:09:54] Speaker C: Ce ne sont pas des adultes qui passent aux portes pour ramasser des bonbons. Ce sont des enfants qui verront cette scène barbare. Merci de votre compréhension. Alors, regardez par la fenêtre. Vous pourriez peut-être en voir un passer, il se promène dans vos quartiers. C'est fou là, y'a des gens qui vont sur... Qui rentrent... Ils rentrent sur ton terrain, sur ta propriété privée, qui ramassent les décorations, t'es... t'es fucking... [00:10:19] Speaker B: Tu as-tu vu le terrain? Tu connais-tu le propriétaire? [00:10:21] Speaker C: Non, je le sais pas. Mais c'est des petites poupées là, c'est une petite fille de 9 ans. [00:10:26] Speaker B: C'est fictif, ça n'existe pas! C'est pas des vraies poupées! [00:10:30] Speaker C: Ben voyons donc! C'est fou, c'est débile. L'année passée, je pense à Montréal, on avait un gars qui avait pendu un gars au-dessus d'un trottoir. Il y en a des décorations cette année, c'est fou. À la limite, la fille n'a pas éventré un cochon sur son terrain. C'est des petites poupées. [00:10:45] Speaker B: Des cassins en plastique. [00:10:46] Speaker C: C'est un rat du Dolorama. En plastique. Ça vous illustre juste un peu où en sont rendus ces gens-là. Je n'accepte pas tes décorations, alors je me permets d'entrer chez vous et de les retirer. [00:10:59] Speaker B: Numéro 1! [00:11:03] Speaker C: L'Halloween, j'adore l'Halloween. Et récemment, j'ai vu passer encore une fois un article sur les médias, sur Internet, qui nous parle de température anormalement élevée au Québec le jour de l'Halloween. [00:11:17] Speaker B: Ben oui, il a fait beau, c'était nuageux, mais quand même, il a fait beau à l'Halloween. Et les jeunes, en fin de semaine, vont... On va manger du sucre! [00:11:25] Speaker C: C'est ça, mais souvent on a des articles comme ça. Record de chaleur battu. Le record, c'est anormal, mais qu'est-ce qui se passe? Dame Nature est en train de virer folle. Et là, on parle de... c'est ça, un record de chaleur. Bon, on parle de 21 degrés à Montréal. Et on dit qu'on bat le record du 31 octobre établi en 1956. Moi, je trouve qu'on parle pas assez de l'ancien record. [00:11:56] Speaker B: Ah c'est quoi l'ancien? [00:11:57] Speaker C: L'ancien record c'était en 1956. Qu'est-ce qui se passait en 1956? C'était quoi la cause en 1956? Combien il y avait d'autos sur la route? Combien il y avait de camions? Combien il y avait de bateaux? Combien il y avait de liens entre Québec et Lévis? Combien est-ce qu'on émettait de GES en 1956? C'était quoi la cause? Est-ce que c'était les changements climatiques? [00:12:19] Speaker B: C'est pas mal la météo, je te dirais. [00:12:21] Speaker C: Mais je veux dire, le record... [00:12:22] Speaker B: C'est pas mal la météo. [00:12:24] Speaker C: Le record est arrivé il y a 70 ans. Il est arrivé... Donc il y avait. [00:12:28] Speaker B: Plus de GS, il y avait plus de ça là. Ça prend une cause. [00:12:32] Speaker C: Je trouve qu'on s'intéresse pas assez à... [00:12:33] Speaker B: Faut que l'humain soit fautif. [00:12:35] Speaker C: C'est ça, cet ancien record-là a été causé par quoi? Il y avait combien de personnes sur la planète en 1956? J'ai la réponse, on était 2,7 milliards. On est 8,1 milliards aujourd'hui. Donc, c'est quoi la corrélation? C'est quoi le lien? On était moins, mais il faisait aussi chaud. Il y avait combien de personnes en Chine? Il y avait combien de personnes en Inde? Il y avait combien de centrales au charbon en Chine en 1956? Je me pose des questions sur l'ancien record et je trouve que ces températures, ces températures anormales qui sont donc ben qu'on sait pas, mon Dieu, mais qu'est-ce qui se passe? Mais ces températures-là arrivaient aussi il y a 70 ans. Dans le gagagougou, ça se peut, les amis, qu'il y a 150 ans, il ait fait une température comme ça. Mais quelle en était la cause, Bruce? On sait pas. Les anciens records. Parlez-moi des anciens records, s'il vous plaît. [00:13:34] Speaker B: Merci beaucoup pour le top 3, mon cher Damasta. Et voici Jonathan Hamel. Avec Jonathan, plus tôt cette semaine, on a un peu refait Montréal. Qu'est-ce qui marche à Montréal? Ouais, pas beaucoup de choses, hein? Qu'est-ce qui marche pas? On en a fait la liste. Et veuveux pas, quand tu parles de Valérie Plante, parce qu'on fait un peu le tour de son héritage, ben on écorche un peu au passage. Chou-clac-clac! Chou-clac-clac! Notre maire à Québec, Bruno Marchand, alors voici Jonathan Amel. Joe Amel, comment ça va? [00:14:11] Speaker A: Très bien. [00:14:12] Speaker B: Est-ce qu'on refait Montréal? Mais Montréal est pas mal défaite, là. On peut encore partir clean slate, si tu veux. [00:14:18] Speaker A: J'arrive ici au studio, puis je me sens à la maison. Écoute, le nombre de cônes qu'il y a en avant de la station... Ouais, je le sais. Tu arrives ici comme chez nous. Je le sais. [00:14:24] Speaker B: Puis c'est un chantier comme abandonné. Il y a pas de travailleurs. [00:14:27] Speaker A: Comme chez nous. C'est comme la moitié des chantiers qu'on se demande ce qui se passe. Des fois, là, tu vois, je pense que dans la presse ce matin, ils se rendent compte qu'il y a des échafauds depuis genre trois ans sur Saint-Jacques. Ils savent pas ce qui va se passer avec ça. C'est incroyable. [00:14:39] Speaker B: Écoute, bref... Est-ce que c'est de loin Pire qu'avant Plante. Parce que moi j'ai de la misère à m'imaginer. Moi j'ai resté à Montréal en deux shots, mais ça fait longtemps que j'ai quitté Montréal. Pis toi tu y vis à Montréal, pis c'est pour ça qu'on se jase. Est-ce qu'elle a beaucoup empiré Montréal, ou c'était juste la poursuite d'une glissade qui était bien entamée? [00:15:00] Speaker A: Je pense que la glissade était entamée, mais je pense que c'est une des rares questions qui fait consensus à Montréal, une société relativement divisée à travers les démographiques. Mais je te dirais, depuis surtout le début de l'année 2024, ce que tu viens d'affirmer, je pense que ça fait consensus. Le Montréal que les gens ont connu, le Montréal que t'as connu, puis Jeff en parle souvent aussi, quand vous étiez jeune, si vous alliez à Montréal, c'était une ville qui était vivante, c'était une ville qui était active. qui était relativement propre aussi, sécuritaire. Ce Montréal-là n'existe plus. Montréal est sale, Montréal est engorgée comme jamais. Puis on en parlait un petit peu en ouverture, dans le fond on se ramasse avec une panoplie de... Tu sais, je veux dire, la construction en soi, c'est pas mauvais, des chantiers, tout ça, on sent que ça va nulle part, il y a aucune coordination entre les chantiers, puis on dirait presque... On peut être quasiment quasi-conspi et dire à un moment donné, on se demande si c'est fait pour nuire. On voit des choses des fois, tu te dis « comment ça qu'ils fondent des rues, pourquoi que ça donne sur un autre dead-end? » C'est quasiment des fois tu réfléchis à ce que ça donne comme résultat et tu te dis « est-ce que c'est à la limite volontaire cette folie-là? » Mais pour venir à ta question initiale, moi je pense que oui, définitivement, ça s'est empiré sous le règne plante. [00:16:11] Speaker B: Moi je me souviens de ma deuxième shot à Montréal, année 2000. Je travaillais à TVA puis j'allais manger dans le quartier gay. TVA, bon tu sais, Maison Neuf, quartier latin. C'était holler, holler, c'était le fun. Mais il y avait une rue qui était ouverte en partant, Sainte-Catherine se circulait. Donc une rue c'est fait pour circuler. Puis c'était le fun, les terrasses, il y avait de l'activité. Et à partir du moment où on a bloqué cet artère-là, on a mis des crises de cochonneries dans la rue, des tables à pique-nique à moitié débâties pis tout ça, je sais pas ça a été quoi le message. C'est là que j'ai perçu qu'il y avait comme un agenda de décroissance dans cette ville-là. C'est un non-sens de casser Sainte-Catherine en partant, j'ai jamais compris ce point-là. Et ça c'est un point central, je pense. Il y a du monde dans la ville, et là encore là je veux pas être conspi, mais il y a du monde dans la ville qui ont un agenda, pour faire décroître cette ville-là. Il y a des décisions qui se sont prises qui sont complètement dénuées logiques. [00:17:09] Speaker A: Absolument, ce que tu dis là, c'est une parmi tant d'autres. Tu parles de Saint-Denis, je pense, Nord-Sud, Sud-Nord, qui est fermé à partir de René-Lévesque, qui était, rappelle-toi, c'est dans le coin de l'UQAM. Pas loin du Dejouvany, anciennement. Exactement, c'était une place où les gens sortaient. Je pense que je suis pas allé là depuis 4-5 ans. Place du Puy. Oui, exact. Place Émilie-Galin. [00:17:32] Speaker B: L'as drogué. [00:17:33] Speaker A: Ben t'as vu, l'archambault a fermé à cause de ça. Ben oui, exact. C'est rendu littéralement un repère à junkie, à sans-abri. Quelque chose