DOM AND JOEY brûlent le Temple du Statu Quo!

March 21, 2025 00:57:17
DOM AND JOEY brûlent le Temple du Statu Quo!
Maurais Le Podcast
DOM AND JOEY brûlent le Temple du Statu Quo!

Mar 21 2025 | 00:57:17

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Show Notes

Dominic Maurais et Joey Aubé défoncent les portes du statu quo ! On met à nu les gardiens autoproclamés de la vérité officielle : médias, syndicats, ordres professionnels et monde artistique. Ces sentinelles de la pensée unique qui s’objectent vigoureusement à toute forme de remise en question. Dans cet épisode, on expose leurs hypocrisies et leurs tendances anti-démocratiques, autocratiques et doctrinaires. Rejoins-nous pour un shoot de liberté d’esprit, loin des dogmes étouffants. « Dom and Joey » : là où les masques tombent, et les esprits s’éveillent !"
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Moray le podcast, présenté par GMOT.ca. Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray le podcast. Bienvenue dans Morel Podcast, édition mensuelle du podcast, c'est-à-dire Dom & Joey. Comment ça va? [00:00:34] Speaker B: Number one! [00:00:35] Speaker A: Bon, Mary-Louise t'as pas rappelé. Pour match revanche avec Pierre Lapointe? [00:00:39] Speaker B: Non, par contre, j'ai eu une forte pensée pour Guillaume Abbaciello quand il a eu son histoire, parce que j'ai vécu ce qu'il a vécu. Moi, je l'ai mon bouton, j'ai survécu à Marie-Louise Arsenault. Ce qu'il a jasé, justement, l'opulence du monde parallèle qui est Radio-Canada Montréal, j'ai vu ce que c'était, j'ai même envoyé un message privé, il m'avait répondu pour dire « I feel you », vraiment. [00:01:03] Speaker A: Justement, notre thème aujourd'hui, c'est toi qui l'as décidé, puis j'aime ça, on va plonger là-dedans. Les gardiens du statu quo. Les gardiens de l'ordre moral, les gardiens du temple, les gardiens du modèle québécois. Puis je me suis mis à réfléchir là-dessus, puis j'ai fait un pouce Facebook, parce que les auditeurs, les livers, ont beaucoup d'imagination, mais évidemment, on connaît les gardiens du temple. Mais, peut-être qu'il y en a plus qu'on pense des gardiens du temple. Quand on dit gardiens du temple et gardiens du statu quo, tu penses à qui? Tu penses à quoi? [00:01:32] Speaker B: Oh écoute, on va y aller d'étape par étape. [00:01:34] Speaker A: Oui. [00:01:35] Speaker B: On va commencer parce que c'est ça, disons qu'on a tous des titres en tête de certaines personnes, certains groupes, certaines organisations. On pourrait finir le podcast en même pas cinq minutes. [00:01:42] Speaker A: Oui. [00:01:43] Speaker B: On va se mettre en mode striptease tranquillement, mais sûrement. Ben regarde, pour venir sur Abatiel, on va commencer avec ça. On va commencer avec la première catégorie, gardien du temple de la culture. notre cher monde médiatique, le monde des artistes, le monde de la dite culture québécoise. Et on voit clairement, puis je l'ai tweeté d'ailleurs quand ce soir-là avait sorti, puis la fameuse vidéo que j'ai trouvé excellente, puis quand c'est dans son style, David Cielo, écoute, il fait tellement de centaines de milliers de vues, ou même de millions sur le TikTok des pizzas Salvatoré, puis tout ça. J'étais aucunement surpris, mais je voyais quand même un certain cri du coeur que, c'est ça, il méritait d'être entendu. Mais ce que j'ai tweeté, c'était carrément ça. C'est que là, voici mesdames et messieurs la raison pourquoi il n'y a plus aucune personne dans le milieu des affaires ou encore moins des entrepreneurs qui osent parler publiquement de politique ou encore moins se présenter en politique. C'est l'esprit de tour de cop de char qui arrive après. Et cette tour de coffre de char est faite majoritairement par les gardiens du temple, qui sont dans ces cas-ci, oui, en partie les médias du niveau artistique, mais également tout ce monde-là de la caste artistique, qui sont vraiment pas les jeunes artistes qu'ils essaient de réussir. Je pense pas qu'ils sont vraiment là-dedans, au contraire, ils commencent pis ils font pas partie de ça. Mais majoritairement, C'est ça, la classe de gens, les productions, les Evenco de ce monde, et même tous les trucs, la Sodec, le CI, puis le SA, incluant les médias qui les appuient, qui empêchent une réelle introspection du truc. Parce que la réponse de, puis en tout respect, la réponse de la sœur de M. Battiello, Élisabeth, c'est pas pour la nommer, qui disait un peu dans le genre de damage control, tu sais... [00:03:18] Speaker A: On en donne de l'argent, nous autres! [00:03:20] Speaker B: Oui, bien tu sais, oui, déjà en partant, mais également, tu sais, nous autres, en fait, on est des entrepreneurs, on n'est pas des spécialistes de la culture. C'est pas ça le point, dans le sens que, tu sais, Elle se défendait. [00:03:30] Speaker A: Parce qu'elle avait eu des appels et des appels intimidés. [00:03:34] Speaker B: C'est correment injuste de ça, parce qu'en fait, au contraire, je pense que des gens comme Pisa Salvatore ont davantage à parler au niveau culturel, pas juste parce qu'il y a en finance, c'est qu'à quantité de succursales qu'ils ont faites, à quantité que ces succursales-là retournent en impôts, pis en taxe au gouvernement, s'il y avait quelqu'un, une entreprise qui en donne de l'argent au gouvernement pis qui m'irriterait de parler de ces enjeux-là, c'est bien eux autres pis enlèvent même ça n'importe quel citoyen qui paie les taxes des impôts ou citoyens en général, peu importe s'il est spécialiste de la culture ou pas. [00:04:01] Speaker A: On a le droit de parler. [00:04:02] Speaker B: On a le droit de parler, voyons donc. [00:04:03] Speaker A: Combien de personnes parlent de hockey qui ont jamais patiné? [00:04:08] Speaker B: Pour faire des listes très longues. Même chose en politique, même chose dans toutes les domaines, je dirais. Mais c'est carrément ça. Puis ce qui est plat, c'est qu'à travers tous ces gardiens du templateau au niveau culturel, on va vraiment à la faiblesse de notre gouvernement parce que techniquement, le ministre serait pas censé en faire partie, mais dans ce coup-ci, il s'est couché devant ces gardiens du statu quo-là à la défense de ce modèle-là sans aucune... Au-delà de... Oh mon dieu, il a dit merde dans ses propos, c'est ça, c'est du tata, là, t'sais, écoutez, là. Il aurait dit la même affaire avec même pas de sac, vous l'auriez poché sinon qu'on s'est cassé. [00:04:41] Speaker A: Y'a au moins dans ses propos, visiblement, ils ont jamais entendu des monologues de Mike Ward. [00:04:46] Speaker B: Ben c'est ça. Surtout ce qui est le plus hypocrite de la part de ces gens-là. [00:04:49] Speaker A: C'est très hypocrite. [00:04:50] Speaker B: C'est que je te mets ça, les gens qui n'arrêtent pas de dire « Ah, la culture, faut la financer, pis ça redonne 4$ pour chaque dollar investi, tout ça. » Si tu demandes à ces gens-là « Ok, est-ce que Simple Plant, c'est de la culture québécoise? », ils vont te dire non. [00:05:01] Speaker A: Voilà! Voilà! [00:05:03] Speaker B: C'est exactement ça. Pis justement, comme j'ai déjà dit, la poutine au fromage râpé du Sac-Saint-Denis, c'est-tu de la culture québécoise? Le Canadien de Montréal, c'est-tu de la culture québécoise? Oui. Ben ça, c'est ça. [00:05:14] Speaker A: Il y a... [00:05:17] Speaker B: L'omniprésence ou le monopole culturel montréalocentrique du discours très victimaire, je trouve qu'à un moment donné, les gens en ont à bout. Pis c'est pas une question d'haïr ou faire du Québec bashing, c'est qu'à un moment donné, on se dit, écoute, Oui, on en veut une culture. Par contre, notre statut un peu minoritaire en Amérique du Nord a fait qu'on se disait que sans le gouvernement, il n'y a pas de salut. Sans culture subventionnée, il n'y a pas de salut. Puis je ne dis pas qu'il n'y a pas une part de vrai là-dedans. Par contre, je pense que certaines émissions que j'adore ici n'auraient pas eu de financement. Peut-être qu'elles n'auraient pas été créées. Par contre, se fier uniquement là-dessus, puis en éternel double-down, je pense que c'est pas la solution à prendre. Mais ces gens-là, on voit clairement qu'aucune possibilité de changement n'est possible, aucune capacité d'introspection n'est possible, et c'est ça qui regroupe tous ces fameux gardiens du temple-là dans une seule et même catégorie, parce qu'ils ont pas mal tous les mêmes, à part leurs différentes couleurs et de ce qu'ils défendent, ils ont pas mal tous les mêmes patterns, si on s'entend là-dessus. [00:06:08] Speaker A: C'est un pattern de dépendance, puis c'est un pattern d'insécurité culturelle. [00:06:14] Speaker B: Fleur de peau, beaucoup. [00:06:14] Speaker A: La technologie, a brisé