Episode Transcript
[00:00:01] Speaker A: Moray, le podcast.
[00:00:07] Speaker B: M'aurait le podcast une fois par mois, mais on va appeler ça la dernière du mois. On va savoir Éric Duhem. Salut Éric, comment ça va?
[00:00:15] Speaker A: Bonjour Dominique, ça va très bien toi-même.
[00:00:17] Speaker B: Très bien. T'as récupéré?
[00:00:19] Speaker A: Oui, j'ai récupéré. Ça a été foudroyant. J'ai eu la frousse de ma vie, c'est le cas de le dire, mais là, ça va beaucoup mieux. Après sept semaines de convalescence, je suis de retour en forme plus que jamais.
[00:00:30] Speaker B: Ça a-tu...
Ça t'a-tu changé? T'sais, y'a des expériences comme ça que tu restes chez toi, tu lis, t'écris, t'échanges avec des proches. En quoi ça t'a changé?
[00:00:40] Speaker A: Ça m'a changé dans le sens où tu te poses des questions sur le sens de la vie. Pis l'importance de la vie. Parce que, veut veut pas, tu t'imagines qu'est-ce qui serait arrivé si... T'sais, moi, j'étais à quelques minutes de crever. Si mon chum avait pas donné d'aspirine, En fait, il ne me l'a pas donné pour les bonnes raisons. Il voulait éliminer ma douleur, donc il m'a donné des aspirines en pensant que j'aurais moins mal. Mais l'impact que ça a eu, c'est que ça a liquifié mon sang et ça a permis à mon coeur de pouvoir continuer à battre et d'être alimenté par le sang parce que j'avais trois artères du coeur de bloqué.
Quand ça t'arrive, après tu te dis, si j'avais pas eu l'aspirine, si j'avais pas eu le sang éclairci, est-ce qu'il y aurait eu un impact? Qu'est-ce qui serait arrivé si j'étais mort? Mon chum aussi se posait la question, qu'est-ce que j'aurais fait s'il était tombé red mort dans le lit cette soir-là?
[00:01:31] Speaker B: La fragilité de la vie.
[00:01:32] Speaker A: La fragilité de la vie, le privilège de la vie.
Puis réaliser qu'on est mortel. Parce qu'on se pense souvent à super puissant et on a l'impression qu'on est jeune encore et que ça arrive juste aux autres. Mais là, quand ça t'arrive à toi, ça t'oblige à te requestionner, à revenir au fondamental.
[00:01:52] Speaker B: À réfléchir peut-être sur la politique que ça donne. Il y a une passion politique, puis il y a les idées politiques, mais à un moment donné, dis-tu, ouais, on s'assaillit là pour la prochaine élection, 5 octobre 2026, Puis si ça marche pas, ben on tourne la page?
[00:02:09] Speaker A: Ben, ça te dit, gars, le fondamental dans la vie, avant d'être un politicien, je suis un être humain.
[00:02:14] Speaker B: Oui.
[00:02:15] Speaker A: Puis avant d'être chef du Parti conservateur, j'ai un chum, j'ai un chien, j'ai des parents, j'ai des amis. Puis tu sais, ça te rappelle ton noyau de base. Je pense que ça, puis je suis pas tout seul, tout le monde qui vit des expériences qui te font réfléchir à la mort, veut, veut pas, ça te ramène à ça.
Puis même en politique, ça te fait dire, regarde, J'essaierai pas de tout faire, je vais me focaliser sur ce qui est essentiel, pis je vais laisser le reste au destin.
[00:02:44] Speaker B: Es-tu la dernière élection?
[00:02:46] Speaker A: Ça écoute, c'est pas moi qui va décider, ça va être les électeurs.
[00:02:49] Speaker B: Mais si y'en a 6 d'élus, dont toi, Visiblement, ce ne sera pas la dernière.
[00:02:54] Speaker A: Déjà, ce qu'on a fait comme conservateur au Québec, c'est déjà exceptionnel. D'avoir réussi à mettre en place un parti et d'avoir une alternative aujourd'hui.
[00:03:02] Speaker B: Et d'être dans la discussion publique et d'être considéré.
[00:03:07] Speaker A: Aujourd'hui, je vais prendre un exemple très concret.
Tu sais, présentement, le gouvernement est en train de reculer, par exemple, sur l'auto... l'interdiction de vente des autos à gaz.
[00:03:18] Speaker B: Oui, Benoît Charette, au moment où on se parle, au moment où on enregistre ce podcast-là, et là, c'est rendu public vendredi. Peut-être que vous l'écoutez une autre journée, là. Mais c'est... Oui, mais c'est ça. Benoît Charette est allé dire qu'on va pas devenir l'île de Gilligan en Amérique du Nord. Mais ça, c'était prévisible, avec le recul de Donald Trump, là.
[00:03:35] Speaker A: Mais ils ont voté unanimement le contraire il y a quelques semaines.
Et là tu te dis mais sur quelle planète vivent nos 125 députés? Il n'y a pas eu un député sur 125 qui s'est levé pour dire c'est de la folie, c'est du délire vert votre affaire. Il y a juste le Parti conservateur. On est le seul parti qui a déposé un mémoire pour dire cet été que ça avait niqué une tête.
[00:03:55] Speaker B: Le parti pas représenté. Il y a celui qui a eu le plus d'impact.
[00:03:58] Speaker A: Puis là, aujourd'hui, tous les médias me courent après. Le Radio-Canada veut me parler, puis l'Écogeco veut me parler.
[00:04:04] Speaker B: Aujourd'hui, au moment où on enregistre le podcast.
[00:04:05] Speaker A: Ils veulent tous me parler, mon téléphone vibre sans arrêt. Parce que là, ils réalisent, les conservateurs avaient raison.
[00:04:11] Speaker B: C'est-tu une victoire pour le parti?
[00:04:12] Speaker A: Ben c'est une victoire pour le Québec, c'est une victoire pour le gros bon sens, c'est une victoire pour le monde qui est deuxième en arrière des trous. C'était du délire. On en a déjà parlé, Dominique, ça n'a pas de sens.
[00:04:21] Speaker B: Il est allé dire qu'il n'y aura plus de gaz en 2035. C'était quand même la une du journal de Québec.
[00:04:27] Speaker A: Il s'est fait prendre en photo avec les cheveux dans les airs et les grosses lunettes.
[00:04:31] Speaker B: Ils ont vraiment déliré fort, mais il.
[00:04:42] Speaker A: Y a un impact à ça. Ça nous a coûté une fortune, leur délire. Regardez l'argent qu'ils ont mis dans la filière batterie. Regardez le fiasco de Lyon Électrique. Regardez combien ça va... Même cette réglementation-là, ils ont déjà commencé à la mettre en place. Tous les concessionnaires qui ont commencé à faire des contorsions pour essayer de remplir les quotas, Faut qu'il arrête.
[00:05:02] Speaker B: Qu'est-ce que t'exiges de...
[00:05:04] Speaker A: C'est rappelé que faire comme aux États-Unis, vous avez dit que Trump a fait.
[00:05:07] Speaker B: Un décret... Parce que là, il dit étendre deux chaises. On y passe, on y passe.
[00:05:10] Speaker A: Là, en 2026, présentement, il dit en 2026, on va prendre une décision. Non, non, c'est là. C'est right now, parce que les concessionnaires ont besoin de prévoir leur inventaire. Il faut qu'ils sachent l'année prochaine qu'est-ce qui rentre, quelle quantité, quel pourcentage va être électrique ou hybride ou à gaz.
[00:05:24] Speaker B: C'est important que tu sois à la Sablé nationale.
Là on parle de ça. Toi t'es un outsider, tu vas faire un point de presse peut-être à l'extérieur de l'Assemblée Nationale, tu vas faire tes entrevues et tout ça. Élections, je le répète, 5 octobre 2026. Là on est le 29 janvier, au moment où on enregistre ce podcast-là, 2025. Il faut que d'ici ce temps-là, tu aies une présence à l'Assemblée nationale. Là, il y a deux alternatives. Soit que tu vas chercher quelqu'un d'une autre équipe, ou soit que tu te présentes dans Artabasca. Peux-tu te brancher et dire je plonge dans Artabasca? C'est pas dur à comprendre ça, non?
