Maurais Le Podcast: DOM AND JOEY BRASSENT LE DÔME!

February 14, 2025 00:52:25
Maurais Le Podcast: DOM AND JOEY BRASSENT LE DÔME!
Maurais Le Podcast
Maurais Le Podcast: DOM AND JOEY BRASSENT LE DÔME!

Feb 14 2025 | 00:52:25

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Show Notes

Maurais Le Podcast, c’est du lourd cette semaine avec Joey Aubé ! On revient sur son passage explosif chez ML Arsenault, puis on attaque direct : la crise de panique du dôme sur Trump, qui vire à l’hystérie pure. Nos politicos ? Des coquilles vides, sans idées, juste bons à réciter leur script. Et les médias ? La manipulation passe en mode turbo, faussant la game comme jamais. Un show coup-de-poing, sans censure, qui défonce les narratifs. T’es prêt ? Clique, écoute et allume !
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Episode Transcript

[00:00:04] Speaker A: Moray le podcast, présenté par GMOT.ca. Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes, cartes de crédit ou prêts personnels à taux élevé? Avec GMOT.ca, regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray le podcast. Bienvenue dans Moray, le podcast, avec cette petite mensuelle-là. Le podcast Dom & Joey, comment ça va? [00:00:37] Speaker B: Ça va numéro un. [00:00:38] Speaker A: Très bien. [00:00:39] Speaker B: C'est vraiment le fun. [00:00:40] Speaker A: Puis, t'es pas trop frais bardassé par la gang de Montréal? [00:00:42] Speaker B: Oh, j'ai survécu. Malgré que je t'ai... On dit souvent que c'est vraiment un monde parallèle, ces gens-là, mais sérieusement, je me... T'sais, aller en studio, parce que c'est ça, pour les auditeurs qui le savent pas, j'étais allé à l'émission de Marie-Louise Arsenault me l'inviter pour une entrevue, bien évidemment, malgré que je savais... Êtes-vous homosexuel, Jobé? [00:01:01] Speaker A: C'est ça la twist, hein? Elle nomme la personne constamment. « Ouais, mais vous êtes de droite, hein, Joey Obé? [00:01:07] Speaker B: » « Qu'en pensez-vous, Joey Obé? [00:01:08] Speaker A: » « Oui, mais vous rencontrez souvent Éric Duhaime, hein, Joey Obé? [00:01:13] Speaker B: » « Qu'en pensez-vous de Maxime Bernier, Joey Obé? [00:01:15] Speaker A: » « Vous l'avez déjà rencontré, hein, Joey Obé? [00:01:18] Speaker B: » Mais pour le dire, en tout cas, les recherchistes ont fait leur job parce qu'ils ont fouillé jusqu'à loin. Ouais, ils étaient surpris, hein? Ouais, ouais. [00:01:25] Speaker A: Est-ce qu'ils t'ont déstabilisé un peu? Oup! [00:01:27] Speaker B: Peu, mais comme je dis, je m'attendais que ce soit une cage au lion, que c'était un genre de dîner noir un peu, bien évidemment. [00:01:34] Speaker A: Et j'étais le lion. Pierre Lapointe! [00:01:38] Speaker B: Ouais, c'est ça. C'est pas un gros lion? C'est pas mal plus avec lui je me suis pogné qu'avec Marie-Louise Arsenault, malgré que c'est ça, c'est peut-être plus moi avec mes thèmes, tu sais, quand j'ai dit l'élogénie ou LGBTQ, barbecue, WD40, et ils ont pas aimé ça pas en tout. Disons que c'est plus des thèmes qu'on parle dans notre podcast, mais évidemment c'était plus pour les faire stilter. Mais non, c'est ça, mais j'ai l'impression... Allons en studio là-bas, à la grande maison de Radio-Canada Montréal. [00:02:01] Speaker A: Ça a très bien été, je trouve, bravo. [00:02:03] Speaker B: J'ai vraiment... [00:02:04] Speaker A: Il t'a bien traité aussi, je veux le dire. [00:02:06] Speaker B: Ouais, ça aurait pu être pire que ça. [00:02:08] Speaker A: Ça a déjà été pire que ça pour bien du monde. [00:02:11] Speaker B: Mais j'avais vraiment le feeling qu'on était dans un monde parallèle, complètement, par rapport à la réalité et le monde réel. J'écoutais, parce que évidemment c'était comme une émission, c'était un show de 3 heures, puis moi j'étais comme dans le bloc de la deuxième heure, puis j'attendais dans la régie avec... Déjà la régie de l'émission, il y a déjà 6-7 employés derrière des... Les écrans, c'est pas... [00:02:28] Speaker A: Elle a vraiment un band, hein? [00:02:29] Speaker B: Elle a quatre musiciens qui sont tous noirs. Je suis comme, OK, correct. Un bassiste, un guitariste, un pianiste, puis un batteur, live en studio, qui font le deux minutes et demi de tes. [00:02:39] Speaker A: Musicales en deux heures. Je vais te stéréotyper. Les noirs, c'est meilleur! [00:02:43] Speaker B: Non mais c'est bon, peu importe la couleur, je m'en fous un peu. Laissez, laissez. J'trouve juste ça spécial, ce coup. Oui, oui, j'ai vu ça. Tant mieux si y'a un très bon band, non? Mais sérieusement, faire deux minutes et demie de musique, c'est quoi? Sept minutes et demie de musique en trois heures de show payées gracieusement par la Société d'État. [00:02:56] Speaker A: Oui, faut le dire quand même. Go for it! [00:02:58] Speaker B: Oui! En tout cas, du peu que j'ai entendu, ça avait l'air à du monde que je jouais bien à la musique. [00:03:02] Speaker A: Your taxes go far! [00:03:03] Speaker B: Absolument. Mais tu vois, avant, dans la mentalité, il y avait une prof... D'ailleurs, j'avais passé des extraits dans le Patreon de Yann et Frank. Il y avait une prof... Isabelle Lacroix, de son nom. Elle est prof de politique appliquée à l'Université de Sherbrooke. Elle était comme chroniqueur juste avant qu'on rentre, puis je l'écoutais parler. Elle parlait du rôle de l'État. C'est pourquoi, là, il y a une montée de la volonté de la population, qui sont levées aux États-Unis, des gens de vouloir couper dans l'État. Comment ça, ces discours-là sont de plus en plus populaires dans la population? Et elle, je paraphrase ici, mais là parce qu'au début elle a fait un genre de nomenclature de c'est quoi l'État, pis là c'est, pis là on parle de l'époque de la politique 101, pis elle dit, en fait, c'est ce que les gens comprennent pas là, pis là on parle d'une prof d'université, l'Université de Sherbrooke quand même, de politique éduquée. [00:03:42] Speaker A: — Du gauchisme par contre. [00:03:43] Speaker B: — Ouais c'est ça, elle dit, En fait, les gens ne comprennent pas qu'une connexion entre couper dans l'État et une réduction de services. Les gens pensent que... En gros, elle n'a pas dit ça de même, mais c'est corrélement dire que les gens sont trop calves pour comprendre que si on coupe dans l'État, il n'y aura pas de services. Mais le problème, ma chère, c'est que ça marche de l'autre bord. Techniquement, si on n'a plus d'État... Plus. [00:04:03] Speaker A: Il y a de l'État, moins il. [00:04:05] Speaker B: Y a de services de qualité. [00:04:07] Speaker A: Regarde à la Ville de Québec, on en a parlé cette semaine dans l'émission, le taux de satisfaction, ça c'est un sondage sur lequel c'est assis marchand, le taux de satisfaction à la Ville de Québec décline. Plus il y a de fonctionnaires, et il y a embauché plus de fonctionnaires marchands depuis qu'il est là, moins il y a de services. Je vais te donner un exemple. Justement hier, ça donne bien. Parce que moi j'ai eu mon évaluation municipale, c'est complètement débile. La maison la plus petite du quartier, c'est un carré, pas de piscine, pas de garage. Je suis évalué plus cher qu'une bi-générationnelle en avant de chez nous et qu'une maison à côté de chez nous avec un garage deux étages puis une creusée. Moi j'appelle, j'ai contesté mon évaluation il y a quelques mois de ça, j'ai jamais eu une nouvelle. Mais là j'appelle au département de l'évaluation de la Ville de Québec, je veux parler à l'évaluation. Oui, bonjour, quel est votre nom, tout ça. Moi, je m'attendais à être transféré. Non, non, non! La madame écrit un courriel. à quelqu'un du département de l'évaluation qui va me rappeler dans les prochaines semaines. On est à la ville de Québec, on n'est pas à New York, là! [00:05:15] Speaker B: Est-ce que la ville de Québec déteste Dominique Morin? La réponse est oui. [00:05:21] Speaker A: Est-ce qu'on devrait l'annuler? La réponse est oui. Ben, tu sais, je suis pas complotiste à ce point-là, quand même. [00:05:28] Speaker B: Quand même pas, double consprit, c'est une fois de temps en temps, quand même. [00:05:31] Speaker A: C'est ça, exact. Comme cette semaine, d'ailleurs, quand... Le gars est allé à Washington, est-ce qu'il est vraiment allé à Washington? Ça c'est plus philodôme, un mix de philozoïde et de moi-même. Je pense que c'est un fond vert cette affaire-là, il est jamais allé à Washington. Mais juste pour finir, pour conclure sur ton propos, plus