Episode Transcript
[00:00:01] Speaker A: Moray, le podcast.
[00:00:07] Speaker B: Bienvenue dans Moret le podcast. Une autre belle édition de Moret le podcast, avec la grande visite qu'on va entendre tout à l'heure. Un entretien avec Gilles Proulx, pour les gens qui écoutent mon émission. Tu l'écoutes de temps en temps, quand même, Frank ? Ben oui, absolument. Il y a des petites influences ÿousand de Gilles Proulx. Moi, j'écoutais Gilles Proulx quand j'étais jeune. Quand j'étais ado, j'écoutais Pierre Pascot à Chaouy. On avait la radio de Montréal. En fait, on avait cgtr, à trois Rivières, qui était l'antenne qui retransmettait l'émission de Gilles Proulx par cjtr, qui était en haut de l'édifice royal, place royale, à trois Rivières, au centre ville. Donc j'écoutais gilles. J'écoutais pas André Arsure. On ne l'avait pas à la radio de Chaoui. Et j'aimais le monde, le monde merveilleux de Gilles, parce qu'il y avait des bruits. Et si vous écoutez more Alive, qui existe depuis 15 ans, c'est sûr qu'il y a une influence. Il y a des bruits. J'aime. C'est une émission. J'aime une émission lourde, une émission avec beaucoup de bruit, beaucoup de casseroles, beaucoup d'effets, des thèmes, des effets sonores. Et je dois l'admettre, Gilles m'a beaucoup influencé à ce niveau là, au niveau de la production. La petite niaiseuse, il y avait le gros niaiseux. Mais il y avait d'autres choses aussi. Les sondages de la ferme, des gros sondages. Gilles m'a influencé, puis j'étais content quand même de lui jaser avec Gilles plus tôt cette semaine. Vous allez entendre l'entretien un peu plus tard dans le podcast. Mais comme vous savez, on commence toujours le podcast avec le salut. Salut.
[00:01:53] Speaker A: Salut.
[00:01:56] Speaker B: Salut. Et de ce pas, je vais vous dire que je vais être galant. La galanterie, ma chère, tellement galant. La galanterie se perd alors. La galanterie est une manière d'être en société. C'est une attention particulière portée à autrui par les gestes, l'écoute et la discussion. C'est une attitude relationnelle, relationnelle, qui a pour but la pacification des relations et se développe suite aux guerres de religion. Mais là, on s'égare. On s'égare, on s'égare. Je veux être galant envers. Et je lui laisse toute la place. Laurence Ferrari, journaliste française, 50 huit ans, quelqu'un d'expérience qui a le bon verbe. Le bon mot et je lui laisse toute la place, bien sûr.
[00:02:43] Speaker C: Alors que dans une semaine, nous allons commémorer le 4ᵉ anniversaire de l'assassinat de Samuel Paty, les professeurs de nos collèges et lycées sont toujours des cibles dans notre pays. À Tourcoing, c'est une enseignante qui a été rouée de courousand hier par une lycéenne pour lui avoir demandé de retirer son voile islamique. Dans la cour de récréation, dans l'établissement. Hommage à cette professeure qui a eu le courage de faire appliquer la loi française au mépris de son intégrité physique. Et c'est bien là qu'est le problème aujourd'hui. Demander le respect de la laïcité, l'un des piliers de l'école de la République, c'est s'exposer à de la violence verbale et physique. Dire que le port des tenues islamiques est interdit non seulement dans les enceintes scolaires, mais aussi dans les compétitions de football. Comme l'a confirmé le Conseil d'État, s'est risqué. Un coup de poing, ou pire, un coup de couteau. Est ce que l'on réalise où nous en sommes arrivés en France, pays des Lumières, où l'on frappe des professeurs pour pouvoir porter le voile islamique ? Quand en Iran, des jeunes femmes meurent sous les coudes de la police politique pour avoir le droit de ne plus le porter ? Tout est à l'envers depuis des années dans notre pays, qui tolère trop l'intolérable et qui recule sous les coups de boutoir d'un islamisme radical qui, accompagné par l'extrême gauche, a décidé de prendre Ÿousand, le voile et le drapeau palestinien comme.
[00:03:58] Speaker B: Étendard plutôt que le drapeau de la République. Et dans Morel podcast, on ne recule devant aucun défi. On vient de signer un agent libre pour faire le top trois aux deux semaines. Aïe, aïe, aïe. L'ancien receveur étoile. Le voici, Tony Peña. Le top trois avec Tony Peña. Tony Peña, numéro trois de Tony Peña.
[00:04:32] Speaker D: Comment ça va, Tony ? Très bien. Ça va très bien, merci beaucoup. On y va avec le numéro trois. Étant donné que c'est un immigrant, pourquoi pas parler de l'immigration en tant qu'ailleurs ? Je trouve là que l'immigration au Québec, c'est quelque chose. Surtout ÿ je nomme ça l'immigration. C'est incontrôlé, complètement. C'est la folie totale. Autant de gouvernement venant d'un immigrant. Ben, c'est ça, venant de moi, que.
[00:04:56] Speaker B: Je suis un immigrant.
[00:04:56] Speaker D: Toi, tu as le droit de le dire, pas moi. Exactement. C'est sur ma carte cachée, là. C'est la folie. C'est qument là, c'est quoi 600000 immigrants demandeurs d'asile, qui est pratiquement, si je me trompe pas, sur les 30 sept. 30 neuf. Ils demandent l'échec, les fameux chèques sociales. C'est pourquoi laissez rentrer ce monde là sans investiguer, sans demander les papiers.
Moi, j'ai dû me taper tout le processus. Ça coûte beaucoup d'argent. C'est fou. C'est fou. C'est ça qui m'écœure. Et ce que je me demande aussi. Est ce que nous sommes dans un racisme entre immigrants ? Est ce que la discrimination est v. Les blancs ? Parce que la plupart de l'immigration, c'est l'immigration de l'Afrique, c'est l'immigration de l'Europe, des pays arabes.
[00:05:46] Speaker B: Ÿousand je n'ai rien contre ça.
[00:05:50] Speaker D: À qui la faute ? Au gouvernement. Lequel ? Les deux. Selon moi, c'est les deux. Autant fédéral que provincial. Plus fédéral parce qu'on s'entend que le Québec, c'est légaux, a pas trop de pouvoir au niveau. Au niveau de l'immigration. Mais la mollesse, c'est la mollesse que je vois que les gouvernements réagissent en verso. Ça n'a pas de sens. Parce que c'est comme j'ai toujours dit, même sur mes réseaux sociaux, sur x, tout vient ici, tout adapte, tout intègre. Tu respectes ta culture, les coutumes de ton peuple d'accueil. Sinon prends tes clics, tes claques, va t'en. Parce que personne n'est obligé de venir ici. C'est ça mon point, là, concernant l'immigration. Puis comme disait Pierre Falardeau, c'est que c'est quoi un Québécois ? C'est un Québécois, c'est celui qui veut être québécois. N'importe quoi. Son ethnie, sa langue, sa couleur de peau. Je n'ai pas besoin de voir ou d où je viens, mais où je vais aller. C'est ça le Québec pour moi. Je me sens québec quoi, cubain, canadien, whatever. Mais ça m'inquiète beaucoup pour l'avenir de notre culture, de notre pays, de notre.
[00:06:55] Speaker B: Province, de nos enfants, de la société.
[00:06:58] Speaker D: Québécois comme tel. Numéro deux, number two de Tony Peña. Yes. Bon, je sais qu'elle en a beaucoup parlé surtout. Ben, en fait pas mal. Juste ici à Radio X, la ville de Québec.
[00:07:11] Speaker B: Les mares marchands, les vélos, les dépassements de coups. C'est fou, c'est pas tant l'air la guerre à l'auto. Cette semaine, il est revenu de voyage. Il est content, il a amené plein.
[00:07:20] Speaker D: De belles idées, des idées dont on veut pas, mais c'est pas grave. Non, non. C'est ça. Puis là, il annonce la nouvelle Corridor. Avant, c'était vélocité. Là, c'est viva. Viva vélo. C'est pourquoi viva cité. C'est fou, je me promène souvent dans la ville, je travaille ici, en ville. C'est fout, la quantité de pancartes d'interdiction des pistes cyclables, des blocages du monde. Beaucoup de cyclistes qui respectent même pas les signalisations. Cette semaine, il y a un adolescent qui était décédé suite à un accident. Pour pousser, pour pas respecter la signalisation des piétons, etc. En plus de ça, les coûts des fous, des fous de tous les dépassements de coûts, des contrôles qui a la ville de Québec, c'est 104 20000 pour des boulards, 450000 pour du peintre, c'est 130 cinq pour un câble que ça coûte 10 neuf piastres, 20 piastres.
[00:08:10] Speaker B: C'est chez les mêmes.
[00:08:11] Speaker D: Les mêmes entrepreneurs. Est ce qu'on a voté pour ça ? Non, on n'a pas voté pour ça. C'est ça, le problème. Les cellules d'aujourd'hui, ce sont tous ou presque tous des menteurs, des manipulateurs. Ils te disent une chose quand ils veulent ton vote, mais après, pouf. Il faut ce qu'ils veulent. Même François Leg le dit. Les 1ᵉʳˢ trois ans, j'ai fait ce que je veux.