[00:06:01] Speaker A: Est pas encore déclenché parce que le député a pas encore officiellement démissionné. OK, ça, faut que les gens sachent ça. Éric Lefebvre, qui est le député actuel du comté d'Artabasca, qui est rendu indépendant...
[00:06:10] Speaker B: — Qui se présente poiliève.
[00:06:11] Speaker A: — Qui va se présenter avec les.
[00:06:12] Speaker B: Conservateurs... — Mais qui collecte un chèque à l'Assemblée nationale.
[00:06:14] Speaker A: — Il est encore député indépendant de la circonscription d'Artabasca au provincial. Quand il va annoncer qu'il va...
démissionner. Là, je vais pouvoir annoncer si oui ou non j'y vais. Mais présentement, je ne peux pas annoncer que je m'en vais alors que le siège n'est pas encore ouvert.
[00:06:30] Speaker B: C'est tributaire de Carney.
[00:06:33] Speaker A: Oui, c'est ça parce que j'ai l'élection fédérale.
[00:06:34] Speaker B: Mais là, on pense qu'il va être élu, Carney, là.
[00:06:37] Speaker A: Marc Carney devrait gagner le leadership de la partie libérale et il va avoir une élection fédérale rapidement.
[00:06:41] Speaker B: Fait que là, Singh, lui, il a dit... Je sais que les auditeurs vont dire que vous mélangez dossiers. Non, non, tout est rattaché. Singh a dit qu'il y avait de bonnes chances de continuer de l'appuyer.
pour se protéger contre Trump. Donc c'est de Trump, c'est Freak Syndrome, tout le monde a peur, tout le monde a peur. Donc ça se peut très bien que le fave reste là pendant encore un mois d'about. C'est pour ça que tu veux pas t'engager.
[00:07:05] Speaker A: Ben ça fait 9 mois que l'annonce a été faite, pis y'a pas encore de direction là. Pis y'en aura peut-être pas avant quelques mois.
[00:07:11] Speaker B: Ça peut être décent pareil que le gars reste là pour collecter son chèque.
[00:07:14] Speaker A: Ça, c'est à lui et au Parti conservateur du Canada de décider, mais sauf que moi, ma décision, c'est qu'est-ce que je fais par rapport à ça. Moi, pour l'instant, je peux préparer le terrain et c'est ce que j'ai fait.
[00:07:24] Speaker B: Tu peux le dire, tu vas te présenter.
[00:07:25] Speaker A: J'avais commencé à appeler les membres pour avoir leur opinion.
[00:07:27] Speaker B: Mais t'as fait une crise d'acquis à 40 ans. C'était trop fou, ton affaire.
[00:07:31] Speaker A: Là, je n'avais 1400 à appeler.
Là, j'ai commencé à faire le tour des maires aussi. Cette semaine, je suis allé rencontrer des conseils de ville et des maires. J'étais consulté les élus locaux. Je veux savoir c'est quoi les enjeux locaux. Je veux connaître la réalité du coin. Je l'ai fait avec celui qui a été notre candidat à la dernière élection, Tarek Enoud. On va là ensemble, on rencontre tout le monde. Parce que c'est important que celui... Tarek avait quand même fait 25% des votes.
[00:07:53] Speaker B: Oui, très bon.
[00:07:55] Speaker A: Et il a fini deuxième.
[00:07:56] Speaker B: C'est le comté où vous êtes le plus fort.
[00:07:59] Speaker A: C'est pas dans les 10 meilleurs comtés du Parti conservateur du Québec, mais c'est quand même un bon comté. 25%, c'est quasiment deux fois notre score national, c'est très bon. Mais c'est un comté qui avait été un des meilleurs, rappelez-vous, de la CAQ. Ça a été même longtemps le meilleur comté de la CAQ en termes de financement, de membership. La CAQ a fait 52%. S'il y avait une élection aujourd'hui, la CAQ ferait entre 18 et 20%. Ils ont perdu les deux tiers de.
[00:08:21] Speaker B: Leur... Donc le PQ est à bad dans ce comté-là.
[00:08:23] Speaker A: On est à guêle avec le PQ selon les sondages internes du Parti québécois et nos sondages annuels.
[00:08:27] Speaker B: Plonge !
[00:08:28] Speaker A: Ben plonge, je plonge, mais si la piscine est même pas devant moi pis y'a pas d'eau encore, attend là, je.
[00:08:33] Speaker B: Sais... Ben tu l'annonces, ça va faire jaser.
[00:08:35] Speaker A: Je veux bien croire que...
[00:08:36] Speaker B: Les gens vont être enthousiastes, ça va mettre de la bonne humeur.
[00:08:38] Speaker A: Non mais moi ce que je veux, c'est que, pis c'est ça, c'est pour ça que j'ai appelé les membres, c'est pour ça que je rencontre tous les élus locaux présentement, je veux savoir ce que les gens pensent, je veux tâter le pouls. Est-ce que les gens aiment mieux avoir un candidat local ou ils aiment mieux avoir un chef? C'est un peu ça ultimement, pis c'est eux autres qui vont décider, c'est eux autres qui vont voter là. Est-ce que c'est...
Si ma candidature contribue à faire gagner le parti, je vais y aller. Si ma candidature est un handicap, ça serait mieux d'avoir un candidat local pour gagner. Ça va être Tariq Enoude qui va être notre candidat.
[00:09:07] Speaker B: Entretemps, vas-tu luncher avec des députés que ça leur tente peut-être de faire le saut? Tout le temps!
[00:09:13] Speaker A: Mais ça, c'est drôle, j'ai l'impression que...
[00:09:15] Speaker B: Parce que là, je suis tanné, 5 octobre 2026, ça n'en prend un. Il faut que vous soyez à l'Assemblée nationale.
[00:09:21] Speaker A: Moi, je l'ai dit 2025, c'est l'année où on fait notre entrée à l'Assemblée nationale. Il ne faut pas attendre à 2026. C'est maintenant qu'il faut rentrer.
[00:09:26] Speaker B: Mais ça avance-tu?
[00:09:28] Speaker A: Ça avance, mais je te dirais que si je suis député, Je pense que ça va avancer plus vite. Parce que, je pense que ça va donner du courage à certains autres de dire, ça va être plus facile. Parce que là, pour briser la glace, ils ont peur de se retrouver seuls.
[00:09:39] Speaker B: Ben tu ne le seras pas député là, parce que là, on vient de l'expliquer, la date n'est pas déterminée, on est dans un attentisme. Mais entre-temps, tu peux marcher et mâcher de la gomme en même temps. Tu peux cruiser, là.
[00:09:50] Speaker A: Oui, oui, mais ça peut aller vite, ce qu'on dit là.
[00:09:52] Speaker B: Ça peut aller vite aussi.
[00:09:53] Speaker A: Parce que si qu'un autre déclenche au mois de mars, Ça veut dire qu'on pourra avoir l'élection au mois d'avril-mai, vers Tabasco, au niveau de l'élection partielle. Ça va être une année chargée. Il va y avoir une élection fédérale, c'est sûr. Il va y avoir une élection municipale, c'est sûr. Puis il va y avoir une élection partielle, pour nous autres, importante. Ça va être une année où il va y avoir beaucoup de votes. Parce que les élections municipales, on l'oublie, mais ça a un gros impact sur la politique au Québec, qu'on le veuille ou non. Quand il y a eu une vague orange au municipal, ça a affecté le mouvement des idées politiques au Québec. On a des mères oranges qui sont arrivées, qui ont viré ça à gauche, à peu près.
Donc, il va falloir surveiller ce qui va se passer aussi au niveau municipal. Ça va être important, particulièrement ici à Québec.