ça. La technologie est venue briser un esprit de dépendance et de confort artificiel. Prenons l'exemple de Spotify. Avant, le confort artificiel, c'était le fameux quota de 65%, puis c'est 75 ou 65, je pense que c'est 65% de musique francophone qu'on passe tard le soir. Donc c'est une revendication. Mais dans le fond, c'est un faux confort parce que de penser qu'on joue 65% de musique francophone, ça veut pas nécessairement dire qu'on va aller en acheter davantage. Ça c'est une vieille revendication. [00:06:55] Speaker B: Un certain dirait que ça fait l'effet inverse. [00:06:57] Speaker A: C'est un acquis, exactement. C'est un effet répulsif. Netflix arrive. Les abonnements. Donc on a vu très rapidement s'effondrer la forteresse. Parce que moi je me souviens de reportages, pas plus tard qu'il y a une quinzaine d'années, où il y avait des descentes de la 10 dans des marchés aux puces. [00:07:17] Speaker B: Hein? [00:07:18] Speaker A: Ils ont des 10 copiés de Dan Bigrat! Copier les 10, tu t'en souviens? Le Marie-Denise Fest allait manifester à Ottawa contre le projet de Harper. En fait, lui, il voulait pas imposer de taxes, la fameuse taxe sur les iPods. Les iPods ça existe plus, mais à l'époque, c'était Les droits de reproduction, les fameuses cassettes d'antan, maintenant, c'était les iPods. À ce moment-là, les artistes demandaient un 2$ de taxe sur chaque iPod vendu. Mais on en est complètement ailleurs aujourd'hui. Le château de cartes s'est complètement effoiré. Et résultat, vous avez des insécures et des gens qui étaient habitués aux vieux modèles. C'est-à-dire, Il n'y a pas de Québécois dans la Ligue Nationale. Oui, mais la Ligue Nationale de hockey est ouverte maintenant à la grandeur de la boule. Et il n'y a plus de chasse gardée pour le Canadien pour le repêchage. Résultat, que le meilleur gang, on est confronté maintenant à nos talents, à nos aptitudes, à nos manières de faire. Hockey Québec doit se regarder dans le miroir. Même chose avec Spotify et avec les talents québécois. Et là, même chose avec Netflix. Netflix qui investit des milliards de dollars en production. On est confronté, on est sur la même patinoire que la planète Terre. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait? Ça s'est effondré. Mais maintenant, la CAQ veut ériger des protections, des cis, des ça, les pancartes, modifier les pancartes, là on va arriver, tenter de modifier... [00:09:02] Speaker B: Les sécheuses. [00:09:03] Speaker A: C'est ça, les sécheuses et tout ça, les électroménagers. Et la CAQ va tenter de... venir torturer les algorithmes avec la loi qui va passer au cours des prochaines semaines. C'est clair que ça, ça va faire énormément jaser en culture. C'est-à-dire, tu ouvres Apple Music, tu ouvres Spotify, automatiquement, tu vas voir un Dan Bigrop, tu vas voir un Paul Piché. La présentabilité qui n'est pas un mot français. Donc, on assiste actuellement à une révolution. There's no going back. Mais, ce dont on parle là, c'est-à-dire le clergé du statu quo, Il est déchu. Le clergé est déchu. Et là on se retrouve en réaction de panique. et de réaction sauvage. Contre Mathiello, ça a été ça. De l'intimidation, réaction sauvage, gang bang les gangs de Montréal. Mais là on est dans une révolution et moi je trouve ça extraordinaire. [00:10:03] Speaker B: Absolument, puis c'est le fil conducteur de tous ces gardiens-là, puis on va les présenter les autres par la suite, c'est vraiment l'allergie envers tout type de compétition. [00:10:15] Speaker A: C'est ça. [00:10:15] Speaker B: C'est vraiment le gardien du monopole, du statu quo, qu'on est tout seul, on gère tout, pis incapable d'offrir au du moins, de laisser céder une part de la tarte, je vais encore la tarte au grand complet. Malheureusement, mais c'est ça qui est arrivé, la réalité rattrape. T'sais, à un moment donné, le Dôme casse, c'est comme tu disais pour le hockey. [00:10:31] Speaker A: Le Dôme a pété. [00:10:32] Speaker B: C'est ça. À un moment donné, à part la Russie, pis 2-3 pays, des pays scandinaves, aller recruter à l'international à part aux States pis au Canada, c'était bien tough, mais à c't'heure, c'est rendu que... [00:10:44] Speaker A: Les méthodes d'entraînement ont évolué, les niveaux de compétition ont évolué, mais Hockey Québec est encore géré par une collection de gros nés régionaux. qui prennent la grosse bière, puis qui se réunissent, puis qui font des parties. [00:10:58] Speaker B: Qui ont osé faire des t-shirts en anglais pour leurs joueurs, on s'en rappelle de cette histoire-là? Ben oui. Le QLF était sorti, pis à quel point c'était un scandale, comme si, c'est sûr, ils allaient s'angliciser parce qu'il se marquait Hockey Team à côté sur le t-shirt. [00:11:11] Speaker A: Ben Jocelyn Thibault a essayé de changer cette méthode-là. Mais là, c'est en train de casser. Le Québec est confronté, maintenant, à l'international, c'est-à-dire la fenêtre est cassée, le dôme est cassé, mais maintenant on dirait que le Québec est confronté à se regarder en plein visage et confronté à faire face à tous les jours à une salle de miroir. On est comme dans un labyrinthe de miroir et c'est pas beau quand on se regarde, pour vrai, c'est vraiment pas beau. C'est un échec! [00:11:44] Speaker B: Se regarder dans le miroir, c'est la chose qu'on déteste le plus faire ou qu'on veut jamais faire. [00:11:48] Speaker A: Oui! [00:11:49] Speaker B: C'est un peu... [00:11:49] Speaker A: Douloureux! [00:11:50] Speaker B: C'est comme la fameuse citation de la fameuse série de Tchernobyl sur Netflix, tu sais, quand ils disaient « je vais aller dénoncer ça à telle conférence que ça n'a pas de bon sens », ils disaient « ouais, mais ce que tu vas faire, c'est que tu vas insulter le pays qui supporte tout sauf se faire insulter », qui était l'Union soviétique, mais c'est un peu, sans vouloir comparer avec l'Union soviétique, mais comprenez ce que je veux dire, c'est que c'est carrément ça, c'est qu'on a vraiment une incapacité d'introspection, parce que d'un, on n'a jamais fait une, parce que justement, comme je l'ai dit tantôt, on est dans des positions très monopolistiques dans plein de domaines, donc une introspection, ça sert à rien, on est seul, fait qu'on est à paix, mais à un moment donné, quand justement, les méchants barbares commencent à descendre des collines, on se rend compte qu'on n'est plus tout seul, pis qu'on s'était peut-être pas préparé tant que pour ça. Nous, au contraire, moi je dirais davantage, je comprends, qu'il y a un risque. Mais à un moment donné, si tout le monde le fait, il ne faut pas commencer à dire on va faire un Netflix québécois puis un Amazon québécois. Non, non, non. Profitez-en. La plateforme est là. Ça n'a pas coûté une maudite cenne de finance publique au Québec de faire ça pour les Spotify, puis l'Amazon de ce monde, puis les Netflix, puis les Paramount Plus et tout ça. Profitez-en. C'est ça. On est vraiment devant, au niveau de la culture, des gens qui sont très qui pensent que, peu importe, j'ai écouté tes extraits, il n'y aura jamais assez d'artistes au Québec, on va continuer malgré tout, alors qu'on ne peut plus, c'est un peu comme plein des trucs, des programmes sociaux, on n'a plus les moyens, vous avez vécu ça à la vague pendant longtemps, c'était bien le fun, à un moment donné, la réalité frappe, on n'a plus nécessairement les moyens pour ça. [00:13:14] Speaker A: Mais on est encore prisonniers, par contre, de cette culture de dépendance-là et de fuite par en avant. Il y aura le budget la semaine prochaine avec des hausses de taxes. Qu'est-ce qu'on va augmenter? On le sait pas. Il y a des ballons qui ont été envoyés dans les airs. Est-ce une hausse de la TVQ? Est-ce ou est une hausse de la taxe sur la cigarette et de l'essence? [00:13:36] Speaker B: Taxe sur les boissons sucrées aussi qu'ils disaient. [00:13:38] Speaker A: C'est ça. Donc on veut de l'argent. On n'a jamais eu autant d'argent au Québec. Il n'y a aucune remise en question. C'est une vache sacrée. Et on est encore, aujourd'hui, en 2025, avec des vaches sacrées. La seule chose que Legault a parlé à Carney quand il l'a vue, l'actuel Premier ministre, qu'on le veuille ou non, faut protéger, là, la gestion de l'offre, là. Alors qu'il y a des pays qui ont abandonné la gestion de l'offre. Oui, il y a eu des compensations. Des compensations massives. Et ça en prend. Mais on est devant les gardiens, plus que le statu quo, je pense, de l'immobilisme. on est devant des protecteurs de l'immobilisme et on tente de se prendre par toutes les manières possibles de protéger ça. Les syndicats. Faut en parler. [00:14:31] Speaker B: – Oui, oui, je voulais les garder pour la fin. [00:14:32] Speaker