La « Mitraillette de News » avec DOM Maurais et JC Ouellet!

January 24, 2025 00:43:44
La « Mitraillette de News » avec DOM Maurais et JC Ouellet!
Maurais Le Podcast
La « Mitraillette de News » avec DOM Maurais et JC Ouellet!

Jan 24 2025 | 00:43:44

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Show Notes

Dom Maurais et JC Ouellet réunis à nouveau, comme dans le temps. Dans cette mensuelle, les deux animateurs les plus écoutés en ville reviennent ensemble, armés de leur verve légendaire et de leur sens de l’ironie acérée.  Après avoir fait la pluie et le beau temps pendant 8 ans le matin, le duo est de retour pour secouer les ondes. Leur arme secrète? La Mitraillette de News, ce segment où l’actualité est passée au crible avec une touche caustique et un brin d’impertinence.  Promesse tenue : rien ni personne n’est à l’abri. Préparez-vous à retrouver l’énergie brute, les débats enflammés et cette […]
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[00:00:01] Speaker A: Moray, le podcast. [00:00:07] Speaker B: Bienvenue à ce premier podcast intitulé, ben oui c'est un appel un peu à la nostalgie, Mitraillette de News avec Jean-Claude, comment ça va? [00:00:18] Speaker A: D'homme Moray, mes hommages. [00:00:20] Speaker B: On a fait pendant 8 ans quand même Moray Live et une fois par mois, ben on va On fait assortir le méchant. C'est la thérapie du mois. [00:00:28] Speaker A: C'est un peu la continuité de la normalité. C'est ce qu'on a fait depuis longtemps. On a fait des chroniques aussi. On l'oublie. Oui, exact. Un dans le show de l'autre. [00:00:40] Speaker B: «Mitroyette de gnaoux» c'était quoi, peut-être expliquer. [00:00:43] Speaker A: Le concept. Ça venait de toi ça, je te le donne. C'est dans la tête de Moray. Il fallait que ça mette 30. Toi, c'est parce que tu fais de l'image beaucoup. T'avais mis comme image. Toi, tu fais les news. Et puis moi, je me préparais des piles de news. J'avais 28 nouvelles. Ça faisait 1h30 que je travaillais là-dessus. On faisait 3 nouvelles en moyenne. [00:01:04] Speaker B: Surligneur, tu utilisais attentivement le budget. [00:01:09] Speaker A: Je flobais des marqueurs à vitesse astronomique. Pis là t'avais dit, là je veux que ça joue du rythme. Pis pour ça je le mentionne, on faisait 2-3 nouvelles en 20 minutes. [00:01:20] Speaker B: D'où le terme mitraillette. [00:01:21] Speaker A: Et voilà, pis là tu disais, sans moins de nouvelles. Mais je pense que c'était avec PS que t'as commencé ça. Oui, parce que tu m'avais imité! [00:01:29] Speaker B: Mitraillette de news! [00:01:30] Speaker A: Moi j'avais, dans ma parodie que j'avais faite de ton show, c'était la shotgun de news. Fait que là, j'avais pris un bruit de shotgun, mais on avait repris le concept de la mitraillette, pis c'était juste ça. Ça mitraillait, ça prenait des... Pis là, tu vois, on se disait, ça passe-tu encore? Il y a quelques années, ils disaient ça, ça passerait plus, les bruits de mitraillette. [00:01:51] Speaker B: Là, on va le faire en podcast. [00:01:52] Speaker A: Oui, mais sais-tu quoi? Je pense que ça revient. [00:01:55] Speaker B: Oh, il y a retour! [00:01:56] Speaker A: Je le sens dessus. [00:02:00] Speaker B: Avec Donald Trump, le retour des armes. [00:02:04] Speaker A: Donald et autres, je sens vraiment que la gauche et les médias, la panique est prise l'autre bord. Hé, l'histoire du salut nazi, j'en reviens pas encore. [00:02:17] Speaker B: Ben regarde, on plonge, let's go! Let's go, mitraillette de news, yeah! Salut nazi. Bog Côté est venu tempérer un peu. Moi je trouve que Québec Or est allé très, très, très... Richard Martineau, très, très... C'est un nazi, il a fait le salut nazi, il avait l'air sérieux. [00:02:35] Speaker A: Ben qui a eu la liberté? [00:02:36] Speaker B: Oh oui, c'était un segment qu'on peut pas vous jouer là, mais c'était très loin. [00:02:42] Speaker A: C'est ça, on a décidé que c'était ça. C'est un nazi. [00:02:45] Speaker B: Chantal Hébert aussi. [00:02:46] Speaker A: Ils sont bien du monde. Mais ils sont tous partis, j'écoute, puis je sais que tu le fais, mais les médias américains, à part Fox, quand t'écoutes Fox, C'est comme si t'écoutais Garden Party. Eux autres là c'est... Ah eux autres. [00:02:59] Speaker B: C'Est le party par contre. [00:03:00] Speaker A: D'après moi ils se font des shots de whisky. [00:03:02] Speaker B: Ils sont encore hangover des balles de l'électronisation de Trump. [00:03:05] Speaker A: Eux autres là c'est le party au village, mais tous les autres médias, en passant c'est bon pour eux autres, les cotes d'écoute sont en train d'en remonter. Ils ont remis des budgets à CNN pour les fact-checkers pis ils sont venus... [00:03:18] Speaker B: Oui mais la cote d'écoute elle est là. [00:03:19] Speaker A: Oui, mais ils n'ont pas compris encore. Là, ils sont contents, il va y avoir des cotes d'écoute, mais ça va retomber. Du moment où ils vont élire un démocrate, CNN, c'est mort. Les cotes d'écoute de CNN, c'est du 3-400 000. Oui, c'était en bas de Télé 4. [00:03:35] Speaker B: Moi, j'ai travaillé à Télé 4 de 1997 à 2000. Quand tu dis Télé 4, tu parles de TVA. Télé 4, TVA Québec, Pierre Jobin. Ben c'est l'écoute d'écoute de télécartes dans le temps! Ben c'est fucking CNN! [00:03:48] Speaker A: C'est Nationwide là. Oui! C'est Nationwide. Fait que Elon Musk c'est un nazi. T'sais c'est... sont partis... Moi j'te dis depuis hier, j'ai écrit ça à mon équipe là, à Pat pis à Max, c'est... Les chasseurs de complotistes sont devenus complotistes. [00:04:03] Speaker B: Complètement. [00:04:04] Speaker A: C'est du complot là. [00:04:05] Speaker B: Et l'autre chose, comme t'as vu avec Marchand au conseil, Marchand il s'est mis à rire de lui. Ah ok, c'est de bon ton finalement de rire d'un autiste. [00:04:13] Speaker A: Oui. [00:04:13] Speaker B: C'est de bon ton, c'est correct de rire de quelqu'un qui est Asperger. Puis plus tôt cette semaine dans l'émission, j'ai ressorti les traits d'une personne Asperger. Parce qu'il y a quelqu'un qui nous a dit « Ah mon rire, moi je suis pas Asperger, mais je suis pas… » Oh mais il y a différents degrés. « J'ai jamais fait le salut nazi, c'est pas ça le point. » Le point, c'est qu'il y a plusieurs caractéristiques chez quelqu'un qui a ce qu'on appelle le syndrome d'Asperger. Entre autres, des gestes involontaires, des paroles involontaires. [00:04:39] Speaker A: Et Musk, on l'a vu souvent. [00:04:41] Speaker B: Mais oui, mais il saute sur le stage. Surtout qu'il est sur un stage. [00:04:43] Speaker A: Surtout qu'il a de l'énergie d'une foule. Il a beaucoup de difficultés à se contourner. [00:04:47] Speaker B: Tu l'as vu à Butler, entre autres, la deuxième fois qu'il est allé. Trump est retourné à Butler, l'endroit où on a tenté de l'assassiner. Il a emmené Musk. Musk saute sur le stage comme si... s'il venait de gagner la 