[00:10:35] Speaker B: On sait que les conservateurs, c'est une petite famille. Les gens de droite au Québec, c'est une petite famille. C'est facile d'identifier.
qui dit quoi, quand, comment, c'est pas très compliqué là. T'as Radio Wings, t'as Jeff, t'as Yann and Frank, je veux dire, c'est une petite famille microcosme qui est surtout regroupée dans la région de Québec. Jeff a écrit il y a une couple de jours, faut que Eric soit plus corrosif, plus Trump. Il faut que t'affrontes les médias pis il faut que tu dises ta façon de penser. Plus. T'en penses quoi?
[00:11:09] Speaker A: Ben écoute, c'est son opinion, je ne suis pas surpris, ça fait plusieurs fois qu'il l'exprime depuis plusieurs années. Moi, j'ai choisi de faire de la politique différemment. Moi, j'ai choisi de parler aux médias traditionnels. Je pense que si on veut progresser et si on veut gagner comme conservateur, il va falloir parler à des baby boomers, il va falloir parler à des personnes plus âgées.
[00:11:25] Speaker B: Et les boomers, écoute, TVA, Radio-Canada.
[00:11:28] Speaker A: Exactement.
[00:11:28] Speaker B: T'étais à Paul Larocque, t'as pas le choix, d'entendre le psyche à toi.
[00:11:31] Speaker A: Ben moi, je pense que c'est important.
[00:11:32] Speaker B: La journée est encore jeune et compagnie.
[00:11:34] Speaker A: Je pense que c'est important de parler à ces gens-là. Puis je te dis pas qu'on va convaincre la majorité, mais il faut en faire réfléchir une gang. Puis c'est pas vrai que tous les boomers pensent tout pareil. Il y a des boomers qui se soucient de voir que leurs enfants pourront pas acheter une maison, pourront pas s'acheter un char, qu'ils auront pas la qualité de vie qu'eux ont eue, qu'ils vont être moins riches qu'eux. Il y a des gens qui trouvent ça pas normal, puis qui s'inquiètent de ça, puis qui ont le goût de voter pour l'avenir.
[00:11:55] Speaker B: Je suis pas en désaccord avec cette stratégie-là, mais...
Il n'y a pas moyen à un moment donné de... Puis tu l'avais fait une fois à un moment donné. Marie-Louise Arsenault, à un moment donné, tu t'es fâché. Mais ça, j'aimerais ça, moi, t'entendre plus fâché, confronté, dire ta manière de penser, parce qu'on est tanné, à un moment donné, de se faire salir. La droite et tout ça. Les sornettes, les conneries qu'on peut entendre. PSPP qui est allé dire que c'était des robots iraniens puis russes qui contrôlaient les commentaires chinois.
À un moment donné, il y a toujours bien des limites à dire des mots de connerie.
[00:12:29] Speaker A: Il pense que les chinois pis les robots chinois pis russes sont conservateurs pis ils font des trolls sur les réseaux sociaux.
[00:12:36] Speaker B: Tu l'as entendu l'extrait?
[00:12:37] Speaker A: Yann et Frank, écoute, j'suis capoté.
[00:12:38] Speaker B: Il a-tu comploté ce PSPP?
[00:12:39] Speaker A: Ben, j'pensais que c'était une joke au début, mais ça a l'air qu'il est sérieux, il pense vraiment à ça. Il est sérieux. Pis il l'a même répété.
[00:12:45] Speaker B: Est-ce que c'est inquiétant ça, des propos comme ça?
[00:12:47] Speaker A: C'est sûr que si moi je tenais des propos comme ça, tout le monde me traiterait de complotiste.
[00:12:50] Speaker B: Ça ferait le tour en étole.
[00:12:52] Speaker A: Mais c'est fou raide de penser... Qu'est-ce.
[00:12:54] Speaker B: Qui se passe avec PSPP? C'est-tu les sondages qui les montent en tête?
[00:13:00] Speaker A: Je pense qu'ils n'ont pas conscience. Puis les gens doivent connaître le Parti conservateur. On est à peu près 5 personnes, nous autres au Parti conservateur.
[00:13:06] Speaker B: Tout petit, une petite famille.
[00:13:07] Speaker A: C'est une petite famille et un petit budget. Les libéraux qui ont le même nombre de votes que nous autres, ils ont 5 millions de budgets de recherche que nous autres on n'a pas. Puis ils ont 21 députés qui embauchent 3 employés en plus avec un autre budget. Ça fait qu'ils ont 5 cas qu'employés de plus que nous autres. On est 5. Pis c'est nous autres qu'il y aurait du monde à temps plein, qui seraient des trolls, pis on aurait des robots russes pis chinois. À un moment donné, ce qu'il faut qu'ils réalisent, là, c'est que ça existe. Pis ces gens-là ont le droit de parole. Pis ultimement, là...
[00:13:31] Speaker B: Ils sont plus visibles, c'est vrai, que c'est le déconfinement. On est plus décomplexés. Parce qu'avant, on se faisait écraser, on se faisait salir et on se faisait censurer. Il y a une liberté de parole qu'eux ont aussi, la gauche.
[00:13:44] Speaker A: Quand j'entends PSPP dire ça, ce que je comprends, c'est qu'eux, ils ont des problèmes avec la liberté d'expression. Et ce qui les dérange, c'est de voir qu'il y a autant de monde qui ne sont pas d'accord avec leurs idées. D'ailleurs, PSPP va falloir qu'ils se posent des questions. Avec ce qui est en train de se passer, avec la guerre tarifaire ou commerciale qu'on est en train d'avoir avec les États-Unis, Est-ce que vous pensez que c'est une bonne idée, alors que notre frontière au sud au niveau commercial est ébranlée, est-ce que c'est une bonne idée de commencer à insécuriser le marché canadien, le marché économique canadien, puis de commencer à aussi déstabiliser nos frontières à l'est pis à l'ouest? Moi je pense que le projet...
[00:14:14] Speaker B: Référendum premier mandat! Référendum premier mandat!
[00:14:16] Speaker A: Faut qu'il arrête! Faut qu'il mette ça sur la glace! Faut qu'il s'accrante là!
[00:14:19] Speaker B: Eux doivent débarquer.
[00:14:20] Speaker A: Il faut que cette promesse-là, cet engagement d'un référendum débarque du Parti québécois. Ils ne peuvent pas continuer à brasser de l'insécurité économique avec le seul partenaire qui nous reste qui est fiable.
C'est, je veux dire, il faut que le marché économique canadien demeure. Puis on n'a pas besoin de déstabiliser ça avec PSPP qui rêve de référendum.
[00:14:44] Speaker B: Qu'est-ce que Legault doit faire maintenant? Eux autres, lui, c'est sûr que c'est un sideshow, c'est PSPP, je comprends qu'ils mènent des sondages.
[00:14:50] Speaker A: Mais ils mènent des sondages, puis les médias trippent dessus.
[00:14:52] Speaker B: Non, c'est ça. Donc c'est un peu une fabrication. Mais en même temps, c'est Jacques et Louise qui quittent le bateau pour être sécurisés. Ils vont dans l'abribus nationaliste. Mais le référendum, il n'est pas gagnant. Il y a un référendum demain. Ils se plantent. C'est une troisième défaite pour Louise, ça c'est clair.
[00:15:08] Speaker A: Une défaite historique, pic en 80, pic en 95.
[00:15:09] Speaker B: Que doit faire François Legault là? Au lieu de faire du gagagougou pis parler de sirop d'érable à gauche pis à droite pis d'orange. T'sais, à un moment donné, ça prend une vraie stratégie. Moi, j'ai parlé avec Yvan Cliche au cours des derniers jours. Il faut relancer NRJS, il faut relancer le GNL, il faut justement se débarrasser de ces modèles.
[00:15:28] Speaker A: Il faut quitter notre gaz de schiste qu'on a chez nous aussi.
[00:15:30] Speaker B: Mais c'est ça, vas-y par étapes, ta vision des choses que doit faire le goût.
