LA MITRAILLETTE AVEC JEAN CLÔDE: RÉFÉRENDUM SUR L’ANNEXION AUX USA. DOM ET JC VOTENT _______ !

March 14, 2025 00:44:00
LA MITRAILLETTE AVEC JEAN CLÔDE: RÉFÉRENDUM SUR L’ANNEXION AUX USA. DOM ET JC VOTENT _______ !
Maurais Le Podcast
LA MITRAILLETTE AVEC JEAN CLÔDE: RÉFÉRENDUM SUR L’ANNEXION AUX USA. DOM ET JC VOTENT _______ !

Mar 14 2025 | 00:44:00

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Show Notes

Podcast La Mitraillette avec DOM et JEAN CLODE : ça mitraille sec! Les DÔMIENS en pleine Carney-manie, mais étranglés par la folie des tarifs. Leur confiance envers les politicos? Aussi solide qu’un château de cartes. Et que dire du…. Référendum Ultime de DOM ? Québec indépendant, Canada uni ou Québec américain? Arguments et questionnement fusent comme des balles, les arguments détonnent. Un choix clair ou un bordel total? BOOM! Écoute et découvre qui veut quoi… et qui flippe!
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Episode Transcript

[00:00:01] Speaker A: Moray le podcast, présenté par GMOT.ca. [00:00:04] Speaker B: Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray le podcast. Et on est là pour la mitraillette de news avec Jean-Claude. Comment ça va? [00:00:29] Speaker A: Ouais, ça va. Ça va bien, ça va. [00:00:32] Speaker B: Là, j'ai dit à Frank, le technicien qui vient de nous préparer. J'ai dit, on n'a pas besoin de préparation. Mais en même temps, dans le match... Non? OK, bien voici donc. Non mais je sais pas, je m'en allais dire Jean-Claude. Ouais, peut-être préparation H. Si Frank nous entend, une petite préparation H, ça nous ferait du bien. Parce que ça... ça fait mal. Je regarde ça, les nouvelles. T'es-tu correct, mon Jean-Claude? Non? [00:00:56] Speaker A: Bon, je vais m'arranger avec ça. Ouais? Ah ouais. [00:00:58] Speaker B: Comment ça va Jean-Claude? [00:01:00] Speaker A: Ah! [00:01:01] Speaker B: Jeudi sondage, t'as soulagé. Regarde le PQ, 30%. Avec... Oh! Regarde, Frankie, il monte de 3 là, quand même. Pis Corné, t'as 37%. Regarde l'autre, 37%. On l'aime. C'est comme Star Academy. Il sourit, il passe à la TV. On l'aime. Et 20% pour Olivier. 37... On le connaît pas, mais les Québécois l'adorent. [00:01:26] Speaker A: J'ai... Tu me connais? Là, on était au coeur de l'hiver, là. Là, je... Ouais, là, ouais. Un matin, là... [00:01:32] Speaker B: Là, j'étais en train de t'achever. [00:01:33] Speaker A: Ah, je suis débâti. J'ai de la misère à... Pis, tu sais, c'est pas nouveau pour nous autres. On était à Radio X, contre-courant. Là, on connaît ça. Mais là... C'est contre-courant. Je sais que c'est complètement différent. Je ne suis pas le premier à faire l'association, mais c'est un peu comme la pandémie. On a vraiment l'impression d'être au cœur de quelque chose qui va trop vite, même pour nous autres. Ça va vite, vite, vite. Au début, moi, je trouvais que Trump amenait quelque chose. Là, écoute, je ne sais pas trop où il va avec ça. En fait, je le sais où il va. Je ne sais pas si ça va marcher. son plan de ramener l'économie aux États-Unis. Je t'écoutais avec M. Bouchard sur les voitures, l'intégration des marchés. [00:02:21] Speaker B: C'est une pièce qui traverse cette fois la frontière. [00:02:24] Speaker A: J'ai l'impression que Trump pense que tout va se faire en huit mois, mais je ne suis pas certain que ça va fonctionner. En même temps, fallait-il faire quelque chose? Fallait-il bouger? Je ne sais pas, mais si on ramène ça chez nous, c'est une crise. Ça devient une crise comme on l'a vécu avec la pandémie, alors que c'est un tout autre sujet. C'est une crise politique. Mais on reprend nos mêmes réflexes. On a besoin d'être rassuré. On veut pas trop que ça brasse, mais