6'49. Il venait de gagner quelque chose. Puis il s'est mis à crier. Quand il a gagné, il est monté sur le stage à Washington. « Yeah! We're going to Mars! [00:05:10] Speaker A: » Aussitôt qu'il y a une certaine salve d'attention, quelqu'un n'est pas là. Il lève ses pouces, la face croche, il se lève les bras, la bedaine à l'air. On dirait qu'il perd la notion de l'inhibition. Il est trop excité, il a de la misère à se contrôler. [00:05:33] Speaker B: Mais tu l'as dit, pour les médias, tout ce que Trump va faire et son entourage, et Dieu sait qu'il y a un entourage bien garni, puis on verra pour la suite des choses, ça va juste être négatif. Juste la marbre. Ça va juste être la marbre. [00:05:47] Speaker A: Hier, j'ai vu, puis là, comme je te dis, sur les médias sociaux, ce temps-là, c'est drôle. [00:05:54] Speaker B: Ben oui. [00:05:54] Speaker A: Là, je fais attention, pas sacré, mais c'est drôle en tabarnak. Ben oui. C'est drôle. Il est drôle. Regarde ce que j'ai vu hier. Je l'ai screenshoté. Vous aviez besoin de nos preuves, Dom? Là c'est une photo, on va vous l'expliquer après. Vous aviez besoin de nos preuves que la famille de Trump et son entourage c'est des nazis? Regarde. Ah oui! [00:06:11] Speaker B: Mais ça, j'ai vu plein d'affaires comme ça. Là, t'es en train de me montrer une image de Barron Trump qui a la main... Vers l'oreille. [00:06:20] Speaker A: Parce que les gens l'applaudissent. T'sais, moi, je l'ai vu live, l'extrait, là. Pis ça, c'est l'autre affaire au Québec. Très dangereux, ce qui se passe. Parce qu'on est enfermés dans notre p'tit dôme médiatique pis on écoute LCN à journée longue. Et peut-être qu'on l'a pas vu ça live. Il se fait applaudir parce qu'il a présenté Barron, d'ailleurs, qu'on avait pas vu depuis longtemps. Moi, j'ai fait un méchant son. [00:06:37] Speaker B: Il a grandi. D'apparemment, il mange de la bonne viande. Si c'est 5, si c'est 6... [00:06:42] Speaker A: Je sais pas, il est plus grand que papa pis maman. [00:06:44] Speaker B: Oui! [00:06:45] Speaker A: D'après moi, les oeufs sont bons. Il y a quelque chose dans le beurre. Les prouts! Mais écoute, il se fait applaudir parce qu'il présente son fils et là, dans un geste, ben écoute... Il fait un show là, il tend sa main sur son oreille en voulant. [00:07:03] Speaker B: Dire « I can't hear you ». [00:07:05] Speaker A: Quelqu'un a pris le screenshot de la main ou l'oreille et tu sais des fois Hitler plutôt que de tendre le bras, dans son salut il mettait sa main sur le côté de sa tête. Mais là, les gens prennent des screenshots, font des montages. [00:07:16] Speaker B: Ah, il y en a plein. [00:07:17] Speaker A: C'est des complotistes. [00:07:18] Speaker B: Ah non, j'ai vu. Mais j'ai vu du monde tourner ça en dérision également. Tu vois Trump prendre un verre d'eau, Hitler prend un verre d'eau, tu vois Trump avec un chien, l'autre avec un chien. Non, mais en tournant ça en dérision. Mais ce qui est pas une dérision, on pourrait donner des exemples. Tu as parlé du don. C'est quand même sérieux, le collège de médecins. Le collège de médecins décide de quitter. [00:07:41] Speaker A: X. [00:07:43] Speaker B: Ça va, là? [00:07:44] Speaker A: Ça va, là? Ça va éclairer. Es-tu étonné? [00:07:48] Speaker B: Ça, je suis étonné. [00:07:48] Speaker A: Amazon, ça en va. Est-on étonné? [00:07:51] Speaker B: Ouais, mais ça, Amazon, c'est une autre affaire. [00:07:52] Speaker A: C'est une autre affaire, mais c'est notre. [00:07:54] Speaker B: Ferme à cause du syndicat. [00:07:57] Speaker A: C'est notre asphyxie locale. à penser que notre façon, notre modèle est bon, c'est le meilleur, c'est comme ça. [00:08:05] Speaker B: Mais le gars, le gars qui veut ramener le COVID show, on va vous protéger, là, notre terre. Il y avait pas d'oranges, pas de bananes. [00:08:13] Speaker A: Sans gêne, là. [00:08:14] Speaker B: Oui. [00:08:14] Speaker A: Il le dit comme la COVID. [00:08:16] Speaker B: Il le dit. [00:08:17] Speaker A: C'est une crise qui nous frappe. Ça me fait un peu penser à COVID, là. [00:08:21] Speaker B: On va vous protéger, là, coûte que coûte. [00:08:24] Speaker A: Coute que coûte. [00:08:25] Speaker B: Coute que coûte, Jean-Claude. [00:08:26] Speaker A: Il y aura des chèques. [00:08:27] Speaker B: Oui, c'est ça. [00:08:28] Speaker A: Il y aura des taxes. Surprenez-vous pas, là. Vous voulez aller aux États-Unis, il y aura peut-être une taxe. On va arrêter de faire semblant d'être surpris à toutes les fois qu'il y a une taxe. Y'a des villes pis des villages, est-ce-tôt, qui ont mis des taxes. Quand on voulait aller à Gaspé, ça prenait une taxe. [00:08:49] Speaker B: Ah ça se souvient, aux Îles-de-la-Madeleine. [00:08:51] Speaker A: Les Îles-de-la-Madeleine, faut payer une taxe. C'est... Ah mais écoute ce qu'il a dit! Ils ont pas de limites, là. [00:08:56] Speaker B: Reviens-en à ce qu'il a dit, pis ça c'est la preuve qu'il est totalement déconnecté. Il dit d'abord, quand j'étais jeune, des fois on avait pas d'oranges. Donc faut manger québécois. De quoi tu parles? [00:09:08] Speaker A: Non mais, lire derrière ce qu'il dit là, là. [00:09:11] Speaker B: Dans mon temps, c'était la tente de Bellevue, on n'avait pas d'orange. Oui, je comprends. Mais aujourd'hui, c'est l'état international. Je veux dire, des grandes chaînes comme Sobeys, je veux dire, ils achètent au plus bas prix possible les bleuets du Pérou, entre autres. Vous avez les grosses fraises, les Californies en spécial, des fois à 2,99. Donc pour lui, il faut acheter québécois mur à mur. Et il a dit, il faut s'habiller québécois et il faut s'acheter des manteaux d'hiver québécois. Allô? [00:09:39] Speaker A: Allô? [00:09:40] Speaker B: Ouais, peut-être que Canuc en font encore, mais je veux dire, il coûte 1500 les manteaux. Ça va, man? [00:09:45] Speaker A: Ben oui, mais non, mais moi j'ai... D'où, des enfants, là. J'ai trois enfants, là. Moi, je peux pas acheter des manteaux à 1500 piastres, là. Ben voyons donc! [00:09:54] Speaker B: Ça existe plus, la guenée est faite au Québec, anyway. [00:09:56] Speaker A: Pis à tous les deux ans, faut les changer, là. [00:09:58] Speaker B: C'est du haut de gamme! [00:09:59] Speaker A: Mais, moi, t'sais, là, on rigole, pis on imite le goût, pis on a du fun, pis on parle de ça tous les jours. Moi, d'une certaine façon, ça... Ça m'inquiète, ça. C'est parce que la mentalité québécoise, pis tu sais là, on jase ton nez, toi pis moi, pis on se comprend, pis on pense sensiblement pareil. On a des petites divergences des fois, là, mais sur le fond, sur le gouvernement, je pense qu'on s'en rejoint beaucoup, là. Mais cette propension-là, a poussé le modèle québécois et il n'a pas arrêté. On a beau critiquer, ici, ça ne résonne pas. On a nos auditeurs, on a notre gang, je suis bien content d'être où je suis, je ne me verrais pas faire ça ailleurs de toute