[00:15:35] Speaker A: La première, on vient de le mentionner, il faut être autonome en matière énergétique. Il faut aller de l'avant avec GNL, un projet de 14 milliards au Saguenay. Il faut aller de l'avant avec des pipelines, le TransCanada, qui pourrait traverser le Québec pour désenclaver le pétrole albertain, pouvoir l'exporter ailleurs qu'aux États-Unis. Puis il faut aussi exploiter notre gaz naturel. 100% du gaz naturel qu'on produit au Québec, 15% de toute l'énergie qu'on produit, qu'on consomme, c'est du gaz naturel. 100% de ça vient de l'exportation. Il n'y a rien qui vient du Québec.
Alors qu'on a la plus grosse réserve de gaz naturel non exploité au monde en dessous de nos pieds.
[00:16:11] Speaker B: La vallée du Saint-Laurent.
[00:16:12] Speaker A: Il faut creuser.
[00:16:13] Speaker B: En tout cas, moi je me suis informé dans le livre de François Legault.
[00:16:15] Speaker A: Ben oui c'est ça, il y a un chapitre au complet. Je pense que devenir autonome en matière énergétique, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est nos barrières interprovinciales. On est dans un pays, le Canada. Le Québec est le pire pour mettre des barrières interprovinciales.
Il faut que ça arrête. Il faut que si tu veux t'acheter une bouteille à LCBO, que tu sois capable. On est dans un pays. Un pays, ça veut dire la liberté de se promener, la liberté de commercer. Au Canada, il y a trop de barrières. Il y a une étude de Deloitte qui calculait que ça pouvait coûter jusqu'à 7%. C'est une espèce de tarif déguisé. 7% sur certains produits, ça monte même jusqu'à 15%. Ça, on gueule contre les tarifs de Trump, faudrait peut-être que nous autres aussi on s'enlève nos tarifs entre nous au Canada. C'est des milliards de plus qu'on pourrait avoir en termes de balance commerciale si le Québec pouvait véritablement avoir un vrai libre-échange avec le reste du pays.
[00:17:02] Speaker B: Les conservateurs se sont pas enchaînés de m'emmener là-dessus. Je me souviens d'avoir fait deux entrevues avec James Moore, qui avait été manetté par Stephen Harper pour abolir ces barrières-là. Comment ça que les conservateurs n'ont pas réussi?
[00:17:12] Speaker A: Parce que c'est les provinces qui décident. Et c'est ça le problème.
[00:17:15] Speaker B: Donc il n'y a rien à faire.
[00:17:16] Speaker A: C'est-à-dire qu'il y a quoi faire. Il faut que ça soit au niveau provincial. Donc c'est pour ça que c'est le gouvernement de François Legault qui doit prendre.
[00:17:20] Speaker B: Le taureau par les cornes.
[00:17:21] Speaker A: Mais ils vont toujours se protéger, provinces?
[00:17:23] Speaker B: Legault va protéger la S.E.Q.U.
[00:17:24] Speaker A: Et vice-versa. Parce que Mani, il faut se rendre compte que, pour la même raison qu'avec Trump, Un moment donné, il faut se rendre compte qu'une guerre commerciale comme ça, avec des tarifs, c'est perdant-perdant. Et c'est pour ça qu'il faut dire au Canada, regarde, enlevez vos barrières, pis on va enlever les nôtres. Et moi, c'est ce que je proposerais si je serais Premier ministre du Québec, pis c'est ce que j'invite François Legault à faire. La troisième chose qu'il faut faire...
Trump, on l'a vu, il va baisser les taxes, il va baisser les impôts, parce que tout l'argent qu'il va collecter en tarifs, je sais que le Canada, mais avec le reste de la planète, il va prendre cet argent-là et il va le remettre dans les poches des travailleurs et des entreprises par baisse de taxes et d'impôts.
[00:17:56] Speaker B: External Revenue Agency. Donc ça, ça va aider à supporter le gouvernement américain et lui, ultimement, ce qu'il veut, c'est d'abolir l'impôt personnel carrément. On verra si ça va marcher, mais c'est ça son objectif.
[00:18:09] Speaker A: Oui.
Mais si ça marche, pour nous autres, ça, c'est un autre danger peut-être pire que les tarifs.
[00:18:14] Speaker B: Ça n'aura tellement pas compétitivité.
[00:18:15] Speaker A: Ça fait en sorte que nous autres, qui est l'État le plus taxé dans l'Amérique du Nord, on va être encore...
L'écart avec les Américains va être encore plus important, on va être encore moins compétitif. Nos entreprises, quel message ça envoie ? Déjà qu'on a eu le problème avec Amazon, Amazon a envoyé un message terrible sur la réputation du Québec. Le message qui a été envoyé à partout, à tous les investisseurs, à toutes les entreprises, partout dans le monde, c'est que le Québec c'est le paradis des syndicats et c'est l'enfer des entrepreneurs et des investisseurs. C'est ça qui a été le message que ces gens-là ont reçu.
[00:18:44] Speaker B: Mais pour les médias, c'est le méchant américain Amazon et on a donné la bascule à Mme Sasseville sur toutes les tribunes.
[00:18:51] Speaker A: Puis François Legault, il a reçu à bras-dessus-bras-dessus... Magali Picard. Magali Dubaï-Picard.
[00:18:55] Speaker B: Ta grande amie.
[00:18:55] Speaker A: Madame Dubaï, qui était resplendissante.
[00:18:59] Speaker B: Elle va travailler une stratégie contre Donald Trump. Le gouvernement du Québec, il demande à FTQ de dresser la stratégie de tarifs contre Donald Trump. Il n'y a pas quelque chose d'inquiétant là-dedans?
[00:19:13] Speaker A: C'est ça qui est le problème du Québec. On vient de perdre 3500 jobs avec Amazon parce qu'on a été utilisé comme un laboratoire par des activistes syndicalistes. Ce n'est pas juste des activistes québécois, ils viennent de partout sur le continent. Ils ont réussi à convaincre 50% d'une usine que 200 coques employées avec des techniques antidémocratiques pour essayer de faire une faille.
[00:19:36] Speaker B: C'est quoi la technique antidémocratique?
[00:19:38] Speaker A: En fait, c'est que pour être, pour se syndiquer au Québec, les employeurs n'ont pas les mêmes droits que les syndicats pour informer les travailleurs.
Ce qui veut dire qu'un syndicat peut se promener, peut cogner chez vous à 8 heures le soir, comme c'est souvent arrivé, puis essayer de dire, Dominique, regarde, signe ici, signe pour le syndicat, puis on va te donner, tu vas gagner 10$ de plus.
[00:19:59] Speaker B: Qu'est-ce que t'as appris sur Amazon à ce moment-là?
[00:20:02] Speaker A: Puis que tu signes.
[00:20:03] Speaker B: Ça a-tu fonctionné de même?
[00:20:04] Speaker A: Ben oui, puis il y a même eu un débat au tribunal administratif du travail. Puis Amazon a voulu informer aussi les employés. Eux autres, en tant qu'employeurs, ils n'ont pas le droit d'informer leurs employés sur ce qui va arriver s'ils sont syndiqués. Ils appellent ça de la propagande anti-syndicale. Mais le syndicat peut dire n'importe quelle sornette à l'extérieur des lieux de travail.
[00:20:22] Speaker B: C'est pas équilibré.
[00:20:23] Speaker A: Ils n'ont même pas de vote. Ils ont juste besoin de les faire signer sur un carton.
Souvent, c'est une forme de l'intimidation soft, puis dès que t'as 50%, bang, le syndicat est là, puis là, t'es en entreprise, t'es pogné avec. C'est complètement déséquilibré comme règle de jeu. C'est pour ça. Puis pourquoi ils ont fait ça au Québec? Parce qu'ils savent que c'est la seule place que c'est aussi antidémocratique pour pouvoir syndiquer une entreprise.
[00:20:46] Speaker B: Donc le livre de règlement est totalement biaisé en faveur d'un camp plus d'eau que l'autre.
[00:20:52] Speaker A: Pis là, le pensez-y, c'est 100 quelques personnes sur 200 employés de l'entrepôt de Laval qui ont fait perdre la job de 3500 personnes au Québec. Est-ce que ça c'est démocratique? Ben non.