[00:08:31] Speaker B: Après, je me commence à me préoccuper.
[00:08:33] Speaker D: Des votes pour pouvoir ramasser des votes.
[00:08:36] Speaker B: Et se maintenir au pouvoir. Voilà. C'est pas mal, ça.
[00:08:39] Speaker D: Numéro un Number one de Tony Peña dans le top trois, les numéros 11, ça, ça vient me chercher un petit peu plus, là, à cause. À cause que moi, c'est sûr, moi, j'ai deux enfants à l'école. On s'entend que les systèmes d'éducation du.
[00:08:51] Speaker B: Québec, c'est brisé comme les systèmes de santé.
[00:08:54] Speaker D: Les enfants qui sont au public ou privé pour le moment. Primaire et 5ᵉ année. Non, 4ᵉ année et 1ʳᵉ année. Le wokisme à la école, là. On a reçu une lettre cette semaine des ministères de l'éducation qui ont remplacé les cours de citoyenneté, d'éthique et culture religieuse pour citoyenneté et culture québécoise. Éducation sexuelle, en guillemets. C'est un enfant de 1ʳᵉ année. Qu'est ce qui a à voir avec la sexualité ?
[00:09:24] Speaker B: La prévention des agressions sexuelles. Ok.
[00:09:25] Speaker D: Peut être que ça, c'est pas pire, là. 1ʳᵉ année, on parle de cinq ans. Des cinq ans, là. Les enfants de cinq ans, qu'est ce qu'ils font avec ça. C'est mon opinion personnelle. Pour moi, ça, aucun rapport. Aucun rapport dans les écoles à voir ça. 12ᵉ année, partie sexuelle, grossesse, naissance. Est ce qu'un enfant de 2ᵉ année.
[00:09:44] Speaker B: Va tomber enceinte ou va vouloir te.
[00:09:46] Speaker D: Faire tomber à saint sa blonde ? 2ᵉ année.
2ᵉ année. Six ans. Six ans. Le programme est là, et bien écrit. Je l'ai sur moi. Zweitausendein. 3ᵉ décir. Et limite personnelle et stéréotype sexuel. Et c'est là que ça se garde. Et du genre. La politique des changements de corps, d'identité, de genre. 5ᵉ année, diversité des familles, rôles sexuels et du genre. Inégalité de genre. S'il vous plaît. Comme j'ai toujours dit, et je vais continuer à le répéter jusqu'à ma mort, laissez les enfants tranquilles, en dehors de vos maladies mentales. Des gens d'identité. Des gens de Whatever. L'homme Ÿousand va à l'urologue, la femme gynécologue. Le reste au psychologue.
Point final. Laissez les enfants tranquilles. Et pour finir, si vous me permettez, j'ai quelque chose. Walgreen, c'est pas toutes les commissions scolaires, mais j'ai su, et j'ai une formation avec moi qui est pour déranger les élèves, pour faire la. Pour créer la compétition. On va pas donner des notes. On va donner ça en cas de couleur, genre rouge. De 60 à 60 10. 60 10. Quatre 20, c'est jaune. Puis de quatre 20 10 à 100, ça va être bleu. Mais pourquoi ? Si une élève est pas bon, Ben est pas bon. Si elle est bon, ben bon. On a besoin. On a besoin de voir les notes pour pouvoir comparer, pour pouvoir travailler avec l'enfant. Pourquoi ? Là, c'est des gens. Discrimination.
[00:11:14] Speaker B: Comme ça, on n'est pas tous égaux. Malheureusement, on n'est pas tous égaux. Et voilà. Merci beaucoup, Tony.
Ça me.
[00:11:26] Speaker E: Fait plaisir.
[00:11:28] Speaker B: C'était le top trois de Tony Peña dans Morel podcast. The living room. Bien sûr. The living room. Bien sûr. Living room. Et dans le living. Salut. Comment ça va ? Bien sûr. Bien sûr. Alain. En tant qu'Alain, je dois vous dire que je tripe fort sur acide. Acide, acide, blé.
[00:11:56] Speaker E: Il est cool. Il a un look très stylé. Je l'aime. Je l'adore. Oh oui. Acid, acide. Ça me fait penser à quand je faisais du gym cégep du vieux Montréal.
Je m'étais tapé trois acides avant de lever des plates. Ok ? Ça revolait. H du matin. Mettre la trois acides. Ben oui. Je m'échappe. Une plaide sous le pied. Ah Ben, sacrement.
[00:12:25] Speaker B: Depuis ce temps là, je m'entraîne avec des capes d'acier.
[00:12:31] Speaker A: Ok.
[00:12:31] Speaker B: Je prends pas de chance, mais t'as gardé l'acide.
[00:12:33] Speaker F: J'ai regardé l'acide. T'as ajouté. C'est incroyable. C'est une façon de faire. Ben oui. La duco a cette blague sont là tous les jours esti en train de dire qu'ils souhaitent la mort à tous les canadiens tous les américains esti ça colise des drapeaux du Canada en feu ça cause tous les fenêtres esti du centre ville de Montréal. Même si on a tous les hostie jaws sur le coin de McGill puis nous autres, on est là Hey, Charlotte St. C'est Nice, mais quand c'est des truckers canadiens qui manivent pour les droits des canadiens, l'état d'urgence, amener l'armée, on coupe tous les comptes de banque à tout le monde. Un père de famille qui t'arrête de faire un barbecue avec tous ses enfants écoutant direct la pointe. Si c'est l'armée, directe. Mais si c'est du monde qui souhaite la mort de tous les Canadiens, ben là, c'est correct. Là, on est là ah yeah.
[00:13:19] Speaker A: Cool.
[00:13:19] Speaker F: Chill, make sense honesti. Êtes vous fucking dumb ? C'est juste moi qui je dois pas être tout seul qui pense de même. Ça a pas de crise de bon sens. Au pire, on les récompense. On devrait dire hey, hey pour avoir cassé toute la ville de Montréal. Scraper a fait Montréal à tous les estigours de rien de récompensé. On va vous donner un ticket ÿ un aller simple. Un billet pour aller en Palestine manifester directement là bas, si vous voulez. Si vous souhaitez la mort de tous les Canadiens tant que ça ? Si tu nous aides, tant que ça décale, il n'y a pas personne qui te retient ici. Ça, c'est le genre d'affaires que je trouve que mes taxes devraient payer. Je serais content. Mes taxes fournissent. Moi, je suis prêt à investir pour payer des tickets d'avion pour que tout ce monde là décale, si ça fasse. Je ne peux pas croire que je suis le seul qui pense à même. Nous souhaitons la mort à tous les canadiens canadiens. Crise des drapeaux.
[00:14:06] Speaker A: Un peu.
[00:14:08] Speaker B: Nous autres, on est là. Sure. Nice. What ? Moi, sur la place à Patrice.
[00:14:18] Speaker A: Patrice.
[00:14:18] Speaker B: Patrice. Bravo. Bravo. Ah, c'est fort, les changements climatiques, Milton. Changement climatique, c'est automatique. Je parlais à Bob Robichaud, hier, d'Environnement Canada, qui me disait, c'est la chaleur du golf qui a fait que cet ouragan là est mon. [sos/eos] très rapidement en intensité. Est ce à dire que c'est.
[00:14:37] Speaker G: Donc on doit s'attendre à ce genre d'ouragan encore plus violent ? Pas nécessairement plus fréquent, mais plus violent quand ils arrivent ? Oui, exactement. Exactement. Je vais vous donner un autre exemple. Vous savez, il y a un organisme qui se situe au New Jersey qui s'appelle Climate central, qui eux ont décidé de commencer à faire de l'attribution. Parce que les météorologues nous ont dit pendant très longtemps, on ne peut pas dire qu'une tempête est liée au changement climatique. Il faudrait voir sur 20 ans si ça arrive plus fréquemment. Eux, ils ont dit, si on veut réussir à combattre ça, il faut donner des outils aux journalistes pour qu'ils puissent prévenir la population. Ils ont donc créé des départements d'attribution, et leur département d'attribution a dit que la naissance de Milton, la façon qu'il est fait, la façon qu'il s'est intensifié dans le golfe du Mexique à cause.
[00:15:17] Speaker E: Directement des eaux chaudes qui sont là, a été rendue possible quatre à 800 fois plus à cause des changements climatiques. C'est de la science. As tu compris ? Quatre à 8000 fois. C'est très précis. [Sos/eos] ok, Elon musk, that's the man i some prentest law, mister Stud. L'as tu vu sur le stage avec Trump Sauter Bruce, how are you zweitausendein ? Et là il est allé dire en entrevue avec Tucker, si Trump est élu, il va sortir la liste d'Epstein.
[00:16:10] Speaker H: Avec toutes les crises de pedo qui sont allées à Lille, le pédo, ça, ça risque de brasser anti péché et coup de sort. Will that ever come out ? Do you think you know ? I think part of why Kamala is getting so much support is that if Trump wins, that FCN client list is going to become public ?
[00:16:32] Speaker A: Yes.
[00:16:32] Speaker H: And some of those billionaires behind Kamala.
[00:16:34] Speaker A: Are terrified of that outcome.