il y a d'État, Moi, il y a de qualité de service, on le voit également dans les villes, dont la ville de Québec, où le sondage était quand même dévastateur sur ce que les gens pensent de la prestation de service à Québec. La ville de Québec n'a jamais eu autant d'employés. On ne vous critique pas si vous travaillez à la ville de Québec, mais c'est la force d'inertie, il y en a tellement. qu'à un moment donné, ça s'embourbe. [00:06:16] Speaker B: Ben c'est ça que j'expliquais souvent, c'est que beaucoup de... pis je comprends là, c'est une des raisons pourquoi on n'a pas eu tant de changements que ça, c'est que bien évidemment les fonctionnaires, ils votent comme tout le monde, pis mon but c'est pas de leur enlever le droit de vote, c'est des êtres humains comme toi et moi, pis qui payent des impôts, d'autres aussi. Mais c'est justement que c'est même pas une question de... Oui, il faut couper dans le gras, mais c'est principalement l'organigramme et le squelette. Mon père m'a toujours dit, depuis les premières fois que je travaillais pour lui, « Joe, il faut que tu saches travailler intelligemment, pas juste travailler pour travailler parce que tu vas te dédoubler dans tes tâches, tu vas faire des actions autant physiques que tu risques de te faire encore plus mal. » Lui, puisqu'il avait eu des gros problèmes de dos pendant longtemps parce qu'il avait pas eu cette leçon-là de son propre père, fait qu'il a essayé de me l'apprendre à moi. Mais c'est justement ça. Si on a un ministère quelconque ou un organigramme de travail avec cinq employés, mais les cinq employés, même si eux autres, dans leur conscient, pensent qu'ils travaillent vraiment très fort, ils se rendent compte qu'au niveau de productivité, on travaille à peut-être 65-70% de productivité. Puis là, on arrive au bout de ces cinq personnes-là à 70%. La logique, qu'est-ce qu'ils font? Ah bien, il faut engager une sixième personne, puis il faut engager une septième, puis une huitième. Alors regardez comment votre tâche de travail est faite, regardez ce que vous devez faire, les doublons qui se font au fil de là, parler à la sous-vice directrice de ça, les réunions de cycles de ça. À un moment donné, c'est beaucoup de pelletage de nuages, puis regarde, on le voit clairement, le prof Coronte en a parlé. Cette semaine, parce qu'on a gratté beaucoup là-dessus dans les années 50, cette semaine. Autant que c'est du haut fédéral, mais je suis sûr que le Quai Royal du Québec a des équivalents dans bien d'autres domaines. Moi, les gens qui me disent qu'il n'y a pas de gras à couper au gouvernement, là, excusez-moi, mais achetez-vous un auto 649 parce qu'il y a de quoi qu'il ne marche pas, là, je veux dire... C'est sûr et certain. Puis c'est pas couper ça de manière aveugle. Faut le faire de manière responsable, puis de voir ça un peu comme Elon Musk présentement. Ok, il se passe ça de même, on dépense ça. Pourquoi il manque tel nombre d'argent? Voici, tac, tac, tac. Parce que si on coupe à l'aveugle, bien évidemment, les syndicats vont en profiter, puis ils vont dire qu'ils vont scrapper. [00:08:09] Speaker A: La fameuse plan social. [00:08:09] Speaker B: Ils vont prendre la rue. [00:08:10] Speaker A: On connaît le cirque. Ils vont prendre la rue. Les médias vont s'en mêler. Les politicos sont nerveux. Ils vont reculer. Mais parmi les trouvailles de Caron cette semaine, Qu'est-ce que vous en avez, là, de jouer au baie contre les haricots africains, hein? Équitable! Qu'est-ce que vous en avez, hein? 20 millions! Ça, ça fait partie des trouvailles, donc, de Caron, à l'intérieur de ce qu'on appelle le budget d'Affaires globales Canada, qui est une espèce de... c'est l'ancien ACDI, c'est le nouvel ACDI, pardon, parce qu'on parle beaucoup aux États-Unis de USAID, donc c'est l'Aide internationale, mais 20 millions! 20 millions pour des haricots au Centre international d'agriculture tropicale. [00:08:54] Speaker B: Dans le sud du Sahara, des haricots et de la cultivation d'insectes éco-responsables dans le sud du Sahara. [00:09:01] Speaker A: Pis t'as tellement d'autres exemples comme ça. Juteux. Moi, mon préféré, c'est... Attends un peu, je suis sur son compte toi-même, mais je pense qu'il me l'a le plus partagé à moi. C'est les costumes de bain. C'est les costumes de bain au Canada. On reste juste au Canada. Les costumes de bain pour les trans. Les costumes de bain pour les trans. J'ai ici un système alimentaire intelligent face au climat au Caraïbe. 10 millions. J'ai contribution à la mise en oeuvre de la stratégie sectorielle des genres. dans l'armée du Sénégal. Daaah! Là, vous allez dire, c'est juste 142 000, Morin, voyons! Ouais, mais c'est mes taxes, encore! [00:09:41] Speaker B: Ah non, pis ça a juste pas d'allure. Pis on écoutait les descriptifs. J'ai posé la question à Franky, tu penses que c'est vous qui engage des fonctionnaires qui servent uniquement à écrire le lexique de descriptifs de ces programmes-là, plutôt que de justifier ça avec les 36 millions de buzzwords, t'sais, pour créer, t'sais, une... Une politique de création de sous-vêtements pour des jeunes préscolaires trans de la région de l'Ontario, afin d'amener des stratégies éco-responsables pour les groupes cisgenres dans la politique du climat de l'ONU. Je trouve tellement que ça fait religieux, tu sais, comme au nom du Saint-Esprit. C'est très religieux. Et de sa mère, la bonne bonne classe. [00:10:19] Speaker A: C'est très lourd. [00:10:20] Speaker B: Ah c'est tellement lourd. Mais c'est uniquement, c'est un festival de buzzword. Pis tout ça, en bout de ligne tout cet argent-là, je suis prêt à gâcher tout ce que je possède. C'est un bon salaire. La très forte majorité a jamais été à sa destination. [00:10:30] Speaker A: Non, c'est un bon salaire. [00:10:31] Speaker B: Même si personnellement l'objectif je trouve qu'il est futile. Mais même à ça, je pense qu'il y a énormément en guise sous roche. Pis si c'est encore là, c'est de l'éternel signalement de vertu. [00:10:40] Speaker A: Pis t'es en patent ta gosse. mise sur pied pour faire vivre du monde. [00:10:46] Speaker B: Absolument. [00:10:46] Speaker A: Et ça n'a absolument rien à voir, bien entendu, avec le cri du coeur des artistes québécois le 12 février dernier. Ça n'a rien à voir avec pour faire vivre du monde, hein? [00:10:56] Speaker B: Veux-tu que je t'en parle de ça? T'as jeté ton ticket? Tant qu'un jour ça va sortir, effectivement ça va être déjà sorti pour ceux qui nous écoutent présentement. Je suis en train de monter un short, j'ai fait une petite montée de lait là-dessus dans la partie pétrienne du show en parlant de ça. Écoute, moi ça me frustre tellement. La croisade des médias, segment après segment, tout le monde en parle pour dire que ça n'a pas de bon sens. Moi ce qui me frustre c'est que c'est pas... nécessairement que la culture québécoise devrait pas exister ou que justement, les gens devraient pas vivre de leur art, mais je me dis, la culture, vous avez pas le monopole de la culture, les artistes, les théâtres, le cinéma, la musique, oui, ça en fait partie, mais c'est pas l'entièreté de la culture. L'exemple que je donne tout le temps, c'est la culture japonaise. Il y a énormément de gens qui trippent sur la culture japonaise, mais c'est pas juste les spectacles de lutte de sumo, ça en fait partie aussi, mais c'est tout, c'est la bouffe, c'est la façon de parler, c'est l'éthique. [00:11:48] Speaker A: Ça, c'était pas un stéréotype. [00:11:49] Speaker B: Non, non, je le sais bien, mais tu comprends pas ce que je veux dire. C'est pas juste les samouraïs non plus. [00:11:54] Speaker A: Hey, qu'est-ce que t'as contre les joueurs de hockey japonais qui se font massacrer. [00:11:58] Speaker B: 24-0 contre nos filles? Par contre, au baseball, ils sont bons, Joey Otani. [00:12:01] Speaker A: Oui, ça, je te le donne. C'est pour ça que j'en ai pas parlé. [00:12:04] Speaker B: Il se rattrape dans certains sports. Mais non, c'est ça, mais c'est tout. C'est autant la culture sociale, la manière de parler, les habitudes, la nourriture. La culture est vivante dans ce qu'on vit. La joke que j'avais dit à Frank, il dit, le fameux casse-croûte légendaire au lac Saint-Jean, au Saguenay, qu'est-ce que vous aimez? Ils font de la poutine avec du fromage râpé. Mais tu veux rire? Mais ça, ça naît de la culture québécoise que tu le veux pas. C'est pas juste