qui, je veux dire, c'est quelque chose qui existait avant mais que ça s'est exacerbé dans les dernières années. Mais cette lubie-là, cette obsession-là, je pense qu'elle se traduit par, c'est une guerre ouverte à l'auto, ok? Et on voit le nombre de, pis écoute, moi je suis un cycliste, je fais dans les bonnes années, 4-5 000 kilomètres par année. Pas cette année là, je me confesse. On a pris pas mal plus de bouteilles de vin, pis c'est pas le T'as acheté des chevaux et t'as pris du vino. Exactement, donc j'ai pas d'excuses. [00:18:06] Speaker B: On n'est pas de ta fête comme toi, mais on te regarde d'aller. [00:18:08] Speaker A: C'est ça, donc cette année, j'ai quelques kilomètres à rattraper, mais bref, je suis un cycliste, je me promène partout à Montréal, c'est plus d'un point de vue sportif, mais on est capable d'identifier, tu sais, Dom, il n'y a pas... L'ajout de pistes cyclables n'est pas, je pense, adossé à des métriques d'augmentation. Oui, il y en a peut-être plus que dans les années 80-90, mais il n'y a pas d'augmentation substantielle de l'utilisation du vélo comme moyen de transport de tous les jours à Montréal. On n'a pas oublié qu'on est une ville dans un contexte, parce que ces gens-là nous parlent tout le temps de l'Europe, de Copenhague. On est une ville nord-américaine, dans un contexte nord-américain. Tu regardes à peu près toutes les villes d'ampleur similaire en Amérique du Nord, et c'est littéralement facile de circuler. Il y a deux périphériques autour de la ville, tu peux bien circuler. Oui, tu vas à Boston, il y a des rues piétonnes, tout ça, mais quand même, il n'y a pas de guerre ouverte à l'auto comme c'est le cas à Montréal. Tout ce qui est rues piétonnes et pistes cyclables, c'est fait pour enlever des voies de circulation à l'auto. Puis je te dis, on le voit partout. [00:19:10] Speaker B: Siamen, un peu comme à Toronto, la jasette qui se déroule actuellement avec Ford, qui l'a dit carrément, arrêtez avec vos crises de folie sur Yonge Street, vous enlevez des voies, il faut reculer. [00:19:23] Speaker A: Ben exactement. Écoute, je suis pas super d'accord avec le fait que le provincial, je veux dire, empiète sur les champs de compétence d'une ville pour dire... [00:19:30] Speaker B: Il y a peu d'électoralisme là-dedans. [00:19:32] Speaker A: Ben en même temps, je veux dire, à un moment donné, un abus est corrigé par un autre abus, là, tu sais. Fait que là, je pense que le dossier, c'est de dire, ben sur les voies provinciales, vous allez pas mettre de pisciclabes. Pis on le voit, tu sais, on le voit sur des gares actuellement, là, tu sais, la rue Saint-Antoine qui donne, dans le fond, au sud du Centre-Belle, tu sais, de la montagne. Ils ont fait une pisciclabe là-dessus. Ça c'est devant les deux tours du Canadien. Je ne sais pas combien il y a d'unités là-dedans. Tout ce qui est Uber, taxi, ne peut plus se stationner devant les tours parce que tu as une piste cyclable. Saint-Antoine, écoute, moi, en vélo, j'ai jamais pris ça de ma vie. C'est pas une voie qu'on prend en vélo. T'as Saint-Jacques plus bas, t'as le canal. [00:20:09] Speaker B: T'As... Donc, c'est un agenda. Un peu comme tu vois à Québec. [00:20:13] Speaker A: Absolument. [00:20:14] Speaker B: Un peu comme tu vois avec Olivia Child, la gauchiste à Toronto. [00:20:18] Speaker A: Exactement. Eux, ils voient... On est vraiment dans une dynamique où ils voient l'auto et le VUS comme une espèce d'attaque sur la planète. [00:20:26] Speaker B: C'est les villes C40 de C40 sur lesquelles elle tiège. [00:20:30] Speaker A: Pis écoute, moi je veux dire, je suis quelqu'un, je suis un citadin, je veux dire, moi j'habite dans le Vieux-Montréal, je vais à la plupart, mon auto c'est rare, je le prends des fois en semaine, donc je le prends pour sortir de la ville, etc. Pour aller, disons, rive sud, rive nord, mais je veux dire, je suis majoritairement un piéton. Je suis peut-être membre de piétons Québec, pis je le sais pas, moi d'homme. [00:20:49] Speaker B: Peut-être peux-tu voter là-dessus? [00:20:50] Speaker A: C'est pas bon ça. Non, c'est une farce. Mais mon point c'est de dire que oui, il y a moyen je pense de vivre dans des villes avec un bon voisinage. Oui, c'est facile de circuler à pied, mais on ne doit pas perdre de vue que les villes, tu dois circuler facilement. Tu sais, l'auto solo qu'ils appellent, La guerre à l'auto, c'est une attaque principalement contre les familles. Ça, faut jamais l'oublier. Moi, je pense que c'est une attaque contre l'individu et les familles. Ceux qui ont besoin plus souvent qu'autrement d'auto, c'est les familles, les garderies, les deux parents ont des travails différents, etc. Donc, je veux dire, quand t'es célibataire, quand t'as un travail un peu flexible, tu peux te débrouiller, mais je veux dire, quand t'as deux enfants à dropper à gauche pis à droite, pis les... [00:21:32] Speaker B: J'ai le goût, oui, je veux te donner raison là-dessus, mais c'est une attaque. contre les commerçants. C'est une attaque contre l'économie. On l'a vu ici, la troisième avenue, c'est de manière tout à fait désinvolte. On enlève des parkings, tout ça, les commerçants disent « Chris, on ne sait jamais, on n'a jamais été consulté ». Tu as parlé des commerces justement qui manquent de parkings, etc. Donc, qu'est-ce que font les commerces ? Ils ferment, ils s'en vont dans le 10-30. Ils ferment, ils s'en vont à Mascouche, ils s'en vont en périphérie. Mais elle ne comprend pas ces maires-là. Tchao à Toronto, moi on s'en fout un peu, elle est en Ontario, mais prenons marchands, prenons plantes. Ils n'ont aucune compréhension du fonctionnement d'une économie de marché urbaine. Le respect du commerçant, c'est lui qui amène la vie, c'est lui qui stimule l'économie, c'est lui qui va faire rentrer de l'argent. Il n'y a aucune compréhension, ce sont des maires militants qui sont dénués de toute forme de connaissance économique. [00:22:30] Speaker A: Ben écoute, tu l'as dit, c'est des... [00:22:31] Speaker B: Ils sont très semblables les deux. [00:22:32] Speaker A: Ils ont des agendas, à la limite c'est des marxistes. C'est des gens militants, radicaux, qui, comme tu dis, n'ont pas de conception de l'économie de marché. Pour eux, l'économie, ça tombe un peu du ciel. Puis c'est plus souvent qu'autrement, plus un ennemi. Ça amène de la pollution, ça amène des injustices. [00:22:48] Speaker B: Ça déterrace. [00:22:50] Speaker A: Exactement. Puis dans le fond, c'est très vu comme une espèce de patriarcat. Donc c'est très vu d'un mauvais oeil, tout l'aspect économique. Puis ces administrations-là sont très militantes envers ça, puis ils veulent substituer... avec l'État, l'État municipal, parce que c'est devenu un État, là, le budget de Montréal, je pense, c'est rendu 10 milliards, je sais pas combien, il y a une millier d'employés, je veux dire, ça dépasse l'entendement. Ils veulent se substituer à, par exemple, le privé, ne ce serait-ce que pour l'habitation, le transport, les loisirs, ils veulent tout contrôler, là. Quand tu regardes, quand tu écoutes Valérie Plante et Marchand, ce sont des petits maires plénipotentiaires qui se voient à la tête de cités-États, là. Eux, ils se voient à... On leur a donné une responsabilité pis ils veulent gérer ça comme si c'était un petit pays. Et il y a personne qui peut contester ça pis on... T'sais, je pense qu'il y a pas de due diligence qui a été faite sur ces gens-là. Le marchand s'est peut-être plus faufilé, on savait pas trop c'était qui, mais t'sais, Valérie, Valérie Plante, là... [00:23:47] Speaker B: Mais les médias nous les ont vendus, c't'une ricaneuse incontente, c'est comme Kamala Harris, un peu Joy Joy, elle a bonne humeur. [00:23:54] Speaker A: C'est la même affaire. Dans un monde normal, Valérie Plard ne peut pas se ramasser à la tête d'une ville comme Montréal. Soyons honnêtes. [00:24:01] Speaker B: Mais le due diligence, Joe, c'est les médias qui doivent le faire. Mais les médias sont des vendeurs. de propagande sont des propagandistes et des vendeurs de pacotilles. Ils nous vendent de la scrap. Quand ils pognent un candidat, ils ont le modèle, ils sont capables de le saisir, ils sont capables de l'influencer et ils le vendent à la population. Je pense à ça. C'est qui le problème au final? Est-ce que c'est les médias? Est-ce que c'est la propagandiste en chef, la ricaneuse? Ou est-ce que c'est justement les gens qui ont voté pour elle? [00:24:34] Speaker A: Ben, je pense que c'est un tout. D'ailleurs, sur mon tweet que j'avais fait, d'ailleurs que t'avais retweeté, je faisais un peu le constat de ça. de sa mairie. Puis je disais, tu sais, dans le fond, c'est ça, on a élu, moi je pense que ça va être de loin la mairesse, la pire mairesse de l'histoire de Montréal. Elle laisse une ville plus endettée, plus