on veut des gens qui ont l'air d'avoir des caractères forts, mais qui dans le fond disent que Doug Ford... Mais oui, la calotte! [00:03:04] Speaker B: Tout seul! Tout seul! C'est le premier ministre d'une province, je comprends que c'est la plus grosse province, mais seul décide de fronter Trump. [00:03:13] Speaker A: Mauvaise idée. Mais y'a aucune légitimité provinciale à négocier avec les Américains. [00:03:19] Speaker B: Et ça, dommage l'aluminium du Québec, je m'en fous. [00:03:21] Speaker A: Mais il s'en fout. Il veut sauver ses chars, mais en même temps, c'est le chihuahua qui se prend pour un pitbull. Tout le monde trouve ça hot. C'est comme, wow, le monsieur, il est... [00:03:32] Speaker B: Oui, il s'est fait appeler par la Maison Blanche. [00:03:34] Speaker A: Tout le temps qu'on est mou, pis là, y'en a un qui se tient de boute. T'sais, se tenir de boute, ça veut pas dire foncer devant l'armée tout seul avec un gun à eau, là. [00:03:43] Speaker B: Il est allé dire ouvertement. Je te débranche. Il y a quand même un million et demi de ménages américains branchés sur l'électricité de l'Ontario. C'est parce que lui est allé dire, c'est quasiment comme une déclaration de guerre, il fait encore frais aux États-Unis, c'est pas l'été encore, je vous débranche! Il est allé dire ça en pleine télé. [00:04:03] Speaker A: Les États du Nord, ben oui. [00:04:04] Speaker B: Les États du Nord, ben c'est ça. Dans son cas à lui, pis dans le cas de l'Ontario, Jean-Claude c'est entre autres Michigan, Minnesota, New York. Et New York, donc, je veux dire, c'est... Il faut encore 28 degrés dehors, on n'est pas là, tu l'as dit d'entrée de jeu. Donc, c'est sûr que moi, j'ai écouté beaucoup la réaction des Américains. C'est une réaction qui est très agressive. [00:04:24] Speaker A: Mais c'est normal. Puis ça, on peut y revenir, mais le climat amical canado-américain, on tenterait de le maganer pas à peu près. [00:04:32] Speaker B: Toi, comment tu te sens par rapport à ça? Puis t'aimes les États-Unis. On aime les États-Unis. On y va souvent. Ta réaction par rapport aux États-Unis, c'est quoi? [00:04:42] Speaker A: Ben moi j'ai encore, pis je sais qu'il y a beaucoup de Québécois qui ont... Ben déjà, d'homme, le sentiment anti-américain au Québec, on le connaît. On sait que c'est pas... Très rapidement, les Américains, c'est des gros obèses niaiseux qui vont pas à l'école pis c'est des capitalistes sauvages pis c'est des niaiseux. On est pas comme eux autres alors qu'on consomme pas mal les mêmes produits, les mêmes affaires, on a les mêmes usines, on a la même production, on est très semblables, bien plus proches des Américains que des Européens. [00:05:15] Speaker B: Les produits culturels qu'on consomme. On est sur Spotify, sur Netflix comme eux autres. [00:05:18] Speaker A: Mais ils sont manipulés, manipulables comme le reste. Moi, je les aime dans le sens où je n'aime pas tous les Américains. J'aime les États-Unis. J'aime ça voyager, j'aime ça... De toute façon, on n'a pas besoin de t'expliquer ça. On le fait souvent. Moi, cet été, je retourne, je vais voir... J'avais offert à ça mon gars Noël un match de baseball. [00:05:39] Speaker B: Oui! [00:05:39] Speaker A: Fourth of July, Citi Field, Mets contre Yankees. [00:05:42] Speaker B: Oui! [00:05:43] Speaker A: Ben, je vais y aller, mais t'sais, c'est... [00:05:47] Speaker B: Tu iras pas avec un chandail du Canada? [00:05:48] Speaker A: Non. Je vais y aller avec un chandail des Mets, quand même. [00:05:51] Speaker B: Qui est ton équipe. [00:05:53] Speaker A: Qui est mon équipe. [00:05:54] Speaker B: Et tu portes la casquette fièrement ce matin, d'ailleurs. [00:05:56] Speaker A: Oui, mais là, je sais pas, vas-tu me faire écoeurer ici? C'est un... Moi, je trouve que ça, c'est le bout de dramatique, dont on parle pas beaucoup, le... le... le... le... comment je dirais ça? Le... L'amitié qu'on avait entre peuple que je sens vraiment en train de tomber. Je suis abonné à une page parce que j'aime comme toi aller en Floride depuis que je suis tout petit. Une histoire d'amour. Moi, j'adore la Floride. Je vais là, je me sens chez nous. La première fois que je suis allé en Floride, j'avais 6 ans. C'est quelque chose que je connais. Le coin où on va, c'est le même coin que j'allais dans le coin de Fort Lauderdale, Allendale dans ces eaux-là. Moi, j'aime la Floride. Je suis abonné à une page Facebook sur la Floride. Là-dessus, t'as des Floridiens, t'as des Canadiens, des Québécois. C'est des gens, il y a un an, là, c'était une page où on mettait des photos de beach, où les gens nous conseillaient des restaurants. « Hé, j'ai découvert une belle terrasse dans le coin de Tampa Bay, si jamais vous passez sur la côte... » T'sais, des niaiseries de même. Là, c'est une page... qui est maintenant dédiée à détester les Québécois et les Canadiens. T'sais, moi, je suis renversé. Pis des commentaires... — Américains. [00:07:08] Speaker B: C'est des Américains qui écrivent. [00:07:09] Speaker A: — C'est des Américains pis t'as des Québécois sur la page. [00:07:11] Speaker B: — Donne des exemples. [00:07:13] Speaker A: Fais ça. — Ah, écoute... T'sais, quelqu'un va faire un post, un montage où t'as la pancarte « Leaving Florida ». T'sais, quand t'arrives à la frontière, la pancarte bleue, avec le soleil. Tu l'as en rentrant, tu l'as en sortant. « Leaving Florida, Sunshine State ». Et là, t'as une file de charme. C'est un montage photo, là. Comme s'il y avait un embouteillage avec juste des plaques du Québec qui sortent de la Floride. Et t'as des deux bars, ils ont rajouté des foules de monde qui applaudissent. [00:07:40] Speaker B: En voulant dire bon debarras. [00:07:42] Speaker A: Ciao bye, see you later and never again. Pis là les commentaires, vous pouvez rester chez vous, pis on n'a plus besoin. Pis là t'as des Québécois qui rembarquent là-dedans, on vous amène je sais pas combien, millions de milliards en retombées. Pis là l'argumentaire est tout bâti sur on veut plus vous voir ici. C'est triste parce que on n'avait jamais vécu ça. En tout cas, moi, de mémoire d'homme, là, on parle de Maison-Blanche-Incendier, c'était en 1800. De mémoire d'homme, jamais on aurait pensé qu'on chicanerait de même avec les Américains. [00:08:20] Speaker B: Moi, ce qui me rejoint le plus, c'est de voir que le Canada est dénigré. Moi, j'écoute beaucoup de podcasts, j'écoute beaucoup de... Des stations plus alternatives ou des stations par abonnement, The Bleige, moi j'adore, Glenn Beck, je continue de l'écouter. Puis t'as les stations généralistes. T'as Newsmax, Fox, nécessairement de droite. Pis là on dénigre allègrement le Canada. On va vous envahir si ça nous tente pour vous prendre possession de votre eau. T'sais je veux dire, c'est at large où on y va. Moi je trouve ça tellement désinvolte pis... Moi je suis jamais allé dans l'armée, mais on a toujours à Radio X eu cette culture militaire-là de grand respect de par la proximité avec Valcartier et tout ça. Pis t'sais moi je me dis, nos gars pis nos filles on les a envoyés au front en Afghanistan pour combattre les talibans avec les américains. Bon on était à Canada, les américains étaient peut-être dans d'autres régions, mais À cause de 9-11, on s'est engagé, puis il y a plusieurs, plusieurs dizaines de Canadiens et Canadiennes qui sont tombés au combat, mortes, sans parler des