ça, mais c'est dans tout. [00:12:28] Speaker A: La culture, c'est la manière de vivre. C'est ça, la culture. [00:12:30] Speaker B: Mais eux autres, c'est avec le culot qu'ils amènent ça que si on ne subventionne pas plus, la culture est inexistante au Québec. Non, elle en mange une shot, mais par contre, il y a exactement le même problème qu'il y a présentement avec la culture québécoise. C'est un parallèle parfait avec ce qui se passe présentement dans l'industrie du jeu vidéo, mondialement parlant, je veux dire. Parce que là, on est rendu avec des compagnies ultra corporatistes, je rajoute Ubisoft là-dedans, Bioware, Electronic Arts, et toute la gang que là, ils font vraiment des jeux à coût de centaines de millions de productions, ils mettent des gros appuis sur les graphismes et tout ça, mais l'histoire, puis les mécaniques du jeu sont assez médiocres, voire même merdiques, mais ça coûte un pot de fou! C'est un peu comme on parlait des gouvernements, c'est des programmes qui coûtent des millions, des millions, mais que ça accouche d'une souris. Puis là, on est rendu au point aussi que les compagnies disent « Ouais, les jeux vidéo, faudrait penser à arrêter de les vendre à 70$, faudrait les mettre à 100$, le jeu. » Non, non, non, non, non. C'est pas de ma faute si t'es pas capable de leur joindre ton propre client pis t'es complètement déphasé pis tu dépenses du cash à côté parce que aux autres aussi dans l'industrie du jeu vidéo, les bullshit jobs pis les gardiens du sentier pis les officiers de la diversité, y'en a encore plus. Fait qu'il y a du gras à couper là-dedans. Mais à force d'être déphasés, de se connecter uniquement avec l'équivalent de leurs médias mainstream, qui parlent des jeux vidéo comme IGN ou Kotaku, ben ils sont rendus complètement déconnectés de leur clientèle. Puis de plus en plus, les joueurs sont rendus à un point où c'est que ils sont davantage tournés vers les titres plus petits, indépendants, qui sont, oui, pas mal moins gros, mais qui sont le fun, la revisitation, puis la rejouabilité est davantage prônée. Écoute, Rich, pour en parler dans le spasticas pendant des heures de temps, Mais. [00:14:10] Speaker A: Ton message dans le fond c'est soyez mass appealing. Je vais te donner un exemple, l'orchestre métropolitain de Montréal, ils ont annoncé il y a quelques semaines de ça, on va devoir annuler deux spectacles de notre horaire parce qu'on n'a pas assez d'argent et tout ça. Mais from left field, t'as le chroniqueur de musique classique du devoir qui dit, soyons honnêtes gang, L'orchestre s'est égaré en choisissant des oeuvres possiblement hétéroclites. Tu sais, à un moment donné, il faut que tu sois Massie Peelings. [00:14:41] Speaker B: C'est ça. [00:14:41] Speaker A: Je comprends Françoise Duguay qui joue de la flûte traversière. Peut-être qu'elle a de la misère à vendre et tout ça. Elle veut pas aller jouer au Costco pis elle se dit « j'aimerais ça vivre de mon art un peu comme Laurent Gisalbert des années 90 le faisait ». Mais c'est pas possible pour le Québec de faire vivre tout le monde à minimum 55 000 par année un chèque qui rentre. Et, là t'as eu cette espèce de quête communautaire du 12 février. Mais vois-tu, j'ai devant moi un autre article du Devoir, ça a été publié aujourd'hui, juste mentionné par transparence aux auditeurs du podcast, que c'est enregistré mercredi. C'est disponible vendredi, peut-être que vous l'écoutez le vendredi, c'est enregistré mercredi. un article concernant ce que veut faire la CAQ, et puis je te le montre, le ministre de la Culture. Le Québec est à la recherche d'alliés pour la culture francophone face aux géants du web. [00:15:35] Speaker B: Non, au contraire, les géants du web, c'est vos meilleurs alliés qu'il n'y a pas, puis vous le crachez d'en face, après ça vous planifiez que ça ne marche pas. [00:15:42] Speaker A: Pour disséminer la culture. Et là, ce vers quoi on roule, C'est la muraille de Chine. C'est... Mais ça, c'est annoncé. J'ai hâte de voir comment on va l'opérer, par exemple. [00:15:53] Speaker B: C'est double down d'Omiens pis ils pensent que ça va marcher. [00:15:56] Speaker A: Contrôler l'environnement numérique. En français, Spotify, Netflix, les contrôler pour la... Découvrabilité, c'est un mot qui n'est même pas français. Ça, c'est quand même assez particulier. Pour imposer le français. Donc, il va falloir s'équiper d'un VPN pour pouvoir écouter ce qu'on veut écouter. Je ne sais pas comment ça va s'opérer. C'est un réflexe très domien. [00:16:17] Speaker B: Absolument. Puis au contraire, écoute, on en parle depuis tellement longtemps. Je me rappelle à l'époque où Cygne Denis était ici à Chouette, il en parlait quasiment à domaine 2018-2019. Il y avait eu des audiences du CRTC. pour parler de vouloir faire des quotas, puis de vouloir faire un genre de Spotify québécois, puis Amazon québécois. [00:16:36] Speaker A: C'est déjà arrivé? Cube Radio? [00:16:39] Speaker B: Ouais, mais avec une musique, mais ça a flopé, ça a pas marché pantoute. [00:16:42] Speaker A: J'étais abonné! Par charité! Un moment donné, je reçois un courriel. Nous avons été achetés par Koboz. Koboz, pour les gens qui connaissent un peu, peut-être que tu connais ça, Deezer, Koboz. Bon, c'est un site qui est très bien fait. Ça vient de France, c'est un site de streaming super bien fait. Vraiment explicatif, chaque article. Je pense que c'est la plus belle plateforme. Moi, j'aime mieux ça que Spotify. Et ça a été acheté pour une pièce. Pouf, c'est parti. Mais à l'intérieur de ce magma, de ce catalogue immense qu'est Kobo, si tu comprends, on ne pouvait pas faire vivre, comme on n'a pas pu faire vivre le panier bleu, on ne pouvait pas faire vivre une plateforme uniquement québécoise. [00:17:23] Speaker B: Mais non, parce que justement, se renfermer, ça aide pas. Tu peux pas reconstruire le dôme, il est déjà cassé. Mais tu sais, même tout petit, le fait d'être ouvert à l'international, pis de montrer nos meilleures oeuvres, qu'on parle... Écoute, même les Beaumalaise, c'est sur Netflix à travers le monde. C'est pas uniquement à Hélico, quoi que ce soit, pis ça marche. C'est une série noire, c'est une bonne affaire qui est faite ici. Pourquoi on demande pas à Netflix? [00:17:43] Speaker A: Soyons fiers! Explosons! [00:17:45] Speaker B: Pensez-vous qu'il y a eu des sur-subventions, des politiques aussi capotées pour que les gens trippent sur la Casa del Papel ou le jeu du calmard Squid Game alors que c'était sous-titré français-anglais des séries espagnoles ou coréennes? Il y a du monde qui écoute. [00:17:58] Speaker A: Du coréen ce soir-là. [00:18:00] Speaker B: Pourquoi? Je comprends, c'est pas le cas. Il y en a plein de séries qui réussissent pas, mais au moins, lancez-vous dans le marché. C'est pas en étant uniquement avec nous autres et en faisant une culture artificielle que vous n'allez pas l'aider. J'ai grandi avec Radio Enfer dans une galaxie près de chez vous, puis une grenade avec ça. C'était des productions qui étaient faites ici. Vous allez me dire, mais Joey était subventionné aussi. Oui, mais vous étiez encore connecté sur la jeunesse. [00:18:23] Speaker A: Un gars, une fille, c'était très bon. [00:18:26] Speaker B: Vous étiez encore connecté à ce que la jeunesse aimait, pis tu regardes, qu'à l'exprès de chez vous, c'était une version parodie canadienne-québécoise de Star Trek pis de Star Wars un peu, mais c'était quand même, américons ou pas, ça touchait quand même un côté le fun des gens, y'avait de l'humour là-dedans pis tout ça, mais à c't'heure, j'trouve tellement que, au lieu de re- ben pis c'est pas le premier qui dit, j'me rappelle de Pierre-Luc Funk, qui a littéralement mon âge, qui avait fait l'ancien Crit du coeur, tout le monde en parle, y'a déjà plusieurs mois pour dire littéralement la même affaire. on parle plus au monde, on continue la culture des boomers, l'éternel retour de nos idoles pis c'est pas que c'est pas bon, y'a des grands talents là-dedans, à un moment donné c'est assez lémite. Pis pas parce que absolument tout est en français que nécessairement on va l'apprécier, moi j'ai eu, en tout cas, une microscopique carrière de chanteur classique d'opéra étant plus jeune. [00:19:06] Speaker A: Toi? [00:19:07] Speaker B: Ouais c'est ça, je le parlais phonétiquement, j'avais pas appris l'italien pour ça, mais je m'étais inscrit à la voix 3, ils