engorgée. Les crimes violents à Montréal ont augmenté quelque chose comme 50% en trois ans. Depuis la pandémie, ça a explosé. Puis ces petits maires autoritaires-là ont profité du contexte de la pandémie pour premièrement enlever des stationnements, ça leur a donné... On a vu que quand ils ont la possibilité d'exercer un pouvoir arbitraire, ils le font. Puis ils le font pas avec discernement, là. Donc ce sont eux... Ça, c'est eux qui traitent tout le monde Trump de nazi à l'heure actuelle, là. Ce sont eux qui sont dans une mouvance de gouvernance autoritaire par décret. Pis c'est, c'est, c'est, je veux dire, ça crève les yeux, là. Pis quelqu'un répondait justement à mon tweet, il disait « Ouais, mais t'sais, on n'est pas un peu responsable de ça. » Je dis « Absolument. » Pis je le dénonce. On est responsable probablement d'avoir voté un peu les yeux fermés pis les gens probablement votent pas. Les gens votent pas au municipal, c'est une minorité. Pis y'a pas de débat autour de qui est les candidats. Moi je pense qu'il devrait y avoir un « Do the legends » qui se fait, oui, à travers les débats. médiatique à travers ce que ce soit les chambres de commerce ou une autre organisation, Résible en passant, qui a jamais rien fait de tout le règne de Valérie Plante alors que la ville était détruite sous nos yeux. C'est un ensemble de tout ça, puis nous comme citoyens, payeurs de taxes, slash entrepreneurs, on est totalement responsables de ça aussi. [00:25:59] Speaker B: Mais pauvre personne qui va arriver là. Il y a Christine Manin, je veux qu'on en parle. Mettons que toi t'arrives là, à l'hôtel de ville, t'es assermenté, on commence par quoi? T'sais les 100 premiers jours là, ça peut ressembler à quoi comme ménage? Tu commences où Joe? [00:26:16] Speaker A: Moi je pense la priorité qui doit être mise à Montréal à l'heure actuelle c'est... s'assurer de les priorités, je pense, principales d'une ville, c'est la circulation, la sécurité et la propreté de la ville. Écoute, Montréal, j'ai fait à peu près trois continents depuis deux ans, j'ai fait la plupart des grandes villes du monde, il n'y a pas une ville actuellement, très peu de villes actuellement qui sont sales comme Montréal. Des poubelles qui débordent à des dates de grands tourismes, le centre-ville de Montréal est sale, Je veux dire, oui, t'as un problème de sans-abri un peu partout dans le monde, mais à Montréal, c'est de plus en plus évident. Donc je pense que l'aspect, faut revenir à la base, là. Montréal ne va pas sauver la planète. Montréal n'a pas à être une espèce de stakeholder dans les politiques de l'ONU pour les villes C40. Montréal, c'est un... [00:27:01] Speaker B: La mixité, la maison, l'arbre à côté de l'école. Il faut être ensemble, les enfants et les sans-abri. [00:27:06] Speaker A: C'est ça, c'est pas le rôle de la ville de Montréal. [00:27:08] Speaker B: C'est pas un laboratoire. [00:27:09] Speaker A: Mais non, c'est pas un laboratoire de politique sociale. C'est, en fait... la mairie et la ville ne devraient tellement pas avoir de responsabilité, ça devrait tellement être plate qu'on devrait se battre pour pas y aller, on devrait pas se battre pour y aller, on devrait se battre pour pas y aller. Fait que s'assurer que les poubelles sont ramassées, que les autobus passent à l'heure, que les rues sont dégagées, pis qu'il n'y ait pas des chantiers, qu'il y ait une certaine coordination, je comprends qu'il faut... Il y a eu un néglige... Ça a été négligé, les infrastructures, autant provinciales que municipales pendant des années, je pense qu'il faut l'avouer. Valérie Plante a un peu hérité de ça, ça faut le donner. Mais on dirait qu'il y a pas de conséquences de barrer une rue pendant 2, 3, 4, 5... Des fois c'est un mois! Il y a des bottlenecks partout! Je te dis, pis il y a aucune coordination... [00:27:53] Speaker B: C'est la faute à personne! [00:27:55] Speaker A: C'est la faute à personne, il n'y a pas de conséquences là-dessus. Il y a un impact sur le PIB d'une ville et de la province. Regardez, bon exemple, on peut fermer le pont, deux manifestants peuvent fermer un pont majeur d'une ville, d'une zone métro de 4 millions d'habitants pendant 12 heures. Ça dépasse l'entendement. Il n'y a personne de responsable. Je comprends qu'ils ont été emprisonnés et tout ça, fine, mais... Avec d'énormes conséquences. [00:28:19] Speaker B: Moi je parlais avec du monde qui ont manqué leurs opérations. Il y avait des rendez-vous à l'hôpital, ils ont manqué leurs opérations, il y a eu des accidents parce que la circulation était béviée. Il y a eu d'énormes conséquences. Mais tu sais, t'entendais un journaliste qui ricanait « Ouais mais faut comprendre que ces gens-là se battent pour la terre. [00:28:35] Speaker A: Ils ont une belle... » Non, non, c'est des terroristes. Faut le dire tel quel. C'est des éco-terroristes. C'est des terroristes, puis je pense que ce... En passant, tantôt, tu parlais de l'influence des médias. Je vais te dire quelque chose là-dessus, parce qu'ils nous attaquent toujours. C'est nous, les désinformateurs, c'est nous qui fomentent la division, la haine, la désinformation. Bien, toute la folie actuelle, la radicalisation du discours environnemental est très largement attribuable aux médias. Il va y avoir éventuellement un jeune qui va se faire sauter quelque part pour la planète, puis je pense que c'est directement attribuable au narratif médiatique qui est en droite lignée avec ces discours radicaux-là, qui sont carrément éco-marxistes. On a carrément perdu la boule, y'a personne qui y remet à leur place. Pis j'écoutais drôle hier, j'écoutais un autre, d'où les jeunes qui n'ont pas été faits, PSPP, qui disait qu'il y a un problème de natalité au Québec. Ben, ça se peut-tu parce qu'on a des jeunes qui sont brainwashed, de la maternelle à l'université, que la planète va sauter dans 10 ans? [00:29:29] Speaker B: Faites pas l'enfoiré, la planète va sauter. C'est un discours qu'on a lu dans le devoir, qu'on a lu dans la presse, qu'on entend à Radio-Canada. [00:29:36] Speaker A: Ça n'est plus limité aux journaux étudiants pis aux radios étudiantes malgré que la presse et compagnie c'est devenu pratiquement des blogs étudiants. [00:29:41] Speaker B: Ben moi ce que je ferais aussi... Je sais pas, parce que là on était en train de parler de tes 100 premiers jours à l'hôtel de ville. Faut parler de la police, Joe. Faut parler de la police. Il faut que les politicos valorisent la police et appuient la police. Elle, elle a tapé sur la police pendant qu'elle a été là. Defend the police, elle a été là-dedans. Et la police est raciste. Donc t'as des policiers qui sont complètement démobilisés. qui savent pas comment se comporter. Maintenant Montréal est aux prises avec, ça on le sait depuis des années évidemment, des décennies, les gangs, la mafia, mais là t'as plusieurs autres gangs qui viennent se battre sur le territoire de la ville, la police sait pas quoi faire. Mais redonner confiance à la police, c'est dire go go go, dorénavant, Ces folies-là de police communautaire, d'aller jouer au basket, à force d'aller jouer au basket avec des gangs, ils vont se mettre ensemble, ils vont aimer la police, puis ils vont venir se confier dans les postes de police. Si ça va mal dans leur communauté, moi je pense qu'on est en train de délirer. C'est allé trop loin. Je ne demande pas à ce qu'on revienne jouer à la police des années 40, là. Non, non, non. La tête, la première, avec le panier à salade. Mais y'a-tu moyen d'avoir un peu de rigueur? [00:30:51] Speaker A: Non, absolument. [00:30:53] Speaker B: Ça manque ça. [00:30:54] Speaker A: C'est pas les effectifs qui manquent. Les culottes jaunes, les culottes jaunes oranges. Le nombre de policiers. Je pense qu'il n'y a pas une ville que j'ai vu dans le monde qui a autant de policiers qu'à Montréal. Tu vois, y'a toujours une auto de police quelque part. C'est pas les effectifs qui manquent. Pis je pense pas que c'est le budget qui manque non plus. [00:31:07] Speaker B: Mais tu fais quoi? On fait quoi? [00:31:09] Speaker A: Ben, je pense qu'il faut justement arrêter avec ces... Parce que, écoute, j'ai des amis, je connais des gens un peu dans le... Le rôle de la police c'est de garder l'ordre public, s'assurer de la sécurité. Pis je pense qu'il faudrait arrêter de faire chier les citoyens aussi, pis ça, ça compte aussi pour les stationnements, les... Oh, y'a... Ça, c'est... J'ai... Ça, heu... Dom, excuse. C'est probablement le district, le département qui fonctionne le mieux de la ville, le département de mettre des amendes sur les autos qui se stationnent dans des endroits qui s'est rendu complètement débile, là, s'est rendu du chinois à décoder ça. Donc je pense qu'il faut arrêter de faire chier le citoyen et ramener la