façon. Mais regardez ce qu'il dit, pensez à ce qu'ils ont déjà fait. Tu sais, l'affaire des oranges, qu'est-ce qui s'en vient avec ça? Finalement, ce n'est pas si grave de ne pas manger d'orange. Si tu veux se faire des oranges, ça pousse pas ici les oranges. [00:11:00] Speaker B: Moi, c'est la lubie nationaliste de la souveraineté alimentaire. Moi, j'avais fait un petit segment l'année passée dans le show concernant les fraises de savoura. Oui, oui, elles sont bonnes les fraises de savoura, mais sacrement... Les tomates? Non, non, non, non, non. [00:11:15] Speaker A: Ah oui, ils font des fraises. [00:11:16] Speaker B: Les fraises de savoura, t'en as à peu près 5 dans le casso, pis ça te coûte 10 piastres. C'est un non-sens! Si tu veux parler du panier d'épicerie, le plus abordable possible pour les Québécois, tu peux pas penser en termes d'autarcie et de souveraineté alimentaire. Tes bleuets vont venir du Pérou. « Ah, moi je veux des bleuets faites en serre, faites en serre! » C'est une lubie cette affaire-là! [00:11:38] Speaker A: Ben, ben, ben, ben, d'où? [00:11:40] Speaker B: Ça m'a coûté beaucoup trop cher! [00:11:41] Speaker A: Ben, c'est une lubie, mais où revois-tu? T'es allé en Floride, je suis allé là. Oui. OK. Comment ça se fait que je vois un 4 litres de lait à 2 piastres? [00:11:50] Speaker B: Ben, c'est pas cher le lait, hein. [00:11:52] Speaker A: Pis là, les agriculteurs aux États-Unis ne sont pas sous le seuil de la pauvreté. Ils s'habillent pas avec des gougounes en carton. [00:12:01] Speaker B: Je voulais subventionner, vous comprenez pas! [00:12:04] Speaker A: OK, parfait. Mais il faut trouver une façon que ça coûte pas trop cher, donc qu'ils peuvent consommer local. [00:12:08] Speaker B: Ah, tout à fait. [00:12:09] Speaker A: Tu sais, je veux dire, trouvons la façon, là. [00:12:11] Speaker B: Le fromage. [00:12:12] Speaker A: Tu sais, tu parles des bleuets. [00:12:13] Speaker B: Le fromage cabote. La brique de fromage. La brique de fromage. Des fois, deux pour cinq piastres. [00:12:17] Speaker A: Deux piastres. [00:12:18] Speaker B: Une brique de fromage similaire à ça, ici, en spécial. Je l'ai vu la semaine passée. [00:12:24] Speaker A: 8 piastres. Oui. C'est rendu 10-12 piastres, les briques. Le sac de fromage en crotte, moi, une fois par semaine, de temps en temps, ça fait de la poutine. Fromage en grain, il y a pas grand-chose de plus québécois comme produit. [00:12:36] Speaker B: Ça, c'est carrément du luxe, là. [00:12:38] Speaker A: Écoute, le sac pour familial, c'est un gros sac, mais encore. [00:12:41] Speaker B: Ça dépasse le pain. [00:12:42] Speaker A: Il est passé de 8 avant la pandémie, 8-9 piastres, il est 14-15 piastres. T'sais, c'est quasiment le double. Je veux dire, vous avez beau me dire «mange québécois», j'vois le vent, on va sauter des repas, là. T'sais moi j'peux pas, c'est... Et ça s'applique à tout, les produits frais là au bar, on capotait. T'sais y'a un paquet de dinde tranché qui est rendu à 8 piastres ici, 2 piastres et demi. Ouais mais c'est en US. Non ça là, l'argument, Manon va faire le tour là. Ben là-bas ils gagnent 15 piastres à l'heure, c'est 15 piastres US là. C'est-à-dire qu'ils font pas le taux de change, ils achètent avec leur argent, donc ça reste un paquet d'indes tranchées à deux piastres et demi. Je me souviens pas la dernière fois que j'ai vu ça ici. Fait que t'auras beau me dire... Tes fraises ou tes bleuets du Pérou, c'est ça? Écoute, les bleuets qui viennent de l'autre bout du monde me coûtent moins cher. Et là, c'est pas la faute. Puis, t'sais, nous autres, on fait ça. Puis là, les gens, ben, vous attaquez les producteurs. Producteurs, c'est la première victime d'être obligé de nous charger un prix de fou de même. parce qu'il y a des taxes, parce qu'il y a des contraintes, parce qu'il y a de la réglementation, parce qu'il a fallu qu'ils réinvestissent pour ci, pour ça. [00:13:50] Speaker B: Ah, c'est vraiment cher. [00:13:52] Speaker A: C'est ça. [00:13:53] Speaker B: C'est vraiment cher. Puis moi, ce que j'aime pas là-dedans, c'est, bon, t'as Legault qui rêve à ça, la souveraineté alimentaire, et qui donne des leçons, alors qu'on voit qu'il est totalement déconnecté. Mais moi, c'est les leçons dans les médias, les chroniqueurs chroniqueurs, je suis plus capable. Elsie Lefebvre, cette semaine, je sais pas si t'as vu ça, Il faut boycotter les États-Unis. Je vais te le lire. [00:14:15] Speaker A: Je vais te le lire. [00:14:16] Speaker B: Nous pouvons faire d'une pierre deux coups en boycottant le Made in USA, mais surtout en encourageant l'économie de chez nous, en achetant des produits québécois et canadiens. Hé là, vas-tu le faire? Ce que j'appelle bottines et babines. On encourage les entrepreneurs d'ici, on fait rouler notre économie. Ça c'est babête, là. Le plus facile, Désabonnez-vous de Netflix, Disney+, Prime Vidéos et abonnez-vous plutôt à Illico et à Tout TV. Arrêtez d'acheter des voitures américaines, achetez des matelas québécois. Évitez Costco et Walmart pour quelques temps. Ne pas acheter américain. C'est-tu stupide? Regarde les fournisseurs québécois chez Wal-Mart. [00:14:59] Speaker A: Ça c'est vrai. [00:15:01] Speaker B: Les fruits et les légumes, surtout l'été, évidemment. Fruits et légumes québécois. Wal-Mart est un gros acheteur de produits québécois, souvent dans l'alimentation. Même l'hiver, quand il arrive, les fameuses tartes Saint-Dona. Sont-elles bonnes au sucre, au pecan? Il y a des produits québécois, dans l'agroalimentaire, qui est le lait, on en a parlé, c'est vendu par Wal-Mart, mais c'est-tu babête? Le réflexe babête de se recentrer, de se refermer sur nous autres, puis de dire on va punir les Américains. Un Américain qui lit ça va-tu dire, ouais, parle-moi d'une gang d'assassins. [00:15:33] Speaker A: Non, mais le manque d'introspection, c'est maladif. C'est une maladie. Je sais pas si... On est jamais capable de regarder notre modèle, de le critiquer. Puis là, je parle même pas juste québécois, c'est en train de devenir pan canadien. D'ailleurs, l'unité canadienne, l'expression me fait rire énormément. Pour des Québécois qui parlent d'unité canadienne, mais qui parlent de se séparer depuis 50 ans, l'unité, on repassera. Quand le Québécois dit unité canadienne en Alberta, il a l'air d'un clown. D'ailleurs Daniel Smith, c'est extraordinaire. Daniel Smith, j'en prendrais dix. [00:16:11] Speaker B: Il y en a-tu une Daniel Smith au Québec? [00:16:13] Speaker A: Si elle existe, c'est sûr qu'elle fait pas de la politique. Elle doit être riche. Ça doit être une femme d'affaires très riche qui fait ses affaires. [00:16:20] Speaker B: Mais pour les féministes, il y a de quoi être fière. [00:16:22] Speaker A: Puis qu'il y a peut-être de l'argent placé dans des paradis fiscaux à quelque part. [00:16:25] Speaker B: Mais pour les