blessés. Et après également, ça c'est sans parler Jean-Claude, Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale, pas besoin de refaire l'histoire ici, mais le débarquement et tout ça. Tu sais donc, le cimetière des Canadiens en Normandie, c'est des Canadiens qui sont morts en combattant aux côtés des Américains. En Afghanistan, les deux tours étaient pas chez nous. Ils sont tombés, ils sont effoirés à New York. C'est pas chez nous. On s'est engagés pareil à y aller. Et là, on se retrouve aujourd'hui avec du monde qui nous crache au visage. Ça, ça vient me chercher. [00:09:58] Speaker A: T'as pas idée. [00:09:59] Speaker B: Pis je sais pas si c'est la bonne réaction. On n'est pas désincarnés, toi et moi. On est des amateurs de radio. On fait ce métier-là, qui est un métier de contenu, mais d'émotion aussi. Mais comme Canadien, comme personne humaine, Moi, ça me fait quelque chose. [00:10:13] Speaker A: Puis tu sais, tu dis les deux tours, c'était pas chez nous, mais moi je l'ai pris comme chez nous. Oui. C'est peut-être ça aussi qu'on était peut-être trop proches, je sais pas, on était peut-être trop copains copains. Tu vois, moi je me souviens même quand on a commencé, c'est suite à 2001, à 9-11, où on a commencé à demander les passeports aux Canadiens. Avant ça, on passait la frontière, tu t'en souviens? C'était in and out. On montrait notre permis de conduire, on faisait un high five au douanier et on revenait. Là, ils nous demandaient des taxes, évidemment. Mais pour moi, New York, je me souviens encore, j'étais où? Tout le monde s'en souvient. Pour moi, New York, c'était chez nous. Ils nous attaquent. Moi, j'ai entendu ça. Là, on est dans une dynamique complètement différente. Mais il y a un point là-dessus, parce que ça fait remonter un patriotisme. Ce qui se passe présentement. [00:11:06] Speaker B: Tu es plus Canadien? [00:11:07] Speaker A: Pas du tout. C'est vraiment bizarre. J'ai essayé de l'expliquer hier dans le show. Il doit me manquer un morceau où je... [00:11:15] Speaker B: Tu te sens comment? [00:11:16] Speaker A: Ben, je me sens trahi par l'autre bord, mais en même temps, je suis pas capable de ne pas regarder l'état de situation. Qu'est-ce qu'on a fait? Si c'était pas Trump, ça aurait pu être un autre. Mais, Doom, depuis les guerres que t'as nommées, on se fie Complètement, c'est les Américains, pour notre mode de vie, pour nos revenus, pour notre niveau de richesse collective, on est attaché, piné sur la remorque. [00:11:47] Speaker B: On est dépendants passifs. [00:11:49] Speaker A: Complètement. Et ça, dans l'analyse de ce que j'appelle... Ça a l'air méchant, mais c'est juste pour l'exprimer d'une façon visuelle. C'est un patriotisme de parure. Moi, me dire j'aime les rocheuses, pis j'aime le drapeau, Ben c'est pas assez. Je suis pas capable moi de me dire que je suis un patriote parce que j'aime bien le drapeau unifolié. Je peux pas faire ça. Je comprends ce que tu dis pis je le ressens un peu, mais j'aimerais ça qu'on se fasse une introspection. Pis j'ai pas l'impression qu'on fait ça pas en tout. On attend que Doug Ford grille, qu'il va couper le courant. Tout le monde est content. Doug Ford gagne ses élections. Carnegie dit « Je vais mettre des tarifs, on va se défendre », mais jamais personne regarde l'état de situation des choses. Notre incapacité à être autonome militairement, énergétiquement, même businessment parlant, on n'est pas capable. [00:12:51] Speaker B: Ne serait-ce que de réfléchir sur notre manière de faire de la business. T'sais là on a fêté en fin de semaine, je sais pas si t'as vu le reportage le fin de semaine dernière. Ah les micros disent Thierry finalement il va