police à son rôle essentiel, qui est de maintenir la paix. Puis se concentrer, je pense, sur les crimes violents, les problèmes dans les communautés, puis donner le... Je pense que... Ben, dire carte blanche, je veux dire... Je pense qu'il faut faire confiance. On n'est pas, comme tu dis, dans les années 40, 50, 60, où la police tabassait tout le monde. Je pense qu'il y a quand même... Puis regarde, moi, je suis d'accord avec ça. Les bodycams, pour les policiers, c'est pour. [00:32:18] Speaker B: Protéger les deux côtés. [00:32:19] Speaker A: Ça protège les deux côtés. Parce que souvent tu vois, on a vu des affaires, il y en a un qui se fait arrêter, puis là quelqu'un filme et tu vois pas ce qui s'est passé avant. Donc autant pour la police que pour le citoyen. [00:32:30] Speaker B: Planck disait il y a quelques jours, tout le monde en parle, oui mais il n'y a pas de politique contre la pauvreté. Mais la meilleure politique contre la pauvreté, c'est de créer des conditions pour créer la richesse. Qu'est-ce qu'il faut faire avec Montréal pour créer des conditions? Le gouvernement crée des conditions. Le gouvernement donne pas de subventions. Le gouvernement est pas là pour donner... On est dans une dérive totale au Québec. On a régularisé une déviance, à mon avis, réglementaire. Il faut que tu crées un climat. Comment tu l'as créé, ce climat-là? T'es-tu capable? Tu viens de le dire, t'as voyagé beaucoup dans le monde. Y'a-tu des modèles qu'on peut répliquer? et appliquer ça à Montréal, les modèles qu'on voit ailleurs. [00:33:09] Speaker A: Je ne suis pas spécialiste particulièrement de la fiscalité municipale, mais... C'est ça, mais je pense que, parlons juste au niveau fiscal, la ville de Montréal, je pense que le budget, ça dépasse l'entendement. Les taxes, pensez-y, les taxes municipales, c'est probablement un des plus... Les taxes et impôts, c'est aussi outrageux. Mais pour les services reçus, tu remarques qu'on n'a pas plus de système de santé et qu'on n'a pas trop d'autres services non plus, quand tu regardes ça, mais je pense qu'au municipal c'est encore plus évident. Particulièrement dans une ville comme Montréal ou dans un condo, mettons, tu vas payer 7, 8, des fois 10 000$ de taxes par année pour essentiellement les poubelles, l'aqueduc, je comprends qu'il y a des infrastructures de base, tout ça, mais c'est quand même assez incroyable quand tu y penses. Il y a un paquet de services qui pourraient être rendus localement, il y a un paquet d'affaires qui devraient être privatisées, Tout ce qui est la voirie. [00:33:56] Speaker B: Ton transport en commun en partie. T'as un Christy de ménage à faire à STM. [00:34:00] Speaker A: Ben regarde là, tu te rappelles toi, ça ça a été un exemple, je pense que ça a été Eye Opening, je pense que c'est au début de l'année 2024, quand le, faut lui donner, je suis pas son plus grand fan, la ministre Guilbeault, mais quand on commençait à serrer la vis aux sociétés de transport, on commençait à clairer du monde, faire de la place dans le budget, la STM avait clairé d'hommes 200 personnes, pis c'était dans le même communiqué, dans le même nouvel, c'était écrit il n'y aura pas d'impact sur le service. Ça j'avais paru! C'est ça, ben c'est comme wow! Combien d'autres on peut enclairer dans cet hôtel de ville-là? C'est quand même incroyable. [00:34:27] Speaker B: Et zéro personne clairant à Québec, by the way. Non, exact. Parce qu'on attend toujours l'audit, là. On l'attend, là. [00:34:32] Speaker A: Non, exact. Exact. Fait que ça, je pense qu'il y a un ménage incroyable à faire. Pis je suis d'accord. Écoute, le métro, oui, il y a de l'achalandage, mais c'est quoi? C'est sur les heures de point. Le reste de la journée, il y a pas un chat dans le métro. Il y a des autobus. Puis il y a quelque chose aussi avec le REM. Il y a de la politique dans le transport en commun aussi. Par le REM, ils ont enlevé d'autres lignes qui étaient relativement populaires d'autobus. Notamment, je pense à l'Île-des-Sœurs-Verdun, pour forcer les gens dans le REM. Puis même chose sur la Rive-Sud, y'avait des autobus hyper populaires qui partaient, t'sais, Terminal Panama, Longueuil, ça venait au milieu de la Gauchetière, ça arrivait en ville pour à peu près, j'pense, c'était pas très cher pis c'était assez fiable et assez à l'heure. Là, les gens ont été forcés dans le REM. Fait que c'est ça, le transport en commun, c'est l'absence de choix. Pis c'est drôle de voir les bons progressistes réaliser... Y'a eu le débat, mané, wow, t'as peu, ils enlèvent des lignes d'autobus pour nous forcer dans le REM. Pourquoi? Parce qu'il faut qu'ils fassent leur rendement. On assure, j'pense, 8% par année à la caisse pour faire fonctionner ce train Plus il y a quelque chose par rapport à l'achalandage. Donc, plus il va y avoir de privés, je pense, dans le transport. Regarde, la chose qui marche le mieux en transport Montréal, c'est Uber. Uber, ça l'a changé, ça l'a révolutionné les villes nord-américaines, plus européennes aussi. [00:35:40] Speaker B: Tu te souviens de la guerre qu'on. [00:35:42] Speaker A: A menée contre Aubert? J'étais au front de ça, je me rappelle très bien. T'as-tu pour Aubert? Ben oui, moi j'étais avec dans le temps, j'étais au Parti libéral. [00:35:51] Speaker B: C'est là qu'on s'est connu. [00:35:51] Speaker A: On avait fait une petite révolte interne, on avait réussi à avoir la tête à Jacques Daou et le gouvernement avait été humilié là-dessus. Et n'oubliez jamais qu'un gouvernement va toujours être prêt, ils sont prêts à aller, à mourir sur une colline plutôt qu'avoir l'air fou à court terme. Ils sont prêts à avoir des conséquences à long terme sur des projets. Regarde NordVault. Là, ils sont en train de négocier, faire les gros bras avec Goldman Sachs. [00:36:13] Speaker B: Pour sauver la face. [00:36:14] Speaker A: Exact. Pour sauver la face. C'est toujours ça. C'est le seul secteur où tu peux prioriser le court terme aux dépens du long terme juste pour sauver la face. C'est très anti-business. C'est très arbitraire aussi. Garde, une business qui s'installe ici, Uber à l'époque, je me rappelle, il y avait des négociations avec le bureau chef, ça demandait, vous êtes la seule place au monde. Qu'est-ce que vous voulez? [00:36:37] Speaker B: San Francisco, je passe le bureau chef. [00:36:38] Speaker A: Les deux places, Paris un petit peu, mais Montréal ça a été de loin parce que les autres villes avaient des demandes. Il y avait de la business derrière ça. Ici, c'était non, parce qu'il y avait une couple de petits feuzeux autour du premier ministre qui n'aimaient pas la face de... – Les FTQ. – Exact, les taxis, etc. Donc, les intérêts entranchés comme ça, je pense que c'est un... Tu sais, premièrement, il y a un autre aspect qu'il faut dire. On l'a vu, ça a été très, très évident pendant la pandémie. Il n'y a pas de société civile au Québec. Il n'y a pas de groupe de pression civile. Tu sais, tu as les chambres de commerce, tout ça, mais c'est... – Syndicats. [00:37:05] Speaker B: Patronat, les deux dansent ensemble. – Les deux dansent ensemble. Ils font semblant de se détester mais dans le fond vont prendre un café pour négocier la paix sociale qui va durer 3-4 ans et c'est un cirque perpétuel. [00:37:17] Speaker A: Ben regarde le patronat pis moi je pense que des organisations qui ont totalement perdu de leur pertinence c'est les chambres de commerce. Ils ont exactement les mêmes discours. Tu sais j'ai regardé Michel Leblanc qui est un potentiel candidat à la mairie de Montréal. C'est la Chambre de commerce de Montréal qui a amené l'idée de la taxe kilométrique. Je veux dire, ces gens-là amènent des politiques qui vont faire chier les entrepreneurs et les citoyens. Rappelle-toi, pendant la pandémie, c'est les gens qui ont milité pour que la ville soit fermée le plus longtemps possible. Après ça, ils se rendent compte, mais comment ça qu'il y a personne dans le centre-ville? Voyons donc, c'est des... C'est des lèches-culs. Ben, exact. Ça fonctionne avec les contributions des grandes entreprises, puis des subventions gouvernementales. Il y a plus aucune représentativité de petits entrepreneurs là-dedans, pis de commerçants. [00:37:58] Speaker B: Joe, tu m'as parlé de Parti libéral. Tu sais, je regarde les partis et je me dis, il n'y a pas un parti politique à Québec qui a une vision intelligente de Montréal. Montréal, on est debout, Paul Lemay, il y a bien des autres. Ah Montréal, je veux rien savoir de ça. Le point est que c'est la moitié du Québec. Puis moi je veux que ça fonctionne Montréal. Et si Montréal est en santé, moi je pense que ça va se refléter sur l'entièreté du Québec. Il faut que Montréal soit mieux que ça. Il faut militer en fonction de ça. Mais il n'y a pas de parti politique qui a une vision intelligente