[00:16:34] Speaker D: Yeah.
[00:16:34] Speaker H: Do you think Reed Hoffman's uncomfortable ?
[00:16:36] Speaker A: Yes.
[00:16:36] Speaker H: And gates. And gates ?
[00:16:38] Speaker A: Yeah.
[00:16:38] Speaker H: I only asked that because you can sort of you. Just look at them, and you're like, that's a nervous.
[00:16:50] Speaker A: Person right there.
[00:16:50] Speaker H: I don't know. I assume. You know them Yeah Yes. Reid Hoffman was my vice president of business development at PayPal. Yeah, twenty four years ago.
Does he seem nervous to you ? Yeah, I mean, he's terrified of.
[00:17:09] Speaker B: A trump victory because of the disclosure that would follow. I think.
[00:17:15] Speaker A: Yeah.
[00:17:15] Speaker B: I mean, I think he's certainly ideologically Trump, anyway, but i think he is concerned about the. S'il dit ça, il est assez branché dans la gang. Il connaît Bill Gates. Très nerveux. Très nerveux. Donc à surveiller d'ici la fin de la campagne. Des coups de cochon envers Trump, évidemment. La gagne depuis le début combat Trump de toutes les manières possibles. On va surveiller ça de près. Restons en à Tucker et Elon Musk, deux méchants numéros. C'est une très longue entrevue, mais écoutez ce qu'a dit ça.
[00:17:47] Speaker H: C'est au début de l'entrevue où Elon Musk a dit, ouais, il y a pas vraiment d'intérêt à tenter de tuer Harris. C'est un peu saucé, mais on l'écoute. Which is like, nobody's even bothering to.
[00:18:02] Speaker B: Try to kill Kamala because it's pointless. What do you achieve exactly ? That's. It's no point in. It's deep and true. Though nobody's trying to kill Joe Biden.
[00:18:16] Speaker A: Kamala.
[00:18:16] Speaker B: Nobody's trying to kill Joe Biden. Ouch. Oh, ok. Kamala, maintenant. Deux entrevues qui ont mal tourné, évidemment. S'est fait faire un massage d'ego par la bande de greluches prétentieuses de the View. On lui a posé la question, what's the difference between you and joe Biden ? C'est toujours les mêmes sornettes. Ÿousand retourne pour peut être corriger le tir avec son.
[00:18:50] Speaker I: Organisation. Elle va sur un autre talk show avec Colbert qui lui repose la même question, mais bordel, quelle est la différence entre toi et Joe Biden ? Est pas capable de répondre. Sure. Well, I mean, i'm obviously not Joe Biden.
I noticed that, and so that would be one change in terms of. But also I think it's important to say with, you know, twenty eight days to go. I'm not Donald Trump. And so when we think about the significance of what this next generation of leadership looks like were I to be elected president, it is about frankly.
I love the American people.
And i believe in our country, I love that it is our character and nature to be an ambitious people. You know, we have aspirations, we have dreams, we have incredible work, ethic. And I just believe that we can create and build upon the success we've achieved in a way that we continue.
[00:19:54] Speaker D: To grow opportunity, and in that way.
[00:19:57] Speaker A: Grow the strength of our nation.
[00:20:00] Speaker I: So, for example, my economic, I think of it, and I have named it as creating an opportunity. Economy. Would you have done something differently than.
[00:20:09] Speaker B: President biden during the past four years ?
There is not a thing that comes.
[00:20:20] Speaker E: To mind in terms of. And i've been a part of most of the decisions that have had impact.
[00:20:29] Speaker A: Incroyable. Incroyable.
[00:20:29] Speaker H: Gilles Proulx dans quelques 2ᵈᵉˢ.
[00:20:31] Speaker E: Comment ?
Comment Bruce, il l'appelle Gilles Proulx. Une ricaneuse. Moi, je dis que c'est encore vraiment un sac de chips vide avec beaucoup, beaucoup de vent. Je sais pas, Frank.
[00:20:42] Speaker A: Wow.
[00:20:42] Speaker E: Ça, c'est la petite dégât. Je sais pas. Des fois, quand tu vas à l'épicerie, Frank.
[00:20:46] Speaker B: Ouais, ouais, ouais.
[00:20:47] Speaker A: Un sac de chip, oui.
[00:20:50] Speaker B: Tu te balances un peu, tu te rends compte qu'il y a beaucoup de vent, pas beaucoup de chips, beaucoup d'air, beaucoup d'azote.
[00:21:04] Speaker A: Ça, c'est Kamala. Ouais, exact. Pas beaucoup de nourriture, beaucoup de vin, beaucoup de vide. Voici l'entrevue qu'on a réalisée avec Gilles.
[00:21:12] Speaker B: Proulx Morin, le podcast en ligne l'unique Gilles Proulx. Comment ça va, Gilles ? Ça ferait drôle d'entendre Dominique dire l'unique Gilles Proulx. Je sais bien, quand on parle de Québec, on parle de l'unique Dominique aussi. Non, mais gilles, on va. Je veux qu'on revienne tantôt, plus tard dans l'entrevue sur l'unique André Arthur, on.
[00:21:27] Speaker A: Va parler de radio aujourd'hui, on va.
[00:21:29] Speaker B: Parler de plein, plein de choses.
[00:21:33] Speaker A: Mais je veux commencer avec Montréal. Gilles, est ce que tu habites toujours dans la région de Montréal. Tu es toujours à Montréal ? Oui. Toujours à Verdun, à l'île des Sœurs. Comment se porte Montréal ? Ah, Beyrouth. Beyrouth, c'est simple. Moi, j'habite à l'île des Charges, qui est montréal, mais j'ai un petit pont qui me mène à Verdun. C'est à peu près le plus loin.
[00:22:02] Speaker B: Où je veux aller.
[00:22:02] Speaker A: Sauf dans une nécessité ou une autre, je ne vais pas. Je ne mets pas les pieds à Montréal.
[00:22:13] Speaker B: C'est épouvantablement laborieux d'être un automobiliste, car les autos sont l'ennemi de l'administration de ricaneuse. Ok. C'est qui, la ricaneuse ? La ricaneuse est à la belle Valérie plante. Ÿ l'homme, la femme des pédalos. Ok.
[00:22:26] Speaker A: Qu'est ce qui fait que Valérie Plante est très catégorisée ? L'anti voiture. Un peu comme notre mère. Ici, c'est la guerre à la voiture. On enlève des parkings, on met des pistes cyclables mur à mur. C'est devenu quasiment du délire, chez vous. Exactement. Et je remarque votre mère, que je trouvais bien sympathique les 1ᵉʳˢ mois où il nous parlait. Un gars solide s'exprime bien. Il commence à manifester des petites pointes d'arrogance et peut être de mépris à l'égard de ceux qui ne sont pas tout à fait rangés dans s'aligner à lui. Alors à Montréal, c'est évident, la cheftaine a des maires et des mairesses surtout, qui sont de son propre parti dans les environnements. La mairesse de Verdun, Mᵐᵉ Maugert, par exemple, à qui tu ne peux pas la contredire parce qu'elle n'aime pas. Elle est alignée, elle est satellisée par la grosse ville, et on voit comment l'ampleur de Mᵐᵉ plante, avec ses tentacules dans les arrondissements, ce qu'elle a pu établir. Et tout le monde se demande qui va la débarquer. Moi, j'ai suggéré récemment, dans ma chronique du journal ÿousand de voir puisque les libéraux vont peut être aller aux douches. Je pense aux libéraux fédéraux. Alors, je vois Mᵐᵉ Joly, qui s'est.
[00:23:53] Speaker B: Déjà présentée, qui est ministre des affaires extérieures pour l'instant, s'est déjà présenté à la mairie. Elle a fini bon 2ᵉ.
Si elle recherche une nouvelle vocation, elle est probablement la seule qui pourrait débarquer sur le régime. Mais quelqu'un de connu, quelqu'un de solide, du milieu des affaires à Montréal, verrais.
[00:24:15] Speaker A: Tu quelqu'un, une star à Montréal, qui pourrait devenir maire de Montréal ou mairesse et rappeler Montréal et lui redonner ses lettres de noblesse. Vois tu quelqu'un actuellement, de connu, de solide, qui a une stature de maire de Montréal ? Ouais. Le problème, c'est qu'il y a quelques candidats qui ont pointé, puis peut être, puis Michel Leblanc. Mais quand on entend ce gars là élaborer ses grands projets, ils n'ont rien, rien, les candidats. Ils n'ont rien pour faire de Montréal une ville qui pourrait reprendre son titre de grande métropole du monde qui va conjuguer avec un événement, créer un goût collectif pour une réalisation quelconque. C'est vrai qu'il n'y a pas d'argent. Ils sont dans des dizaines de milliards de dollars dans le rouge. Ils peuvent pas faire. Il y a le ministre avec ce qui reste, alors il n'y a pas grand chose. Alors non, je n'en vois pas chez les gens d'affaires. Une vedette sportive non plus. Une femme particulière ?
[00:25:14] Speaker B: J'aurais une femme comme Lise Boitier, mais là. Enfin, je ne vais pas l'insulter, cette pauvre femme. Elle a peut être un 10 ans de trop. Alors t'as pas le droit de dire ça à une femme, quand même. Mais je n'en vois pas.