A: – Tu veux les garder pour la fin? [00:14:34] Speaker B: Parfait. – Parce qu'en fait, c'est comme le gardien du temple par excellence. – Parfait, vas-y. – Mais regarde, je ne voulais pas nécessairement en parler, mais on peut faire une petite vite là-dessus. Je te mets le milieu agricole, bien évidemment. Ça en est un, bien évidemment. [00:14:45] Speaker A: – C'est un syndicat, c'est l'UPA. [00:14:47] Speaker B: – C'est ça, l'UPA. Écoutez, sans vouloir faire de la pub, je vous conseillerais d'aller fortement réécouter, pour ceux qui ne l'ont pas vu, c'est ici dans la station, le débat que Vincent Geloso a fait avec le boss de l'UPA. C'est très bon. Écoutez, tout est là. Tout est là. J'avais quasiment le goût de créer un drinking game à chaque fois qu'il disait on a des produits de qualité. Je prenais trois shooters, j'aurais roulé en dessous de la table en même pas deux minutes et demie. Parce que c'était le seul argument qu'il y avait. On a des produits de qualité, des produits de qualité. Personne ne remet ça en question. C'est du protectionnisme défensif. Mon but c'est pas de dire de tout vouloir mettre les producteurs à la porte, les fermiers, les agriculteurs, on a besoin de vous autres, je comprends ça, mais allez écouter ce débat-là. C'est quelque chose quand même le food professor Sylvain Charlebois parlait souvent, c'est qu'on dirait que la simple mention de vouloir Discuter de ça, de devoir peut-être arrêter le modèle, ou du moins le modifier ou le bonifier, le réformer, c'est vu comme anathème, c'est quasiment religieux, ils ont été rendus un hérétique, on veut quasiment. [00:15:41] Speaker A: Se brûler sur le bûcher. [00:15:42] Speaker B: C'est pas sain du tout. [00:15:43] Speaker A: C'est dogmatique. [00:15:43] Speaker B: C'est dogmatique, encore là, principe du statu quo monopole. Pis t'sais, au-delà de tout ce qu'on va dire, pis ce qu'on a dit présentement, c'est les gardiens du temple, pourquoi ils font ça? Parce que justement, tout est une question de pouvoir en bout de ligne. C'est vraiment ça. C'est eux qui ont, en bon québécois, qui nous tient par les couilles littéralement, qui veulent garder leur hégémonie, qui veulent garder leur monopole sur le contrôle de certains marchés, de certaines industries. Et le changement ne les avantage pas du tout, même si en bout de ligne, ça serait avantageux pour les gens qui disent représenter, mais vouloir laisser un peu de plus de pouvoir, Bonne chance, bonne chance. Alors que c'est pas simple. Mon but c'est pas de vouloir abolir ces gens-là, les syndicats ou peu importe. Non non, ils ont leur place. Le problème c'est que le gros bout du bâton, le balancier, il penche d'un bord depuis excessivement trop longtemps. Ils sont devenus des fat cats, ils sont devenus vraiment habitués, très blasés, très bourgeois dans leur position. Pis à c't'heure, ils se croient les maîtres du monde. Pis vous allez dire, non mais pourtant c'est le gouvernement qui gère. Ça, c'est l'excuse facile à avaler. Malheureusement, c'est pas toujours le cas. On l'a vu vraiment beaucoup, tu sais, quand le gars parlait d'inversus justement avec Magali Dubaï-Picard pour parler comme genre de conseillère par rapport aux tarifs de Trump, alors que c'est une, tu sais, je dis pas de pas prendre son opinion en cause, par contre, de vouloir dire que la mettre de l'avant comme si c'était quasiment notre sauveuse, pis à toutes les fois qu'il y a eu des manifestations. Le fait simplement, parce que c'est pas toutes les places qu'il y a ça, qu'au Québec, que les syndicats de la fonction publique aient le droit de manifester de manière unanime et bloquer absolument tout, l'éducation, la santé, c'est là qu'il y a des exceptions, parce qu'à un moment donné, c'est ça, tu réduis les gens, ça serait le cas. Mais le fait que des fonctionnaires, des bureaucrates aient le droit d'arrêter la machine gouvernementale du jour au lendemain... [00:17:30] Speaker A: C'est inacceptable. [00:17:31] Speaker B: Il y en a très peu d'États dans le monde qui le font. Dans la majorité des États, c'est un peu comme on fait pour le système de santé ici, c'est que oui, mais... partiellement, parce que justement on peut pas, vous pouvez pas nécessairement avoir ce levier-là de carrément tirer la plogue sur l'État dans plein de services à la population. [00:17:45] Speaker A: Trop de pouvoir. [00:17:45] Speaker B: C'est ben trop de pouvoir, par définition le gouvernement a pas le choix de casser. Fait que c'est l'irrééquilibre de tout ça. Fait que pour l'UPS c'est la même chose, c'est carrément devoir, t'sais je comprends, Moi tout y'a un côté folklorique là-dedans, de vouloir justement nos fermes familiales, pis justement qu'on a nos fermes partout à travers le Québec, tout ça, je comprends ça, pis à la limite dans un monde parfait j'aimerais ça les garder aussi. Mais y'a une raison pourquoi depuis 1850 on est capable de produire de la bouffe avec seulement 3%, 97% de moins, je devrais dire, de terre agricole qu'à une époque, parce que la technologie a avancé, c'est fou, pis on dit que c'est anti-environnemental, au contraire, on sauve même plus de terre de terre, de terre, puis justement de forêt aux terres arabes qui n'est pas possible, justement avec ces traductions-là. Fait que je pense qu'encore là, un autre, on le rajoute dans la liste des gardiens du temple, c'est l'UPA. Next, que je veux absolument parler... Juste. [00:18:37] Speaker A: Pour, l'UPA, juste pour finir, moi ce que... ce que j'aimerais voir au Québec. Mais évidemment, ça prend de la maturité. Pour avoir cette maturité-là, il faut modifier le système d'éducation. Il faut le rendre plus compétitif. Il faut ouvrir les consciences. Il faut permettre un apprentissage plus rigoureux et massif des langues. Moi, j'aimerais voir des petits gars pédestriers de 12 ans sortir des écoles avec trois langues! Il faut posséder le monde. Il faut conquérir le monde. Et en agriculture, on a les meilleurs fromages, on a les meilleurs produits laitiers. Ayons confiance en nos produits. Et dans une négociation justement, parce que c'est vers là que Trump veut aller, il va aller là et on va y aller nécessairement, la renégociation de ce qu'on appelle communément l'accord de libre-échange. C'est plus comme ça que ça s'appelle, mais quand même. Il faut aller chercher des marchés. Il faut conquérir le monde. Au lieu de patiner de reculons, patinons vers l'avant et exigeons par exemple l'accès au marché d'abord de la Nouvelle-Angleterre, de la côte Est américaine. Quand on est en Floride, quand on est par exemple à Caroline du Sud, quand on est en Virginie, on va à l'épicerie, que ce soit dans un Publix ou ailleurs dans le cas de la Floride, ou que ce soit dans un Hannaford, ou dans un Chas au Vermont. Très difficile d'avoir des fromages québécois. Alors que je trouve des Cheddar de la Nouvelle-Zélande, je trouve des Cheddar de la Grande-Bretagne. C'est pas normal que je trouve pas de Cheddar Perron. Dans le Nouvel-Orléans, que ce soit dans le Maine-Vermont et dans le Massachusetts, c'est pas normal. [00:20:28] Speaker B: C'est pas normal pantoute. Puis comment... Comment... Je comprends qu'on ait une situation... [00:20:31] Speaker A: Il faut être offensif. [00:20:32] Speaker B: C'est ça. Autant on n'est pas une grosse population versus d'autres pays comme la France ou les États-Unis, mais pensez-vous vraiment qu'en disant « Ah, les Américains vont nous manger la culture américaine », pense-tu que toute la culture américaine serait devenue LA culture américaine ? Si on aurait fait votre stratégie, le repliement sur soi, juste pour les amis de la culture, un peu comme Trump ferait, American for America, ce serait juste culture pour les américains. Au contraire, la culture québécoise, ou même le Québec en général, va être bien plus réelle à l'international si nos produits sont quasiment partout où c'est possible d'arriver. Un gars dit « Ok, j'ai trouvé un vin québécois, pis un chocolat québécois, mais attends, je sais pas, en Belgique ou en France? » Pis « Ah, ça va pas payer le Québec, comment ça Googlait ça? » « Hé, c'est pas payé, on pourrait y aller, m'en donner une vacance, une semaine, quelque chose. » Ça commence tout comme ça. Ça peut être n'importe quoi, ça a l'air anonyme comme anecdote, mais ça peut être n'importe quoi. Ça peut être un artiste que vous voyez, que vous voyez international, que oui, peut-être chante en français ou en anglais, comme si c'était une plante noyale, pis dire « Ok, ça vient du Québec, ça. On va aller voir ce qui se fait là-bas. [00:21:27] Speaker A: » Mais reste dans l'agroalimentaire. [00:21:29] Speaker B: Ben oui. [00:21:29] Speaker A: Des