m'avaient pas gardé. [00:19:12] Speaker A: T'as été une forme de... comment qu'il s'appelle le gars qui s'est fait arrêter? [00:19:17] Speaker B: Eh mon dieu, je sais pas. [00:19:18] Speaker A: Oui, oui, l'espèce de petit chanteur, c'est un mal viré, là. Comment il s'appelle? En tout cas, je vais le retrouver. Finalement, t'étais un enfant de cœur. [00:19:28] Speaker B: Ouais, on peut dire ça comme ça. [00:19:30] Speaker A: Est-ce que tu pourrais nous partager un peu de ton talent, peut-être? Dans ce moment culturel. [00:19:35] Speaker B: Dans ce moment culturel. Morel podcast. Non, c'est ça. Regarde, un petit bout de bâton. C'est qu'on a attiré le courant et protégé les soins de notre mairie. Elle m'a donné 20 piastres. [00:19:52] Speaker A: Tu vas l'avoir à ta subvention. [00:19:55] Speaker B: Va pas dans le métro de Montréal. Viens à Chouard, on va te tiper. Non, mais c'est ça, mais t'sais, moi, pas que j'aimais pas le français. Écoute, les premiers albums d'Éric Lapointe que mon frère me faisait écouter dans son char, je les écoute encore aujourd'hui, je les adore. Comme j'écoute de l'anglais, que j'écoute un peu de New Wave, du classique. [00:20:08] Speaker A: Mais si tu chantes comme ça à l'aréna de Beauport, tu vas manger une crise de volée. [00:20:12] Speaker B: Mais je me suis rendu compte qu'au Québec, pis je le voyais avec Secondaire en spectacle, pis le festival de la chanson de Grambé, pis toutes les possibles. À part, La Voix pis Star Academy, c'était plus mainstream. OK, acceptaient l'anglais, mais tout le reste, c'était français seulement, français seulement, français seulement. [00:20:26] Speaker A: Également, une toune de Claude Dubois, là, ça fait ben. [00:20:28] Speaker B: C'est ça, un peu de franglais, ça passe, mais c'est limite. Pis je dis pas de rien faire contre le français, par contre, c'est comme un chef cuisinier, c'est pas qu'on aime pas le poulet, mais à force de rien que manger du poulet, tu finis par tanner. On aime ça, un peu de bœuf, un peu de fruits de mer une fois de temps en temps. [00:20:40] Speaker A: La cuisse, la poitrine, la cuisse, la poitrine, c'est assez. [00:20:42] Speaker B: Céline, on l'a bien trippé sur elle, pis on l'a vu comme une idole, mais rien qu'à la personne aux États-Unis. Mais excusez-moi, simple plant, c'est de la culture québécoise, mais c'est dommage qu'on n'en parle pas bien parler. Ah, mais ils chantent en anglais, eux autres, ils ont été populaires aussi. C'est nos grands ambassadeurs, mon Léronie. [00:20:57] Speaker A: Dans le devoir, j'ai une machette ici, les indensables budgets de la danse au Québec. Tu danses! Tu sais, je comprends c'est beau, c'est correct, mais c'est très niché. [00:21:10] Speaker B: C'est niché, pis encore là, à l'international. [00:21:13] Speaker A: Tu vois des gens avec des robes de chambre, nus pieds avec une flashlight. T'sais, à un moment donné, tu peux pas demander 150$ le ticket. [00:21:22] Speaker B: Encore là, y'a un marché international pour ça dans plein de productions. Mais si tu te fiches uniquement au Québec, c'est pas assez comme marché pour nous autres. [00:21:28] Speaker A: David Brouw existe plus, c'était parfait pour ses vidéos. [00:21:31] Speaker B: Non absolument, pis ça va en prendre toujours quand même malgré tout, mais c'est... Je trouve tellement qu'il y a une réelle, et c'est pas nouveau, mais il y a une réelle déconnexion entre le milieu artistique québécois qui se pensent vraiment être les seuls garants de la culture, alors qu'au contraire, oui, ils en font partie, mais c'est pas les seuls. Et je pense que ce côté artificiel-là de notre culture, puis ne pas en être fier, c'est justement une des raisons aussi pourquoi le fameux discours des nationalistes « on disparaît, on disparaît », c'est un peu à cause de ça, c'est qu'on se fait pas confiance, on ose pas, C'est ça. C'est essayer ailleurs. Tu sais, c'est comme, en lien avec la gare des tarifs, c'est un peu quasiment avec le même principe, au lieu de dire on a la même chance que le reste du monde. Ah non, on va faire des quotas, c'est comme si... Oui, oui, les quotas. C'est comme si le gardien du Canada, le goulard des Canadiens, on va engager deux gars pour te défendre, en plus des cinq gars, ça aide las. Parce qu'on trosse pas que tu vas pouvoir la protéger du net. [00:22:21] Speaker A: C'est un réflexe de, on est handicapé, on a besoin d'aide. Forçons le jeu, plongeons, comme tu dis, et développons-nous avec agilité, mais avec originalité aussi, à la conquête du monde! [00:22:36] Speaker B: C'est ça! Et autant qu'il y a une part d'expérimentation dans la culture, tu essayes des nouvelles affaires, des fois ça pogne, des fois ça pogne pas, mais ça fait partie du principe. C'est comme dans n'importe quelle entreprise, n'importe quel domaine, que ce soit la restauration, l'hôtellerie, ou quoi que ce soit, tu essayes des nouvelles affaires, est-ce que la clientèle va venir? Ouais, si on aime ça, si on aime moins ça. Viens pas te plaindre à ces gens-là s'ils sont des inculs culturels après ça. Tu viens inventer de quoi out of nowhere pis c'est ultra niché. Je cherche pas nulle part. [00:22:57] Speaker A: Est-ce que le Québec... est vraiment endommagé, selon toi, parce qu'on a traversé ce qu'on a appelé le COVID show. Ça fait cinq ans, là. Bon, puis il y a eu des entrevues avec Harouda, etc. Ça fait cinq ans que... que... comment c'est? Comment je pourrais dire ça? C'est le cinquième anniversaire du début du COVID show. Ça fait déjà cinq ans. C'est ça, ça va très vite. Est-ce qu'il y a des indices dans l'actualité, dans le comportement sociétal des Québécois, selon toi, qui démontrent qu'on est ressorti de cette expérience-là profondément traumatisé. [00:23:33] Speaker B: Par définition, oui. [00:23:35] Speaker A: Cette semaine, il y a même plusieurs exemples, mais je veux t'entendre là-dessus. [00:23:38] Speaker B: Absolument, d'un côté comme de l'autre. Autant les gens qui ont toujours été la gang de rebelles de la pandémie, ceux qui ont toujours quand même remis en question les mesures, et avec raison, qu'ils ont complètement été désabusés par à la fois notre classe politique et notre classe médiatique, même notre classe d'élite. Je me rappelle, je faisais des petits cours à distance à l'Université Laval à l'époque, et un des professeurs, je pense que c'est Marc-André, Je ne sais pas si c'est Bollet, Bollet, excusez-moi de scraper son nom, il est professeur de sciences politiques à l'Université Laval. Il avait écrit une lettre, je pense que c'est dans le devoir, au courant de la pandémie pour dire les élites ont failli le peuple québécois. Parce que justement, par peur de critiques, par peur d'autocensure, on... Tu sais, c'est d'ailleurs, pour vrai Dom, c'est d'ailleurs une des raisons pourquoi, parce qu'à l'origine, durant la pandémie, c'est ça, je venais de finir mon cégep, je voulais rentrer en sciences pour l'Université Laval. Puis au fil du temps, je me suis dit non, je veux rien savoir. Parce que par rapport à ce que je voyais des élites, du moins des sciences sociales, des universités... [00:24:30] Speaker A: Mais c'est ça, moi je vais t'amener là-dessus. Oui, les élites... mais je veux qu'on parle de comportement de société. Puis tu sais, j'ai des exemples cette semaine, puis ça m'a ramené dans le temps, puis ça m'a fait... ça m'a fait mal, ça m'a fait mal de voir ça. Si tu te commandes du Amazon, je vais te dénoncer. Si tu vas aux États-Unis en vacances, je vais te dénoncer. À nouveau un sondage, bravo à toutes les écoles, qui annule les voyages scolaires. Les jeunes, ils sont capables de survivre de bord. Ça me faisait penser beaucoup à... On va fermer les écoles, les jeunes vont survivre de bord. Ils sont capables d'en prendre. Il y a plein, plein, plein... La vengeance, l'agressivité, le ressentiment, la surémotivité. Alors moi là, je pense vendre mon Tesla. J'ai vérifié cette semaine, il n'y a pas plus de Tesla sur le marché. C'est faux. Alors moi là, je sais pas pourquoi, moi je l'ai eu en tabarnak. Oui, le salut nazi, ouais, ok, oui, oui, oui, mais non, là. Ouais, mais là, j'envisage de vendre ma testa. On fait une une avec ça. C'est incroyable. C'est une déroute complète, mais l'arrivée de Trump, parce qu'on en parle, on va en parler, ça nous a mis en lumière la faiblesse flagrante et pathétique de nos politicos, entre autres François Legault, qui