féministes, il y a de quoi être fière. Il me semble qu'on devrait entendre des féministes dire « Enfin, il y a une femme qui s'impose en politique au Canada. Elle fait face à Donald Trump. [00:16:33] Speaker A: » Ça, c'est le syndrome Thatcher. C'est bon d'avoir une femme, mais il faut que ce soit une femme de gauche. Que ce soit une femme remplie de bonnes émotions. [00:16:41] Speaker B: En fait, que les bonnes valeurs, en fait, tu me dis que ça prend une femme qui est dans le camp du bien, avec Bruno. [00:16:49] Speaker A: Les bonnes valeurs. [00:16:50] Speaker B: Le camp du bien. [00:16:51] Speaker A: Avec Bruno, les peace, les signes de peace. [00:16:53] Speaker B: Moi, je suis pas un nazi. T'embarques-tu dans ma gang? [00:16:56] Speaker A: Comment ça va, l'itinérance zéro? Non mais c'est correct les bonnes valeurs, mais encore faut-il avoir les moyens de se donner bonnes. Moi y'a rien qui m'énerve le plus depuis un certain temps c'est de pire en pire que l'hypocrisie des bonnes valeurs. [00:17:09] Speaker B: Les tartuffes. [00:17:10] Speaker A: J'ai des bonnes valeurs, mais je m'arrange pour qu'on ait pas les moyens de mettre en place nos bonnes valeurs. Les bonnes valeurs de l'environnement. On a des bonnes valeurs, ça nous coûte la peau du cul, on est en train de s'appauvrir, pis les gens font un fil pour avoir un panier d'épicerie au banque alimentaire. [00:17:30] Speaker B: As-tu vu les bonnes valeurs d'ailleurs cette semaine? Les bonnes valeurs. T'sais, marchands. Marchands, c'est « Ah, moi je suis dans le camp du bien. » Ceux qui me critiquent sont dans le camp de l'haine, sont dans le camp du mal. C'est ça. Quand il a reçu le nouveau chef de Wendake à l'Hôtel de Ville. [00:17:46] Speaker A: Ben oui. [00:17:46] Speaker B: La fresque. [00:17:47] Speaker A: Il a caché la fresque. [00:17:49] Speaker B: Ben oui. Racontons. Je crois que c'est Champlain. Je l'ai pas devant moi. [00:17:52] Speaker A: C'est l'arrivée de Champlain. C'est une mosaïque là, avec des petits morceaux de céramique collés. C'est vieux, vieux, vieux là. 1950. [00:17:58] Speaker B: Et là t'as des autochtones, supposément à genoux en fait. [00:18:02] Speaker A: T'as un autochtone à genoux, là, avec sa coiffe d'autochtone. [00:18:06] Speaker B: Bon, peut-être qu'il donne un cadeau, etc. J'en sais trop rien. C'est sûr que dans le cadre d'aujourd'hui, c'est sûr que ça cadre pas, mais c'est à l'époque, c'était ça. Lui a fait mettre un drap par-dessus ça. Mais toi, là, t'es le chef de Wendake. Tu réagis comment? [00:18:23] Speaker A: Je réagis comme, ben écoute... Hey, Doom, loin de moi l'idée de me mettre. [00:18:27] Speaker B: Dans la peau de Première Nation. [00:18:29] Speaker A: Et d'ailleurs, on a commencé le podcast sans s'excuser de faire ce podcast sur un territoire... Ah oui, non cédé! [00:18:35] Speaker B: Ben oui! On est sur la seigneurie de Scélerie. [00:18:38] Speaker A: Par contre, je peux donner des trucs similaires qui sont arrivés ailleurs. L'histoire des commanders, que j'appelle encore les Redskins. [00:18:46] Speaker B: Ils vont jouer contre tes Eagles en passant? [00:18:48] Speaker A: Oui, d'ailleurs. Pis là, tout le monde dit qu'on va perdre. Bon, c'est correct, je vais vivre avec. On verra, comme disait le logo. On verra! Quand ils ont changé le nom, quelques semaines ou quelques mois plus tard, t'as la nation autochtone dont le logo représentait le chef qui a envoyé une mise en demeure. qui a dit « Écoutez, là, nous autres… » « Hé ho ! [00:19:12] Speaker B: On est les Redskins ! [00:19:13] Speaker A: » « On est insultés ! [00:19:14] Speaker B: » « Vous nous avez pas appelés ! [00:19:15] Speaker A: » « Non, c'est… Ben, y'avait peut-être pas à les appeler, mais… Clairement, on leur en a pas parlé. Et clairement, la demande venait pas d'eux autres. Et c'est la même affaire, en passant, pour l'histoire de l'hôtel de ville que tu racontes, là. [00:19:29] Speaker B: » « Ben oui ! [00:19:30] Speaker A: » « Le chef a jamais demandé ça. [00:19:32] Speaker B: » « Ben non ! Mais comment se sent-il ? [00:19:34] Speaker A: » « Personne a jamais été offusqué de ça. [00:19:36] Speaker B: » « Ben t'sais, on lui a pas posé la question, mais… » C'est comme si on présumait que lui était trop niaiseux pour comprendre et qu'il aurait été très offensé et aurait pleuré. Mais je trouve que c'est une forme de white-splaining, je sais pas comment t'appelles ça. [00:19:55] Speaker A: Ouais, ouais, c'est ridicule. [00:19:56] Speaker B: Tu t'es mis dans sa peau. Regarde, t'es trop niaiseux pour avoir compris. On te cache ça. Y'a personne qui va en parler. Y'a personne qui va le voir. [00:20:04] Speaker A: Non mais c'est ça. [00:20:05] Speaker B: C'est comme dans le film d'Arcan d'ailleurs. [00:20:08] Speaker A: Oui. [00:20:08] Speaker B: Je veux pas vous spoiler, mais il est quand même sorti il y a une couple de mois. [00:20:11] Speaker A: Je l'ai même pas vu. [00:20:12] Speaker B: T'as la fresque en tout cas. [00:20:13] Speaker A: Oui oui, l'histoire est autour de ça. [00:20:15] Speaker B: J'ai une fresque qui a été peinturée. [00:20:17] Speaker A: Pis y'en a un qui se bat pour la garder là. [00:20:19] Speaker B: Oui. Écoute, je vais l'écouter. C'est très bon, mais ça me fait beaucoup penser à ça. [00:20:25] Speaker A: Ben, on est là-dedans. [00:20:26] Speaker B: Ça me fait beaucoup penser à ça, l'attitude, oui. [00:20:28] Speaker A: Et je reviens à notre début de discussion. Je sens que le monde en a plein le cul. [00:20:33] Speaker B: Absolument. [00:20:34] Speaker A: Je sens que le monde n'est plus capable. L'histoire des LGBTQ+, 24 au carré, Les homosexuels sont plus capables. Quand c'est rendu que tu exaspères ta propre gang, c'est fini parce qu'eux autres... [00:20:50] Speaker B: Moi, je me souviens quand j'étais journaliste à Montréal, des années 90, il y avait Lawrence McCutcheon qui était le leader de la communauté gay. [00:20:58] Speaker A: Oui, oui, je me souviens, on y a déjà parlé dans le temps. [00:21:00] Speaker B: Ben oui, on a fait des entrevues ici quand on était ensemble dans Montréal Live au début. Et lui militait pour l'égalité des gays. Il militait pour les droits de l'assurance collective, le mariage gay, etc. Parce qu'il. [00:21:15] Speaker A: Y avait des injustices. [00:21:16] Speaker B: Oui, il y avait des injustices réelles. [00:21:17] Speaker A: Qu'on devait corriger. [00:21:19] Speaker B: Absolument. Sauf que là maintenant, LGBTQXS, c'est parce que là c'est bisexuel, c'est queer, c'est transqueer, c'est en questionnement, intersexe, asexuel, aromantique, a-genre et bi-spirituel. Le 2S c'est bi-spirituel. Mais les autres, mettons que t'es couple gay, normal. [00:21:44] Speaker A: Oui, oui. L'homosexuel. [00:21:46] Speaker B: L'homosexuel normal, il va dire Eric est son chum, bon, Eric du HM, peu importe. [00:21:50] Speaker A: Qui