microbrasseries qui ont gagné des prix à travers le monde. Il y a des djinns québécois qui ont gagné les prix à travers le monde. Mais ça, je te parle de produits qui ne sont pas régis par un contrôle agroalimentaire. Quand on développe et quand on est libre, on se porte à l'offensive et on va gagner des mentions d'honneur. Mais pourquoi on ne décloisonne pas ce marché-là et on ne passe pas à l'offensive? Mais tout part par l'éducation. [00:21:57] Speaker B: La mentalité. [00:21:58] Speaker A: La mentalité, l'éducation, investir davantage dans les écoles, investir davantage dans les universités. Ce n'est pas normal actuellement que dans une université au Québec, ça coûte quatre fois moins cher que d'aller à l'université en Ontario ou à BC. Ce n'est pas normal. Et là, il y a une réaction que tu vois défensive actuellement. Oui, il y aura moins d'étudiants étrangers. Pourquoi? La panique. Parce qu'un étudiant étranger, ça va lui coûter 8000$ faire son bac. [00:22:25] Speaker B: Mais ça, c'est pas normal! [00:22:29] Speaker A: C'est ça, mais c'est pas normal! C'est pas sain! [00:22:33] Speaker B: Le... [00:22:35] Speaker A: Le Québec et le gouvernement du Québec ont un rendez-vous avec son avenir. OK, on est en mode survie, c'est sûr. On est 9 millions sur un continent de 350 millions d'habitants, grosso modo, les États-Unis. Puis quand je dis un continent, je considère même pas le Mexique, je parle des États-Unis. On est dans une fragilité constante. Mais portons-nous à l'offensive, en investissement massivement dans la connaissance, l'acquisition des langues. Oh, Internet, on va y aller, non, on va former, on va forger nos propres patentes, le panier bleu, on va y aller en parallèle avec nos histoires. Non, pas Amazon, non, y va, l'achat local. Mais c'est ça, c'est une pensée qui est rétrograde et qui n'est pas dynamique. Ça vient d'où ce bordel? [00:23:21] Speaker B: Ben c'est de notre côté, c'est un peu historique, parce que tu sais, vu que nos dernières victoires collectives datent d'il y a très longtemps, puis nos deux défaites référendaires... [00:23:27] Speaker A: Manque de confiance? [00:23:28] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais peu importe ce qu'on est fédéral ou souverainiste, c'est pas ça le point, mais le fait qu'on... C'est ça. [00:23:32] Speaker A: Traumatisé? [00:23:33] Speaker B: Ouais, il y a ça aussi. Je pense qu'il y a aussi le fait qu'on ne sait plus c'est quoi que ça goûte, la victoire. On est tellement en mode... On se crée des victoires artificielles. Oui! La loi 21. Personnellement, je suis pour la loi 21. C'est pas que je veux la blaster, mais c'est un peu pour donner un exemple. Le gouvernement a fait ci, ils vont en faire ci. Et on se dit, oh yeah, entre nous autres. Mais c'est artificiel tout ça. Puis même, Festival d'été de Québec. Je veux pas que le fait caractère. Au contraire, je veux que ça continue. Mais le fait que... la raison pourquoi tous les billets sortent en même pas 10-15 minutes à toutes les fois que les prévents sortent... [00:24:09] Speaker A: C'est pas cher. [00:24:10] Speaker B: C'est pas assez cher. C'est pas assez cher. [00:24:12] Speaker A: C'est pas assez cher. [00:24:13] Speaker B: Ça va coûter 200. Et le but c'est pas que je vais vous ruiner que vous alliez au fait. Je comprends que c'est le fun à ce prix-là d'avoir des trucs comme ça. Mais c'est le principe du marché. Puis si vous voulez davantage... [00:24:22] Speaker A: On n'a pas la valeur réelle de ce que ça vaut, de ce que ça... On n'a pas la valeur, en général. [00:24:30] Speaker B: Même au Québec, on n'a pas la valeur réelle. Parce que c'est clairement rentable. Il y a une grande possibilité que ce soit rentable, sa réputation est faite. Puis même chose, comme tu l'as dit, pour ce qui est de l'éducation, je pense qu'il y a une phase aussi que les gens prennent tout pour acquis. Comme disait Thomas Sowell, there are no solutions, there are only trade-offs. Les compromis en disant, ok parfait, on va rendre l'éducation supérieure gratuite ou du moins très abordable, oui, en termes de connaissances générales, les gens sont davantage instruits, c'est une christie de bonne affaire, je le mettrais jamais sans question. Par contre, le compromis que ça fait, c'est que les gens justement sont... Une tendance, je dirais pas plus lâche, mais se dit « Ah, t'sais, ben c'est pas si pire que l'université, j'peux arrêter, j'peux recommencer... » Alors que ça te coûterait... Faire, mettons, j'sais pas, 10-15 000$. J'lance un chiffre comme ça, au lieu, mettons, de 2-3 000$. J'dis de la marde là, ça paraît que j'ai pas été à l'université longtemps. Mais on s'entend-tu que là, tu repenserais à deux fois et tu dirais « Ok, si j'y vais, je pense trois, quatre fois de plus, c'est quel programme que je choisis, j'y passe de deux fois avant de lâcher. » Puis aussi justement, ça te donne un incitatif à le voir dire « Écoute, je vais travailler davantage, je vais me créer davantage aussi, je vais partir une petite entreprise, j'ai un compte entrepreneurial pour financer mes études ou quoi que ce soit. » Ou même au niveau du secondaire, de te préparer à l'université en disant « Ok, Avoir une mentalité davantage financière de « Ok, je prépare mon argent pour vouloir faire tel, tel, tel projet. » Fait que c'est vraiment dans les... Tout est dans les incitatifs. Fait que je pense que c'est vraiment ça qui fait que on a comme une mentalité justement qui nous fait vraiment présentement pas le goût de... On a pas une mentalité de winner. Mais je pense que le fait... Je pense que parce qu'on a déjà eu cette mentalité-là. C'est pas une histoire que ça date depuis l'époque des plaines d'Abraham qu'on a toujours eu ça. On est à... Le fameux peuple des coureurs des bois, ça reste encore nous autres. On a encore 100 dans nous autres. C'est juste qu'il faut le retrouver. On est comme en période qu'on s'est tourné vers l'État pour faire nos petites victoires collectives, prendre ça nous autres comme le bon vieux père de famille, mais à un moment donné, il va falloir décider de sortir de la maison et de ne plus soit gamin. [00:26:19] Speaker A: Mais le refus de l'aveu, on ne veut pas s'avouer que c'est un échec. On ne veut pas l'avouer. Il y a eu la fameuse série dans le Journal de Québec, c'était assez évident. Nous autres, on le répète à Radio X, puis vous le répétez dans vos podcasts en masse, que c'est un échec. Et ça a été démontré que c'est un échec. à tous les niveaux, les hôpitaux, les routes, les écoles, etc. Il n'y a rien qui fonctionne comme du monde. Mais qu'est-ce qu'on fait? On refuse le constat, la brutalité du constat d'un échec. et la nécessité de bâtir quelque chose de différent. Mais faisons-le à partir d'expériences qui exigent... Déjà en Finlande, en Angleterre, en Suède, il y a des modèles qu'on peut aller chercher, des expériences qu'on peut appliquer au Québec. Qu'est-ce qui fait que ça bloque? [00:27:08] Speaker B: Ah ben c'est vraiment ça, c'est nos chers gardiens du temps, pis si ça tombe bien ça me fait un bon bridge, on passe au prochain, qui est selon moi, au milieu de la santé, c'est le collège des médecins. Entre autres, c'est pas le seul, il y a aussi l'organisme qu'on parle souvent dans les médias, l'association pour un système public, en tout cas c'est comme les gens du milieu de la santé qui bossent beaucoup là-dessus. Je sais qu'il y a une dame qui représente ces gens-là, qui passe souvent dans la presse pour dire à quel point c'est un système public universel. [00:27:33] Speaker A: Tout ça bien instrumentalisé par les syndicats. [00:27:36] Speaker B: Absolument. Moi, personnellement, le collège des médecins, je le considère comme un syndicat. Je sais que c'est pas exactement pareil. [00:27:40] Speaker A: C'est presque une branche de la CSM. [00:27:41] Speaker B: C'est ça. C'est quasiment pareil dans le mode supérenne. [00:27:43] Speaker A: Ils sont à la chasse, complètement, pour l'intendu, cette semaine. [00:27:46] Speaker B: Absolument. [00:27:46] Speaker A: À la chasse au privé. Et c'est complètement, c'est le but du collège des médecins, même si la moitié des médecins sont pas d'accord, en passant. [00:27:54] Speaker B: Absolument. [00:27:56] Speaker A: D'Abolir le privé au complet. [00:27:58] Speaker B: Pis ils sont assez cons pour dire on est pas contre le privé. J'ai pas une poignée dans le dos moi là. Ah non pis c'est clair. Pis en plus, pis le pire, ils ont sorti un sondage cette semaine que le Collège des médecins a lui-même commandé qui dit écoutez, dans les stats premièrement, depuis 10 ans on a passé je pense de 13-14% à plus de 25% donc une personne sur quatre. qui décide justement par apathie, même