[00:21:04] Speaker B: Mais il harcane sur toutes les tribunes. Aucunement challenger. Y'a juste Mario Dumont qui l'a challenger. En disant, regardez, ce que la CSN voulait, c'est le salaire d'entrée à 26$ de l'heure. Avec un salaire comme ça, ça correspond pas au modèle d'Amazon.
[00:21:17] Speaker A: Fait que 3% des travailleurs d'Amazon au Québec ont fait perdre l'emploi aux 97% d'autres. Pis...
[00:21:22] Speaker B: Mais la réputation, tu l'as dit, c'est ça qui est le plus grave. Ça a pas l'air à déranger le gars.
[00:21:27] Speaker A: Non, il a parlé du juge d'orange quand on lui a posé la question. Le Canadien a gagné et il n'avait pas bu le juge d'orange de la Floride. Mais c'est pathétique, c'est pitoyable d'avoir un premier ministre qui n'est pas à la hauteur de ses fonctions à ce point-là et qui ne réalise pas qu'on le voit pas là, mais y'a combien d'autres investisseurs pis d'autres entrepreneurs dans le monde qui devaient venir investir 10 millions, 100 millions, 50 millions au Québec pis qui disent ben finalement là le paradis des syndicats ça me tente moyen. Je vais aller ailleurs.
[00:21:55] Speaker B: Quel est le pire message? T'as ce message là?
Mais Lyon, c'est une catastrophe.
[00:22:01] Speaker A: Lyon électrique, c'est une autre affaire.
[00:22:03] Speaker B: C'est une autre affaire, mais c'est un message horrible envoyé à l'international alors que t'avais des usines aux États-Unis. Et puis t'as eu... C'est grave ce qui est sorti, c'est qu'on a utilisé des logos de compagnies, entre autres Agropur. Regardez, Agropur a acheté des camions. C'était pas vrai. Fausse représentation de modèle.
gouvernementale? C'est grave. Pis y'a pas d'enquête, hein?
[00:22:26] Speaker A: Non. Le gouvernement, là, Lyon, là, ceux qui ont pas suivi ça, le gouvernement du Québec a créé un faux monopole. Ils ont créé un monopole artificiel. C'est capoté, là. On n'arrête pas de dire que les monopoles c'est pas bon. Eux autres, ils créent des monopoles. Ils ont éliminé la concurrence de Gérardin ou d'Autobus Thomas, par exemple, et ils ont créé une entreprise qui va faire des bus scolaires électriques qui pollue à certains égards plus que les autobus diesel, à cause des chauffrettes qui n'ont pas de système antipollution. Ils ont donné 250 millions...
à Lyon Électrique, ils ont fait que des gens ont acheté des actions de cette entreprise-là à des prix faramineux à 24$ l'action, pis qu'aujourd'hui ça vaut des cennes. Ils ont tout perdu les investisseurs de la ville. Après ça, ils ont donné 200 millions aux transporteurs scolaires pour acheter les autobus parce que les autobus c'était trois fois trop cher.
C'est tout et tout croche. Puis là, on se ramasse qu'il y a des poursuites. Là, les investisseurs se rebellent. Les gens qui avaient acheté des autobus, ils se ramassent avec des produits qui n'ont pas de qualité. Ils s'inquiètent pour l'entretien de tout ça. Ben oui, les commissions scolaires. Parce que là, un autobus électrique, quand ça tombe en panne, là... Goodbye. Tu peux pas ramener... Tu t'en vas pas au garage le plus près, pis t'essaies pas de le remplir.
[00:23:44] Speaker B: T'appelles Lyon, c'est Fidouda, ça répond pas.
[00:23:46] Speaker A: Tu mets ça sur des towing pis ça part. Tu peux plus rien faire avec ça. Pis si t'as pas d'entretien, c'est pas tout le monde qui... Y'a personne qui va te réparer ton... Y'a pas un mécanicien qui veut toucher à ça.
[00:23:55] Speaker B: Qu'est-ce que vous exigez au Parti conservateur?
[00:23:58] Speaker A: Qu'on redonne la liberté aux transporteurs scolaires d'acheter des autobus au diesel, point final.
Pis là ils ont commencé...
[00:24:04] Speaker B: Pis ça ça existe plus, ils peuvent pas... Une commission scolaire ou un conseil dans un bureau de service scolaire.
[00:24:10] Speaker A: Un centre de service scolaire.
[00:24:11] Speaker B: Un centre de service scolaire. Moi là, je suis en charge du centre de service scolaire, je peux pas acheter n'importe quel bus.
[00:24:16] Speaker A: Non.
[00:24:16] Speaker B: Je suis contraint d'acheter des Lyon. C'est exact?
[00:24:20] Speaker A: Oui, 100% électrique.
[00:24:22] Speaker B: Tu peux pas acheter... Ben voyons donc, la compagnie est sur le cul!
[00:24:25] Speaker A: En fait, ils disent pas vous êtes obligé d'acheter Lyon, ils disent vous êtes obligé d'acheter un autobus 100% électrique fabriqué au Québec. C'est les seuls qui le disent.
[00:24:31] Speaker B: Ben voilà!
Exigez-vous une enquête de l'UPAC? Une enquête de police? Exigez-vous ça?
[00:24:38] Speaker A: La première étape, c'est d'exiger que nos enfants puissent être transportés en sécurité parce que là, leur sécurité est en train d'être menacée. Pourquoi? Parce qu'ils peuvent plus acheter d'autobus neufs. Les autobus scolaires, ça vieillit rapidement. Un autobus, après 10 ans, là, c'est foutu. Tu le sors de la route, là. Là, on a un parc qui est en train de vieillir, pis là, on est en train d'extensionner la vie des autobus scolaires parce qu'on n'est plus capable d'acheter des voitures neuves. Donc là, il faut permettre. Pis là, ils l'ont fait pour les minibus. Là, le gouvernement, en hypocrite, dans le temps des fêtes, ils ont permis aux autobus, les petits autobus là, vous voyez ce que je veux dire, les espèces de minivans un peu plus boostés.
[00:25:18] Speaker B: Je prenais ça pour aller d'idée.
[00:25:20] Speaker A: Ça, maintenant ils ont le droit d'avoir ça au gaz. Ils ont enlevé l'obligation que ça soit 100% électrique.
[00:25:26] Speaker B: On dirait qu'ils ont peur. Ils ont peur de quoi?
[00:25:27] Speaker A: Ils ont peur de mal paraître, de ne pas être vertueux pour l'environnement et de se faire dire que c'est des sales pollueurs. Et ils ont peur de se faire dire qu'ils avaient tort depuis le début et que les conservateurs avaient raison depuis le jour 1 dans leur folie et leur dérabat.
[00:25:39] Speaker B: Grosse lunettes, c'est ça. Il a peur, lui, grosse lunettes. Oh, mon genre, mon choix, peut-être que tu aimes, bon ben paraître après tout ça. Ils ont peur.
[00:25:47] Speaker A: C'est sûr qu'ils ont peur de ça. Pense-y. Ils ont l'air cave. C'est ça que ça fait.
L'enjeu de ça, c'est qu'ils ont l'air de gens qui ont eu aucune vision, qui sont en fait enfirouappés comme faux.
[00:26:00] Speaker B: La catastrophe, c'est surtout les sociétés de transport, comme le RTC. C'est des prix de fou pour l'électrification. Fou! Ça fait buster le budget. Ça, y'a pas de réaction là-dessus, là, encore.
[00:26:11] Speaker A: Non, pis Trump a complètement reculé, là. Y'a tiré à la plode totale, là. Fait que pensez-vous que les constructeurs d'autos, les constructeurs de bus, les constructeurs... Pensez-vous qu'ils regardent le marché québécois avant de décider de leur production ou ils regardent le marché le plus important au monde?
Poser la question, c'est d'y répondre. C'est sûr qu'ils vont regarder aux États-Unis.
[00:26:28] Speaker B: Très clair.