voulait juste avoir la paix. Oui, c'est ça. Faire leurs affaires tranquilles, pas se faire écoeurer. Nous autres on veut être mariés pis. [00:21:54] Speaker B: On veut cotiser aux assurances. [00:21:55] Speaker A: C'est ça. [00:21:56] Speaker B: Pis c'est maintenant reconnu. [00:21:57] Speaker A: Pis aller au resto sans se faire écoeurer, pis c'est ça. [00:22:00] Speaker B: Eux autres se font intégrer là-dedans, dans une gang, qui font des parades avec des masques de chien, avec un casque sexe devant des enfants, allo. [00:22:08] Speaker A: Avec des bottes plates, avec des plumes. Oui! [00:22:12] Speaker B: Si t'acceptes pas ça, t'es un sexiste, je comprends pas! T'es intransigeant! [00:22:16] Speaker A: Pis même ça, c'était une étape qui est arrivée. Il y a quand même un bout, les affaires d'extravagance ultime et extrême. Mais là, on était rendus... à poser des questions à des enfants sur le genre, sur l'acceptation du genre, sur la construction sociale du genre. [00:22:38] Speaker B: Et si tu questionnes ça, t'es intransigeant. [00:22:40] Speaker A: Ben oui, mais là, je regarde et je vois... D'ailleurs, les manifs à la sermentation de Trump, y'en a pas eu ben ben. [00:22:47] Speaker B: Je peux pas dire qu'il faisait frette pis qu'il s'était barricadé dans ses registres. [00:22:49] Speaker A: Ben il faisait frette, il faisait moins 8. Non, mais il s'était très barricadé dans... Oui, oui. Mais, t'sais, s'il y avait eu, d'homme, 200 000 personnes, on l'aurait su. [00:22:55] Speaker B: Oui, oui, je sais ben. Je pense qu'avec la durée, je pense, des dizaines de kilomètres. [00:22:59] Speaker A: Il se serait ramassé plus loin. Oui, je sais, on l'aurait vu. [00:23:01] Speaker B: On aurait senti... Ah oui, si y'en. [00:23:02] Speaker A: Avait, ils l'auraient montré. [00:23:02] Speaker B: Ben oui, ben oui, ben oui, ben oui. [00:23:03] Speaker A: T'as raison, t'as raison. Je ne sens plus ça. Et c'est ce qui me frappe. Moi, je pense que c'est la normalité. Tout ce qui balance d'un extrême finit par revenir. [00:23:12] Speaker B: C'est quoi. [00:23:17] Speaker A: Ça s'est fait très, très rapidement. Moi, c'est ça qui me surprend. C'est la vitesse à laquelle le balancier a reculé. [00:23:24] Speaker B: Moi, mon point de bascule au Québec, ça a été le reportage d'enquête sur les opérations sur les enfants. Ils ont fait des entrevues avec des psychologues, des médecins qui disaient « Oui, il y en a qui mettent beaucoup de pression pour les opérations sur les enfants. » Moi, je pense que j'ai senti au Québec « Tu touches pas aux enfants. [00:23:42] Speaker A: » Il y avait quelque chose de... Mais je pense que ça, ça se combine à... Mais je pense que le vrai choc, ça a été la COVID. Pis ça n'a aucun rapport, la COVID, avec l'environnement. Dans le sens du choc social. Il s'est passé quelque chose pendant la COVID, Dom, pis tu l'as probablement remarqué, parce que c'est quelque chose qui, moi, m'a frappé. Il y avait des gauchistes assumés et convaincus qui quittaient la gauche. Parce qu'il était pas d'accord avec le contrôle social. On dirait que les gens se sont rendu compte qu'ils étaient plus obligés d'être d'accord avec tout ce que leur regroupement sociaux donnait comme ordre ou comme consignes. [00:24:23] Speaker B: Parce que la gauche était en faveur, une certaine gauche était en faveur du méga contrôle social. [00:24:29] Speaker A: Ben oui. [00:24:30] Speaker B: Puis une certaine gauche hippie. Moi je vais être libre de me faire vacciner ou pas. Moi je vais être libre d'aller dehors dans le bois avec mes amis. [00:24:37] Speaker A: Ça c'est ma gang ça. [00:24:38] Speaker B: Je veux être libre de faire un party, puis de s'assumer comme adulte, on se met pas le masque, on prend le risque. [00:24:46] Speaker A: C'est pas parce que t'étais à gauche que t'étais complètement brainwashed, puis prêt à faire n'importe quoi, et il y en a qui suivaient depuis longtemps et ils sont tombés de haut. [00:24:54] Speaker B: La gauche de Robert F. Kennedy Jr. également, qui a questionné le Big Pharma, qui a été très contrôlant, à pousser le vaccin au début. [00:25:02] Speaker A: Regarde, meilleur exemple, Elon Musk. Elon Musk était démocrate, a toujours été démocrate, il l'a dit, il l'a redit, il a donné de l'argent aux démocrates. C'est vrai. Il est devenu républicain. Pour ça! Et c'est l'ouverture des yeux de beaucoup de gens qui ont fait « Oh, attends un peu, ce gang-là, ils sont… » Ils sont weird. Ils veulent m'enfermer chez nous. Ils sont weird. Ils veulent pas que j'aille danser. Ils sont weird. [00:25:23] Speaker B: Ils protègent pas les plus faibles. Ils enferment les aînés. Ils veulent pas que je sorte. [00:25:28] Speaker A: Ils sont autoritaires. [00:25:28] Speaker B: Ils empêchent les jeunes d'aller à l'école. [00:25:30] Speaker A: C'est, écoute, je pense que... [00:25:31] Speaker B: Masquer les enfants. [00:25:32] Speaker A: Et à partir de là, je pense que la graine a été semée et les gens se sont mis à être plus critiques. À juger. à prendre du recul, à regarder ça de plus loin. Cette gang-là, je ne suis pas sûr que c'est la bonne gang. Puis là, on s'en va-tu vers la bonne gang? Je ne sais pas, mais au moins on ramène un certain bon sens. Il y a quelque chose qui... Il y a quelque chose qui me... Ça fait longtemps que je suis très... Tu me connais être très négatif, très pessimiste. On m'appelait le bougon dans les corridors. Pis je pense que je m'assumais dans mon bougonnage parce que je trouvais que c'est... La politique me décourage facilement mais là je te le dis, je sens un certain espoir. Je sens qu'on... [00:26:17] Speaker B: En tout cas c'est pas en écoutant Renaud dans ton show qu'on a là. [00:26:20] Speaker A: Non, mais c'est parce que l'affaire c'est que tu sais que tout arrive à retardement. Là les gens je sens vraiment qu'il y a un réveil. Là on traîne encore la gang, je vais dire, de l'ancien temps. Ça c'est la gang qui aurait dû être là en 2018. Et qui là sont juste au mauvais moment à mauvaise place. Moi j'pense que... pis ça... j'me souviens pas, Dom, j'sais pas si t'as les... les statistiques historiques, là, mais un maire de Québec, à moins qu'il se retire, perd pas ses élections. J'suis pas certain pour celle-là. [00:26:51] Speaker B: Ah ça, ça dépend des opposants, là. [00:26:53] Speaker A: Ça dépend du nombre d'opposants aussi, les opportunistes, parlez-vous? [00:26:56] Speaker B: Ahmad, s'il est là, il va parler de quoi exactement? Pis là, t'as le parti de Paquette, pis t'as le parti de Stéphane Lachance qui vont diviser les forces. Hein, s'ils sont anti-tramway, Tu divises le vote en titre à moi à ce moment-là. Faut-il s'organiser mieux que ça, par contre, Jean-Claude, pour le battre? [00:27:11] Speaker A: Amad, moi j'ai des... puis je le sais que t'en as eu aussi, puis José en avait aussi, puis c'est