et structurante de Montréal. Le Parti libéral, ça pourrait en être un, ça. Un parti qui pourrait épouser, justement... Évidemment, là, on va parler d'Éric Duhaime, mais là, je parle des partis présents à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce qui arrive avec le Parti libéral? [00:38:42] Speaker A: Ben, regarde, je vais te donner un exemple. [00:38:43] Speaker B: Depuis... T'as tes contacts encore en dedans un peu? [00:38:45] Speaker A: Ouais, en fait, je pense que tout le monde qui avait un peu de sens à ces partis-là, il y a longtemps. Depuis la deuxième moitié du mandat de Couillard, le Parti libéral a dérivé vers la gauche, dangereusement. [00:38:54] Speaker B: Avec l'arrivée d'Anglade, Joe? [00:38:57] Speaker A: Ben, c'était déjà morsé, là. Tu te rappelles, le Couillard était allé en Europe, il y avait eu Al Gore, puis là, il y avait eu une élimination. Ben gentil, c'est un gars bien cultivé, super fin, puis le Couillard, mais je veux dire, c'était pas un leader. Puis on a vu que c'est des gens qui arrivent en poste. Puis tu sais, François Legault a fait ça un peu aussi, là. Là, ils sont comme pris d'une espèce de goût de plaire à des organisations internationales, comme les trucs de l'ONU, etc. J'imagine qu'il y a une espèce de... Comment je t'expliquerais, tu veux faire partie de quelque chose de plus grand pis oublie dans le fond ce que tu diriges, c'est une nation, c'est une province pis essentiellement c'est des politiques relativement locales. Pis un parti qui était... Moi je me rappelle, quand j'étais dans les Jeunes Libéraux au début des années 2000 jusqu'à fin des années 2000, début des années 2010, il y avait la moitié des gens au PLQ qui venait du Parti conservateur pis l'autre moitié qui venait du PLC à peu près. C'était 50-50, fait que t'avais un mixité majoritairement fédéraliste évidemment, t'avais des gens qui étaient plus nationalistes. [00:39:47] Speaker B: C'était centre-droite. [00:39:48] Speaker A: C'était centre-droite. [00:39:49] Speaker B: Même les jeunes du PLC avec qui t'évoluais, c'était du centre-droite. C'était pas la guéguerre de Trudeau. [00:39:54] Speaker A: Non, exact. Pis là, regarde, c'est maintenant essentiellement une succursale du parti libéral de Trudeau qui ont une vision très centralisatrice, anti-business, un mépris pour les processus établis. Des choses que des personnalités comme Claude Ryan se reverraient dans sa tombe à lire des fois les positions du parti libéral du Québec. [00:40:13] Speaker B: Fait qu'un gars comme Pablo Rodríguez va arriver là, on sait pas ce qu'il pense. [00:40:16] Speaker A: Attends, t'es en train de me dire que... Non mais on sait pas ce. [00:40:18] Speaker B: Qu'Il pense, y'a pas parlé encore. [00:40:20] Speaker A: Le lieutenant politique du premier ministre le plus détesté des pays du G7 fait le saut provincial et le gars se ramasse presque premier dans les intentions de vote. [00:40:28] Speaker B: Oui! [00:40:28] Speaker A: Mais ça c'est fourette. [00:40:29] Speaker B: Ça c'est des Québécois, c'est Jacques et Louise. [00:40:31] Speaker A: Parlant de politique pour Montréal, on va y revenir. Moi, je me suis promené pas mal dans le nord des États-Unis, pis tu vois, on a des chevaux Kentucky et tout ça. Fait que tu sais, on y va en avion, mais on y va beaucoup en auto aussi. Puis quelque chose, je pense, qui est vraiment évident, pis qui crève les yeux à Montréal, c'est que, ben, premièrement, les autoroutes nationales au Québec, c'est des routes de campagne, Dominique. OK? J'étais à l'ex... [00:40:52] Speaker B: La 20, la 40! [00:40:53] Speaker A: Je te donne un exemple. Début octobre, j'étais à Lexington, Kentucky, une petite ville qui ressemble à peu près à la ville de Québec. C'est à peu près 400-500 000 personnes d'un zone métro. Super de belles petites villes. Premièrement, à Lexington, il y a deux périphériques. Il y a un périphérique interne et un périphérique sur l'extérieur. Donc, mettons que tu es à l'extérieur de la ville, tu es en banlieue, tu vas aller quelque part dans le milieu de la ville, ça prend toujours 10-15 minutes. Pourquoi? Parce que tu pognes le périphérique, tu fais le tour de la ville, tu chiffres à l'intérieur. tous les grandes villes comparables à Montréal, pis même les plus petites, je te parle de, mettons, Columbus, Cincinnati, Buffalo, t'arrives à environ 50 kilomètres de la ville, Dom, pis t'as des 4-5 voies de chaque côté. Les autoroutes de deux voies, là, c'est Upstate New York pis dans le fucking Vermont, là. T'arrives à la 30, écoute, t'arrives dans les... la fin des fins de semaine, la 30, excuse, la 10 est jamais quasiment jusqu'à... à Saint-Jean, de l'autre bord c'est de jamais jusqu'à Saint-Hyacinthe pis Joliette. [00:41:46] Speaker B: Et y'a aucune vision pour élargir les routes, y'a personne qui en parle, et la minute qu'il y a quelqu'un qui ose en parler... Ah non non, ben. [00:41:54] Speaker A: En fait ça c'est... [00:41:54] Speaker B: C'est une ligne de cours, ça va attirer le trafic, les... les... comment ça s'appelle... [00:42:00] Speaker A: Le trafic induit là, c'est ça. C'est folie encore. [00:42:02] Speaker C: Ben oui! [00:42:03] Speaker A: Mais là c'est depuis... quand est-ce qu'on a voté là-dessus nous autres qu'on faisait plus de route au Québec là? Moi j'ai jamais vu ça là, ça a-tu été sur un butin de vote ça là? Moi je me rappelle qu'en a voté en 2018 pour la CAQ, c'était une idée, bon, c'était une espèce de retour à la normale. D'ailleurs, ça a été un vote contre le PLQ. C'est ça qui a fait élire la CAQ en 2018. 2022, ça a été un peu comme une élection un peu anormale avec la pandémie et tout ça. Mais on s'est comme ramassé avec un genre de uniparty à l'Assemblée nationale qui a comme un consensus qui est aucunement reflété dans la population québécoise. Il y a personne qui veut ça, là. [00:42:33] Speaker B: Personne. C'est de la gestion à la petite semaine. C'est la gestion à la petite semaine. Oh là, on va réparer ci, on va réparer ça. [00:42:41] Speaker A: La 20, vous mettez ça 4 voies jusqu'à Saint-Hyacinthe. La 40, vous mettez ça 4 voies jusqu'à Joliette. [00:42:46] Speaker B: C'est minimum. [00:42:46] Speaker A: Pis la 30, pareil. [00:42:47] Speaker B: On aurait dû faire ça dès les 90. [00:42:49] Speaker A: Faites-moi un vrai périphérique à Montréal, vous allez me connecter la 640 avec la 30 avec un pont à l'aise. [00:42:54] Speaker B: Puis tu peux le faire de manière, Jo, intelligente. Moi, l'autoroute, une autoroute qui me fait capoter, mais le projet a quasiment duré 10 ans, c'est la 4. I-4, donc, le projet à Orlando pour aller downtown Orlando. [00:43:05] Speaker A: OK. [00:43:06] Speaker B: Et t'as dirigé soit vers Daytona, mais mettons que tu pars du downtown Orlando jusqu'à Tampa. Bon, dans le coin de Lake Buenavista, ça le jam un peu à cause des parcs. Mais le I-4, là, t'as une voie dédiée. [00:43:23] Speaker A: Exact. [00:43:23] Speaker B: OK. [00:43:24] Speaker A: Comme le 401 qu'à Paris. [00:43:24] Speaker B: On a un transport en commun! Je veux du transport! Parfait! Les autobus vont passer là-dessus, mais toi... Avec un tarif modulé, ça te coûte, des fois tu vois le prix, 54 cents pour un véhicule, mettons, pour... [00:43:38] Speaker A: Les payages, mets-en les payages s'il te plaît. [00:43:39] Speaker B: Payages! Ramène le payage, assure-toi, pis je sais pas ce que t'en penses, mais ramène le payage. Il faut que le payage soit dédié à l'entretien des routes, mais tu fais des crucifix de voies express, où là tu passes, là ça roule en Jésus-Christ, Et là, ça roule, ça améliore justement la fluidité. Les gens qui n'ont pas d'argent ou moins d'argent roulent normal. Ceux qui ont un peu plus d'argent et veulent rouler plus vite, oui. Et t'as le transport en commun aussi. Mais on n'a pas cette vision-là! [00:44:07] Speaker A: Le pont de la 25, il est-tu barré souvent, lui? Le pont qui est privé, là? À Montréal, jamais. Regarde, tu veux parler de l'Europe, j'étais au printemps, on était en France, j'ai fait Lyon, Paris, on a fait 100 voitures. Autour de Lyon, je pense que l'aéroport est privé, tous les autoroutes autour de Lyon c'est privé, c'est Vinci, c'est un peu un genre de SNC-Lavalin français. [00:44:26] Speaker B: Ici, je connais des stations ici. [00:44:28] Speaker A: Exact, exact. Quoi tu fais, t'arrives à Paris, c'est 5-6 voies à chaque côté. Vous voulez me parler de villes européennes, avez-vous vu les villes européennes? [00:44:36] Speaker B: On va faire du stereotyping. [00:44:38] Speaker A: C'est ça, y'a des autos partout, y'a des routes partout, ça roule sur les autoroutes. Tu parlais de voies dédiées, ça prend des voies express. Regarde la 401 quand t'arrives à Toronto. Ce qui ralentit, c'est quand tout le monde veut tourner, pis là ça ralentit le trafic