va à Washington, qui rencontre pas d'élus, il va rencontrer entre autres Alstom, qui va peut-être construire un tramway à Québec, mais il va à Washington, mais je comprends pas. Écoutez ces gens-là, c'est pathétique. [00:26:06] Speaker B: C'était quasiment aussi bien que la choc qu'Éric Girard disait qu'il était allé voir... [00:26:09] Speaker A: Ben c'est la même chose! [00:26:10] Speaker B: Gary Bettman finalement est allé voir les... [00:26:12] Speaker A: Ben c'est la même chose! [00:26:13] Speaker B: C'est la même affaire! [00:26:14] Speaker A: Quel comportement de dingo à répétition! [00:26:18] Speaker B: Puis, personnellement, je blâme à moitié le peuple québécois derrière ça. En tout cas, je dis le peuple en ce sens-là. [00:26:23] Speaker A: Oui, mais on les a élus! [00:26:25] Speaker B: Oui, absolument. Mais c'est tellement alimenté, parce que tout ça a parti, on s'en rappelle, Amazon, Saxon-Caen, la CSN moussée par nos médias traditionnels embarquent là-dedans. Le boycott, le boycott! Après, quasiment, et puis le citoyen, il faut le dire, toi et moi, on travaille dans le milieu médiatique et on est des gars spéciaux, dans le sens qu'on mange de la nouvelle à longueur de journée, quasiment comme des ogues. [00:26:46] Speaker A: Plus politisés de base. [00:26:47] Speaker B: Plus politisés de base. [00:26:48] Speaker A: Notre métier, notre passion. [00:26:48] Speaker B: Et c'est pas préjuratif de dire ça, mais la majorité du monde, ils travaillent, ils ont des enfants, ils ont des affaires. Des fois, ils ont juste le temps d'écouter le bulletin de nouvelles, peut-être 5 minutes ou 10-15 minutes dans leur soirée. [00:26:57] Speaker A: Et ils sont manipulés. [00:26:58] Speaker B: Oui, c'est ça, et ils voient juste les liners, et c'est nos métiers traditionnels qui les amènent, majoritairement en parlant. [00:27:04] Speaker A: Les médias traditionnels les amènent vers quoi? Vers la jalousie, le ressentiment, la haine, l'émotivité, l'anxiété, la peur. [00:27:16] Speaker B: C'est ça qui fait cliquer. Au lieu d'avoir un discours plus tête froide, cartésien, qui va dire qu'on a une menace de Trump, on va faire des tarifs, qu'est-ce qu'on peut faire, on va faire tout ça pour augmenter notre productivité. Là, on booste l'émotivité populaire de la population avec plein, justement, les boycotts, les affaires de Tesla, on fait des articles sur le bonhomme, sur le Québécois en Floride qui va sacrer son camp, puis justement, les voyages scolaires, on met de la pression, on met de la pression, on met de la pression, on dit, on invente, on spin un narratif pour dire que l'entièreté du peuple est derrière ça, les politiciens, se disant « on va faire ce que le peuple veut parce que je veux me faire réélire », embarquent dans Patente, Legault c'est le premier. Écoute, c'est un éternel festival tout ça, tous ces gens-là qui disent « je vais boycotter Amazon, je vais vendre ma Tesla », c'est le même monde qui disait que le jour où c'est qu'il n'y aurait plus de mesure après la pandémie, « je vais garder mon masque », il n'a pas un Simonac qui l'a gardé le lendemain, alors qu'il y avait un sondage léger qui disait le trois-quarts allait le garder. Quand tu dis que tu veux juste bien paraître sans que les médias cognent dans ta porte, tu vas aller dans ton salon voir si tu le fais. Toi, tu vas suivre la barade, that's it, that's out. Thomas Sowell, l'économiste américain que j'aime tellement citer souvent, il disait, on a passé d'une époque où c'est qu'on faisait des choses qui fonctionnaient, à ce temps-là, on fait des choses qui sonnent bien. Ah, c'est-tu le fun, on va boycotter Amazon. Ah, c'est-tu le fun, on fait la guerre aux Américains. [00:28:33] Speaker A: Et on l'affiche. [00:28:34] Speaker B: On l'affiche, mais regarde... [00:28:35] Speaker A: Je quitte X, écrit-il sur X. [00:28:38] Speaker B: Le festival de... [00:28:39] Speaker A: Je vais mettre ça à ton camp. [00:28:40] Speaker B: Le festival de bonnes paroles la semaine dernière. Hé gang! [00:28:42] Speaker A: J'm'en vais là! C'est quoi vos sacrifices? [00:28:45] Speaker B: Sirix! Monsieur le député, c'est quoi votre sacrifice que vous allez faire comme vos collègues parlementaires? Allez-vous quitter Disney Plus? Allez-vous... Allez-vous... Ah oui, il y en. [00:28:53] Speaker A: A qui étaient allés dire, mes enfants sont pas contents, mes enfants sont pas contents, mais j'annule quand même Disney. Donc je vais déplaire à mes enfants, je vais faire de la peine à mes enfants pour faire de la... pour rendre heureux des journalistes Et peut-être, dans ma petite tête, faire de la peine à Donald Trump. [00:29:08] Speaker B: Ah non, moi, si j'aurais été député, ça n'aurait pas été long de me dire que j'aurais fait la nouvelle parce que j'aurais été le seul. [00:29:12] Speaker A: On n'est pas capable de se tenir debout du côté des politiques. [00:29:14] Speaker B: Ah, ça n'a pas d'allure. C'est tellement suis... [00:29:15] Speaker A: Il n'y a pas un policier, Joey, qui a dit « J'ai rien annulé, j'en ai rien à foutre ». [00:29:21] Speaker B: Non, parce que ce n'est pas une question d'être contrarien, c'est « J'ai rien annulé parce que ça servira à fuck all ». Les boycotts, ça n'a jamais amené à rien, surtout pas. Voilà. T'sais, un boycott nationwide américain, on en reparle, mais un boycott de 9 millions de personnes. [00:29:32] Speaker A: Ouais, mais c'est jamais arrivé. [00:29:32] Speaker B: Mais c'est ça. Même Bud Light, il y a eu une grosse controverse l'année dernière avec Bud Light. [00:29:36] Speaker A: Ça fait mal momentanément. [00:29:37] Speaker B: Ça fait mal un peu, mais... Ça a été organique. [00:29:40] Speaker A: Ça a pas été organisé. [00:29:41] Speaker B: C'est ça. Puis en plus, tout ça, un boycott qui part vraiment de ce qu'on appelle grass road, qui part du plancher des vaches, Je suis prêt à écouter, c'est ok, ça parle vraiment du monde. [00:29:50] Speaker A: Mais j'en ai pas vu moi. [00:29:51] Speaker B: Mais c'est partie des syndicats, c'est partie des médias mainstream. Puis le monde, monsieur et madame Tout-le-Monde, au travers de la vague, ont embarqué dans la patente, les politiciens aussi. Mais alors qu'il y a aucun fondement là-dedans, puis en bout de ligne, à part pour dire qu'on se sent bien dans notre peau, Concrètement, ça ne servira à fuck all. Moi, je vous aurais dit, je cancelle rien parce que ça ne servira à rien. Je préfère davantage défendre mes citoyens et de les représenter avec des politiques et des idées concrètes pour protéger le Québec face aux tarifs des Américains et de les rendre plus productifs pour qu'à l'avenir, on soit moins vulnérables à ça. That's it, that's all. Ah, vous êtes insensibles à l'appel de la collectivité? Non, on se calme, s'il vous plaît. Non, sérieusement, je trouve qu'on est tellement dans... C'est ça, c'est ce qui me fruste le plus dans le monde d'aujourd'hui, c'est qu'on est vraiment dans l'époque du... de la fable du garçon qui a crié au loup tellement, tu sais, on... Toutes les termes, puis tout l'éternel signalement de vertu fait qu'on ne se retrouve plus. Tout le monde a sa propre définition des termes, mais on est tous mélangés là-dessus. [00:30:49] Speaker A: Il y a la vertu d'un côté, et de l'autre, il y a le dédouanement soudain de comportement pathogène délirant, violent. « Je vais le tuer, Trump. » Ça, c'est comme autorisé. « Ouais, Rudy Gaillard, il est peut-être allé trop loin, ouais, ouais, ouais, mais faut le comprendre, etc., etc., etc. » L'histoire de l'UQTR également. La prof du département de sciences infirmières qui fait passer en pharmacologie un test. « Comment tuer Trump, là, avec des médicaments, etc. » C'est comme... autorisé, il y a comme un discours maintenant, décloisonné, autorisé, si on souhaite la mort de Donald Trump, bien ça c'est correct dans notre société. Comme par exemple le discours de ce qu'on appelle Ad Hitlerium. [00:31:40] Speaker B: Point Godwin. [00:31:43] Speaker A: C'est ça. Et ça on l'a vu cette semaine sur le Facebook du Parti libéral du Canada. Ils ont parlé du nouveau slogan qui sera le slogan de campagne de Pierre Poilievre, le Canada d'abord, Canada first. Ça a été utilisé ça déjà dans le temps par un groupe de néo-nazis pis blablabla d'autres. Connexion par en arrière à Hitler. On comprend. [00:32:05] Speaker B: Madison Square Garden, même affaire. [00:32:07] Speaker