peut-être même les mêmes personnes qui nous parlent. Amad, je suis de moins en moins certain. Alors on me dit qu'il y a peut-être un espèce de projet de... [00:27:27] Speaker B: Genre de SRB. [00:27:28] Speaker A: De SRB, quelque part, dans un carton. C'est exactement l'erreur de Jeff Gosselin. [00:27:34] Speaker B: Ben oui. Pourquoi cette erreur-là? Tu veux me faire aimer par les médias. Ben c'est ça! C'est la crainte d'être rejetée par l'establishment médiatique. On vient de le dire, c'est en train de changer. L'establishment médiatique est en train de s'effriter. Peut-être qu'au Québec c'est en retard. Mais allez voir le monde! Le sondage de cette semaine du Soleil... Ils sont allés voir le monde sur le tramway. Qu'est-ce que ça dit? Ça dit que c'est un rejet massif du tramway. Écoutez le monde! C'est quoi le problème avec écouter le monde? Faites confiance au monde. Si Gosselin n'avait pas présenté de projet, puis qu'il avait plutôt dit il n'y en aura pas de tramway, tu sais quoi? Il y aurait des chances d'être élu parce que la force pro-tramway, c'était savoir et c'était oui, marchands, proposer un tramway. Mais il disait oui, mais s'il n'y a pas d'acceptabilité sociale, on y va pas. Mais il en demeurait pas moins qu'il était pro-tramway. Donc s'il avait vraiment eu un candidat à la dernière élection anti-tramway, Gosselin aurait été maire. Mais non, il va avec un valse, un train qui va dans le parking du centre Vidéotron. Pourquoi donc toujours tenter de plaire à des lobbies de chambres de commerce, des lobbies de compagnies d'ingénierie et de cabinets conseil? [00:28:48] Speaker A: Qui eux-mêmes sont influencés par des lobbies de... Tu sais, l'histoire du tramway. [00:28:53] Speaker B: Oui. [00:28:54] Speaker A: J'en ai parlé un peu dans mon show parce que très rapidement, on se fait taxer d'être anti-transport en commun. Pis là tu regardes les sites qui nous aiment pas mais qui nous amènent bien des auditeurs, on les salue. Les sites pis les pages Facebook qui font notre promo, ni plus ni moins, merci d'être là, on vous adore. Mais là, cette bande d'antitransports en commun pense qu'on peut se déplacer en voiture. Moi, d'homme, je vais à New York une ou deux fois par année. Tu lâches le char à l'hôtel. Ben oui, je veux dire c'est… Ben oui. [00:29:26] Speaker B: L'autobus, on l'a tu pris? [00:29:26] Speaker A: Moi je l'ai pris une quinzaine d'années. De toute façon j'ai essayé ça une fois moi de me promener à Manhattan en char là, tu sais je veux dire le mardi après-midi c'est infernal là, ça donne rien, c'est… marche, prends l'autobus, prends le métro, tu sais c'est… Mais. [00:29:38] Speaker B: À Québec c'est une ville de voitures. [00:29:39] Speaker A: Oui, mais moi je suis pas contre ça, mais moi je considère que le train, parce que t'as un train, un tramway là, c'est une technologie du 17, du 18e siècle. [00:29:50] Speaker B: Surtout avec le tracé. Et surtout avec les coûts. Rappelle-toi du dossier que t'avais fait concernant le coût par kilomètre de la pure folie. [00:29:56] Speaker A: Non, non, c'est fou. Je veux dire, on va être, pis encore avec ces coûts... [00:29:59] Speaker B: Record mondial de très loin. [00:30:00] Speaker A: On va être le tramway le plus cher jamais construit sur la planète. [00:30:03] Speaker B: Exact. [00:30:04] Speaker A: En passant, c'est pas un trophée. On donne pas de trophée pour ça, vous aurez pas de prix. C'est une honte mondiale d'être la place où on est rien capable de construire dans les coûts. Juste le concept d'un roue en fer sur rail de fer qui date de 1700 a. C'est une technologie qui a été développée à l'ère de la vapeur. [00:30:26] Speaker B: Dans glace, dans neige à moins 25. [00:30:29] Speaker A: C'est une technologie... Post-médiéval. On est dans les premiers balbutiements d'industrialisation. Avec des fils électriques, faire des flamèches. T'as beau l'habiller comme une Lamborghini. [00:30:42] Speaker B: Il va être bleu! [00:30:43] Speaker A: Il va avoir le nez d'un avion, il va être allongé. Il va pas à 1000 km heure, il va à 38. Fait que t'as beau y mettre des néons pis l'habiller avec un alliage synthétique qui fait plastique qui est super beau pis que ça reste un train avec des rails en fer. Je peux pas croire, Doom. Regarde tout ce qui se passe hier. 500 milliards d'investissements aux États-Unis. C'est sûr que le futur, c'est pas les trains sur un rail à enfer. Il y aura quelque chose qui va s'en venir. Moi j'ai commencé à regarder, je te dis pas que ça va être la patente, mais The Boring Company. As-tu déjà entendu parler de ça? Non. Boring Company, c'est une autre compagnie d'Elon Musk, évidemment. Elon Musk, quand tu regardes les affaires du futur, c'est pas mal Elon Musk. [00:31:33] Speaker B: C'est un cave. [00:31:34] Speaker A: Mais quel imbécile. [00:31:35] Speaker B: Il l'a dit, Guy. [00:31:36] Speaker A: C'est un imbécile. Un crétin. [00:31:38] Speaker B: Guy a le traité de crétin. [00:31:40] Speaker A: Le gars qui lit ses cartons. Le gars qui est en train de développer toutes les compagnies du futur de crétin. En tout cas, un autre dossier. Boring Company, tu regarderas ça. C'est le premier balbutiement, mais Vegas embarque, évidemment. T'as toujours une ville aux États-Unis qui décide de sauter d'Alta. Eux autres, ils font des tunnels. Ils se sont... [00:31:59] Speaker B: C'est eux autres l'hyperloop, entre autres. [00:32:00] Speaker A: C'est pour ça qu'ils ont développé ça. Ça vient de l'hyperloop. Quand ils ont réalisé que l'hyperloop serait pas prêt avant un certain temps, parce que l'hyperloop, c'est une espèce de tube où tu vas mettre une capsule pour te transporter à 3000 km heure. [00:32:13] Speaker B: C'est quasiment de la science-fiction. [00:32:15] Speaker A: Ah non, c'est fou, mais... Boring Company. [00:32:18] Speaker B: C'Est Fast2Dig Low-Cost Transportation Utility and Freight Tunnels. [00:32:23] Speaker A: Bon, le check-bap, attend. Eux autres se sont brevetés un tunnelier. Ils ont ça, c'était eux autres. Qui fait des petits tunnels de la grosseur un petit peu plus gros qu'une voiture. Ils creusent ça partout, à 30 pieds dans le sol, donc tu pognes pas de fils, tu pognes pas de tuyaux, tu pognes rien, t'sais. C'est pour ça que c'est low-cost. Pis le tunnelier, t'as pas besoin de creuser avant. Lui, il part du sol, il creuse. Il rentre en dedans, pis il part, pis il ressort à l'autre bout. Tout est réglé. Là, présentement, à Vegas, c'est leur système de transport entre le centre des congrès pis un autre bâtisse. Fait que t'embarques, présentement, c'est des Tesla. T'embarques dans une Tesla, y'a quatre places. Tu chauves pas. T'embarques, quatre personnes. [00:33:04] Speaker B: Il est autonome. [00:33:05] Speaker A: La Tesla part, pis y'a deux stations. Elle arrête au milieu, pis elle arrête au bout. Elle vient de bord, elle