[00:26:29] Speaker A: Puis les États-Unis viennent de faire en sorte, comme tu disais tantôt, on va se retrouver sur l'île de Gilligan.
[00:26:33] Speaker B: Oui. C'est ça qui était peur. Ça, ça me fait peur. Bon, t'as la réputation, t'as l'isolement du Québec, t'as le fait que le Québec législativement, légalement, se menotte, ne développe pas ses ressources naturelles. Mais moi, ce qui me fait plus peur, en ce début d'année, on n'entend pas beaucoup parler, à un moment donné, il va y avoir un budget.
C'est le déficit. C'est la nature des finances publiques. C'est excessivement inquiétant. On annule des travaux de réfection d'école. On coupe du monde. En fait, il manque de monde dans le système de santé. C'est pas grave.
[00:27:05] Speaker A: On coupe du monde. 1,5 milliard de dollars dans le système de santé uniquement.
[00:27:08] Speaker B: C'est ça. Donc on coupe des petits postes d'infirmières, des postes de préposés aux bénéficiaires. On joue dans bouffe. On fait manger de la marde à nos aînés, les HSSLD. Nous autres, on a eu beaucoup de messages à cet effet-là.
Sans parler du reste, évidemment, les hôpitaux sont démantibulés. Il n'y a pas de projet de rénovation. Il y a eu deux médecins quand même qui ont manifesté dans le stationnement Vinfeld à Drummondville en disant l'hôpital de Drummond, on ne peut même pas rénover. C'est fini. C'est un hôpital qui est dangereux. Bref, on accumule les exemples et on se dit, où on s'en va Éric? C'est la situation, ça fait longtemps que tu suis la politique, moi aussi.
C'est la situation qui m'inquiète le plus. Ça ne m'a jamais autant inquiété que la nature des finances publiques. On ne sent pas de plan de match.
[00:27:54] Speaker A: Non. Pire que ça, on a un ministre des Finances, Éric Girard, qui avoue candidement qu'on a un déficit structurel. Ça veut dire quoi, ça, structurel? Ça veut dire que C'est récurrent. Ça veut dire que ton épicerie, si tu calcules ton épicerie, ton loyer et ton transport, tu dépenses plus que ce que tu reçois comme salaire.
[00:28:17] Speaker B: C'est des dépenses incompressibles.
[00:28:19] Speaker A: C'est ça.
Il dit que c'est 5 à 6 des 11 milliards.
qui serait structurelle. C'est pas conjoncturel, c'est pas parce que t'as payé quelque chose, c'est pas parce que t'as décidé que tu mettais de l'argent dans un tramway que t'as pas besoin et qui est inefficace, ou c'est pas parce que t'as augmenté le salaire de x, y, z. C'est parce que t'es plus capable de payer les services de base. Ça veut dire quoi un déficit structurel? Ça veut dire qu'il va falloir couper, pas juste dans le gras, mais dans la chair.
Parce que là, y'a des affaires qu'il faut que t'enlèves.
[00:28:47] Speaker B: Pourquoi on en est là? Est-ce la dernière négo où François Legault a décidé de bypasser son YOLOBEL pis a tout donné en salaire?
[00:28:54] Speaker A: C'est en partie ça, mais c'est plus grave que ça. C'est un gouvernement qui ne fait que dépenser pis qui n'augmente pas ses revenus. C'est un gouvernement qui freine le développement économique. C'est un gouvernement qui dit non à l'exploitation de notre gaz comme on disait tantôt. C'est un gouvernement qui...
Regardez le logement, on a une crise du logement, là. Moi, je fais le tour des municipalités. Qu'est-ce qu'ils me disent, les maires? On veut construire pis on est bloqués par le gouvernement. On se fait dire que non, là, c'est une zone inondable, tu peux pas, ça, c'est une zone verte. Ils disent oui, mais c'est pas une zone verte, c'est un terrain qui a jamais rien eu. C'est un terrain qu'il y a 200 pieds de long, il y aura jamais personne qui va aller cultiver là, là, t'es en plein milieu de la ville. Ah non, c'est zoné comme ça, c'est comme... on peut rien faire. Ah non, là, il y a jamais eu d'eau depuis 100 quelques années. Ah, c'est pas grave, on donne... sur notre carte, c'est marqué que c'est une zone inondable, tu peux pas rien Il y a des municipalités qui ne peuvent plus construire à rien, rien de rien.
[00:29:41] Speaker B: Alors qu'elles ont de l'emploi... Donne-moi des exemples.
[00:29:43] Speaker A: Ben hier, j'étais dans le comté d'Artabasca justement, là. J'étais allé dans quatre municipalités où c'est le cas. Il y a une municipalité au complet, Saint-Valère, pas la nommer, là. C'est considéré comme une zone inondable, le village au complet. La ville peut même pas construire un garage municipal.
Ils se battent depuis des années pour essayer de reconstruire un garage municipal. Il y a une grange qui est tombée chez un agriculteur. L'agriculteur, il me dit « Éric, j'ai pas le droit de la reconstruire parce qu'ils me disent que c'est une zone inondable.
[00:30:07] Speaker B: » Ça fait penser à Donald Trump qui s'est pincé avec la mairesse de Los Angeles.
[00:30:12] Speaker A: Mais oui. Tu sais, quand Poliev parle des gatekeepers, il parle de ça en anglais, mais c'est de ça dont on parle. Il y en a des gatekeepers au Québec aussi.
[00:30:20] Speaker B: Des empêcheurs de tourner en rond, des anti-développements.
[00:30:22] Speaker A: Pis ça là, ce monde n'est pas élu.
[00:30:24] Speaker B: Mais c'est red tape, c'est de la bureaucratie.
[00:30:25] Speaker A: Mais oui, mais c'est qu'on élit du monde, OK? On vote démocratiquement. Pis ces gens-là ont pas le pouvoir de faire ce que la population veut. C'est des technocrates non élus d'on sait pas où, du ministère de l'Environnement ou du ministère des Affaires municipales ou de la Commission de la protection du territoire agricole qui se mettent à décider à la place des élus démocratiques.
C'est grave. Pis le développement au Québec est freiné. La crise du logement, là, c'est pas parce qu'on manque de logement. C'est parce qu'on a du monde payé avec nos taxes pour empêcher qu'on construise les logements que le monde a besoin.
[00:30:58] Speaker B: On se tire dans le pied.
[00:30:59] Speaker A: Pis ça fait monter les prix pour les autres.
Je veux dire, c'est fou raide ce modèle-là. Il faut que ça arrête. Quand on voit ce qu'il s'est passé en Argentine, le moment donné, il va falloir qu'au Québec aussi, il y en ait du affouéré au niveau municipal.
Il va falloir que ce monde-là, on redonne le pouvoir aux élus locaux. Qu'on dise au maire, regarde, vous avez besoin de construire, vous avez besoin d'un garage municipal, vous ne vous battrez pas pendant trois ans avec des comptes des fonctionnaires, puis vous ne dépenserez pas des centaines de milliers de dollars pour essayer de lui prouver que vous avez absolument besoin, que c'est une urgence nationale d'avoir un garage dans votre ville.
[00:31:28] Speaker B: Puis les fonctionnaires, Michel Girard, Journal de Québec, révélé que depuis que Legault est là, 176 000 fonctionnaires de plus! Un gouvernement conservateur! Est-ce que ça serait affouérant? Combien de plus de coupures?
[00:31:44] Speaker A: Il faut réduire le nombre. Je veux juste te rappeler que François Legault était élu en promettant de baisser la taille de la fonction publique de 5000 personnes.
[00:31:51] Speaker B: Menteur!
[00:31:51] Speaker A: Non seulement il a pas fait ça, il l'a augmenté comme jamais dans notre histoire.
[00:31:56] Speaker B: François Legault, c'est-tu un menteur?
[00:31:58] Speaker A: Ça, c'est un fait objectif. Regardez ce qu'il nous a dit sur le troisième lien. Regardez ce qu'il nous a dit sur la réforme du mode de scrutin. Regardez ce qu'il nous a dit sur l'augmentation de la fonction publique. Je veux dire, on pourrait continuer toute la journée.