A: Même chose. Mais là, cette semaine, c'est plus récent et ça concerne Poiliev. Parce que ça, ça risque de revenir justement. Poiliev égale Trump. Ouais, ça a plus ou moins pogné. Poiliev égale Hitler. On l'a fait. Le Parti libéral l'a fait. Aucunement dénoncé par les médias. En fait, le Parti libéral a utilisé un montage de Radio-Canada-CBC. Donc c'est CBC qui a sorti ça, que le slogan qui a été annoncé officiellement, c'est comme officiel maintenant que c'est le slogan de campagne. On nous n'avoute, quand t'as vu Pierre Poilievre en canuc cette semaine, que ça, c'est un slogan néo-nazi. Le Parti libéral, main dans la main avec CBC, en fait, le clambe très haut, très fort. Poyève égale Hitler. [00:32:53] Speaker B: C'est pointable. [00:32:55] Speaker A: Mais ça passe free! [00:32:56] Speaker B: Ça passe free, pis encore là, c'est la fave du garçon qui crie au loup, parce que justement, qu'est-ce que ça va faire? Parce que le jour où c'est que des vrais néo-nazis vont se pointer, là... T'sais, y'a eu un époque, j'ai juste 30 ans d'homme, mais j'ai connu les 10 premières années de ma vie, des fins des années 90 jusqu'au milieu des années 2000, Pis gars, vous l'avez connu bien avant moi aussi, mais il y a eu une époque aussi de traiter, sur la place publique, quelqu'un de raciste, c'était une accusation excessivement grave. Aujourd'hui c'est lancé à avocheter comme fasciste, extrême droite, libertarien, ben à force de le dire... [00:33:27] Speaker A: Très désinvolte. [00:33:28] Speaker B: À force de le dire, c'est comme d'enfant. [00:33:30] Speaker A: Ça perd sa valeur. [00:33:30] Speaker B: Ça perd sa valeur. Puis le jour où c'est que les vrais racistes, les vrais homophobes, les vrais fascistes vont se pointer. [00:33:35] Speaker A: On ne saura pas les reconnaître. [00:33:36] Speaker B: On ne saura pas les reconnaître. Puis personne ne va les voir. Puis là, il y a une vraie menace que les vrais méchants nazis prennent la place puis la virent à l'envers. Mais ça ne sera pas de notre faute. Ça va être vous autres qui allez les avoir étudiés sous capteur. [00:33:47] Speaker A: Parce que nos oreilles auront été usées. [00:33:48] Speaker B: Ça n'a aucune définition. Puis tu sais, en parlant de l'affaire du salut nazi, personnellement, ça c'est une des rares fois où je n'étais pas d'accord avec vous autres quand vous en avez parlé. [00:33:55] Speaker A: Tu sais beaucoup ils disaient ça d'Elon Musk là. Parce qu'il y en a eu deux là. [00:33:58] Speaker B: C'est ça. [00:33:58] Speaker A: T'as eu celui du conseil de ville de Québec. [00:34:01] Speaker B: Ouais ce qui n'en était pas un. [00:34:02] Speaker A: Et de Mosque. [00:34:03] Speaker B: Mais raconte pas Mosque. Celui de Mosque. Personnellement, puis j'en ai parlé, j'ai fait un bulletin de nouvelles pour les Patreon là-dessus. Si on check, je ne considère pas que c'était un salut nazi. Puis je vais vous l'expliquer pourquoi. C'est non pas bon parce que oui, je l'aime Elon Musk, puis j'adore beaucoup sa plateforme, puis ce qu'il fait. Je gagerais pas que c'est ça qui me fasse être trippé, mais ça n'a rien à voir. C'est que, oui je comprends que la politique c'est une question de perception, puis est-ce que les gens ont perçu ça via l'amoussage des médias que c'était un salut nazi? Ils le font probablement. Est-ce que c'est un geste absolument déplacé? Absolument, je l'aurais pas fait. Le gars il se tilte le tête, c'est un gars quand il... [00:34:34] Speaker A: Il fait toutes sortes de gestes de par le spectre. [00:34:36] Speaker B: C'est ça, t'es Asperger, c'est un génie. [00:34:38] Speaker A: J'ai lu la description en nom de l'Asperger, c'est entre autres, pas tous les Aspergers, mais entre autres, tu fais des gestes impromptus, incontrôlés. [00:34:47] Speaker B: C'est juste que dans la définition, tu sais, pis regarde, on a vu Emmanuel Macron faire exactement le même geste, pis on le traitait pas de nazi à cette époque-là. C'est juste que je me dis, dans le monde de ce qu'on veut aujourd'hui, que statistiquement pis scientifiquement parlant, on est capable de savoir la différence entre un loup pis un chien. Je pense qu'on est capable de savoir quand est-ce que quelqu'un fait un véritable salut nazi selon la définition du geste pis quand c'est pas. On le connait tous, je ne le ferais pas ici en onde avec toi, c'est tendroite au corps, bras levés, zig hails, ça finit là, c'est pas de côté. Au début je pensais qu'il faisait un genre de dab la première fois que j'ai vu ça, la genre de mode des jeunes il y a près 5-6 ans, le genre de truc avec les deux bras levés de côté. Puis je me disais, c'est rendu là, les mots comme les gestes ont des définitions, puis je pense que si on se met à tout voir, puis à se dire que je suis un corbeau, c'est une corneille, un pigeon, c'est une tourterelle, ou quoi que ce soit, c'est rendu que tout va être pareil. [00:35:37] Speaker A: Et les mots ont du poids, il. [00:35:38] Speaker B: Faut que t'analyses les mots. C'est rendu qu'on va dire qu'un homme c'est une femme, parce qu'ils ont une tête, deux yeux, deux bras, c'est la même affaire. Non, non, c'est pas la même affaire. [00:35:44] Speaker A: La femme qui s'est faite accuser, père Bruno Marchand, Vicky, de salut nazi. Faut que t'écoutes le propos, le propos. D'abord le propos, ça concernait un quartier, puis les travaux effectués, puis que ça bousille la vie de quartier, puis que c'est une stratégie de marchand finalement, puis c'est des gens qui ne semblent pas écouter. Mais elle imitait La chance, justement. C'est ça, colonel Bretel, elle l'imitait. Donc le propos n'avait absolument rien à voir, mais ça c'est de la diversion de la part de marchands. Je répondais pas à ça. C'est un salut nazi, donc une manière d'utiliser ça comme bouclier. Une défaite pour finalement ne pas répondre. Donc il y a beaucoup, beaucoup de manipulation là-dedans. de part et d'autre pour tenter de salir. Tenter de salir les protagonistes. [00:36:40] Speaker B: Tout terme comme tout geste dépend du contexte dans lequel ils sont faits et les paroles qu'ils ont dites. Si je te fais un salut nazi et je te dis en même temps j'aime la tarte aux pommes. [00:36:46] Speaker A: J'aime la tarte aux fraises. Tartelette! [00:36:48] Speaker B: Tartelette, tu vas me dire ok le geste c'est peut-être bizarre mais on s'entend dessus qu'il y a de quoi qui marche pas. Écoutons donc ce qu'elle dit en même temps qu'elle fait le dit geste. Pis non ça n'était pas un, déjà en partant. Encore là, l'eau du puits est tellement rendue brune, qu'on ne s'y retrouve plus du tout, puis à force de la surpolarisation, puis encore les médias embarquent dans patentes parce que justement, étant subventionnés... [00:37:07] Speaker A: C'est les clics, c'est la survie. [00:37:08] Speaker B: C'est les clics, c'est la survie, puis ils s'enterrent deux fois plus, parce que à force de... [00:37:12] Speaker A: Ils se discréditent. [00:37:13] Speaker B: Surtout en plus, qu'il ne faut pas se le cacher, les faits divers d'il y a 10 ans sont rendus les nouvelles d'aujourd'hui, à plusieurs égards, j'ai l'impression. [00:37:20] Speaker A: Mais le discrédit, je vais donner un exemple cette semaine. Tu sais, il y a toujours les logos Thumbs Up, Thumbs Down, Journal de Québec. On montre un produit, « Ah, ça c'est américain, Thumbs Down. » L'autre, « La mayonnaise québécoise, Thumbs Up. » La photo de la chou-claque de New Balance, Thumbs Down, mais un soulier Aldo, Thumbs Up. Les souliers Aldo. C'est un magasin, First. Et les usines qui fabriquent des souliers Aldo, ça n'existe pas au Québec. Y'en a pas! J'ai roulé à Saint-Jérôme à côté d'une usine Aldo, ça n'existe pas! [00:37:59] Speaker B: Pis y'a des compagnies américaines qui engagent des Québécois aussi pour faire le stock de vice-versa. [00:38:02] Speaker A: New Balance vente des chaussures dans des souliers, des bannières québécoises aussi. [00:38:08] Speaker B: C'est complètement fou! C'est comme couper en deux une feuille avec un genre de montage de scrapbooking. Par définition, tu pourras pas couper exactement parfaitement un côté comme de l'autre. Tout va être arraché d'un bord comme de l'autre. Tout est interrelié. Fait que par définition, c'est tellement... [00:38:21] Speaker A: On veut diviser, diviser, diviser et diviser. Et l'objectif des médias, il y a plusieurs objectifs, c'est de diaboliser Poilievre, je