qui est au centre. T'as une voie dédiée au centre, je pense que la 401, corrige-moi si je dis ça, il me semble que c'est une des autoroutes les plus achalandées au monde. [00:44:58] Speaker B: Oui, 401, ça roule en maudit, c'est 6 d'un bord, 6 de l'autre. [00:45:03] Speaker A: Puis de l'avoir de contre-dommage à l'autre, la payante. [00:45:07] Speaker B: La payante, 407, moi je l'ai pris parce que j'allais voir mon gars qui étudiait à Barrie. Puis t'envoies le bill à la maison, je pense que ça te coûte 15 ou 20 piastres, mais ça roule. T'es tout seul. La 407, je crois, si je ne m'abuse, c'est au nord de la 401. [00:45:23] Speaker A: C'est extraordinaire. C'est extraordinaire. Imagine la 640 qui connecte avec la 30. Pourquoi qu'on parle pas de ça? [00:45:30] Speaker B: On parle du toit, du tas de lait. [00:45:32] Speaker A: À un milliard, on parle de donner 8 milliards à une usine de batterie. Oui! Pis ça amène quoi à ça? On le voit là, je veux dire, c'est tout en train de planter cette affaire-là. [00:45:40] Speaker B: Est-ce qu'il y a un manque de vision ou il y a des gens qui ont de la vision, mais qui se font étouffer par les bureaucrates en haut? [00:45:48] Speaker A: Je pense qu'il manque de gens qui ont du courage là-dedans, pis ça arrive au pouvoir. pis je pense que la machine, t'sais la swamp, ça l'existe, la machine, ce qu'on appelle le régime, le régime avec un R majuscule, c'est les fonctionnaires, c'est les hauts fonctionnaires, c'est toutes les espèces d'OSBL comme Propulsion Québec, toutes les espèces d'organisations militantes activistes anti-voitures. [00:46:12] Speaker B: Qu'on fait vivre. [00:46:12] Speaker A: Qu'on fait vivre. Des parasites. Ajoute avec ça tout l'aspect médiatique, fait que tout ça là, C'est toujours en train de... C'est un épée de Damoclès au-dessus du politicien, pis dès que ça se prononce pour qu'on... Regarde le troisième lien, c'est le meilleur exemple. On parle quand même de faire un fucking pont à Québec, on parle pas de mobiliser une armée pour aller se battre en Asie. Pis là c'est comme si c'était genre la tarte du 21e siècle, mais c'est quoi cette affaire-là? Regarde, t'as vu, il y avait le pont, le pont de Trois-Rivières qui est fermé dans deux cents. [00:46:41] Speaker C: Ah c'est le débile. [00:46:41] Speaker A: Une affaire de fou, ça arrive parce. [00:46:42] Speaker B: Que ça... Et à l'inverse, nous vendent un tramway qui part du Ikea. pour aller dans Limoilou et que ça va désengager Québec, alors que le problème de Québec c'est de la capitale, pour les gens qui connaissent Québec c'est de la capitale, un autre autoroute complètement déphasée, pas fini, ça aussi ça a été le problème du Québec, faire des projets, pas fini, la capitale devait déboucher à Saint-Augustin, ça arrêtait pas à Henriette, tu soignais jusqu'au bout, on arrêtait ça. Et là, finalement, ça crée des goulots d'étranglement. Samedi à 2h de l'après-midi, c'est le jamais. C'est complètement arriéré. [00:47:18] Speaker A: T'as des choses que tu vois pas ailleurs. Regarde à Montréal, le Décari, la 15. Pour pogner la 15 pour aller à Laval, tu refins des tours sur la 40. Y'a un bottleneck incroyable. Y'a même plus d'heure. À 2h, c'est le jamais. Ça c'est un exemple parmi tant d'autres. Regarde, l'entrée Est de Montréal, faut le donner, l'entrée Ouest avec les changeurs Turcot, c'est beaucoup mieux. [00:47:36] Speaker B: Quand tu dis Est, tu parles-tu de Repentigny? [00:47:39] Speaker A: Ouais, l'entrée Est ou le tunnel. Ça, c'est une petite folie. Le tunnel, Louis-Paulette-Lafontaine à l'heure actuelle... Qui. [00:47:43] Speaker B: Commence à craquer, le ciment neuf commence à craquer. [00:47:47] Speaker A: Ben d'ailleurs, je pense que trois ans j'ai pas pris cette tunnel-là. Tu regardes là, moi je m'en vais toujours dans l'autre sens. Tu vois la file d'autos, tu te dis, mon dieu, les camionneurs, c'est un calvaire. Mais l'entrée Est de Montréal, quand t'arrives, mettons, par la 40, Premièrement, il n'y a pas d'entrée S. Tu rentres par, tu sais, c'est quoi, c'est... Tu te ramasses en tout cas sur Notre-Dame, ou le pont, ou le, excusez-moi, le Vieux-Port, puis le port. Les raffineries. Ben non, tu arrives par là. C'est une totale folie. L'entrée est complètement débile, puis... Le trafic sur Notre-Dame, tu vois, c'est pas ça nulle part, le trafic sur Notre-Dame croise, tu sais, vire à gauche pour aller comme croiser Notre-Dame pour faire Sud-Nord, fait que des lumières sur un artère principal qui bloquent le trafic des fois qui refoule quasiment jusqu'à la 25. Fait que t'sais c'est une folie, y'a personne qui se pose la question, mettez des overpass, mettez des no-turn, mettez des... Y'a personne qui regarde la fluidité du transport pis c'est comme ça depuis genre 10 ans pis y'a quelque chose aussi qu'il faut pas négliger, c'est qu'il y a beaucoup plus d'autos sur la route là, t'sais genre, les enfants ont quel âge, ont probablement rentré avec des chars, avant y'avait une auto dans le cours, maintenant y'en a 3-4, la blonde, le chat, c'est ça, exact. Fait que c'est quelque chose qui n'existait pas avant. On n'a jamais fait le constat que les infrastructures n'étaient pas adaptées à cette augmentation du trafic. Ça ne va pas arrêter. Mettez-vous ça dans la tête. Le monde ne va pas abandonner leur auto. [00:49:09] Speaker B: Ça n'existe pas. [00:49:12] Speaker A: C'est l'histoire de 2030-2035. J'ai des bets financiers là-dessus dans le sens que je pense que ce n'est pas soutenable. Il y a quelques outliers là-dedans dont Tesla qui est à part. tu vois les manufacturiers qui reculent sur l'obligation. BMW, le CEO, le président, il y a deux semaines, a dit à l'Union européenne, ce n'est pas vrai que en 2035, on va être prêts. Mercedes, en fait, tous les grands manufacturiers ont annoncé que ça ne serait pas possible. Puis ça, ça a été enfoncé dans la gorge des consommateurs par les compagnies, par les gouvernements. Il n'y a pas de demande organique. [00:49:46] Speaker B: Ils ont voulu provoquer une demande qui n'existe pas. et qui n'existera pas avec le retrait des rabais. Le retrait des rabais. [00:49:54] Speaker A: Absolument, absolument. Pis y'a pas de... On le sait pas peut-être que c'est même pas ça la technologie. [00:49:58] Speaker B: Regarde des bêtes comme... T'as le retour de l'hydrogène. Là je lisais qu'il y a... L'hydrogène c'est pas mort là aussi. [00:50:03] Speaker A: C'est pas mort mais écoute moi je... [00:50:05] Speaker B: Non mais tu vas avoir une multiplicité de sources d'énergie. [00:50:07] Speaker A: Tu sais le problème avec l'hydrogène, non exact. [00:50:09] Speaker B: Tu vas avoir des chars à gaz... [00:50:10] Speaker A: Laissez donc le marché électrique et hydrogène. Laissez le marché se battre. [00:50:13] Speaker B: Laissez la recherche. Le R&D va faire le travail pis ils vont nous arriver avec une offre de chars abordables, ce que t'as pu pour la famille quand même aussi. [00:50:23] Speaker A: Le prix des voitures c'est incroyable. [00:50:25] Speaker B: Ça a vraiment explosé si on regarde l'augmentation des salaires versus le prix des véhicules. [00:50:29] Speaker A: Ça c'est marquant. Pis tu veux taper sur un autre clou, si tu veux rentrer vraiment dans je pense le plus grand scandale des grandes villes, c'est vrai ailleurs qu'à Montréal, l'habitation. La construction résidentielle à Montréal depuis... C'était déjà un problème. Vous lisez des gars comme Vincent Géloseau, après tout ce qui est un peu plus free market. Le problème du logement, parce que là, il y a une crise entre guillemets du logement, mais il y a toujours eu un peu cette affaire-là, c'est tout lié à de la réglementation municipale. Puis au Québec, c'est encore pire parce que tu as une autre couche de réglementation au niveau de la construction provinciale, puis tu as un aspect fiscal et économique là-dedans où ça coûte cher pour bâtir. Mais tu regardes la réglementation municipale, d'ailleurs Poliev... Depuis que Poliev a fessé là-dessus, j'ai dit ça la semaine passée quand il était à Québec. Depuis qu'il a commencé à fesser là-dessus, on a vu que ça a commencé à bouger, mais il y a eu une espèce de réveil. C'est pas normal que ça prenne deux ans avant d'avoir un permis dans Hochelaga pour bâtir quelque chose. [00:51:26] Speaker B: Qu'est-ce que tu m'ouvres la porte d'ailleurs? Qu'est-ce que tu penses de sa nouvelle mesure, s'il est élu à enlever la TPS? [00:51:32] Speaker A: La TPS, écoute, je connais pas totalement l'industrie, mais le plus que tu vas en enlever, je pense que c'est mieux. Il faut que t'aies un incitatif à la construction. Puis le régime actuel réglementaire des grandes villes, particulièrement comme Montréal et Québec, il faut se le dire, ça favorise une chose, ça favorise juste les grands promoteurs. Les grands