revient. Présentement, c'est ça. à tout, c'est sans arrêt. T'as un char après l'autre. Là, éventuellement, ils disent qu'ils vont développer des capsules où il y aura peut-être 5-6 personnes. Fait que t'es plus 75 personnes qui sentent bizarre le matin. Tu peux prendre ton Tesla avec ton Trump. [00:33:27] Speaker B: Confortable 24 heures sur 24. [00:33:29] Speaker A: Exactement. Pis là, je dis Tesla, mais ce sera éventuellement des petites capsules, ils disent, entre 4 et 6 passagers, mais en continu. qui s'ajuste selon la demande avec l'intelligence artificielle. [00:33:39] Speaker B: Ton tunnelier s'appelle Proof Rock. [00:33:42] Speaker A: Exact. [00:33:42] Speaker B: Designed to construct mega infrastructure projects. J'ai jamais entendu parler de ça. [00:33:46] Speaker A: Ben là, Vegas va développer tout son système de transport en commun avec ça. Il y a un plan pour 28 ou 30 stations à un coût, je l'oublie là, mais complètement ridicule. Fait que le tramway, là, pour faire plaisir à la CDPQ qui a investi à cause des lobbies du chemin de. [00:34:05] Speaker B: Fer... Et de l'immobilier aussi, là. [00:34:07] Speaker A: Oui, mais là, on va-tu arrêter de faire plaisir... Et le lobby, toi, tu. [00:34:10] Speaker B: Parles de la caisse de dépôt qui possède Alstom. [00:34:13] Speaker A: Je parle d'Alstom. [00:34:14] Speaker B: Hey, il faut faire travailler les gens de l'époque à tiers. [00:34:16] Speaker A: Il faut avancer. On va pas rester attaché sur des technologies du 18e siècle pour faire travailler du monde. Comprends-tu? À un moment donné... [00:34:25] Speaker B: On n'est pas à venir ici juste en rencontre préliminaire. Voici le terrain. [00:34:30] Speaker A: Voici ce qu'on a fait. C'est sûr que ça n'arrivera pas. [00:34:32] Speaker B: Ben oui, regarde le collège de médecins et tout. La réaction à Elon Musk. [00:34:35] Speaker A: Ça n'arrivera pas. Ça, ça... T'sais, j'te dis que j'suis optimiste, mais au Québec, j'suis pas optimiste. J'suis pas optimiste au Québec, pantoute. [00:34:43] Speaker B: T'as-tu vu la réaction? J'crois que c'est le réalisateur de... C'est Simon-Olivier Fecteau. [00:34:49] Speaker A: As-tu vu ça? Ouais, pis c'est « Tu fêtes ramasser ». [00:34:52] Speaker B: « T'entends de dire qu'Elon Musk a fait un salut nazi, mais il offrait maladroitement son cœur au public. Cessons de faire les erreurs du passé si on veut un futur différent. » Lui, il écrit ça. Il l'a enlevé parce qu'il s'est fait ramasser. « T'as défendu Musk! [00:35:06] Speaker A: » C'est incroyable. [00:35:08] Speaker B: Fait qu'on est loin de ton tunnel. [00:35:10] Speaker A: C'est une tribu. [00:35:10] Speaker B: Tu tribues carrément là. [00:35:12] Speaker A: C'est une tribu. Puis nous autres on le sait parce qu'on vit dedans. [00:35:14] Speaker B: On se maintient dans la bêtise. Donc ton projet de Mosque… Non, non. [00:35:17] Speaker A: Non, non, ça n'arrivera pas. [00:35:18] Speaker B: Tu suis né lié, ça n'arrivera pas. [00:35:19] Speaker A: Ça n'arrivera pas. Ça n'arrivera pas. [00:35:21] Speaker B: Mettons que Legault, après-midi, point de presse. C'est vraiment une bonne idée avec Elon Musk. Il se fait mitrailler. [00:35:27] Speaker A: Ça ne se passe pas. Les analystes vont débâtir ça. Ils vont dire que ça n'a pas de bon sens. [00:35:34] Speaker B: Mais c'est qui les plus idiots? [00:35:35] Speaker A: Les journalistes vont capoter. [00:35:37] Speaker B: Les médias ou ceux qui les croient et qui embarquent là-dedans et qui vont dire « ils ont raison ». [00:35:41] Speaker A: Il y en a de moins en moins. de Jacques-Élé-Croix. [00:35:44] Speaker B: Mais Jacques-Élouise. [00:35:45] Speaker A: Jacques-Élouise, beaucoup. [00:35:46] Speaker B: Ils disparaissent tranquillement. [00:35:48] Speaker A: Moi, Jacques-Élouise, ils ont été élevés là-dedans. Tu comprends, ils viennent d'une autre époque aussi. La télé-câblée, la souveraineté, le PQ. [00:35:55] Speaker B: Si le PQ ça marche pas, c'est la CAQ, la CAQ-PQ, PQ-CAQ. [00:35:59] Speaker A: Hey Dom, on a pas remonté si loin. Moi j'ai commencé en 2008 ici, on a fait de la radio ensemble à ton 2010. 2009-10 dans ces eaux-là. On avait encore des montagnes de piles de journaux ici en papier. On avait la télévision qui n'était même pas encore écran plat. On avait des télés carrées ici de cathodiques il y a 15-16 ans. [00:36:17] Speaker B: Ça s'évoluait vite à maudit. [00:36:20] Speaker A: Fait qu'eux autres, pour quelqu'un qui n'est pas dans la quête de nouvelles et d'actualités, ils sont restés dans le moule à gâteau des années 70-80. Ils sont prisonniers. Moi je considère quasiment comme des prisonniers politiques. Ils sont poignés avec le mode de vie. [00:36:37] Speaker B: À cause de l'unilinguisme. [00:36:38] Speaker A: Ça, ça aide pas. [00:36:40] Speaker B: Oui. [00:36:40] Speaker A: Ça, ça nuit énormément. [00:36:43] Speaker B: C'est triste. [00:36:45] Speaker A: RDI-LCN. T'es poigné. [00:36:45] Speaker B: RDI-LCN. T'es prisonnier d'un écosystème. [00:36:49] Speaker A: Moi, là, quand j'ai vu que le... C'était La Joute, là, avec Paul Larocque. [00:36:54] Speaker B: À La Joute. [00:36:55] Speaker A: Il y a juste... À La Joute. Mathieu, quand même, il a fait un salut nazi, là. [00:37:00] Speaker B: À La Joute. [00:37:01] Speaker A: Y'a juste Mathieu Bocoté qui se débattait comme un... comme un ennemi du peuple, là. [00:37:06] Speaker B: Inquiétant, là. Qu'est-ce que vous en pensez, là? [00:37:08] Speaker A: Wack, la caque! [00:37:09] Speaker B: C'est la caque, Paul. [00:37:16] Speaker A: C'est bon celle-là ! Fallait que t'en ramènes ! On va ramener ! Et Pompé-Pâte ! [00:37:23] Speaker B: Ça veut dire que Elon Musk est. [00:37:24] Speaker A: Dans son univers ? Mais pourquoi un étrange agent, d'une intransigeance, malhabile, d'un peuple sournois marqué en fer rouge ? [00:37:34] Speaker B: Et circonspect ! Quoi que, circonspect. [00:37:39] Speaker A: Faut que tu sortes des petits soins là-bas, c'est le fun. Tu sais, un moment donné, j'ai compris qu'elle allait parler de ça pendant 20 minutes. Mais je suis parti. Je suis parti vers d'autres cieux. Je suis allé à Euronews, je suis allé sur Fox, je suis allé rigoler un peu à CNN, je suis allé à MSNBC. Je suis pas revenu. Jacques et Louise font pas ça. Parce qu'ils comprennent rien, ça va trop vite. Pis c'est même pas ça pour les dénigrés. Je trouve que notre... On est resté, tipeup, un peu... un peu peureux, un peu victime. [00:38:12] Speaker B: Le cercle vicieux est le suivant, t'injègues de la peur, mais... C'est Dr. Fear. C'est un docteur. Il va t'injecter, mais il va te soulager. Donc, c'est comme, il m'injecte de la pomme, mais j'ai besoin de l'écouter pour savoir quoi faire, exactement. [00:38:26] Speaker A: Il va me dire quoi faire. [00:38:27] Speaker B: La Diane Lamarisation de l'actualité. Il faut le dire, Diane, elle va me le dire. [00:38:31] Speaker