[00:25:28] Speaker A: Ok.
[00:25:29] Speaker B: Tu parles de langue, on parle de culture. On parle de Montréal. Il y a 1 £ qui est sorti cette semaine sur le Canadien de Montréal. Et j'entendais justement Serge Chavard à la radio de Radio Canada cette semaine dire si moi, j'étais. Si j'étais dg du Canadien, il y aurait plus de francophones dans le Canadien de Montréal. J'aurais repêché Patrice Bergeron. J'avais quatre recruteurs qui scrutaient la ligue de hockey junior majeur du Québec pour aller chercher le meilleur talent possible chez le Canadien. Il y a même un anglophone. Et c'est là que je pensais à toi, Gilles, qui a écrit 1 £, qui se pose la question pourquoi les vedettes du Canadien ne parlent plus français aujourd'hui ?
[00:26:14] Speaker A: Tu te souviens, dans les années 60 10 ? Larry Robinson. Moi, j'ai fait des entrevues avec Larry Robinson. En français. Bob Guinea, Ken Dryden. En français. Scotty Bowman parlait un excellent français. Comment se comporte le canadien de Montréal et pourquoi on en est rendu là aujourd'hui ? Zweitausendein la mondialisation. Le canadien n'a plus le privilège de fouiller dans la ligue junior du Québec, où il y avait là un bassin de joueurs québécois francophones. On avait une réserve de joueurs extraordinaires, mais c'est que dès qu'il y en a un qui pointe, c'est bizarre. On fait des débats, la foule donne ses votes à Intel, puis la personne n'est pas choisie. Ÿ mais c'est drôle, les mêmes québécois qu'on a refusés deviennent des vedettes ailleurs. Ils sont toujours des points de mire dans une équipe d'une ville ou d'une autre. Finalement, c'est pas le talent qui manque, mais il y a quand même des petits corbeaux de corbalage, des experts qui vont dire wow, ils n'ont pas le talent d'un Suédois, le talent d'un Tchèque, etc. Mais ça vient d'où, ça ? C'est deux gars qui mesurent six pieds deux, qui pèsent à peu près tous 220 rives, qui ont une paire de patins pareil. Et puis comment est ce qu'on peut en juger ? Alors que dans le temps, effectivement, il y avait l'amour de l'équipe, on avait le ch. C'était peut être à cause d'une certaine équipe de Québec aussi, qui va créer un stimulant de fierté. Alors on avait le ch sur la poitrine, on était des amis, il y avait une camaraderie. Mario Tremblay, c'était l'ami d'un tel ou de tel autre, de Serge Savard. Mario Tremblay me racontait comment Scott et Bowman était dur. Mais aujourd'hui, avec le temps et le recul, il doit admettre que c'était un des plus grands entraîneurs. Mais il dit, je me réveillais la nuit pour la lire parce qu'il nous avait chicané l'après 12 h, après un.
[00:28:07] Speaker B: Match ou après une pratique. Alors on voyait qu'il y avait vraiment un noyau d'amis.
[00:28:13] Speaker A: C'était vraiment des camarades qui étaient sur la glace. Et aussi, avec le temps, ils vont se qualifier à peu près tous des meilleurs joueurs de hockey au monde. Mais comment tu le trouves, Jeff Molson ? Pourtant, c'est un montréalais, Jeff Molson. Oui, puis il répète deux trois fois non, je n'ai rien contre Québec, mais ce qu'on dit, en tout cas, dans le milieu, il y a peut être une bataille de partage de bière là dedans. Est ce que je t'encourça pour garder territorialement l'influence des Molson à Québec et ses grands environs ? Ou bien vraiment, il est sincère puis.
[00:28:48] Speaker B: Il aimerait voir Québec arriver de façade ? Il dit ça, mais quand tu parles avec un journaliste sportif, il va te dire ouais, c'est pas tout à fait ça. Alors c'est quoi ? C'est pas tout à fait ça ? C'est que tu as pas d'affaire à avoir une équipe à Québec.
[00:29:07] Speaker A: Je veux te faire entendre un extrait. C'est l'extrait qui a le plus circulé, le dernier extrait de Gilles Proulx. On va réentendre Gilles parler des autochtones. T'as parlé souvent des autochtones dans ta carrière, Gilles, mais je veux qu'on fasse jouer un extrait et on revient tout de suite après. C'est des enfants en chaise haute.
[00:29:28] Speaker B: C'est maudit à dire, ça. Je pars. Pour l'instant, les jésuites, c'est à dire quand même les missionnaires les plus instruits. Un jésuite est au dessus de la moyenne des autres. Il disait des fourbes et des manipulateurs. Ça l'est encore, hélas. Et là, je peux passer pour l'être le plus abject.
[00:29:45] Speaker F: Et t'as parlé justement. Ça, c'est dans le cadre de la nouvelle concernant des autochtones qui refusent de payer Hydro québec.
[00:29:51] Speaker J: Michel Jean t'a qualifié de raciste. Je veux qu'on prenne le temps de l'écouter, puis par la suite, je vais t'entendre là dessus.
[00:29:58] Speaker F: On écoute.
[00:29:59] Speaker B: Il y a encore des gens dans.
[00:30:01] Speaker J: Les médias, des collègues, qui disent des choses étonnantes. Est ce qu'on peut parler de Gilles Proulx ? [sos/eos], par exemple ? Je pense pas que c'est un collègue parce qu'il est dans les médias. Que je vois.
[00:30:10] Speaker A: Un collègue journaliste, c'est quelqu'un qui, à.
[00:30:12] Speaker F: Cube radio, la semaine dernière, il a répété déjà plusieurs fois. Ça, c'est comme je dirais, ça fait penser à Kamala Harris, quand on lui.
[00:30:19] Speaker A: Parle de ce que Donald Trump dit.
[00:30:21] Speaker F: Elle dit same old story tout le temps. C'est un peu la même chose.
[00:30:24] Speaker J: Mais là, on fait pas de la politique. Comment ça se fait qu'on laisse quelqu'un dire ces choses là en ondes ? Il cite les jésuites qui traitaient les autochtones de sauvages. Il dit que les autochtones, c'est des enfants sur des chaises hautes. Il le dit publiquement sur des zones publiques. Je pense qu'il est raciste.
[00:30:40] Speaker A: Ça, on peut le dire.
[00:30:42] Speaker J: Je pense que beaucoup de respect pour ce qu'il a fait dans sa carrière et tout.
[00:30:47] Speaker B: Je pense que son comportement par rapport aux autochtones.
[00:30:52] Speaker A: Tu ne peux pas dire des choses comme celle là sans que ça s'en dise sur toi, là, ses patrons personnellement, moi, c'est pas quelque chose que. Pas le seul chroniqueur, même dans le devoir, j'ai déjà lu des chroniques qui m'ont fait mal au cœur, quand même. Gilles, es tu raciste ? Ça me fait rire. Je suis raciste. Je sais pas ce que j'ai de raciste, mais je me tiens debout, alors je passe pour un racisme parce que j'ose dénoncer les abus d'une minorité de cette communauté qui est encore infantile, qui est encore ÿousand, avec ce comportement de on en voudrait plus. Et à tous les jours, à tous les semaines ou tous les mois, on annonce, on vous tend la main, on va vous impliquer dans le développement de tel projet ou tel autre. Ce n'est jamais assez. Quand tu vois le dénommé Picard, qui est à la tête de l'Association des autochtones du Labrador et du Québec, tu l'entends ça fait combien, ça fait 20 ans qu'il est là, lui. À combien, après 200000 piastres par année, soit dit en passant, payé par le fédéral ? Jamais, jamais, jamais. T'as entendu ce gars là félicité le gouvernement du Québec. Thomas Crossat.
[00:32:09] Speaker B: Ça a commencé avec René Réveil, qui a été un grand bonhomme, attentif et psychologique, qui connaît justement le fonctionnement des cerveaux d'autrui, qui a tendu la même il leur a dit que c'est voulez je ne suis pas à la tête d'un pays, je ne peux pas vous donner ce que je pourrais vous donner. Mais est ce que c'est pas le fédéral qui contribue justement à les infantiliser.