promoteurs comme Brocolini et compagnie sont bien bons, tout ça, les gars construits, construits. Mais avec le fardeau réglementaire, les petits entrepreneurs ou les petits investisseurs qui voudraient bâtir, mettons, 40-50 logements, ils sont pas capables de se débattre avec l'administration municipale pendant deux ans pour dézoner un terrain, tout ça. Fait qu'ils font comme « fuck off, je vais mettre mon argent ailleurs ». Pis t'sais, je veux dire, les investissements autres que l'immobilier. Pis ça, c'est toujours un discours de la gauche. « Ah, on sait, les propriétaires, ils font ça pour profiter du monde. » Mais non, Chris, on a un peu d'argent. Si c'était profitable, on aurait avec ça des logements, là. Voyons donc. Le monde est pas cave, là. On mettrait notre argent là-dedans pis on ferait juste bâtir des logements. Ben, non. Le monde n'en bâtisse pas. Pourquoi? Parce que c'est plus possible. Il y a juste quelques groupes, quelques grands groupes qui sont capables de bâtir. Puis à Montréal, t'as des exemples incroyables de grands projets. Regarde, t'as entendu parler de Royal Mound. Peu importe ce que les gens en pensent, tout ça, c'est quand même un projet de 6-7 milliards développé par Carbon Leo, ceux qui ont fait le 10-30. Très impressionnant. Qui a levé de terre. [00:52:43] Speaker B: J'ai hâte d'aller voir ça. [00:52:44] Speaker A: Qui l'ont livré. [00:52:45] Speaker B: L'as-tu vu? Es-tu allé? [00:52:46] Speaker A: J'suis pas allé, tout ça, mais j'ai regardé le nombre de boutiques. C'est des choses qu'on avait besoin, dans le sens que t'sais, à Montréal, y'a certaines boutiques de luxe. [00:52:52] Speaker B: Pour les ultra-riches, entre guillemets, y'a pas grand chose. [00:52:54] Speaker A: Non, c'est ça, c'est de l'old and true un peu, tout ça, c'est quand même bien, mais y'avait pas de, y'avait beaucoup de boutiques que t'avais pas, c'était pas de boutiques Rolex à Montréal, c'est pas normal une ville de la taille de Montréal, on s'entend, là t'as certaines bijouteries, tout ça, là. C'est un exemple, t'sais, un petit pic que je te donne. Puis, ben, l'exemple, où je vais en venir avec Royal Mounds, c'est qu'à quelques centaines de mètres de là, toi t'as connu Blue Bonnets. [00:53:13] Speaker B: Ben oui. [00:53:13] Speaker A: Blue Bonnets, là, c'est 10 km² de terrain, c'est des milliers d'unités, Ça, ils ont hérité de ça. Plante est arrivé en 2017, elle a hérité de ça, la ville avait possession de ça. Il n'y a pas une unité qui s'est bâtie là-dessus depuis le temps. Pourquoi? Quand tu lis un petit peu l'historique de ça, j'en parle sur Twitter depuis facilement 6-7 ans, c'est que le régime Plante, dès le début, a imposé des restrictions à la construction. Carboneut, ils veulent pas de stationnement, ils veulent des rues pas déneigées. Le modèle scandinave! [00:53:43] Speaker B: Toutes les osties polies qui fonctionnent pas. [00:53:46] Speaker A: Fait que là les promoteurs regardent ça pis ils disent, ben t'as peu là, nous autres à qui on va vendre ça? [00:53:50] Speaker B: C'est pas vendable! [00:53:51] Speaker A: Ben non! Et t'es quand même dans un endroit prime location. [00:53:55] Speaker B: T'as besoin d'un char pour sortir de là. [00:53:56] Speaker A: Ben oui, on t'est à côté de Descaries. Pis un autre, un autre. Fait que c'est des milliers. Fait que à la fois ces administrations-là parlent de crise du logement, pis de l'autre côté de la bouche, ils bloquent tout développement dans des places comme ça. Ils se retirent de la quille à cause de leur lubie. Un autre chapitre intéressant, tu liras sur Bridge Bonaventure, où est-ce qu'ils voulaient faire le stade, le bassin Épile. Il y a un développement, il y a beaucoup de ces terres-là que c'est le fédéral, parce que c'est le long du canal, tout ça, c'est le port. Mais il y a quand même un endroit, un ancien coin industriel où il y aurait un potentiel de développement. Moi je pense que ça devrait être un quartier plus luxueux, parce que tu veux amener de la richesse là, puis tu bâtis. Puis quand tu bâtis, parce que ça c'est une autre fausse croyance de la gauche, Ah, il y a de la gentrification. Quand tu construis plus d'unités, il y a d'autres unités qui se libèrent, OK? La solution au logement, c'est de construire plus de logements. Si il y a une demande pour des unités plus de luxe, parce qu'il y en a, ce monde-là vont juste acheter ailleurs ou vont juste louer à Montréal, ils vont pas acheter, ben, ça libère d'autres condos. Éventuellement, il y a des quartiers qui deviennent plus abordables et, fil en aiguille, il y a des quartiers qui se développent. C'est comme ça que les banlieues sont construites, etc. Écoute, Bridge Bonaventure, tu regarderas l'épisode. Je veux dire, c'est un feuilleton. La ville voulait tant d'unités. Je pense que c'était qui? C'était... C'était Megil, Magil ou un autre développeur. Mon dev. Qui lui dit, ben non, mais regarde, il faudrait faire au moins 10 000 unités pour que ça vale la peine. Non, non, non, mais... On veut pas que ça construise en hauteur pis ça prend plus de parc. Fait que la ville a toujours son mot à dire pour limiter le développement, mais en même temps, de l'autre côté, se plaignent qu'il n'y a pas assez de logements. Ces gens-là se contredisent fondamentalement sur il n'y a pas assez de logements, mais il faut densifier, mais il ne faut pas trop densifier, il ne faut pas aller en hauteur. Parce que Montréal, c'est un règlement, il ne faut pas que les buildings en hauteur dépassent Mont-Royal. Certains quartiers étaient limités, je pense, à dix étages, comme Vieux-Montréal. [00:55:49] Speaker B: La Tour du Canadien, c'est quasiment le maximum. [00:55:51] Speaker A: Ouais, ben là, la plus haute, je pense que c'est Victoria, c'est la Tour Banque Nationale, pis l'autre à côté, 60 quelques étages. Fait que t'sais, long story short, dans l'habitation, C'est un shit show pis t'as un autre chapitre complètement fou où t'as vu là, je pense c'est quoi, c'est Benoît Doré pis la mairesse, Benoît Doré qui était responsable de ça la lébitation. La ville de Montréal a carrément, c'est mis à acheter. Là y'a eu de la spéculation qui se faisait parce qu'ils savaient que la ville achetait avec le droit de péremption. Donc la ville supplantait si tu veux tous les autres acheteurs pour acheter. Pis là il disait, on va protéger. On a acheté une maison de chambre, un appartement, un building appartement en disant, on a protégé, et qui va devenir une maison de chambre, on l'a protégé contre la spéculation. Fait qu'imagine, toi t'habites dans Rosemont, un quartier relativement familial, pis là y'a un building qui vient t'acheter pis ça va être transformé en, entre guillemets, logements sociaux, fait que ça change littéralement Le portrait. [00:56:46] Speaker B: Du... Ça éloigne la clientèle. [00:56:47] Speaker A: Ça éloigne la clientèle. [00:56:48] Speaker B: Et un gouvernement devient un acteur immobilier. [00:56:53] Speaker A: Moi je pense que le endgame, d'ailleurs c'est prouvé, il y a du monde qui ont profité financièrement de ça parce qu'ils savaient que la ville allait avoir le bid final. Donc c'est quelque chose qu'on avait prévu, tu sais, n'importe qui connaissait la game voyait que ça... Je pense qu'ils ont mis quelque chose comme une centaine de millions de l'argent public des Montréalais pour spéculer. Ils disent qu'ils protégeaient contre la spéculation, mais eux spéculent à des fins politiques pour empêcher les quartiers de se gentrifier. Avec ça, je veux dire, c'est un scandale incroyable. Les maires comme Valérie Plante et Benoît Marchand, la finalité, c'est qu'ils voient l'habitation, le logement comme quelque chose d'étatique. pour eux, le rôle de l'entrepreneur, le rôle du privé dans le développement du logement. Et ça, je veux dire, c'est pas un complot, là. Regardez juste ce qu'ils disent. Eux, ils attendent le gros chèque du provincial et du fédéral pour développer des grands projets. Puis regardez tout ce qui touche. Tout ce qui touche ne fonctionne pas, là. Tout ce qui touche ne fonctionne pas. [00:57:45] Speaker B: Ah, c'est échec par-dessus échec. T'as Big Pharma, mais c'est Big City. C'est la ville qui joue un rôle actif de développement urbain pour implanter une vision complète. Complètement différent. [00:57:58] Speaker A: Qui prend en charge tous les aspects de vos vies. C'est ça, comme je dis, ramasser les poubelles, déninger les rues, foutez-nous la paix, la sécurité, il y a un aspect d'accueil. Oui, il y a des affaires que le privé ne pourrait pas faire, je comprends. L'infrastructure de base, le transport. [00:58:13] Speaker B: On paye des taxes pour ça. [00:58:14] Speaker A: Exactement. C'est-à-dire que quand tu payes un pourcentage, puis rappelons-le, là, il parle d'approvissement, il parle d'inflation, DOM, une