[00:32:11] Speaker B: 176 000 fonctionnaires publics et parépublics.
[00:32:15] Speaker A: C'est pas compliqué. En six ans, le gouvernement a embauché plus de nouveaux employés que toutes les entreprises du secteur privé au Québec réunies. Mais c'est parce qu'il faut les payer ces salaires-là.
C'est les gens dans le privé qui les payent. Mais à un moment donné, si t'en embauches plus dans le public que dans le privé, t'es plus capable d'y payer. L'argent va venir d'où? C'est fourré de...
[00:32:39] Speaker B: Écoute, pis c'est pas... Pourquoi c'est hors contrôle comme ça?
[00:32:42] Speaker A: Est-ce que c'est des infirmières? Est-ce que c'est des enseignants?
[00:32:44] Speaker B: Non.
[00:32:44] Speaker A: C'est des cadres. 40% chez les cadres, chez les employés administratifs des bureaux. Pourquoi?
Parce que la machine, ils ont perdu le contrôle parce qu'il y a personne qui dit c'est assez. Qui met son point sur la table et qui dit là vous allez... Giras.
[00:32:59] Speaker B: Est pas un vrai conservateur.
Il a eu beau se présenter conservateur.
[00:33:03] Speaker A: Il a présenté le pire budget en termes de déficit de l'histoire du Québec.
[00:33:06] Speaker B: C'est un faux conservateur lui.
[00:33:07] Speaker A: C'est plus qu'un faux conservateur, c'est un gauchiste. C'est le pire ministre des finances.
[00:33:11] Speaker B: Toi, tu connais Pierre Poilievre. Gérard, il l'a-tu approché pour se présenter?
[00:33:15] Speaker A: Je sais que Gérard l'a même dit publiquement qu'il voulait être ministre fédéral et qu'il voulait se présenter avec les conservateurs fédéraux.
[00:33:21] Speaker B: Il l'a-tu contacté, Poilievre?
[00:33:23] Speaker A: Je ne sais pas trop comment les discussions ont été.
[00:33:24] Speaker B: Mais Poilievre, ça a été long.
[00:33:25] Speaker A: Je sais qu'elles ont été très courtes. Parce que je sais qu'il y a eu une fin de non-recevoir à Ottawa. Mais qu'est-ce qu'ils veulent pas avoir ça comme exemple du ministre des Finances?
[00:33:32] Speaker B: Là, Gigi, CQS qui sort ça, soupçonne Guilbault de vouloir se présenter pour les conservateurs de Poilievre. Qu'est-ce que t'en penses?
[00:33:40] Speaker A: Ben je pense qu'il va y répondre la même chose qu'il a répondu à Éric Lefebvre.
[00:33:43] Speaker B: Ben veut-tu se présenter conservateur?
[00:33:45] Speaker A: Je pense qu'il y a beaucoup de monde à CAQ qui veulent se sauver parce qu'ils voient le naufrage arriver. Comme il y avait ben des libéraux de Justin Trudeau qui veulent se sauver.
[00:33:52] Speaker B: Ils voient le iceberg puis ils se sont rendu compte que c'était pas un banc de neige.
[00:33:54] Speaker A: Il y a ben des libéraux fédéraux aussi qui veulent se sauver avant la prochaine élection parce qu'ils réalisent que, vous avez vu combien qu'il y en a qui veulent plus se représenter puis qui cherchent des jobs. Je pense que la même chose est en train d'arriver au gouvernement de la CAQ.
[00:34:05] Speaker B: Mais le tramway, Éric, le tramway, on parle encore de ça? On n'en veut pas du maudit tramway!
Comment ça que les politicos comme du clos?
comme marchand s'obstine à taper sur le clou. On n'en veut pas de ce maudit projet-là.
[00:34:22] Speaker A: Là, je vais te faire une confidence, puis là, tu vas rire. Un matin, j'étais à Radio-Canada, et là, on m'a commencé à me dire, oui, mais là, le Québec va perdre de l'argent parce que là, Olivier Lemieux a sorti des chiffres comme quoi le Québec a pas sa juste part pour le transport collectif de la part du fédéral.
Puis là, je dis oui, mais si les gens à Québec, on veut un pont, puis que le fédéral mette de l'argent dans un pont comme Pierre Polievre s'engage à le faire, on va l'avoir notre juste part? Oui, mais c'est pas du transport collectif. Non, ça, c'est de l'idéologie. Mais l'argent, on va l'avoir.
[00:34:55] Speaker B: L'important, l'important, c'est qu'on... Donc, c'est l'idéologie avant tout?
[00:34:59] Speaker A: Mais non, mais c'est parce que là, ils étaient, eux autres...
[00:35:01] Speaker B: Là, ils sont mêlés.
[00:35:02] Speaker A: Il y a eu des reportages là-dessus pendant plusieurs reportages à Radio-Canada sur le fait que là, à Calgary, ils ont eu de l'argent pour un transport collectif, puis telle autre ville, je sais pas où, en Ontario, je sais pas quoi. pis que là, Québec, on n'aura pas notre juste part. Mais c'est de l'activisme, c'est plus de l'information quand t'es rendu là. Parce que l'important, c'est que le Québec ait sa juste part par rapport aux impôts qu'il paye. On l'a. Pis c'est l'argent au Québec, parce que nous, à Québec, y'a pas d'acceptabilité sociale pour un tramway. On en veut pas d'un tramway inutile qui va aller plus lent que des autobus. On veut un troisième lien entre nos deux rives parce qu'on est écoeuré d'être poigné dans le trafic. Radio-Canada n'a jamais été aussi activiste que ça. T'as vu le reportage avec Mark Carney, Sean Winnigan, la journaliste hirikane en arrière, qui fait un tour de char.
[00:35:53] Speaker B: Pousse, pousse, pousse, tu le sens, là. Ils veulent rien, rien savoir. C'est la destruction massive de Poilievre. Poilievre, Trump, Trump, Poilievre, Hitler, Trump, etc. Et on pousse sur Carney. Il est bon, il est fin. Il est doux, il a un sens de l'humour. Puis il a un beau CV, hein. Tu le sens-tu, ça, que... Oui, oui, ça se sent.
[00:36:10] Speaker A: C'est clair que c'est ça. Puis c'est clair que... Oubliez pas que c'est pas étranger au fait que Pierre Poilievre a promis d'abolir CBC, là.
le fait de dire qu'il veut même vendre le siège social à Toronto pour en faire du logement.
[00:36:22] Speaker B: C'est une vengeance.
[00:36:23] Speaker A: C'est sûr qu'eux, ils sont en mode, regarde, on survit, on veut se battre.
[00:36:27] Speaker B: Est-ce que tu crains Carney?
[00:36:29] Speaker A: Non.
[00:36:30] Speaker B: À cause de la propagande des médias de gauche qui vont pète, pète, pète pis répète, Carney est bon, Carney est bon, Carney est bon.
[00:36:36] Speaker A: J'ai confiance dans le jugement du monde. Si on a 62 milliards de dollars dans le déficit, c'est à cause de ce parti-là. Ce parti-là nous a mis dans la merde pis j'ai confiance que les Québécois...
[00:36:46] Speaker B: Mais s'il y a-t-il la sauce Singh va peut-être appuyer Carney, il l'a dit, si on se ramasse finalement l'automne prochain.
[00:36:52] Speaker A: Ils n'ont pas le choix d'avoir une élection cette année, qu'ils le veuillent ou non, ils sont en fin de mandat. Puis l'autre affaire, en politique, des fois, la nouveauté, ça fait que les gens écoutent, puis ils vont avoir un petit intérêt à court terme, mais à moyen terme, les choses reviennent souvent là où ils étaient avant que ça parte. Et rappelez-vous Kim Campbell.