[00:32:34] Speaker A: En maintenant la loi sur les réserves, ce qu'on appelle encore aujourd'hui la loi sur les indiens ? On ne permet pas aux autochtones de se développer pleinement en prenant possession de leur terre, ne sont pas propriétaires de leur terre, soit locataire à l'intérieur d'une réserve. C'est pas le système des réserves qui les infantilise. Gilles, je rappelle que Jean Chrétien, qui a été ministre du grand Nord une secousse, avait parlé de municipaliser les réserves et c'était peut être un projet tout à fait logique. Mais comme ils sont tenants de la texture sociale et sanguine de leur culture ancestrale, ils sont soulevés tout de suite. Il n'y en a pas question. Ÿ et ça avait été, en tout cas, ça aurait été le point de départ, effectivement, pour les intégrer à la grande population et qu'ils puissent agir. Il y a des petits progrès qui se font. Quand Hydro québec, dit on va vous avoir des jobs dans l'administration d'un territoire ou des pylônes ou des barrages, c'est un petit début, pas grand chose, mais quand même. Et là, c'est québec, c'est idéaux québec. Mais je reviens au Michel Jean, ce gars là qui a eu trois batailles avec des trottoirs, soit dit en passant. J'espère que tu sais ce que ça veut dire, quand tu t'es fait casser la gueule par un trottoir ? Ça veut dire que tu étais pas apte à marcher sur le trottoir. Et le même gars oublie de dire il me traite de raciste. C'est excellent. Si je l'avais devant moi, il y aurait une douche d'eau froide et je me gênerais pas. J'ai même dit à mes patrons à Québec, or. Ÿ faudrait quand même qu'il commence à passer à d'autres choses que de m'apostropher hypocritement. J'ai été président du pawa à haut Danak. Là, on est chez les abénakistes, les meilleurs jardiers des français dans le temps de la Nouvelle France. J'ai été conférencier à deux reprises chez les acheteurs, à Saint Michel des seins et Joliette. J'ai un ami. J'avais mon ami aussi, Billy Toureber, chez les Iroquois à Kanawaki, avec qui on a fait une émission de réconciliation. C'est un raciste qui agit de ça. Jean Jolicoeur, un bon Iroquois qui parle.
[00:34:47] Speaker B: Français, qui est mêlé à notre population, m'appelle Jules. C'est ma feuille. J'aimerais ça que tu viennes. Suis tu un geste de raciste, ça ? Suis tu un gars qui haït frigo ? Non. Je déteste une poche de pégreux qui se trouve d'être ÿousand être dans la communauté des Iroquois. C'est à dire les agnés. C'est à dire des Mohawks. Alors, et les Mohawks ? Du temps que tu faisais de la radio, moi, je me souviens, je t'écoutais.
[00:35:14] Speaker A: Ben, en fait, j'étais shawinigan. Je pouvais pas entendre André Arthur. C'était la radio de Montréal qu'on entendait. Puis on t'entendait souvent dire les petits bébés. Les petits bébés. Dans le temps de. De Robert Bourazov et de la crise d'Ocom, t'avais comme une fixation, quand même, Gilles. Une fixation sur certaines communautés autochtones. Il faut quand même que tu l'admettes. T'es comme fixé, là. C'est le choix du problème qui a fait que j'ai frustré sur ce groupe en particulier. C'est eux qui paralysaient le Québec. C'est eux qui privaient des centaines de milliers de personnes à utiliser leur pont merci ou leur maison à Oka. C'est eux qui faisaient l'actualité. Ça m'éteint. L'autre groupe, j'aurais trouvé les caricatures nécessaires, mais ça n'a rien à voir. C'est évident que je ciblais les Iroquois ou les Mouroques à cette époque, parce que c'est eux qui frappaient la balle. C'est comme Sam Elcas, qui était le ministre qui s'appelle le ministre des routes. Et puis à un moment donné, il y a une lapidation comme les Palestiniens, de la part des Québécois de Villasalle qui ont lancé des cailloux sur les voitures des Mohawks quand ils ont traversé le pont pour la 1ʳᵉ fois. Il avait été paralysé pendant des mois. Alors il doit avoir du gilpro là dedans, avait il dit ça. C'est un politicien, un ministre peu raisonnable. C'est un gars qui cultive une démagogie, qui sait qui va avoir l'horaire sur la tête. C'est à moi. Il doit y avoir du Gilles pro là dedans. Alors, je participe à une émission de Radio Canada, il n'y a pas longtemps, il y a un an à peu près. Et où veux tu faire l'émission ? Gilles est un gros joueur. On va aller à la porte de Kanawaki. Et j'étais allé effectivement à l'entrée de Kanawaki pour parler de mon rôle, qui était Tony truant, je l'admets. Mais Alain Gravel, un bon garçon avec qui j'ai travaillé, passe 1 h à essayer de me faire dire si j'avais eu des propos racistes. Tu vois, tu fais une grande émission. Nous autres, on est des enquêteurs, on est des révélateurs d'événements, etc. Alors au préalable, on va mettre proue là dedans pour essayer de le faire passer. Je te fixe déjà un objectif en commençant ton émission, on va essayer de te faire passer comme raciste. Ça dure 1 h, il n'a rien, il cède le micro. Et là, la petite niaiseuse à 30, deux, 30, trois ans, est derrière la caméra, puis elle est toute nouvelle. En tout cas, moi, M. Prouve, je veux emprunter le micro de M. Gravel. J'aimerais vous poser une question. Oui, vas y. Alors elle dit Moi, mon père, mon père, mon père me dit que durant la crise, vous aviez incité les gens de Villa Salle à lapider les voitures des montagnes Ÿousand. J'ai dit, je l'attendais, celle là, ma petite. En lui disant ça, elle ne voulait plus poursuivre l'entrevue. Je l'attendais parce que petite niaiseuse, je l'ai dit, je l'ai répété 20, cinq fois. Le poste où je travaillais, en l'occurrence CGMS, où c'est caché à l'époque, je ne me rappelle plus lesquelles stations qui.
[00:38:32] Speaker B: Ont fusionné, on était abonné aux Expos. Et voilà que le match commençait à 1 h, et puis de 12 h quart, 12 h 30, les Expos embarquaient. Alors ça pourrait pas être moi. C'est 1 £ à huileur. La lapidation. Tu vois comment la manipulation, la malhonnêteté, font que finalement, quand tu veux passer un message, tu t'arranges au préalable. Mais gilles, avec le recul, tu regardes ta carrière. Tu sais, t'as parlé d'un style Tony truand. Tu viens de le dire.
[00:38:58] Speaker A: Tu faisais de la radio Tony Truand. Est ce qu'il y a des choses ÿousand, que tu ne pourrais plus dire aujourd'hui ? Comment tu t'adapterais aujourd'hui ? Qu'est ce que tu pourrais dire et.
[00:39:12] Speaker B: Ne pas dire et le dire autrement ? Est ce que tu serais obligé de t'autocensurer ou est ce que tu serais censuré ? Comment tu vois ça ? Avec le recul, c'est évident que je suis content d'avoir joué durant cette période.
[00:39:28] Speaker A: Toi et moi, même toi qui est encore là, vous avez connu les bonnes années de la société, les bonnes années de la radio. Alors maintenant, des choses que tu pourrais plus dire, qu'est ce que tu ne pourrais plus dire ? Sur quelle voix tu ne pourrais plus emprunter ? Est ce que des termes que tu pourrais. Que tu devrais dire de manière différente aujourd'hui ? Oui, probablement. Les têtes carrées, je sais pas, les. Mais l'infantilisme, les petits bébés qui braillent, je ne sais pas pourquoi est ce que je me sens. Serait à ne pas dire d'utiliser ces caricatures ? Si c'était le cas, c'est évident que les radios deviennent de plus en plus plates aussi.
[00:40:19] Speaker B: On le sait. Les radios étaient piquantes, étaient originales, à l'époque, mais il y a plus de cette audace, je pense, pour faire conscientiser les gens à l'écoute. Moi, j'ai utilisé la caricature, l'ironie. J'ai gagné ma vie à rire des gens. Je ne veux pas rire de la collectivité ou de la nation. Au contraire, je riais de ce qu'il y avait d'originaux à être quasi assuré, dans le fond. Alors t'avais la petite niaiseuse, que je reprends dans mon émission de temps en temps. En fait, j'en ai deux, petites niaiseuses.
[00:40:54] Speaker A: On va entendre justement la petite niaiseuse. On l'entend. Tu parfait. Voilà. Ça, c'est la mienne. Pourquoi la petite niaiseuse ? Je veux que tu me parles de ça. En quoi c'est arrivé ? Comment c'est arrivé ? Dans ton show, la petite niaiseuse. Évidemment, t'avais toujours des trucs sur lesquels tu revenais, des grands classiques. Les sondages. T'avais les sondages scientifiques. La petite niaiseuse. C'est quoi, ça, Gilles ? La petite niaiseuse, c'était ensuite des inepties de nos. Nos féministes qui commençaient, puis les féministes du mouvement féministe qui a ses restrictions.
[00:41:28] Speaker B: Qui ne parlent pas des Iraniennes qui.
[00:41:31] Speaker A: Se battent pour enlever le foulard, par exemple. Elles ne parlent pas de ça. Pas du tout. À Montréal, t'as le droit. Et c'était pour ironiser. Et je me rappelle, je l'appelais la petite Thérèse. Voilà. Ou. Non, j'ai eu une pression de téléphone. Ouais. Mais vous deviez là, chez Thérèse. Moi, ma soeur, elle s'appelle Thérèse. Finalement, j'ai été obligé de lâcher le prénom au terrain. T'es obligé d'amener le gros niaiseux aussi ?
[00:41:53] Speaker B: Oui. Il y avait le gros niaiseux. Oui. Qui riait pour rien, par tout. Alors on tue un peuple de bonnes femmes. Du parc Belmont. Te rappelles tu du parc Belmont ? Il y avait la grosse bonne femme qui riait tout le temps ? Ah ça, ça fascinait les enfants.
[00:42:12] Speaker A: Quand on passait devant son petit kiosque, elle riait. Elle riait, pèleriait, pèleriait. Tout ce que ça va faire, c'est qu'elle savait rire. Et la gauche ?