s'il n'y a pas les moyens, de sortir des listes d'attente, d'aller se faire soigner au privé, parce que clairement, il paye en double. Et c'est marqué dans le sondage aussi que plus d'une personne sur deux ne va pas voir un médecin ou un spécialiste, même son propre médecin de famille, même s'il y a une condition, il est malade, ou du moins il y a une condition physique où sa santé se dégrade, parce que justement, soit qu'il n'y a pas les listes d'attente, ou c'est par apathie, pour le délai que ça va prendre, Ça servira à rien. Fait qu'on est vraiment en mode. Pis le pire c'est que malgré tout ça, on a quasiment un Québécois sur deux qui nous dit que, ouais je suis malade ou mettons j'ai une hanche qui me fait mal mais je décide d'attendre et malgré tout ça, nos urgences débordent. Ça a pas de bon sens. On est dans la marde mais pas solide. Pis ces gens-là au lieu de dire, écoutez on va se regarder là, je comprends la désaffiliation à tout Azimut pis c'est vraiment un problème. décloisonner ça. Y'a des gens qui travaillent dans le public, y'en a qui travaillent dans le privé en compensation, pas parce que nécessairement qu'ils vont être payés plus cher, oui y'a un supplément de salaire lié à ça, c'est qu'ils veulent soigner du monde. Les gens qui s'en vont en médecine, s'en vont en infirmerie, c'est des gens qui ont le coeur sur la main, laissez-les soigner les gens, c'est boire. Ah mais c'est pas public, c'est pas 100% public. C'est rendu ça. C'est que c'est même pas une question... Le Collège des médecins présentement est prêt littéralement à bannir la désaffiliation publique-privée, puis de bannir le privé. [00:29:36] Speaker A: Ouais, c'est l'objectif. [00:29:37] Speaker B: Pour, en bout de ligne, que ça soigne moins de gens, qu'il y ait davantage de gens qui soient pas soignés, davantage de gens qui meurent, je suis prêt à le dire, oui, des gens qui vont mourir par rapport à ça, par simple idéologie et par simple contrôle du pouvoir. [00:29:51] Speaker A: 3%, Joey. Plus de 3% des médecins sont au privé au Québec. Donc c'est un faux problème. [00:29:58] Speaker B: C'est un faux problème? [00:29:59] Speaker A: On veut tuer une mouche avec un canon. [00:30:00] Speaker B: Avec un bazooka, absolument. [00:30:02] Speaker A: Puis pendant ce temps-là, moi je suis allé à Pharmacie cette semaine. C'est nouveau. Brunet, Charlebourg, ils ont bâti une espèce de petite cabine, un petit bureau. Grosses affiches, venez pour des consultations. TDAH, dépression, il y a une liste d'à peu près une vingtaine de soins. que le pharmacien peut gérer. Tranquillement, pas vite, le Collège de médecins a fait ça de bon dans les dernières années, on délaisse justement des capacités de diagnostic pour les infirmières, on le sait, les super-infirmières, il n'y en a pas assez, mais les infirmières bachelières, comme on dit, les pharmaciens. Mais de l'autre bord, on va empêcher la liberté. Et on dit... — Jamais on s'en regarde. — Ça c'est une fausse information, là, ouais. Oui, mais on a payé pour ton diplôme en médecine pour que tu redonnes ça à la société. [00:30:49] Speaker B: — Parfait. [00:30:49] Speaker A: — Mais ça c'est une sacrée porte ouverte vers le... Ingénieur, on a payé pour toi, viens-t'en au ministère. [00:30:56] Speaker B: — Les enseignants. [00:30:57] Speaker A: — Les enseignants, viens-t'en à Polyvalente. Mais non, Chris, je vais aller enseigner au séminaire Saint-François. T'as pas le droit. Il faut que tu fasses un 10 ans à Polyvalente. Et si tu quittes le Québec, On va te poursuivre pis on va récupérer le montant qu'on a payé et qui a été dépensé pour ton éducation. Et cette semaine, ils sont allés dans une autre clinique. [00:31:41] Speaker B: Pas de profits, sa maladie, tout ça. Ils savent que la raison pourquoi le privé est rendu au Québec, c'est à cause de la réchaoulie de 2005. Avant ça, ça n'existait pas. Puis pourquoi que la réchaoulie de la situation suprême du Canada existait? Parce que votre système était déjà scrap à l'époque. Pis qu'un docteur, le docteur Shaouli, est allé avec son patient en Cour suprême du Canada pour dire «Hey, même si votre deal dit de santé universelle, publique, monopolistique, clairement, mon patient est en train de se dégrader, il va même se tuer au compte-goutte à cause que votre système délivre pas les services. Fait que dans ce cas-là, qu'est-ce qu'il fait? Il reste son mouroir pis il meurt ou vous le laissez le privé pour compenser?» Ben la Cour suprême a décidé «Ouin, finalement, Ça rentre pas dans la loi 15e de sa santé. Faut que les gens aient quand même le choix, pis si le public peut pas l'offrir, le servir, faut que le privé soit là. Alors ça, ces gens-là, ils disent « Hey, il... » y'arrive comme des récemment des rémoras pis y'enlève le public, il déshabille le public pour habiller le privé. Non, c'est qu'à cause justement, la raison pourquoi ces gens-là grossissent en popularité, c'est que vous vous êtes rendus poche, vous vous remettez jamais en question, pis ces gens-là continuent de dire hein là, les syndicats, on continue à défendre les patients. Vous défendez pas les patients, au contraire, vous dégradez leur situation de vie, pis même vous les diabolisez, alors que ces gens-là ont déjà payé des taxes et des impôts toute leur vie. Pour la promesse de votre système de se faire soigner, ils se font, excusez-moi l'expression, chier d'empelle parce qu'ils ne reçoivent pas les services qu'ils ont. Après ça, vous continuez à blâmer ces gens-là parce qu'ils veulent une meilleure qualité de vie. Ils sont rendus prêts à payer par désespoir via des gens du privé qui sont disponibles. Une chance qu'ils sont là pour qu'ils puissent avoir une meilleure qualité de vie. Ah non, ça n'a aucun sens. Tout ça pour garder justement un système monopolitique public avec, bien sûr, des cotisations. [00:33:21] Speaker A: Les communistes sont dans la salle, OK? Commies are in the house. Revenons sur l'élection partielle d'Enterbonne. La madame qui a été élue première députée, E pour féminin, c'est ça. Qu'est-ce qu'elle a dit durant sa campagne en débat avec son adversaire de QS? Tu te souviens de ça? On l'avait entendu. Les deux se sont dit, mais coudonc, on pense pareil. Ça, ça a été dit, ça. On les a, les a dit, on pense pareil. La madame du PQ a dit, J'ai pris une marche dans le comté et j'ai compté quatre voitures par entrée de garage. Y'a les parents pis y'a les enfants d'une vingtaine d'années qui conduisent. Faudrait que ça change ça. Ils veulent changer nos vies. Ils veulent changer la manière avec laquelle on se transporte, avec laquelle on vit, les endroits où on vit, qu'est-ce qu'on consomme sur internet, comment on écoute notre musique, comment on visionne notre culture, et là, comment on se soigne. Et, si t'as le malheur de choisir la faculté où tu veux enseigner, et si tu veux quitter le Québec, mais Christy, on va lâcher les chiens après toi pour aller te pourchasser. Ce sont des dangereux. Et à la base de ça, il faut en arriver au syndicat. Et à la base de ça, c'est la formule RAN. À la base, tu travailles, t'as ta boîte à lunch. FTQ Construction cette semaine, au moment où on enregistre le podcast, les amis. On est mercredi le 19 mars. Mais aujourd'hui, il y a le président de la FTQ Construction qui a été forcé de démissionner. Ah, il démissionne pas, finalement. Il s'en va à retraite prématurée. Mais oui, retraite prématurée à l'âge qu'il y a aussi. T'as parlé de FATCAT tantôt, Joey. À l'âge qu'il y a, il y a personne qui est capable de prendre sa retraite prématurée au Québec. Donc, à l'origine basée là-dessus. [00:35:13] Speaker B: Oui, on est rendu là. [00:35:15] Speaker A: C'est une absence totale de liberté. Tu es forcé de contribuer à une caisse. À une caisse. Et à l'intérieur de cette caisse là, ça regorge de dollars et de dollars et encore de dollars. [00:35:27] Speaker B: Qu'on ignore le chiffre en passant. [00:35:29] Speaker A: Qu'on ignore le chiffre. Absence totale. Mais c'est une dictature. Absence totale. de contrôle, absence totale de transparence. Et en haut, t'as les fat cats, comme y'avait à l'époque en URSS. Y'avait les privilégiés et y'avait les prolétaires. Et les privilégiés en haut s'empiffrent, boivent comme des cochons, s'achètent des F-150 comme ça a sorti dans le Journal de Québec, Journal de Montréal, cachent... à Dubaï, voyage, sans piffre et tout, et s'il y a quelqu'un qui a le malheur de dénoncer en donnant des factures de scotch, de vino et de lunch à des médias, ben ces gens-là sont traités de criminels par Magali Dubaï. [00:36:18] Speaker B: Non, ça n'a aucun, aucun bon sens. Les syndicats au Québec, sérieusement, parce que, regarde, je dois