Quand Kim Campbell est arrivée parce qu'il y avait un gouvernement conservateur usé de Brian Mulroney, tout le monde disait comment mon dieu Kim Campbell a marché sur l'eau pendant des mois. Puis quand on est arrivé à l'élection, à le finir avec deux députés, ça a été le pire résultat de l'histoire du Parti conservateur du Canada.
[00:37:25] Speaker B: Ça ramassait deux. Charles Ray et Elsie Wayne.
[00:37:28] Speaker A: Elsie Wayne. Je pense que ça va être à peu près le même scénario avec les libéraux à Ottawa.
Mark Carney, il y a beau avoir toutes les belles qualités que Radio-Canada y invente, il y a un gros problème. Il n'a jamais fait de politique, il est entouré de gens qu'il ne connaît pas, puis c'est normal, il va avoir plein d'erreurs. On l'a vu déjà sur son site web en français que c'est un erreur qu'il avait traduite.
[00:37:50] Speaker B: Il parle un mauvais français aussi, à un moment donné ça va rebondir.
[00:37:52] Speaker A: Le gars n'a aucune expérience politique, il va se mettre les pieds dans les plats, ça fait partie de la gamme.
[00:37:56] Speaker B: Il ne peut pas toujours rester avec François-Philippe Champagne.
[00:37:58] Speaker A: Exactement. Il va arriver en débat. Il n'a jamais fait ça. Il va... Je veux dire, il y a plein de choses qui vont arriver que...
[00:38:04] Speaker B: Alors que Poiliefre, c'est un redoutable debater.
[00:38:06] Speaker A: Il est testé. Il est testé. Il a fait ça toute sa vie, Pierre.
[00:38:09] Speaker B: Il va... Moi, ce que je reproche à Pierre Poiliefre, c'est qu'on ne le sent pas l'équipe. Oui, Pierre, on l'a vu. Bon, Paulus, etc. Mais moi, je te demande, c'est qui son ministre des Finances?
Je sais pas c'est qui. Moi je veux savoir là, je te dirais que là on est en mode pré-électoral. Moi je veux savoir c'est qui le gars à défense. Peut-être Paulus. Bon, parfait. C'est qui son gars aux finances? L'industrie.
C'est qui les autres? C'est surtout les finances qui m'intéressent. C'est qui son gars de chiffre? Ou sa fille de chiffre?
[00:38:40] Speaker A: Son président du conseil du Trésor.
[00:38:41] Speaker B: Oui, aussi.
[00:38:42] Speaker A: Non, non, c'est sûr qu'il y a un test...
[00:38:44] Speaker B: On sent pas l'équipe conservatrice. Désolé, moi je le sens pas. Ici, dans la région de Québec, Dominique Vième, on l'a eu en entrevue à un moment donné parce qu'on a picossé. Mais elle est où?
Il faut sentir à un moment donné, parce que là, il y a de l'inquiétude dans le marché, justifié ou pas, face à Donald Trump. Dans la région de Québec, en Beauce, etc., il y a de l'inquiétude. Il est où Jacques Gourde? Viens! Deltel! Il faut sentir cette équipe-là. Désolé, moi je le sens pas.
[00:39:12] Speaker A: Les conservateurs, des fois en politique, c'est pas mauvais d'avoir de l'opposition. Puis je pense que depuis plusieurs mois, on sentait que les conservateurs étaient un peu seuls. Là, on voit que les libéraux pourraient peut-être se remonter un peu.
[00:39:23] Speaker B: C'est juste bon.
[00:39:24] Speaker A: Je pense que c'est pas mauvais qu'il y ait de la concurrence. C'est pas mauvais que ça va bouger, les conservateurs être encore meilleurs. Moi, je pense qu'ils vont être obligés de jouer un peu moins. Puis c'est vrai même dans le sport. Tu sais, quand t'es bien dans l'avance, que tu mènes 6-0, c'est sûr que tu joues la trappe un peu au hockey.
[00:39:39] Speaker B: Comme les Chiefs sont étonnés, là on aimerait ça que les Eagles gagnent.
[00:39:42] Speaker A: Moi j'aimerais ça moi aussi.
[00:39:43] Speaker B: Qui va gagner?
[00:39:44] Speaker A: Les Arbitres.
[00:39:45] Speaker B: Ah ben voilà.
Moi je prends les gosses. Faut que Taylor Swift pleure! On est tanné!
[00:39:51] Speaker A: Mais honnêtement, j'aurais aimé ça la semaine passée que... Que les Bills gardent. Que les Bills remportent les pitchs. Je pense, je bas flou, j'aurais aimé ça qu'Allen... Mais il mérite... En tout cas, il y a eu quelques questions. C'était moins pire, honnêtement, l'arbitrage que c'était contre les Texans. Parce que les Texans, ils se sont fait voler corrément le match par les arbitres. Mais c'est la première fois que... Tu sais, moi, je suis un gros amateur de football, Dominic. C'est la première fois que je suis aussi découragé de l'arbitrage.
Pis je suis pas anti-chiefs.
[00:40:18] Speaker B: Est-ce que c'est évident?
[00:40:21] Speaker A: Ben oui.
[00:40:21] Speaker B: Est-ce que c'est de l'incompétence ou c'est sciemment qu'on décide de prendre pour les chiefs? C'est toujours pour la même équipe, c'est bizarre.
[00:40:27] Speaker A: Pis je suis pas anti-chiefs. Moi je me souviens de l'époque où Laurent Duvernay-Tardy jouait pour eux. Complotiste! J'étais super content quand ils ont gagné le Super Bowl. J'ai toujours aimé Patrick Mahon. Je trouve que c'est un bon joueur de football. C'est un décorien extraordinaire, mais...
Je trouve que ça ne rend pas justice au sport quand les arbitres ont l'impression qu'ils ont le gilet d'une des deux équipes sur le dos.
[00:40:48] Speaker B: Les gars se gagnent combien?
[00:40:50] Speaker A: J'ai peur que ce soit les arbitres et les chiefs qui gagnent. C'est pour ça que je n'ose pas me prononcer.
Ça fait deux semaines de suite que t'as l'impression que c'est pas la bonne équipe qui a gagné pis c'est les arbitres qui les ont fait gagner. Ça va-tu être la même chose au Super Bowl? J'espère que non. Pis je pense que la NFL va peut-être sortir un plan tâché de ce qui s'est passé dans les séries cette année.
[00:41:11] Speaker B: Concernant le sport, Donald Trump, les États-Unis, tout ça. Je pense qu'il faut réitérer le message. S'il vous plaît, ne huez pas l'hymne national américain. Sacrifice. T'as vu l'article de Martin Leclerc? Elle est pas là! On dirait que cet article-là vise quasiment à inciter les gens à... Eh oh!
Il y a ça comme possibilité, parce qu'il y a des gens qui ont déjà commencé à huer.
[00:41:36] Speaker A: On ne gagnera rien, ni comme Québécois, ni comme Canadiens, ni même les Américains, à ce qu'il y ait une guerre entre nos deux pays. On a toujours été les deux meilleurs partenaires, pis il faut que ça reste. Pis, t'sais, l'idée, même...
Moi, quand François Legault a commencé à dire qu'il ne buvait plus d'orange de la Floride, là, je trouve ça d'un ridicule consommé.
Pensez-vous vraiment que les Américains vont commencer à changer politiquement parce que M. Legault n'a pas bu du d'orange hier matin? Il ne faut pas aller là. Il faut dire aux Américains qui ont intérêt à ne pas faire ça, pas donner le mauvais exemple et faire comme eux autres.
[00:42:10] Speaker B: Il faut s'asseoir et négocier aussi. Il y a des requêtes précises, Trump.
[00:42:14] Speaker A: Il joue le jeu de Trump quand il fait ça. Il joue le jeu de l'inflation. Et Trump gagne. Des tarifs. Et Trump va gagner ce jeu-là parce qu'il est plus gros que nous autres. On va toujours être plus petits qu'eux autres.
[00:42:24] Speaker B: Exactement. Merci beaucoup Éric.
[00:42:25] Speaker A: Toujours un plaisir Dominique, merci à toi. Merci beaucoup!