La gauche aussi. La gauche gauche. Je pense que c'est toi qui as carrément inventé le terme gau gauche. La gauche tricoteuse de panier. La gauche tricoteuse de panier. En quoi la gauche a évolué ? Est ce que la gauche a évolué d'une certaine manière, aujourd'hui ? Comment tu vois le Québec ? Et la gauche, elle a évolué ? Est ce qu'elle a évolué ? Elle est moins combative qu'elle ne l'était. Elle devient affairiste. C'est bizarre, hein ? Je te donne un exemple. Il y a eu, quand la CAQ a pris le pouvoir, le 1ᵉʳ ministre ou le ministre attitré à la réforme de la loi 101, ça a été jolin Barrette. Il m'a appelé Gilles Proulx. J'aimerais savoir. Vous avez gueulé souvent le français, blablabla, etc. Il me confie, il dit. J'ai dit. J'espère que vous allez impliquer les centrales syndicales. Ÿ la FCK a fait beaucoup pour se franciser, notamment le monde général. Moteur, à l'époque. Et non. Si vous saviez. Vois tu, on est 20 ans plus tard. Si vous saviez comment j'ai été reçu à la CSN et à la FCQ de dire, le Québec, on a des.
[00:43:45] Speaker B: Affaires à faire progresser, nous autres. On a notre fonds de solidarité, on a notre fonds de secours. C'est incroyable comment, avec une nouvelle mentalité, les jeunes qui arrivent là, on veut parler d'affaires, de dollars, et on oublie.
[00:44:01] Speaker A: L'Idéal collectif de la nation. Alors ça donne une réponse, de voir comment, somme toute, la société change tranquillement, pas vite, mais souvent, pour devenir plus superficielle. Elle est moins braquée de diplômes, elle est moins braquée de livres. Elle n'a pas lu beaucoup.
Ÿ alors ça paraît. Et c'est pas les mêmes leaders du même calibre. Si tu penses à PSPP, qui est dans les souliers de René Lévesque, qu'est ce que ça dit, ça, pspp, dans les mêmes souliers que René Lévesque ? René Lévesque qui avait le sens de la connaissance psychologique des collectivités auxquelles il s'adressait. Bon discourseur.
[00:44:46] Speaker B: Mais Paul Saint Pierre.
[00:44:49] Speaker A: Flamondon, je l'ai vu dans une gare. C'est drôle que tu me parles de lui. Hier, je l'ai vu. C'était une vieille entrevue, je suppose. Il est allé en France. Il est interviewé par des journalistes de la gauche à l'époque, et les gars essayaient de l'embarquer. Il était d'une finesse, d'une habilité, mais il n'a rien de comparable avec le style volubile et caricatural de René.
[00:45:11] Speaker B: René est un pédagogue, était psychologue à la fois. Et puis, est ce qu'il est équipé pour faire un pays ? Est ce que lui est équipé.
[00:45:23] Speaker A: ? Oui. Ça va dépendre de son entourage qu'on ne voit pas. Je ne vois pas émerger. C'est ça, un Jacques Parizeau dans un qui sort des HEC et qui va être prédominant. S'il y en a une Ÿousand qui a à cœur. Je ne suis pas moi comme Pauline, peut être. Pauline marot, elle était sur plutôt sociale. Il y a québec solidaire, les extrémistes gauchistes. Québec solidaire dans l'autobus. Est ce que ça te tracasse de constater que les jaunes, oranges vont être dans l'autobus du. Oui, mais oui, ça me tracasse. Mais ce qui me console, c'est qu'ils ont atteint leur plafond. On devrait donner des déjeuners à tout le monde, à tous les enfants québécois, même si l'enfant a un prêt, que deux champs en porte, que trois télévisions.
[00:46:10] Speaker B: Même si l'enfant va avoir des shows rock'n'roll au forum ou au Centre Belle. Et puis tu me fais me faire à quoi que ces enfants là n'ont.
[00:46:22] Speaker A: Pas mangé leur conflit le matin. Alors là, Québec solidaire, de moyens de dire on va faire comme en France. En France, ils donnent un croissant. On va faire comme aux États Unis.
[00:46:33] Speaker B: Aux États Unis, ils donnaient hot dog aux enfants.
[00:46:37] Speaker A: Bon.
[00:46:37] Speaker B: Alors, c'est très intéressant de citer d'autres pays qui, mur à mur, offrent les déjeuners à la nation complète. Mais est ce que ça t'inquiète de voir Québec solidaire dans l'autobus du oui ? Est ce que c'est ça qui va nous amener v. Un pays ? D'abord, je pense qu'ils vont traficoter une sortie. Une porte de sortie pour ne pas être dans le oui, parce qu'ils vont dire. J'aime pas la question de Pierre Paul, probablement, mais est ce que le Québec, dans un sens plus large, a fait la preuve qu'il était assez mature, assez solide pour former un pays ?
[00:47:17] Speaker A: On a des juridictions à l'intérieur du régime fédéral actuel. Je veux pas m'en aller là dessus.
[00:47:27] Speaker B: Gilles, parce que je connais ta position.
[00:47:30] Speaker A: Ÿ et c'est correct, je respecte ça. Mais à l'intérieur du régime actuel, on a toujours bien les villes, qui sont des créations de la province. On a toujours bien la gestion de la justice, de l'éducation.
[00:47:43] Speaker B: L'éducation, c'est une juridiction exclusivement provinciale. Regarde ce qu'on en fait, de l'éducation. Est ce qu'on est vraiment équipé, comme peuple, pour faire un pays sérieux, structuré, discipliné, avec de la rigueur ? Est ce que collectivement, on atteint le niveau, justement intellectuel, de formation culturelle et politique ? Et je la pose, la question, Gilles, oui.
Je dis que moi, je passe pour un méchant séparatiste.
[00:48:08] Speaker A: Je suis un indépendantiste parce que je n'ai pas d'autre choix quant à faire des trudeau, qui est le lourd durant.
[00:48:18] Speaker B: Des temps modernes et qui nous assimilent. Mais ma question, Gilles, ma question est essentielle. Oui, mais j'y réponds.
[00:48:27] Speaker A: On ne met pas de l'avant l'éducation. On n'est pas sérieux par rapport à l'éducation. On n'est pas rigoureux. Regarde les infrastructures au Québec. On prend pas soin de ce qu'on bâtit. On n'est pas fier, on n'est pas rigoureux. On met pas de comme peuple. Comment on est comme peuple ? Comment tu nous définis comme peuple ? Des Béotiens. Les Béotiens, je les ai rencontrés, ils sont au Mali. Des peules. Ça, c'est pas un compliment, ça. Béossien. André Arthur disait ça souvent, les Béossiens. Ah oui, mais c'est des lourdeaux. C'est des gens qui sont des ignorants. Exactement. Mais non. Collectivement, on pourrait, dans le régime actuel, ÿousand élargir l'autonomie. Moi, je me suis impliqué que la caq, imagine toi, c'était une erreur. Ton ami François Legault. Oui. Mais avant qu'il ne prenne le pouvoir, j'étais le seul qui vantait la caq. Puis que Legault était le gars qui était plus fort que les autres. Même s'il paraissait pas intellectuellement avancé, il avait le don de parler aux ma tante de tva zweitausendein. Je disais ça et quoi, le ou non, il m'a appelé, puis il a dit. Gilles Proulx, je connais pas, mais j'aimerais ça allé dîner avec vous. Puis là, j'ai raconté pourquoi j'allais gagner.
[00:49:47] Speaker B: M. Legault, je l'ai perdu la dernière.
[00:49:49] Speaker A: Fois parce que le vote préliminaire des bonnes femmes qui s'en allaient de TVA, qui s'en allaient en Floride, ont voté libérule. Et tout ce monde a peur.
[00:49:58] Speaker B: Mais il vous a pas connu comme.
[00:50:01] Speaker A: Quoi vous n'êtes pas épeurant. Et effectivement, on le sait. Je me suis même impliqué avec ma nièce. Oui, Caroline. Caroline, elle ne me parle plus depuis ce temps là. Ça ressemble pas à la chanson de Félix Leclerc. Le lendemain, comme de raison, il ne se rappelait même pas ton prénom. Boum, boum. Boum, boum. Elle te parle pas parce que. Elle parle pas. Toi, maintenant, t'es journaliste, et puis moi, j'ai eu l'ordre de pas te parler. Ça te donne une idée. Ça te donne une idée. Comment tu trouves Caroline comme ministre ? Pas pire, parce qu'elle a un ministère facile.
[00:50:31] Speaker B: Elle donne des cadeaux. Tu vas visiter une marina. Comment elle a besoin pour faire votre pied ?
[00:50:34] Speaker A: Bon, ok.
[00:50:35] Speaker B: Ça va bien donner un chèque. Elle va aux îles de la Madeleine.
[00:50:37] Speaker A: Je suis allé aux îles de la Madeleine deux semaines après son passage, puis elle est Hey, votre mienne est correcte. Elle est venue ici, on a bien jagé, puis elle nous a donné ce qu'on voulait. Alors elle donne des cadeaux. Alors elle pourrait peut être être fouettée pour les RBNB puis les feux qu'il.
[00:50:58] Speaker B: Y a dans le Montréal, dans le patrimoine.