viens de le dire, mais c'est de craquer Carné. T'as vu les sondages cette semaine, t'en dis quoi? [00:38:35] Speaker B: L'opération Pompon le banquier se porte à Merveille, ça c'est sûr et certain. [00:38:39] Speaker A: Est-ce que Piquet a atteint son sommet? [00:38:43] Speaker B: Pas Lièvre ça? [00:38:44] Speaker A: Non, Carney, parce que là il est en train de monter. Mais on le connait pas, il a pas vraiment parlé, il a fait une sorte de cabriole, il a mangé de la poudre, il s'est mis une ceinture fléchée. Mais les gens ne le connaissent pas, il s'est pas gouré, il a pas été challengé, il est protégé, il est dans une bulle, t'en dis quoi? [00:39:00] Speaker B: C'est la méthode Kamala, encore une fois, version canadienne, c'est qu'on prend un candidat, Dans ce cas-ci, elle était vraiment médiocre pis elle limite la population de la connexion un peu via sa dernière campagne pis sa vice-présidence, mais on prend un gars que, oui, c'est un gars de business via le monde des banques. OK, mais regardez ce qu'il fait. Le gars était représentant de l'économie, je pense, je peux faire la phrase ici, genre, économie climatique de l'ONU, de l'emportant un méchant red flag, que la majorité des politiques de Trudeau, que ce soit la taxe carbone, que ce soit l'abandon des pipelines ou quoi que ce soit, c'est lui qui était derrière ça. Et c'était un des conseillers, avant d'être conseiller officiel, mais conseiller non-employés, si on peut dire comme ça, plus personnel du premier ministre, pis on le traite comme un outsider, pis ils arrivent au Québec en sortant tous les maudits stéréotypes qu'il y a pas, Mitsu, la ceinture fléchée, la poutine à Drummondville. Écoute, j'ai adoré l'intervention de Bob Côté cette semaine, qui a vraiment voulu casser le moule en disant que Il a. [00:39:53] Speaker A: Gagné aussi la qualité de son français, il a tout à fait raison. [00:39:56] Speaker B: Absolument, c'est pour dire que c'est un candidat manufacturé par les médias mainstream du début jusqu'à la fin. Écoute, quand Chantal Hébert est en mode Pomponga au jour 1, tu sais qu'il y a des fois qu'il ne marche pas. Déjà, ce n'est pas une très bonne affaire. Écoute, je suis curieux d'entendre ce qu'il y a à dire, mais personnellement, vous ne me ferez pas... Tu sais, c'est-tu prendre les gens pour des épais? Encore là, je comprends que pas tout le monde a le temps de s'intéresser à la politique comme nous autres. Que Freelon, Carney et compagnie sont en mode de dire à faire carrément tout ce que l'inverse qu'ils ont fait depuis les dix dernières années. On a la taxe carbone, on est contre. [00:40:28] Speaker A: Un gros chéri, c'est pas ce que tu penses. On t'a floué pendant dix ans, on a fait ceci, cela, les grands portes ouvertes pour l'immigration massive. Mais chéri, c'est pas ce que tu penses. Et désormais, je recommencerai pas Ok? Je sais pas ce que tu penses, mais si je fais ceci, cela, j'ai changé! [00:40:49] Speaker B: Mais non, c'est comme si on les aurait attachés après un poto... Pendant dix ans! Puis on commence à mettre, à allumer le bûcher, puis là ils disent tout le temps, non, non, je vais l'enlever en taxicarbone, puis là on va en faire l'énergie pour... Par contre, c'est à. [00:40:59] Speaker A: Poitlièvres à s'ajuster aussi, là. [00:41:01] Speaker B: Oui! [00:41:01] Speaker A: Parce que Poitlièvres mène la même campagne depuis des années, Il est seul. Il fait des vidéos avec son panier d'épicerie. [00:41:07] Speaker B: C'est ça. [00:41:08] Speaker A: Axe de la taxe, blablabla. Mais il faut que ça ajuste à un moment donné parce que l'autre c'est un weasel. [00:41:13] Speaker B: Non, absolument. Pis regarde, la situation va faire qu'on va voir s'il est bon pour s'ajuster ou pas. Mais j'ai... La seule raison pourquoi les libéraux ont ce discours-là présentement, c'est qu'ils ont la chienne de perdre le pouvoir. Réalisez-les, majoritaire, demain matin, là. Pis la taxe carbone, premièrement, ils vont la garder. Ils vont être en cas... Ça va être la version Trudeau. Pareil, pareil, pareil, mais sous Carney. À la limite, il va y avoir. [00:41:32] Speaker A: Quelqu'Un Canada va rester woke, il l'a dit. [00:41:34] Speaker B: Oui, à la limite ils vont être un petit peu plus discrets sur l'LGBT mais ils vont être encore très très très ouverts parce qu'ils vont se rendre compte que le vent fousse pas de leur bord parce que Trump est là puis on va clairement écouter. Google a annoncé, je pense que c'était hier ou avant hier, qu'ils enlevaient les fêtes, les journées nationales LGBT de leur calendrier Google ou quoi que ce soit, toutes les apparitions de par rapport aux publications reliées à la fierté. On voit vraiment que le vent tourne dans plein de compagnies. Les compagnies comme Jack Daniels et bien d'autres enlèvent leurs officiers d'EI de l'université. [00:42:05] Speaker A: T'es-tu d'accord avec ça? [00:42:06] Speaker B: Absolument! C'est des bullshit jobs! Ça n'a pas eu de place! [00:42:09] Speaker A: Jouez au B en tant qu'homosexuel! Êtes-vous d'accord? [00:42:12] Speaker B: Jouez au B! Oui! Ah non, vous êtes un mauvais guide! Jouez au B! Êtes-vous un traître à votre cause? Jouez au B! [00:42:17] Speaker A: Un petit peu de Marie-Louise à faire du B. Mais ça prend du courage. Tu sais, tu disais, justement, au démandis bulle aux États-Unis, le D.I. massivement et de manière solide avec quelqu'un qui a une drille et qui enlève même le logo de USCID. On y va à fond et on y va avec un aspect spectaculaire. Toi, je te nomme représentant du Canada pour aller résoudre la situation avec Trump. Quelle est la meilleure stratégie à adopter face à Trump et à ses menaces? [00:42:55] Speaker B: Je te dirais premièrement que, c'est sûr, il faudrait réduire la température à côté et arrêter de partir en guerre. [00:43:01] Speaker A: Je vais me venger, c'est dollar pour dollar! [00:43:03] Speaker B: Je comprends qu'il y a un côté humain derrière ça, tu sais, œil pour œil, dent pour dent. [00:43:07] Speaker A: Un peu t'es allé loin cette semaine. Je suis prêt à souffrir. pour me battre pour le Canada. C'est pas sûr que c'est l'ensemble des Canadiens qui sont prêts pour ça. [00:43:15] Speaker B: En tout respect pour M. Harper, que j'ai bien adoré son gouvernement, mais on n'a pas tous votre compte en banque, M. Harper. Pas tout le monde a les reins assez solides. De même, je vous dirais que la majorité des Canadiens, surtout après la crise d'inflation qu'on a eue, la COVID, je suis désolé, mais on est dans la situation présentement aussi que les gens ont de moins en moins les reins solides pour toffer ce qui se passe présentement. C'est un discours très élitiste et très bobo urbain. Ils vont me traiter de très gauchiste, mais c'est très riche de dire ça comme ça. Mais écoute, la distance avec Trump, premièrement, un peu comme Daniel Smith, on s'en va à Port-Réal, à Mar-a-Lago, à King's Landing, à la Cour du Roi, on va le voir directement. [00:43:49] Speaker A: Tu y vas avec Danny, Danny Smith, ta chambre de fille. [00:43:51] Speaker B: Oui, puis O'Leary, c'est comme quasiment rendu notre ambassadeur non-officiel. Pour le Québec, j'ai dit, si on prend pour le niveau fédéral, je dirais que le Québec après, c'est sûr que c'est certain qu'il y a de genre par temps, il faut que l'élection fédérale se produise et que Paul-Yves se fasse élire. J'ai l'impression qu'il y a un côté que, aussi longtemps qu'il n'y aura pas de gouvernement officiel, autre que les libéraux... [00:44:09] Speaker A: C'est parce qu'il ne peut pas siéger. Lui, il va être choisi quand il en est, mais il ne peut pas siéger, il ne peut pas faire de discours du trône. Donc essentiellement qu'à ce moment-là, on s'en va à une élection et on va voter en mai. [00:44:18] Speaker B: Absolument. Imaginons que l'élection est faite, Paul-Yves est élu au pouvoir, au du moins dans mon cas ce serait moi, Let's go, on part avec Daniel, on part avec Kevin ou Larry à Mar-a-Lago, rencontrer le président. Sinon à Maison-Blanche s'il veut, ça va être un bord comme l'autre, mais s'en va-t-il qu'à Mar-a-Lago, c'est plus facile. Écoutez, voici, mettons qu'on prend le même exemple que ce que Paulier avait annoncé, voici notre plan pour ce qui est du Nord. On peut même être en collaboration avec vous autres. La base à Éco-Hollywood à limite, si vous voulez avoir une présence de l'armée américaine sur place en collaboration, ça