A: Ouais, Diane, elle le sait. [00:38:32] Speaker B: Dans COVID, on revient à COVID. [00:38:33] Speaker A: Diane, c'est notre pharmacienne. C'est notre pharmacienne, elle va me le dire. C'est un spécialiste des filtres numéro 5. Oui. Les filtres café number 5. qui nous attachait ça dans la face pis qui nous disait qu'on pouvait en mettre deux si on avait trop peur. Pis cette personne-là, Dom, présentement, travaille activement à la relance de notre système de santé. [00:38:57] Speaker B: Ben oui. [00:38:58] Speaker A: Docteur Hot Dog. Et à Santé Québec. [00:39:03] Speaker B: Arruda Banana, Dubé. [00:39:05] Speaker A: C'est épouvantable. [00:39:06] Speaker B: Ça va bien la santé. Je vais finir avec ça, Jean-Claude, la santé, vite comme ça. J'ai mis une photo. Ça commençait comment, les photos d'hôpitaux débâtis? C'est qui qui a mis ça? [00:39:20] Speaker A: Ah, c'est le fils de Jacques Teasdale qui en a pris. [00:39:25] Speaker B: Le fils de Jacques Teasdale. [00:39:26] Speaker A: T'en as d'autres là. Pis écoute, moi-même, toi-même, moi, ma mère a fait un peu d'hôpital il y a quelques années. C'était juste sur le bord de la côte, ici, à Sainte-Foy. [00:39:38] Speaker B: T'as l'Hôtel Dieu, t'as l'hôpital Saint-Sacremas. [00:39:40] Speaker A: Saint-Sacremas. [00:39:40] Speaker B: Saint-Sacremas, c'était pouvantable. [00:39:42] Speaker A: Pour la cardiologie pis tout, c'est ça. Hôpital Laval. C'était pouvantable. Les plafonds moisis. Les coulisses de rouille sur les tuyaux. [00:39:52] Speaker B: Jean-Claude, c'est pas possible. [00:39:54] Speaker A: Mais on tolère la céramique de salle de bain des années 60. Non, on tolère ça! On tolère ça. [00:39:59] Speaker B: Et Dubé est encore populaire. Tu regardes la liste des ménistes qui sont les plus populaires. Dubé est encore populaire. Regarde la situation dans notre chum, dans le coin de notre chum, Laurent Proulx. L'hôpital de Drummond, où t'as deux médecins pis une gang d'infirmières qui ont fait une manif dehors, en plein hiver, devant l'hôpital. L'hôpital, ça marche plus. Un hôpital de Brousse, ça nous prend un hôpital. Quand y'a des médecins qui font une manif... C'est épouvantable. C'est épouvantable! La CAQ a abandonné les régions, c'est pas Montréal, ils attendront, mais là on en est rendu au bout du rouleau et même dans la capitale du Québec, à Québec, t'as des scènes incroyables, t'as des situations incroyables aussi, on est obligé de couper. de couper dans les services, de couper dans la base, de couper dans la bouffe. J'ai eu des courriels cette semaine de gens qui travaillaient au CHSLD. On a réduit les portions. On a réduit le steak haché. On en met un petit peu moins dans la sauce. On a réduit les crayons. Il y a quelqu'un qui m'a écrit, ils m'ont enlevé le code d'accès pour les achats au bureau en gros. On peut pas acheter de crayons. Faut amener nos crayons au poste de garde. Je te le dis, je te le dis. [00:41:04] Speaker A: Quand est-ce qu'on se tanne? Quand est-ce qu'on est tanné? [00:41:06] Speaker B: Ben c'est ça l'histoire. On a perdu notre indignation. [00:41:09] Speaker A: On a perdu notre fierté de mort. [00:41:10] Speaker B: On a été écrasé de notre fierté. [00:41:12] Speaker A: C'est parce que ça, la photo que tu as toi-même partagée d'ailleurs, le soluté rouillé, le plein de merde, ça là, tu peux pas avoir de la fierté. Tu peux pas sortir avec ça, montrer ça. [00:41:23] Speaker B: On tolère l'intolérable. [00:41:25] Speaker A: Quand est-ce qu'on l'essaye, le privé en gestion? [00:41:28] Speaker B: J'aurais aimé ça que Paul Harkin ouvre un peu là-dessus. Avec son texte. Au lieu de taper sur Duhem. [00:41:34] Speaker A: Paul Harkin est encore un pied dans le modèle. [00:41:36] Speaker B: C'est parce que taper sur Duhem beaucoup pis il l'aime pas pis il a le droit de pas l'aimer. Mais en même temps il dénonce ce que Duhem est la droite dure fait. On le fait ça, la dénonciation, depuis des années et des années. [00:41:50] Speaker A: Pis ça, c'est parce que maintenant aussi, moi je peux bien faire ça pendant 25 ans encore. [00:41:53] Speaker B: Mais faut faire quelque chose. [00:41:55] Speaker A: Faut que ça change. [00:41:55] Speaker B: Ça prend le courage de briser ce modèle-là, de repartir à zéro. [00:41:59] Speaker A: Mais il y a trop d'amour. [00:42:00] Speaker B: Trouvez des exemples de systèmes qui existent ailleurs. [00:42:03] Speaker A: Ça se fait ailleurs. [00:42:04] Speaker B: Ça se fait ailleurs. [00:42:04] Speaker A: Tu sais, c'est parce qu'aussitôt... Pis l'autre affaire, tu sais... [00:42:06] Speaker B: On est pas obligés de réinventer un rouleau. [00:42:08] Speaker A: J'aimerais que le Québécois aussi, avant d'affirmer pis d'afficher son grand amour pour le grand modèle québécois, j'aimerais ça des fois qu'il regarde un peu, qu'il s'informe. Je trouve que ça nous manque ça parce que vite vite on protège pis on défend le Québec. « Oh le Québec, on est bon, on est capable! » Regarde nos hôpitaux, c'est un des meilleurs exemples que tu amènes. Les hôpitaux, c'est une honte nationale. C'est des hôpitaux de Cuba, pis quand Cuba va pas bien. C'est des hôpitaux de Bruce, l'expression est très bonne. T'es déjà allé à l'hôpital aux États-Unis. Y'a quasiment des fontaines de cristal. [00:42:44] Speaker B: Y'avait un ensemble de musique de chambre. À Boston, j'avais les pieds cassés. Tasse-toi avec ton violon. [00:42:49] Speaker A: Pis là, c'est parce qu'on dit privé. Ah mais là, c'est ça, le privé, c'est le profil. [00:42:53] Speaker B: Vous avez des McDo, hein? [00:42:54] Speaker A: Ça, vous voulez? On parle des systèmes scandinaves, là. On nous a rincé les oreilles avec ça pendant 25 ans. Là, on en parle plus. C'est-à-dire que c'est le public qui paye. [00:43:03] Speaker B: Tout à fait. [00:43:04] Speaker A: C'est le privé qui chère. C'est le plein accès. Pis le privé, s'il veut son financement pis s'il veut ses bonus, y'a des résultats à atteindre. Faut que la bouffe soit de telle qualité, faut que les soins soient donnés, faut que les patients survivent. [00:43:14] Speaker B: Y'a de la mise en compétition entre les établissements aussi. [00:43:16] Speaker A: Absolument. Moi je préfère être à l'hôpital. Toi t'es pas bon, l'autre va avoir 5 millions de plus. [00:43:19] Speaker B: C'est ça. Pis ils veulent attirer du monde. Tu vois ça aux États-Unis, des pancartes. À nous autres, c'est juste 8 minutes d'attente. [00:43:24] Speaker A: Ils mettent les temps d'attente pis toi, 3 mètres plus loin, c'est 2 minutes d'attente. [00:43:27] Speaker B: On est meilleurs, viens nous voir, viens nous voir. [00:43:30] Speaker A: C'est incroyable. [00:43:31] Speaker B: C'est incroyable. Jean-Claude, merci beaucoup. [00:43:33] Speaker A: Plaisir! [00:43:34] Speaker B: C'était la Mitraillette de News!

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