[00:51:01] Speaker A: Est ce que ça te fait mal qu'elle ne te parle plus ? Est ce que ça te fait mal que. Est ce que ça te fait de la peine qu'elle ne te parle plus ? Non, non, non. J'accouine. Dieu, non. Non, pas du tout. Puis je pense à mon frère, son père, qui était pétiste proche de René Lévesque parce que, il se dirait t'es loin, ma fille. Peut être pas au début, au 1ᵉʳ mandat, mais là, on sait fort bien que la caq, c'est un parti libéral. Qu'est ce que tu penses de François Legault ? François Legault, c'est un bon gars qui n'a pas de couille. C'est un ballon dégonflé. Il a gonflé son ballon pour nous vendre des rêves qui se situaient entre l'indépendance et la plavantisme des libéraux. Alors il a donné quelques gifles, mais dès qu'il y a eu une réplique de Trudeau, il s'est tu. C'est ce que je lui reproche. Regarde, là, il parle de peut être on aurait dû forcer les immigrants. C'est sûr que Trudeau te jointo après le chemin Roxane.
[00:52:13] Speaker B: En catimini, on a laissé savoir aux misérables du monde Amenez vous chez nous, passez par dorzal au lieu de dire.
[00:52:21] Speaker A: Vous allez venir chez nous par un aéroport. Ÿousand je l'atterrir à Toronto, à Winnipeg ? Non. On laisse encore une fois le désir de grossir la population immigrante qui ne s'intègre pas. Il y a 1 million de nouveaux citoyens du territoire québécois actuellement, depuis qu'ils sont au pouvoir, les caquistes, ne l'oublions pas. 1 million de plus. Tu sais, si tu viens à Montréal, tu vas s'en apercevoir. On ne parle plus français sur la rue sainte Catherine. Est ce que c'est un dessin ? Est ce que c'est une stratégie de Justin Trudeau de noyer le Québec ? Moi, je pense. Il y a eu déjà eu un rapport dans les années quatre 20, le rapport Alpha, qui suggérait, au nom d'une efficacité continentale et économique, de diminuer la personnalité française en Amérique du Nord, qui est le Québec, au nom de l'efficacité économique. Et on trouvait que c'est un farfelu exagéré. Mais on s'aperçoit aujourd'hui, tranquillement, pas vite, avec l'objectif de 100 millions de citoyens au Canada.
[00:53:30] Speaker B: Pourquoi 100 millions ?
[00:53:33] Speaker A: Parce que le Canada est une bande de 200 km, à peu près la frontière américaine. V. Le nord. Qui veut aller vivre au nord de cette île ou au nord de, je ne sais pas, moi, mont tremblant, au nord de Sudbury. Donc, c'est une bande à peu près de 200 km, vivable d'est en ouest, dans laquelle on peut rentrer 100 millions d'habitants.
[00:53:56] Speaker B: Et il y a cet objectif là, c'est clair.
[00:54:00] Speaker A: Sans tenir compte, évidemment. De la part de la part de la présence de la fondation des nôtres sur 200 ans avant l'autre. Est ce que tu votes au fédéral ? Oui. Oui, je vote. J'ai voté pour le bloc. J'ai déjà voté Brian Mulroney dans le passé. Vois tu, tout à l'heure, on parlait. Je ne déteste pas les 1ᵉʳˢ ministres. Brian Mulroney, pour moi, je ne sais pas qu'est ce qu'on aurait pu lui reprocher pour la HIR en termes de relations avec les provinces et le respect du Québec. Mais est ce que Pierre Poiliève, c'est pas justement un beau risque ? Oui, c'est un beau risque, mais il est plus épeurant que Brian. Brian n'était pas épeurant parce qu'il disait on va vous faire entrer dans l'honneur de la dignité. Alors que lui, québec, bravo, vous êtes battu pour le français. Mais il n'a jamais élaboré.
[00:54:59] Speaker B: Je pense. Je pense personnellement qu'il doit y avoir un plan secret entre Legault et lui. Pourquoi ? Pour qu'on applique les revendications de Legault, qui avait reçu en tout cas un accueil chaleureux de la part de l'ancien chef conservateur, dont le nom m'échappe, qui, universellement parlant, a eu plus de votes que Trudeau. Steven Hopper. Stephen harper. C'est un des grâces. Un autre, ça, un gars de droite. On sait même pas ce que c'est que la droite. Il tata un gars de droite. Moi, je la lis.
[00:55:24] Speaker A: Ces funapeuses, les funérapeuses, ils ont au moins reconnu. Ils ont au moins amélioré son français. Ben, c'est ça qu'on entend beaucoup, les matantes de TVA. Tu parlais des matantes de TVA, Gilles, tantôt. C'est ça qu'on entend de la part, entre guillemets, des matantes de TVA. C'est un gars de droite, je l'aime pas. C'est un gars de l'Alberta, je l'aime pas. C'est un gars qui est au pays du pétrole, je l'aime pas. C'est un peu gagasse, ce qu'on entend des médias aujourd'hui. Les analystes et les pseudo analystes et tout ce qui grouille et grenouille pour donner de l'opinion. On est en train de. On n'élève pas le niveau, là. Pas du tout, pas du tout. Il n'y a pas d'effort. Il y a plus de collèges classiques dans la société québécoise. En passant. L'école, t'en parlais tout à l'heure. Quant à moi, l'école, je te la montrais. À 200 jours par année, on a le plus faible taux d'ouverture de classe en Amérique du nord. Où tu allais avec ça ? On a le nivellement par le bas aussi, pour ne pas automatiser le petit bébé qui n'a pas passé ses examens, alors. Et puis il y a la congé. Puis il y a des congés pédagogiques dont on a rallongé le calendrier pour ces bons petits professeurs. Ÿousand et professeurs re ça donne quoi, des journées pédagogiques à l'élève ? Ça fait 30 ans qu'on parle de ça, bâtard. Comment je fais qu'on s'attaque pas à ça ?
[00:56:52] Speaker B: C'est l'école qui est importante. Ça devrait d'abord finir à 4 h, comme dans le temps des frères et des sœurs.
[00:57:00] Speaker A: Dans le temps où on allait à l'école au -200 jours par année, là, c'est 104, 20, moins puis moins, puis moins. Tu peux pas faire une nation très forte avec ça. Effectivement, l'école a besoin de coups de pied au dernier. Des professeurs, m'avaient dit un sous ministre de l'éducation qui était venu à TQs dans le temps. On a étudié tous les dossiers. Du corps professoral est incompétent. Faut pas essayer de dire ça, parce que là, tu vas avoir la réprobation syndicale.
[00:57:31] Speaker B: Tu me parles de TQs, on va entendre. C'est quasiment en direct du paradis. André Arthur qui te pose une question.
[00:57:38] Speaker A: On écoute. Le Québec que nous connaissons maintenant semble, à mon sens, hostile au débat. Faut pas que rien change. Tout est correct. Bouge pas un petit peu de privé. Dans la santé. Oh non. Dans l'éducation, faut pas telle idée nouvelle. Surtout pas réduire un peu l'argent qu'on donne à des artistes qui sont déjà pleins de succès. Surtout pas. Tout est statique. Et pour le gars de Québec que je suis, j'ai toujours l'impression que. Principal blocage des idées nouvelles. Il est à Montréal quelque part. Perception de Gilles Poulx, c'est quoi ? Qu'est ce que tu en penses, Gilles ? Et qu'est ce que tu as pensé d'André arthur ?
[00:58:28] Speaker B: J'ai, à la mort, été un des rares et je me suis chamaillé avec lui, il y a pas de doute. Je trouvais qu'il était un excellent communicateur, un ABC bien développé.
[00:58:41] Speaker A: Sauf qu'il avait tendance, beaucoup trop souvent, à entrer dans la vie privée des gens qui l'attaquaient. Au delà de ça, si on avait réussi à l'encadrer. Mais c'était presque impossible. Il aurait pu laisser une meilleure marque que celle là. Mais aujourd'hui, c'est évident. Les journaux, la tendance gogo, quand on parle d'Arthur, c'est toujours avec de l'acide autour des babines pour le détruire davantage. Mais il demeure qu'il a été un très grand communicateur. Tu étais couteau tiré avec moi. Je me souviens. Tu avais dit en autre le charognard. Le charognard. C'est allé loin, quand même. Vous alliez loin dans vos attaques. Et André te répliquait aussi. Ça allait loin. Oui, c'est très vrai. C'était l'époque, écoute. La concurrence était telle. Elle était encouragée même par les patrons.
[00:59:35] Speaker B: On était dans une phase qui a.