peut se faire. gérer. [00:44:45] Speaker A: Une base du duel. [00:44:46] Speaker B: C'est ça, du bloc, ça peut être une base de l'OTAN, limite, même sous gouvernance canadienne, mais quand même, on boost le NORAD, regarde, pour notre taux de GDP pour ce qui est de l'armée canadienne. [00:44:58] Speaker A: Ah c'est massif, 5%. [00:44:59] Speaker B: C'est ça, faut qu'on boost le... [00:45:01] Speaker A: En partant. [00:45:02] Speaker B: Les palettes, on en avait parlé dans le show il y a à peu près un an de ça, il y avait, je pense que c'était la grosse brasse canadienne en Ontario, voyons, c'est... Borden. Borden. Ils ont reçu littéralement, d'hommes, une palette. Une palette de boîtes de tampons pour mettre dans les toilettes des hommes, j'te jure. Ça a été sneaké par un gars de l'armée canadienne qui a pris une photo ça dans les backstores de l'armée. Une palette! Ça sent pas d'allure! Ça c'est la pointe de l'ISB, il y a plein d'autres choses reliées à ça. Écoutez, il y avait des articles cette semaine qui disaient que plus de 70% des forces actives de l'armée canadienne sont rendues en surpoids et seraient pas dans les standards actuels de service. T'sais, on fait avec ce qu'on a, t'sais. Et puis déjà qu'on a des gros problèmes de recrutement au niveau de l'armée, c'est normal, on n'est pas fiers. On n'est plus, tu sais, la fameuse citation de Trudeau d'il y a 10 ans, le premier pays post-national, c'est ça que ça donne. [00:45:55] Speaker A: C'est ça que ça donne et Trump a raison là-dessus de dire qu'on a souvent, depuis très longtemps, On s'est assis sur nos lauriers pis on s'est fiés sur les États-Unis. Ben ils vont nous défendre pis ils sont là, pis on a une horaire d'anyway. Pis l'Europe, ben les États-Unis vont y aller pis on va envoyer le dixième de ce qu'ils envoient. [00:46:13] Speaker B: Pis justement, d'autre politiquement pour ce qui est des tarifs, un peu je pense que c'est une bonne affaire pour commencer avec le fameux tsar du fentanyl pis augmenter la présence aux frontières. Je pense qu'une grande collaboration avec les Américains doit être faite pour tout. Marché des armes, marché de la drogue, même l'immigration illégale, faut absolument, faut que les pays redeviennent avec leurs frontières, faut demander de mettre une ligne dans le sable, carrément. Puis aussi, puis on en parle depuis longtemps, même Sylvain Charlebois, le fou professeur, on en a parlé, tout le monde en parle en fin de semaine passée, les critiques de barrières non tarifaires interprovinciales, faut sacrer ça à taille, réduire la réglementation, faut qu'on recommande Mais Philippe Couillard. [00:46:51] Speaker A: Avait une bonne explication là-dessus. Il dit que l'État québécois est en bonne partie responsable de tout ça. Parce qu'on exige, entre autres de la SAQ, des redevances. Et on exige justement beaucoup d'argent de cette société d'État-là. Pis regarde, quand tu regardes les montants, c'était signifiant si on compare ça avec le budget de la santé, par exemple, au Québec. Mais on exige de cette société d'État-là qu'elle livre justement Donc, à ce moment-là, il faut empêcher les Québécois de commander à la Commission des liqueurs de l'Alberta, de B.C. ou de la LCBO à ce moment-là. Donc, le gouvernement parle des deux côtés de la bouche. Oui, il faut aller de l'avant avec le libre-échange, mais de l'autre bord. Sauf nous autres. C'est ça, sauf nous autres. [00:47:33] Speaker B: Mais ça montre... Pourquoi, pourquoi ça prend, pis alors tout reste fait pour Adrien, pourquoi ça prend Adrien Pouliot sur Fucking X, qui nous sort ça, au lieu de Radio-Canada, la société neutre et indépendante Radio-Canada, avec la quantité de budget qu'ils ont, pour qu'ils n'auront pas à dire ça le jour 1, qu'au Québec, on n'informe pas la population, que, écoutez, oui, on a 25% de tarifs, mais faut être honnête, voici ce qu'on tarife aux Américains. Jamais on n'entend parler. [00:47:57] Speaker A: Ça n'a pas de bon sens. [00:48:00] Speaker B: Même chose avec la fameuse désinformation qu'on fait avec l'histoire des médecins. Pis oh, ça coûte cher former un médecin au Québec. Le Silophan va encore copier ça aujourd'hui dans sa chronique. Ça coûte 1600 000$. C'est de la désinformation. Dans les 1600 000$ que le gouvernement a sorti, ils rajoutent les 3-4 années de stage qu'ils font en début de carrière. Leur salaire qu'ils reçoivent, c'est pas du coût de formation, c'est le salaire. Ça joue autour de 300-400 000, pis encore là, c'est ben trop cher aux States, à 200 000$ US, ils forment un médecin. Fait que je crois qu'il marche pas, là. [00:48:31] Speaker A: Des informations. Gallipo cette semaine, ben épouvanté de voir qu'Ellen Musk est allée dans le Bureau Val avec son enfant. C'est très très particulier, il est venu avec son enfant, même Yves Boisvert a pas nié qu'à terre. [00:48:44] Speaker B: John F. Kennedy faisait de l'enfoiré. [00:48:45] Speaker A: Fascarad, oui oui, exact. Mais sauf que, ici, c'était très salué, ça. Amy Lise, la sante à rien, octobre 2020, siège avec son bébé de trois mois à l'Assemblée nationale. Un autre exemple, parmi d'autres, le coupe Ritsky-Kelly, décembre 2022, période de questions avec leur bébé. Ça, c'est des moments extraordinaires en passant. [00:49:04] Speaker B: Je critique pas ça. [00:49:05] Speaker A: Je trouve que c'est pas juste. [00:49:06] Speaker B: L'ancien chum de Gigi. [00:49:08] Speaker A: Most malade mental de faire ça, alors qu'ici, on le fait. Tout est diabolisé. J'écoutais Patrice Roy dire que ça n'a pas de bon sens d'entendre Trump dire que les Palestiniens méritent de plus belles maisons, des hôpitaux et des écoles. C'est pas ça qu'il dit et peut-être qu'il a le plan. Trump sur Gaza ne fonctionne pas, ça sera humblement au pays arabe à décider. Je pense qu'il doit laisser le soin au pays arabe, je pense, de trancher. Par contre, regardez le terrain de Gaza. Je ne suis pas un spécialiste, mais il y a un million et demi de personnes là-dessus. Tout est détruit. Comment tu fais pour reconstruire concrètement? Et l'autre chose également, et ça il faut le souligner quand même parce que c'est un fait saillant, Au moment où on se parle, au moment où vous écoutez ce podcast-là, peut-être qu'il y a une réplique de l'armée israélienne qui est revenue à Gaza pour éliminer des Hamas et tenter de libérer les 76 otages restants. Le Hamas est encore là. La promesse de Netanyahou, on élimine le Hamas complètement, on le décapite. Le Hamas est là, niaise encore l'Occident, on libère un otage ici, deux là, trois là à la pièce. Faut quand même le réaliser. Mais à chaque fois que Trump ouvre la bouche, C'est de la folie. On torture ses propos. Coupé dans l'organigramme du gouvernement américain, il fallait quand même le faire. Regarde le gras qu'il fait. Il a fait quelque chose d'extraordinaire, Trump, cette semaine. Ça, ils n'en ont pas parlé parce qu'à un moment donné, ça devient quasiment... On ne peut pas tout noircir. On essaie de tout noircir, mais quand même la libération de l'Américain d'un camp de travail de Moscou. Emprisonné. Le prof américain est emprisonné par Poutine parce qu'il avait entré de la marijuana médicale en Russie. Il l'a libéré là. Et c'est arrivé. Et cette personne-là, Fogel, Marc Fogel, est allé à Maison-Blanche. As-tu remarqué qu'on n'a pas accordé beaucoup d'importance à ça au Québec? T'es en bas de page, hein? [00:51:16] Speaker B: On est dans le Trump Derangement Syndrome à côté. Même s'il trouverait le remède contre le cancer demain, on trouverait... Oui! On dirait que non, ça n'a pas de bon sens. Qu'est-ce qu'il a fait? Voyons, le cancer s'est régularisé la démographie. [00:51:26] Speaker A: Des groupes de cancéreux traumatisés commençaient pourtant à bien vivre avec leur cancer. [00:51:30] Speaker B: Exactement. Qu'en est-il de l'industrie médicale? [00:51:35] Speaker A: Dome TV a fait quand même un mime intéressant concernant la libération de ce prisonnier-là, en disant que sa libération l'a traumatisé plus que son kidnapping. Il était en train d'apprendre le russe! Il était en train d'apprendre le russe, bordel! Maudit Trump! [00:51:50] Speaker B: Si près du but, son examen final est la semaine prochaine. [00:51:54] Speaker A: Jouer au bait, c'est un plaisir. [00:51:56] Speaker B: Yes sir. [00:51:57] Speaker A: On se parle en mars. 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