étude qui revient à chaque année de l'Institut Fraser, les taxes et les impôts de tous les paliers combinés pour les familles de classe moyenne au Canada, c'est de loin le poste de dépense le plus élevé. C'est plus élevé que l'habitation et le logement, excuse, l'habitation et l'habillement et l'alimentation combinés, je pense. C'est 60 quelques pourcents du budget des familles, c'est les taxes et les impôts. [00:58:44] Speaker B: C'est complètement fou. Jonathan Hamel, merci! [00:58:47] Speaker A: Merci. [00:58:47] Speaker B: The Living Room. [00:58:52] Speaker C: Bien sûr. The Living Room. Bien sûr. [00:59:01] Speaker A: The Living Room. [00:59:02] Speaker B: Dans le Living Room, cette semaine, je veux commencer absolument avec les Gorlots qui ont bloqué le pont. Je vais revenir là-dessus. Le pont Jacques-Cartier à Montréal. Il y a quelqu'un qui est quand même venu à leur défense et qui a tenu à déplorer la situation. La situation, on les a emprisonnés. Ça dit pas de bon sens. Ils ont fait un méfait, ils ont quand même bloqué le pont Jacques-Cartier, mais ça n'a pas d'allure. André Branchot, de Snap Québec, à la COP16. Qu'est-ce qu'il avait à dire, lui? [00:59:32] Speaker E: Bonjour Alain Brancheau, je suis le directeur général de la SNAP Québec. Je vous parle en direct de Cali, où se tient la COP16, dont la thématique est faire la paix avec la nature, dans un pays où des activistes environnementaux peuvent payer de leur vie pour des actions qu'ils vont mener pour attirer l'attention, pour lutter pour la protection du territoire par exemple. On a des écoles de Montréal où Jacob Pirot et Olivier Huard, qui ont mené l'action pour sensibiliser les gens sur les changements climatiques au pont Jacques-Cartier, sont emprisonnés et seraient dans des conditions de détention difficiles. On demande aux autorités de faire rapidement la lumière là-dessus et de collaborer pour que les deux individus soient libérés. On peut pas se permettre, dans une démocratie, d'avoir ce genre de dérive-là. On voit ce que ça peut faire dans d'autres pays, donc protégeons notre démocratie. [01:00:26] Speaker D: That's called justice. Yeah! Justice! La justice. [01:00:32] Speaker C: T'aimes ça, la justice, au Mont-Bruce? [01:00:34] Speaker D: Ouais, y'a un p'tit gars, là, qui a fait une grève de la faim, là. Mais tu prends une belle boîte de Pop-Tart glaçage chocolat. [01:00:45] Speaker C: Chaude. [01:00:47] Speaker D: Place devant lui, il est en arrière des barreaux. [01:00:50] Speaker C: Il pleure. [01:00:53] Speaker A: J'ai faim! [01:00:54] Speaker D: Je me... Je me... Je me... Résigne à pas manger, tu me suis? Je vais vous parler de Sophie Grégoire. [01:01:24] Speaker B: Sophie repart en tournée. En fait, il faut qu'elle fasse quelque chose parce qu'avant, c'est la première dame du Canada faisant le tour du monde au bras de son beau brumel, Justin. Là, il faut qu'elle se structure un horaire. Tu comprends, The Master? [01:01:38] Speaker C: Donc, elle écrit un livre. [01:01:39] Speaker B: Et là, maintenant, la voilà-tu pas qu'elle fait des hommes. Elle part en tournée, Sophie. [01:01:45] Speaker F: Bonjour à tous! Joyeux lundi! Demain, c'est le jour le plus important. Nous commençons les sessions Living Room avec moi. Je n'ai pas hâte de vous rencontrer. Régistrez-vous maintenant. Jules, l'éclaté chanteur et compositeur, est venu. Chantal Krivachek et Rain Maida sont venus. Et j'ai d'autres surprises pour vous. Donc, je ne peux pas attendre de vous rencontrer, nous allons parler de la santé, je vais vous donner des conseils pour pouvoir réguler vos systèmes nerveux, et toute la connaissance que j'ai obtenue pour le livre, des experts que j'ai interviewés, et des derniers entraînements que j'ai fait, j'ai tellement de choses à partager avec vous. Donc, s'il vous plaît, n'attendez pas, enregistrez-vous maintenant, et allez voir le lien dans ma bio. À bientôt ! [01:02:24] Speaker D: Regulate your nervous system. [01:02:27] Speaker C: Ouais, je te trouve nerveux pas mal mon Bruce. Regulate your nervous system. Ah oui, une fois de temps en temps là. [01:02:36] Speaker B: Là j'en veux encore du Sophie, parce qu'à un moment donné, elle se prépare pour cette tournée et elle a fait un beau vidéo Follow my... Follow my voice. Follow my voice, on écoute. Ce n'est pas un effet qu'on a mis en pensée. [01:03:02] Speaker C: Bon, c'est incroyable. [01:03:04] Speaker B: Elle me fait penser un peu à Kamala Harris. On écoute un petit peu de Kamalala. Ok, maintenant je veux que chacun de. [01:03:21] Speaker A: Vous souffle votre propre nom. [01:03:23] Speaker B: Faites ça. Parce que c'est à propos de nous tous. [01:03:30] Speaker A: C'est à propos de nous tous. Et écoutez, j'ai lutté toute ma carrière pour mettre les gens d'abord et pour mettre les gens au-dessus de la partisanship. Je n'ai jamais demandé dans ma carrière. [01:03:42] Speaker B: « Est-ce que vous êtes un démocrate ou un républicain ? [01:03:45] Speaker C: » Je viens d'une famille de classe moyenne. [01:03:47] Speaker B: C'est à propos de nous tous. Name! Parce que les gens à Kamala, Kamala, shout your own name. Il y a un gars qui dit Peter, l'autre Mary, l'autre Annie. [01:03:54] Speaker C: Le gag a pas marché. [01:03:55] Speaker B: Le gag a pas marché. Elle est restée figée. Megyn Kelly, l'une des étoiles de la semaine. Elle est avec Bill Maher. On écoute. [01:04:05] Speaker F: Trump a une rhétorique incendiaire. Il n'y a pas de question. Mais nous avons quatre ans pour le juger. Et le pays allait bien quand Trump était là-bas, à part les quatre ans qu'on a eu sous ces deux. [01:04:14] Speaker B: — Bien, je peux l'arguer avec ça aussi. Si Trump avait cette économie, et je peux passer par tous les statistiques, le marché de l'argent est à travers la fenêtre, les salaires sont au ralenti, ou... [01:04:28] Speaker F: — C'est aussi élevé qu'il était sous Trump. [01:04:31] Speaker B: — Bien, d'abord, Trump a hérité de l'économie de quelqu'un d'autre. [01:04:35] Speaker F: — C'est ce que Barack Obama aimerait nous dire. — C'est vrai. [01:04:37] Speaker C: — OK. [01:04:38] Speaker B: C'est vraiment sur le premier jour que tout a changé. [01:04:42] Speaker F: Donc Trump a Obama pour remercier pour son économie. Mais Biden ne peut pas remercier Trump pour rien. [01:04:52] Speaker A: Ok. [01:04:52] Speaker B: Lâchons ça. Très bon. On me glisse à l'oreille que Jeremy Filoza a besoin, a besoin d'explication, a besoin d'aide. Je vais reparler de lui absolument. Extrait CNN avec un ancien dissident chinois qui nous explique c'est quoi un vrai camp de rééducation. On écoute. [01:05:12] Speaker A: La pression internationale et les appels publics sont tout juste assez pour pousser l'administration Xi à abolir la politique de rééducation par le camp de travail. Je pense que la rééducation par le camp de travail était un moyen d'annihiler la société, mais cela a toujours été inefficace. Il n'y a pas besoin de rééducation. L'abolition du système est une amélioration de la société et pour Xi Jinping et les dirigeants du Parti communiste, ce n'est pas une menace pour leur pouvoir. [01:05:39] Speaker C: Ça, ça dit quoi, ça? Ça me dit de la distorsion, ça me dit du... Je sais pas, qu'est-ce qui se passe? Du rock'n'roll! Oh, rock'n'roll, yeah! [01:05:53] Speaker B: La toune! I see. Peter Fremden, as-tu regardé la dernière cérémonie d'intronisation au temple de la renommée du rock'n'roll à Cleveland? [01:06:03] Speaker C: Pas vraiment, non. [01:06:03] Speaker B: C'est la semaine passée. Aussie qui était là, qui a pas joué, mais qui était là. [01:06:08] Speaker C: C'était semi-là, là. [01:06:09] Speaker B: Semi-là, oui, exact. J'ai tout écouté. Et mon faissaillant, puis je vous le présente, en fin du Living Room, c'est Peter Frampton. Peter Frampton, avec Keith Urban, en duo, avec Do You Feel Like We Do? Écoutez cet extrait-là, extraordinaire! J'aimerais ça parler comme lui. Est-ce que je peux? Je vais essayer. [01:07:08] Speaker C: T'as sûrement quelque chose dans ton... Ouin, ouin, ouin, ouin. Non, ça c'est un oiseau. [01:07:21] Speaker B: Salut, pét-pét. [01:07:24] Speaker C: Mais le robot, t'avais le robot, t'as un... beaucoup de choses sur ton jouet, là. [01:07:28] Speaker A: Ah oui, oui. [01:07:38] Speaker C: La semaine prochaine. [01:07:40] Speaker B: La semaine prochaine, on se reparle avec, manquez pas, édition spéciale, jour du souvenir. Les anciens combattants et les combattants actuels, les membres de l'armée, tous ceux qui s'intéressent à l'histoire militaire. En trouver absolument extraordinaire avec l'auteur d'un livre. Unique, un livre riche sur Churchill et sur Roosevelt à Québec. Ne manquez pas ça la semaine prochaine. Édition spéciale. D'ici là, bon week-end! Bye bye!

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