être précis. Beaucoup ont dit « t'es anti-syndical ». Non, non, je ne suis pas anti-syndical. Écoutez, je travaille dans des usines de métallurgie durant la pandémie, il y a le gars le plus conservateur de l'usine, c'est le représentant syndical, imagine-toi donc. Fait que ce n'est pas une question. Les gens qui sont syndiqués, présentement, et qui nous écoutent, ce n'est pas à vous que je parle. Je parle vraiment aux hautes instances syndicales, justement. Les Magali Picard, les Caroline Senneville de ce monde. Tout ce gang-là que des hautes instances... [00:36:44] Speaker A: Oui, la Saseville, la CSN. [00:36:46] Speaker B: C'est ça, Saseville et compagnie. Les syndicats, les grandes centrales syndicales, incluant les syndicats des fonctionnaires et tout ça, sont, ces gens-là, c'est des prises d'otages. Parce que présentement, il y a eu à l'époque, autrefois, les Michel Chartrand de ce monde et tout ça aussi, que oui, t'avais pas le choix de te syndiquer, mais au moins, les gens qui te représentaient, ils te représentaient pour de vrai, avec ce que tu pensais pour de vrai. Imaginez, moi je suis conservateur dans la vie, t'sais, j'ai ma carte de membre du PCQ, c'est pas un secret, imaginez si j'avais pas le choix d'adhérer à Québec solidaire, pis qui proposerait les idées qu'il propose présentement pis j'dis ouais mais là moi ça m'représente pas bandit t'as l'éco-fiscalité pis la nationalisation des biens. [00:37:22] Speaker A: Mange la marde, ça va te coûter 100$ pour moi. [00:37:24] Speaker B: Ouais, 100$ de plus, t'as pas le choix. C'est illégal de quitter ce parti-là. Hey, excusez-moi. T'sais, moi qui ai des syndicats, parce que moi j'cherche un équilibre que j'veux entre le patronat et les syndicats. Absolument. Est-ce que par contre y'a des débats à avoir qu'un peu comme notre cher... notre cher ami, son nom m'échappe, mon dieu, Réjean Breton disait dans le temps Les syndicaleux. Quand ils disaient qu'à quel point dans les milieux comme la santé, l'éducation, que ça devrait pas être l'ancienneté, au contraire, ça devrait être la performance et la compétence qui briment. Ça, on y a un débat à y avoir. Par contre, qu'il y ait une saine égalité entre ces deux parties-là, je n'ai aucun problème. Par contre, Est-ce qu'il pourrait y avoir davantage des syndicats plus de gauche, des syndicats plus de droite, mettons, dans la construction, par exemple? Absolument! Et que des gens qui travaillent dans certaines industries auraient le droit de dire « Ok, ce syndicat-là, oui, il est pas pire, mais j'écoute ce qu'ils disent, pis ils me représentent pas bien trop, je vais aller dans l'autre syndicat après. » Parfait! J'ai aucun problème avec ça. Mais là, on a des gens comme Magali Picard, qui représente des gars de la construction, qui sont en très forte majorité des gens... conservateurs en général, ou du moins dans la mentalité très entrepreneuriale, très gars terre à terre littéralement, des gars qui construisent nos bâtiments, que là, elle a des discours quasiment dignes de Québec solidaire, ultra communiste, ultra saucé sur TikTok, puis commence à faire des morales assez proprement, pis elle en a nombre. Pas voter pour Pierre Poilievre là, hey! Il va reculer l'endroit, il va reculer les travailleurs et tout ça. [00:38:47] Speaker A: Mais comment t'appelles ça Joey? [00:38:49] Speaker B: C'est une fraude! [00:38:49] Speaker A: Oui, c'est une fraude, absolument. Fraude intellectuelle, fraude moral. C'est une prise d'otage. Mais c'est de l'intimidation. C'est de l'intimidation et c'est des campagnes de salissage. On s'en va au fédéral, on s'en va au fédéral. Vous allez avoir un parti politique qui s'appelle le Syndicat avec un grand S. Et vous allez l'avoir également du côté du Canada anglais, où ils vont mener une campagne massive, aucunement contrôlée par le directeur général des élections du Canada, par Élections Canada, aucunement contrôlée. Parce que ça, ça va être sur le web. TikTok, tu l'as dit, ça sera visible sur tous les médias sociaux. Et ça va être massif. Et ça va être incontrôlé. Et les dépenses électorales, elles, dans les parties, seront contrôlées. À la scène près, le soupe espagnate, le ci, le ça, les pancartes et tout, tu vas devoir donner des factures. Mais ce que vous allez voir au cours de la prochaine élection, les amis, ça sera une orgie d'intimidation, de dépenses, mais de tordage de bras non comptabilisé. Et ça, c'est une fraude morale. [00:39:56] Speaker B: Ah, ça n'a aucun bon sens. T'sais, imaginez pis... [00:39:58] Speaker A: Ils vont contourner la loi! [00:40:00] Speaker B: Pis la raison, peu importe leurs idées, que je sois d'accord ou pas, la raison pourquoi ces gens-là sont aussi arrogants, sont aussi opulents de pouvoir dire ce. [00:40:06] Speaker A: Qu'Ils veulent... Ben là, ils ont peur qu'un gouvernement conservateur arrive. Oui! [00:40:09] Speaker B: Oui, ils ont la chienne, mais la raison pourquoi ils étaient aussi opulents pis aussi fatcades de vouloir faire ce qu'ils veulent pis qu'ils disaient ce qu'ils veulent parce que justement... C'est illégal de se désaffilier. Si t'avais une possibilité réelle, si t'avais une transparence par rapport au chiffre de comment tu dépenses l'argent des gens, que en passant, quand tu rentres dans une usine, avant même d'être officiellement syndiqué, on commence déjà à te cotiser des gens par temps, c'est un peu weird. Déjà, t'embarques de manière, t'as pas le choix. Illégalement, c'est impossible de pas te rattacher à une organisation que tu sais même pas comment elle dépense ton argent. elle dit majoritairement souvent le contraire de ce que tu penses pour de vrai. Puis tu peux même pas te plaindre. Oui, tu peux le dire dans les assemblées générales, mais souvent c'est avec la pire pressure, puis les votes à main levée et non pas par vote secret, que rien qui change. Ces gens-là sont une fraude dans la situation présentement qu'ils sont, les syndicats. Parce qu'il y a eu des syndicats à l'époque qui ont fait des christies de bonne avancée au Québec, mais on est loin de ça. T'sais, on n'est pas à l'époque du David contre Goliath, c'est rendu à eux autres, David! Ben excuse-moi Yves, au contraire. [00:41:06] Speaker A: Un pouvoir illimité de chantage. [00:41:07] Speaker B: C'est rendu à eux autres, Goliath. Le géant, t'sais, un peu comme la... [00:41:10] Speaker A: Ben la dernière négo à Québec, ils sont partis avec la caisse. [00:41:13] Speaker B: Absolument. Par contre, faut être honnête, la CAQ s'est carrément tirée à coups de dos dans les deux genoux avant de commencer avec leur augmentation de 30 000$, ils sont pas aidés par eux. [00:41:20] Speaker A: Totalement. [00:41:21] Speaker B: Il y avait un réel ajustement à l'inflation depuis la pandémie qui était quand même légitime. Par contre, maintenant que ça a été fait, ça rappelle un peu comme je l'ai dit, c'est encore là le monopole sédical. [00:41:33] Speaker A: Nous sommes en présence d'une dictature de la corruption morale et c'est très inquiétant. L'histoire cette semaine des voyages. T'sais, là, on a parlé de l'absence de transparence, pis on a beau le dire, dire et redire, c'est « mange la marde », c'est comme ça que ça fonctionne. Mais les voyages, là, vous allez dire « Ah, Morin, c'est pas à cause de ça qu'on est dans la marde », 11 milliards de déficit, je comprends, et j'ai hâte de voir le chiffre de déficit pour le prochain budget. Mais on a quand même affaire à, oui, on va le dire, des orgies. des orgies de dépenses, où des députés non-names sont récompensés pour qu'ils ferment le huyul, des fulfrus qu'on envoie à Kyoto. T'as-tu vu? Les montants, c'est complètement fou. Mais... y'a pas moyen de voir les factures. Parce que c'est autonome, c'est indépendant. Oui, mais M. Moret, c'est l'Assemblée nationale et c'est de régie interne! Et on s'auto-gère! Mais c'est inacceptable! C'est fou! [00:42:39] Speaker B: Ça n'a pas de bon sens parce que c'est ça le problème. [00:42:41] Speaker A: Donc on a affaire à une caste qui contrôle. et qui est hors contrôle. [00:42:47] Speaker B: Et ça amène justement aux derniers gardiens du temps, qui sont pas un syndicat, mais malgré qu'ils sont syndiqués, la majorité d'entre eux, c'est une de nos chères amies, les médias. Le principe même, pourquoi vous pensez, au-delà de l'idéologie politique, parce que oui, il y a une logique derrière ça, la majorité de ces grands journalistes-là ont tous fait l'école de com ou l'école de journalistes à l'UQAM ou dans les grandes universités avec des profs très à gauche, ils se connaissent pas mal tous, peu importe le milieu dans lequel ils travaillent. Fait que c'est vraiment des gens qui sont dans une même mentalité de