[00:59:37] Speaker A: Fait que la radio a changé de courant. Aujourd'hui, elle est rentrée dans le croire. Tout est beau, tout est fin, tout est gentil. Je ne sais pas, mais il y avait les Rambeaux des ondes, comme le devoir nous avait baptisés Proulx, Arthur et Pasco. Mais c'était des radios qui demandaient des comptes. C'était des radios qui provoquaient des chocs, qui faisaient que. On pouvait discuter du fou Arthur ou le malade à proue, ou encore la fois la Pasco, hier, a dit telle chose ou telle autre. Ça voulait donc dire que notre impact pénétrait dans la population, au point où on en faisait des débats. Qu'est ce que tu penses de la radio de Montréal, aujourd'hui ? Insignifiante, incolore, inodore. Sans savoir, sans pétard, c'est bon à rien. Puis on crée des géants qui sont rien que des ballons gonflés. Arcan, le 1ᵉʳ là dedans. Paul gang, il est le 1ᵉʳ au Canada. Oui. Il est 1ᵉʳ au Canada. Après ça, l'autre, son rhum, pour notre gang, est le 1ᵉʳ en Amérique du Nord. Bon. Après ça, ça va être quoi, pendant le camp ? Le 1ᵉʳ au monde. La réalité, c'est qu'il était 1ᵉʳ, effectivement, mais le bassin de vote avait diminué.
[01:01:04] Speaker B: 1ᵉʳ avec quatre 20, 5000 auditeurs. C'était pas 1ᵉʳ avec 250000 auditeurs, comme à l'époque de Jacques Proulx, par exemple, ou de Pasco, le 12 h. Moi, quand je me suis pris à Pasco, les 1ᵉʳˢ temps, en quatre 20, quatre, il y avait 220000 auditeurs. Aujourd'hui, tu aurais un autre Pasco, il y aurait quatre 20. Quatre 20, 5000 auditeurs, maximum. Pourquoi ? Parce que l'éparpillement a été provoqué par cette contagion que s'appelle les nouveaux appareils.
[01:01:31] Speaker A: Ÿousand et qui font que l'individualiste se concentre dans le métro avec sa petite tablette ou son petit téléphone pour pistoler et a pas le temps de parler au voisin. On appelle ça un instrument de communication. Gilles, t'as voyagé énormément. Tu es un globe trotter. C'est ça que j'aime de toi. Un homme de culture globe trotter, un photographe exceptionnel. Je t'amène aux États Unis dans quelques semaines à peine. Il y a des élections aux États Unis. Si tu étais américain, et on ne l'est pas, bien qu'on le soit un peu quand même. Charlebois, le chanter vivre ici, c'est comme vivre aux États Unis. Est ce que tu voterais Donald Trump ou Kamala Harris ? Et pourquoi ? C'est une maudite belle question.
[01:02:28] Speaker B: Depuis quelques temps, c'est évident que Trump.
[01:02:31] Speaker A: C'Est un fou, qu'il n'y a pas de culture, c'est un gars imprévisible, blablabla.
[01:02:36] Speaker B: Mais j'étais en fleuri, je questionnais les gens. L'état est républicain, mais les gens disaient on aimerait bien avoir des démocrates au pouvoir.
[01:02:42] Speaker A: À l'époque, c'était le président sortant, mais. Mais, disait il, on veut avoir un gars fort. Fait que tu vois que la symbolique du gars musclé qui parle fort puis qui a les épaules carrées a encore un impact sur l'imaginaire et de permettre aux Américains de dire we will make United States great again. Je sais pas, je serais pas déçu. Si Trump est élu, moi, je benfle avec toi, là, tu fais ton politicien. C'est une réponse de politicien, ça ? À peu près, oui. Oui. Je suis pas américain, mais tout est sujet américain. Ÿ je vais te poser la question autrement. Qu'est ce que tu penses de Kamala Harris ? De ce que le fait jusqu'à maintenant ou pas fait ? Voilà, tu sais, tu sais faire le détour. C'est. Je pense qu'elle est une ricaneuse. Comme la ricaneuse de Montréal, mais c'est une ricaneuse internationale. Un bout de phrase, pèlerie. Un bout de phrase, pèlerie. Bon, elle a beau avoir une formation, etc. Puis elle était responsable dans son état, mais l'autre t'offre la possibilité de brasser la cage. Et là où il a été correct, il a dit Moi, je vais vous finir le mur une fois pour toutes. Et puis là, il y a bien.
[01:04:02] Speaker B: Joué sa carte, qui est habile. Les juifs. Ah, les juifs qui ont tellement d'influence dans le monde, qui ont tellement d'argent. Il a rassuré, mais tanaïou. Je te dis que ça, c'est pas très, très habile. Mais c'est peut être habile pour lui. Dans l'état de New York, par contre. Fait que tu vois, est ce que on va être mieux avec Trump qu'avec Mᵐᵉ ?
[01:04:26] Speaker A: Avec Mᵐᵉ, ça va être gris au bout d'un an. On va être tellement tanné d'y voir la passe et ça ricanade. Alors que lui, on va commencer le lendemain dans les brasseries. Tu as entendu fois 30 pierres. Fait que lequel des deux devrait gagner là dedans ? Les États Unis auront ce qu'ils méritent. Tu me parles d'Israël. J'ai pas le choix de poser la question des juifs. L'État d'Israël. Qu'est ce que tu penses de cette région là ? De ce qu'on est en train de vivre ?
[01:05:11] Speaker B: Les attaques du Hamas.
[01:05:13] Speaker E: Oui.
[01:05:14] Speaker B: Un an après la réplique d'Israël. Israël qui se bat contre le Hezbollah, qui se bat, Ÿousand, pour survivre. Finalement, ta vision des choses, c'est quoi ? Gilles Proulx ? C'est épouvantable. Je reviens à 1940 huit, lorsque l'Onu, parce que les anglais ont quitté le.
[01:05:32] Speaker A: Territoire de la Palestine, il était tanné d'avoir des bombes dans le derrière de la part des mouvements terroristes israéliens. Et l'Onu proclame, avec 250000 habitants, Ÿousand, oui, vous avez un État. On va créer ce que vous avez actuellement comme occupation territoriale. Quant à vous, des Palestiniens en Palestine, nous allons voir à ce qu'on vous trace une géographie à côté de l'état israélien. Et ça fait depuis 1940 huit que les Palestiniens sans Palestine attendent. Mais tu es inquiet de la radicalisation des discours radicaux dans les rues de Montréal ? Es tu inquiet de ce que tu vois partout dans le monde ? La montée d'un antisémitisme décomplexé, déconfiné, entre autres en France. Mais partout dans le monde, es tu inquiet de ça ? Oui. Oui. Il y a un mouvement revanchard, il y a un mouvement qui progresse qui est celui d'affirmer de plus en plus le mécontentement à l'égard des statut quistes de sociaux démocrates. Regarde tous les pays qui sont passés à droite, ou à pas l'extrême droite, mais centre droit ou à droite, un peu partout dans le monde. Il y a quelque chose d'annonciateur là dedans, un écœurement universel qui fait qu'on vous a donné assez de chance, les sociaux médiocrates, Ÿousand, à jaser, à palabrer, à gaspiller, à promettre que vous ne réaliserez pas. Et vous nous confrontez au même problème que jadis. Alors dans ce sens là, il y a des têtes fortes qui réussissent à rallier. On regarde, par exemple, la 1ʳᵉ ministre d'Italie, c'est une belle expression d'un changement. Elle a même passé une loi 101 chez elle, on n'en parle pas. Et elle a bloqué l'entrée du côté pas de la Méditerranée, de l'eau, de l'Adriatique, pour pas que les gens de la Libye s'amènent.
[01:07:35] Speaker B: Bon. Elle a créé un effet d'entraînement ou dans d'autres pays, on commence à imiter, à dire qu'il faut faire un débat. L'Angleterre en erreur du la France est un peu. La Suisse a passé des référendums pour dire écoutez, on veut bien avoir de.
[01:07:52] Speaker A: La texture sociologique d'autres cultures, mais on n'en veut pas plus qu'on en a besoin. Alors oui, il y a un changement qui est plus revendicateur et qui risque de sombrer dans une forme de facilité violente. Bien que la semaine passée, ici, la police de Montréal a découvert que huit.
[01:08:06] Speaker B: Synagogue avait été ciblé avec des jeunes qui avaient des cocktails molotov dans leur char. Ça donne une idée.
[01:08:13] Speaker A: On n'aurait pas vu ça il y a quatre, cinq ans. Je vais inviter les gens qui veulent pousser l'expérience un peu plus loin. Il y a 1 £ qui vient de sortir.
[01:08:28] Speaker B: Ne jamais se taire avec Rémi Villemur. Mes échanges avec Gilles Proulx, le délinquant des ondes.
[01:08:32] Speaker A: Ça a tu de l'allure, ça, le délinquant des ondes, Gilles ? Oui, oui. C'est un titre que j'accepte très aisément parce que je me suis permis de me payer ailleurs depuis bien du monde et d'être en cours. Là, je suis encore là. Je suis à radio VM, maintenant, mais je fais des documentaires historiques. Je suis pas très dangereux. Qu'est ce que tu as pas accompli que tu veux accomplir ? Qu'est ce que tu veux faire que tu n'as pas fait ? J'aurais aimé ça terminer ma carrière avec une petite série à la télé de.
[01:09:12] Speaker B: Connaissances du monde, des pays que j'ai visité, développé des questionnements pour. Avec appui, évidemment, de documents du pays. Je l'ai vu à évasion.
[01:09:21] Speaker A: J'ai vu des reportages. C'est peut être pas ils vont chanter dehors comme un chien. Ils ont mis mon mil derrière ça.
[01:09:31] Speaker B: Nous pelle à charbon. Parce que je revenais d'un tour.
[01:09:38] Speaker A: Du monde.