formation et c'est pas surprenant qu'ils pensent majoritairement la même chose. Pas un complot nécessairement, c'est juste la réalité. [00:43:18] Speaker A: Aux États-Unis c'est comme ça, en Europe c'est comme ça. [00:43:20] Speaker B: Absolument aussi. Et justement... Pourquoi pensez-vous qu'il y avait autant, au-delà des idées même, une aussi forte animosité envers le Parti conservateur du Québec par exemple, en représentant avec Pierre Poilievre aussi, mais on prend juste l'exemple du PCQ dans l'élection générale de 2022 au Québec. Parce que justement c'est le principe, le monde médiatique, contrairement à ce que vous pensez, c'est pas de faire de la nouvelle, c'est de faire de l'argent. à un moment donné, à part Radio-Canada, ça c'est un exemple parmi tant d'autres. Mais le but, c'est de faire du cash. La raison pourquoi il y a autant de titres sensationnalistes, la semaine passée, tu t'en rappelles, la une des trafics d'armes du pays de Trump. J'étais comme, c'est quoi le rapport avec le pays de Trump? Ah, parce que là on parle de Trump, Trump c'est un méchant, donc on va racheter son nom. C'est vrai qu'il y a une question de clics. Fait que si les gens veulent faire du cash... [00:44:02] Speaker A: Faire peur durant la COVID, clics. [00:44:04] Speaker B: C'est ça, le premier c'est la nouvelle, mais pas nécessairement que la nouvelle est super intéressante. Maintenant le fast-food est extraordinairement, au niveau de la nouvelle au Québec, les gens sont pas très bien informés. sont désinformés je dirais même. Mais ce qu'on a présentement c'est que c'est ça, c'est que le modèle médiatique est fait avec des politiciens justement défenseurs du statu quo, qui ne rechangent pas le modèle établi, le modèle des subventions des médias. Fait que quand t'as un politicien comme par exemple Éric Duhem qui veut comme dirait un bon québécois « rock the boat », ben ces gens-là vont tout faire pour que ce gars-là soit spoilé parce qu'ils veulent pas... Ils pourront jamais, par définition, être neutre, indépendant via un gars qui veut rock the boat. C'est leur boat! Eux autres, le moule médiatique est basé sur des codes de politiciens poche pour en début de téléjournal. À seconde, t'as du monde qui a des politiciens ou des politiciennes qui défendent vraiment les gens pour de vrai puis qui remettent les monnaies en question. [00:44:51] Speaker A: C'est un antipoliticien puis c'est un révolutionnaire, à quelque part. [00:44:54] Speaker B: À quelque part? Parce que pourquoi, à ce point-là, alors qu'on a le parti a si peu de... de visibilité dans les médias traditionnels est rendu au même niveau que Québec solidaire alors qu'ils ont, quoi, 9-10 députés des places dans Radio-Canada à longueur de journée s'ils veulent. C'est clairement, premièrement, il y a une partie de la population qui les écoute plus, c'est clair, net et précis, puis ça ne va qu'en augmentant. [00:45:12] Speaker A: Mais on va le voir avec Carney. [00:45:14] Speaker B: Aussi. [00:45:15] Speaker A: Surveiller les amis au cours du prochain mois, ça va être dégueulasse. Surtout du côté de Radio-Canada, le plan est établi, pète-piret-pète, avec une collection de panélistes complaisants qui vont venir démolir Poitliev avec la Louvre du Régime. Chantal Hébert, la Chantal, la Chantal, la Chantal, elle l'aime pas. Elle l'aime pas, T'Pierre. Donc la louvre du régime. Mais le régime est là, il est bien présent. Et le régime veut se protéger. C'est sûr que T'Pierre, t'allais dire ouvertement qu'il voulait baiseboyer la CBC. Donc t'as une réaction du système. Mais en plus, T'Pierre est allé mettre dehors les journalistes, là. Il y en a, on sait ça, aujourd'hui. [00:45:55] Speaker B: Donc c'est sûr que... [00:45:58] Speaker A: Tu vas avoir une réaction. [00:45:59] Speaker B: Absolument. [00:45:59] Speaker A: Ça va être une campagne excessivement sauvage. [00:46:03] Speaker B: Puis ce qui est plate, puis c'est un peu dommage pour un gars qui est très... qui a quand même une certaine valeur comme moi, c'est que ça donne quasiment l'incitatif en politique de justement de mentir. Dans le bout de ligne, bullshitter your way through, puis quand t'arrives là tu fais... [00:46:14] Speaker A: Toute vérité n'est pas bonne à dire. [00:46:15] Speaker B: Basse. [00:46:16] Speaker A: Il était trop franc. Comme Bernier finalement qui aurait pas dû dire qu'il voulait annuler la gestion de l'offre, il aurait son siège à Saint-Georges encore. [00:46:25] Speaker B: C'est l'UPA qui l'a détruit Bernier. De l'autre côté on veut des politiciens honnêtes qui présentent vraiment ce qu'ils veulent pour se faire aller mais de l'autre côté justement ça donne l'occasion puisque ça c'est les règles du jeu. [00:46:33] Speaker A: Quand t'es trop honnête... tu perds, c'est ça? Est-ce que c'est ça qu'on dit? Non, non, non, mais la question, moi je la pose, je la pose. J'ai l'exemple de Bernier, on a l'exemple de Poitlièvre. S'il perd, Poitlièvre, on pourra poser cette question-là également. A-t-il été trop candide? [00:46:50] Speaker B: Peut-être, mais je pense qu'au-delà de ça, parce qu'on pourrait venir justement à notre thème des gardiens du temple, ces gens-là, Ces gens-là connaissent les règles du jeu, ils connaissent les règles de la politique, ils connaissent les règles des médias, ils connaissent les règles de leur organisation, du monde, de l'aide à la classe, en tout cas, de tout ça. Fait qu'un politicien qui est très honnête dans ses propos, que c'est ce que la population veut généralement, on veut pas des politiciens menteurs, faut quand même se le donner, Ils savent comment se préparer. Tu sais, si tu te dis que tu vas couper dans la fonction publique, même si c'est tout à fait honnête de le faire, selon moi il faudrait prôner l'honnêteté, bien évidemment ces gens-là se préparent déjà. Quand Éric Duhamme a fait sa conférence de presse, c'est même pas une semaine et demie, deux semaines, sur les fonctionnaires qui voulaient leur couper V1 000 puisque Legault, à l'époque on en proposait 10 000 de coupés, mais Legault en a racheté 10 000 depuis 2022. Là, j'ai eu des informations du syndicat des fonctionnaires du Québec qui a envoyé un courriel Eric Duhem s'en vient là, faut lui faire bord, il veut trouver la Chanson en fonction publique. [00:47:43] Speaker A: Ça c'est un bon gardien de modèle à Rosy. [00:47:45] Speaker B: Absolument, mais c'est pour ça qu'à la limite je me demande quasiment pas, puis c'est un peu ce que Yann dans le podcast parlait beaucoup avant ses vacances. Ça va quasiment prendre un peu, tu sais, je pense pas que ça va être via une commission d'enquête, parce qu'encore là, les syndicats pis les candidats du camp connaissent très bien comment bifurquer dans ces affaires comme ça. Ça sera pas via un parti politique, ça ne viendra pas des élus, ça ne viendra même pas d'une commission d'enquête. [00:48:06] Speaker A: Faut que ça vienne du peuple. [00:48:08] Speaker B: Oui, mais faut que ça vienne carrément comme ce que fait Elon Musk, d'entrepreneurs privés qui ont, oui, un mandat d'un parti élu au pouvoir par la population, oui, mais justement qui a pas d'attache. [00:48:22] Speaker A: Ça fut essayé avec Robert Bourassa. [00:48:24] Speaker B: Et qui y va à sa méthode, comme Elon Musk le fait, au-delà des paramètres connus de ses gardiens du temple. [00:48:32] Speaker A: Ça a été réalisé, ça, ce que tu racontes. Va lire le rapport Gobeil sur la déréglementation et la dénationalisation, si tu veux, ce qu'on appelle la privatisation sur Robert Bourassa. On l'a essayé, ça. Ben, qu'est-ce qu'on a vu, ça, avec ça, justement, Ben t'as vu une levée de bouclier des gardiens du temple avec les syndicats, main dans la main, rah, rah, rah, avec les journalistes, journalistes syndiqués. Hey, viens couvrir ma manif à 10h15. Passe à la télé, renforce le message. Et le message c'est quoi? Gobeille c'est mauvais, privatiser. Hey, j'étais ici, on est dans un studio de podcast actuellement, mais ce fut de jadis un vrai studio de radiodiffusion, où il y avait un ancien ministre, comment il s'appelait? Tabarouette. l'ancien ministre libéral qui m'avait dit... le ministre des finances libéral, Séguin. Séguin. Le ministre Séguin m'avait dit ici, dans ce studio-ci, ça, ça avait fait de la marde, qu'il voulait privatiser Télé-Québec. Télé-Québec. L'autre a rencontré Marie-Louise, d'ailleurs. Mais Télé-Québec, lui avait dit ça. que ça avait explosé. [00:49:42] Speaker B: On n'attaque pas le sacro-saint. C'est un hérétique, c'est un mauvais Québécois penser à ça parce que l'État c'est des Québécois. [00:49:47] Speaker A: Mais Séguin il venait du privé. Gobeil c'est l'ancien boss de Provigo. Donc ce que tu décris, Joé, on l'a déjà essayé. Mais ça a été un... je te dis pas, je prétends pas que ça serait un échec nécessairement. Ce que je te dis c'est que... pis je compare pas Trump à Bourassa du tout du tout. Mais Bourassa avait nommé Parce que Bourassa savait ce qu'il s'en venait. Je pense que c'était lucide, dans ses capacités. Au milieu des années 80, faites ça les amis, le rapport Gobeil, c'est extraordinaire. C'est encore contemporain, mais ça n'a pas été fait. [00:50:20] Speaker B: Mais j'ai l'impression que... Tu sais, regarde, toi j'étais pas... Comme disait l'expression, j'étais très proche de mon père à cette époque-là, j'étais pas encore né. Mais de ce que j'ai pu voir de l'époque, j'ai l'impression que Bourassa, pour tous ses défauts, c'est qu'il avait quand même une mentalité très bureaucratique et très cartésienne un peu, tu sais, très cérébrale. [00:50:36] Speaker A: Ah, mais c'était un économiste pur. [00:50:37] Speaker B: C'est ça. Fait que j'ai l'impression qu'il a voulu le faire, oui, de manière différente, mais encore pseudo-aimant dans les règles de l'art. Moi, je dis pas de commencer et justement sortir de la chaine de ça et aller à l'aveugle. Non, il faut que ça se fasse de manière minutieuse. Mais par contre, Je pense que, justement, dans les règles, dans le cadre établi qu'on a présentement, bien sûr, ça prend un appui puis une volonté démocratique. Ça, c'est non négociable. [00:50:57] Speaker A: On l'avait avec Charest, c'est en 2003, la réingénierie de l'État. [00:51:01] Speaker B: Ben oui, on l'avait avec Lacan avant 2018. [00:51:04] Speaker A: Mais réingénierie de l'État, qu'est-ce qui s'est passé? Je me souviens très bien ça, je l'ai découvert comme journaliste. [00:51:10] Speaker B: Pourquoi? [00:51:11] Speaker A: Ben, j'étais là, devant le Parlement. [00:51:14] Speaker B: C'était le pouvoir pour le pouvoir. [00:51:15] Speaker A: Intimidation syndicale, les ballons de peinture sur l'Assemblée Nationale. Faites ça les amis! Regardez dans vos archives! Intimidation! Les politicos n'ont pas de courage! Chie dans les culottes! Reviennent à maison! Ils ont peur! Ils ont peur pour leur job! Un politicien, ça veut s'accrocher. Et ça veut résister. Et ça veut perdurer. et quelqu'un comme Eric Kerr pourrait vous en parler. Il a été dégommé comme ministre, puis il s'est fait pistonner. Maintenant, il est adjoint parlementaire à la Sécurité civile. Donc, guili-guili, salutations au Beauceron. Vous êtes pognés avec vos inondations. C'est Kerr qui s'occupe de vous à eau. [00:51:57] Speaker B: Comme l'ancien boss de la SAQ qui était là justement durant le fiasco de la CA-CLÉ qui est rendu à Santé-Québec à cette heure. C'est clair dans ça. Mais pour ce que ça... Justement, je pense qu'avant toute chose, avant de refaire. [00:52:10] Speaker A: L'Expérience, Mais il faut que t'ailles un contingent de députés. Il faut que t'ailles une députation. Oui. Un exemple. Ce que tu dis dans le fond c'est un Elon Musk. Ou un exemple... Plus que ça. Un exemple... Comment je pourrais dire ça? De l'extérieur. [00:52:24] Speaker B: C'est à peu près ça que tu dis. Mais plus que ça. Avant même ça. [00:52:26] Speaker A: Mais cautionné par le PM. [00:52:27] Speaker B: Faut couper les vibres aux gardiens du temple. Faut que la Formule 1 casse. [00:52:32] Speaker A: Ça c'est le fédéral. [00:52:33] Speaker B: Ouais je sais, mais faut quand même le faire aussi. Puis faut que la transparence éducative soit instaurée. La raison pourquoi ces gens-là ont des moyens illimités c'est justement qu'ils ont des comptes de multimillions de dollars sans jamais personne, même pas leurs propres membres, qui cotisent, ont une décision à faire. Pensez-vous qu'il y a eu un vote de l'entièreté des membres quand les 110 personnes à FTQ sont allées à Dubaï durant un cop-petant-de-trucs, durant une manifestation? Pas en tout. Ces gens-là sont assis, ces Picsou, sont assis dans un océan de cash qu'ils savent pas quoi faire avec. Pis ces gens-là, en plus, ils ont même pas la décision de prendre. Si toutes les décisions seraient prises par vote secret de leurs membres, parfait, j'oublierais rien avec ça, la démocratie à parler. Mais là, c'est pas ça. Ces gens-là, c'est vraiment des pouvoirs hégémoniques derrière une supposément volonté démocratique qui sont invités dans les médias, alors qu'au contraire, c'est une volonté, une représentation volée via, littéralement, comme j'ai dit tantôt, une prise d'otage. Fait qu'avant toute chose, avant de sortir le processus à nouveau, on veut vraiment quelqu'un qui vient de l'extérieur. [00:53:30] Speaker A: Ça prend du courage à la base. Je vais te donner un autre exemple. Stephen Harper avait imposé la loi sur la transparence syndicale. Mais on pourrait mettre ça parmi les gardiens du temple, si tu veux, les chefs autochtones. Ça, on n'en parle pas beaucoup. Stephen Harper, qu'est-ce qu'il avait imposé? La transparence au niveau des dépenses des conseils de bande. Ça, on s'en souvient pas de ça. Moi, je m'en souviens parce que ça avait fait de la marde à Maudit pis on avait fait des entrevues ici avec des chefs autochtones. Qu'est-ce qui s'est passé? Ça a brossé. Il est parti. Sonny Waze est arrivé. Merci, bonsoir. Lui, ça a été un gardien du temple. C'est-à-dire qu'il a obéi aux gardiens du temple traditionnels. OK, on revient au secret concernant les conseils de Bowne. C'est extraordinaire. Pour la première fois, Joey, on voyait les salaires des chefs autochtones. au pays. Ben là, eux autres, les chefs, ils regardaient le salaire entre eux autres. Mais comment ça que lui, il gagne 100 000 de plus? Il a juste 34 personnes dans sa réserve. Pis moi, j'en ai 2600 pis je gagne moins, bla bla bla. Ça a foutu la merde. Mais c'était extraordinaire. Mais ça prend du courage. Ça prend des couilles à la base. Et ça prend quasiment quelqu'un qui dit ouvertement, je veux pas être élu. Réalisez-moi pas. Ça me tente pas. Je me présente pas. [00:54:56] Speaker B: Un genre de stratégie de la terre brûlée un peu là. [00:54:59] Speaker A: Quatre ans, je reviens pas. Je suis là. Je vais me brûler. Je vais être éclopé. Je vais être cicatrisé. Je m'en fous. Parce qu'un politicien qui veut être réélu Joey, c'est un politicien qui ouvre la porte à une forme de corruption morale. Qui veut plaire. [00:55:18] Speaker B: Qui est techniquement aussi menotté par ses actions. C'est très limité également aussi. Puis c'est ça qui réduit le discours, puis c'est ça qui rend la fameuse cassette qu'on a eu tellement souvent, puis la langue de bois et tout ça. Alors qu'au contraire, on est dans une période, puis on l'a déjà dit toi puis moi, l'authenticité c'est la nouvelle monnaie de l'avenir, puis dans tous les domaines, puis la politique encore plus. Au contraire, les gens vont davantage apprécier l'authenticité et le franc parlé de quelqu'un de manière normale, pas obligé de sacrer tout les 3 secondes, mais quand même de certaines personnes. Mais c'est sûr que quand c'est pas promulgué par les fameux gardiens du temple qu'on a parlé depuis le début, C'est sûr que ça prend du courage énormément et tant qu'aussi longtemps qu'on n'avancera pas, parce qu'au moins on n'aura pas le choix, on s'en va dans le mur les amis, vote éternel double down, davantage de pouvoir syndical, davantage de pouvoir, davantage de taxes, davantage de scie, le gouvernement continue de nous taxer pour trouver des nouvelles mains à nous taxer alors qu'il n'y a plus une seule place et qu'on ne peut pas sauver un peu d'argent. mais ils s'en regardent jamais dans le miroir pour savoir, OK, les dépenses inutiles, justement, les voyages loufoques des députés, puis des cibles de ça, puis... Pourquoi on check pas ça? Non, non, on continue, on continue, on continue, mais à un moment donné, ça va imploser. Et c'est que le potentiel des Québécois se fait écraser par cette christie de machine-là. On est des christies de monde. On est du monde brillant, on est du monde vaillant, on est du monde crissement meilleur que bien des places sur la planète, mais à cause de ce christie de modèle-là, ce monopole de gardien du statu quo, ce gouvernement-là, on n'avance pas, tout simplement. [00:56:43] Speaker A: Amen, Joey, merci. [00:56:46] Speaker B: Fait plaisir. [00:56:47] Speaker A: On se reparle dans un mois. [00:56:48] Speaker B: Yes sir. [00:56:49] Speaker A: C'était... un podcast qu'on pourrait appeler Dom & Joey. Merci, bonsoir, soyez heureux. Morel podcast présenté par GMOT.ca Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes, carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca, regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca.

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