pouvoir vendre du gin sur place. Puis là, il y a eu un tweet de logo. Ben oui, il y a eu un tweet de logo là. Là, il y a des avancées en ce qui a trait aux barrières. On laisse tomber les barrières. Je disais, c'est n'importe quoi ça, cette affaire-là. On laisse tomber les barrières. Le gros des barrières, c'est sûr, le mouvement et la mobilité de la main-d'oeuvre. C'est-à-dire, quelqu'un qui est en construction ici, puis j'en ai connu, je te donne un exemple, peut aller travailler à Fort McMurray dans le pétrole. Mais quelqu'un de l'Alberta, peux-tu le jour ou le lendemain débarquer ici et travailler? [00:13:36] Speaker A: Pas dans tous les secteurs. [00:13:38] Speaker B: Tu viens de Rambeau? [00:13:40] Speaker A: Ben oui. [00:13:40] Speaker B: Ouais, mais ça me prend ma main d'oeuvre dans ma région, ça me prend mes gars. [00:13:43] Speaker A: Ben c'est ça. [00:13:44] Speaker B: Donc l'esprit de Clocher demeure très très très présent, mais plus que ça, Là, Trump s'en va avec une compétition mondiale. Lui, il veut tout ramasser et réduire les taxes au maximum. We are open for business. Ça va être ça, si on affiche dans la vitrine. Mais nous autres, là, on est collés. [00:14:03] Speaker A: – Mais business chez nous, là. [00:14:05] Speaker B: – C'est ça, business chez eux, c'est ça. Avec des taxes au minimum. Nous autres, là, parle au business. Puis tu l'as été en business quand même pendant quelques années. [00:14:13] Speaker A: – C'est à côté. [00:14:14] Speaker B: – C'est à côté! Les individus, c'est à côté. D'ailleurs, cette semaine, à Maison-Blanche, la porte-parole de Trump l'a dit en soulevant les Québécois. L'exemple des Québécois. Donc on est à côté. Et nos business sont à côté. Mais y'a personne qui remet ça en question, notre taux d'imposition. Donc y'a des business d'Europe, d'ailleurs d'Asie, qui vont se magasiner un head office ou un endroit pour construire une usine en Amérique du Nord. Ils viendront pas ici. On n'est pas attrayant, on n'est pas sexy. Et là, je te parle même pas de la paperasse. Il y a personne qui a parlé de ça et c'est une des requêtes de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes. Eux autres, ils représentent le cœur de l'économie, les PME. Il y a personne qui les écoute. Ils prêchent dans le désert. [00:14:58] Speaker A: Puis tu sais, ce que tu racontes là, Target. Ce qui était pas normal, c'est que les compagnies du monde pouvait se dire, on veut avoir un head office, on veut avoir un pied-à-terre en Amérique, mais qu'il allait au Canada. Pour pas, t'sais, il était pas obligé d'aller aux États-Unis. Et Trump, vous pouvez l'haïr, le gars est grossier, il donne des coups de pied dans les poubelles. Mais si c'était pas Trump, ça aurait fini par être quelqu'un d'autre. Les Américains sont de même. Il y a quelqu'un qui a le vent couvert, qui a dit, comment ça se fait qu'on perd autant de business à cause du Canada, à cause que les gens vont s'établir au Canada. Pourquoi ils ne viennent pas s'établir chez nous? Qu'est-ce qui fait que le monsieur arrive et essaie de trouver une solution? Aux États-Unis, en passant, ils sont plutôt contents. Parce que la politique internationale, ça les touche pas. Ça nous touchait pas avant. Quand les Américains switchaient des tarifs à gauche, à droite, partout dans le monde, nous autres, on était bien contents. Là, ça nous touche, on capote. Aux États-Unis, je suis pas sûr que tout le monde a abandonné le projet encore. Je pense qu'ils veulent essayer quelque chose, parce que ça c'est un construct que Trump a fait, mais que d'autres ont fait, des économistes ont fait, pis que moi j'appuie, c'est que, tôt ou tard, si les Américains continuaient dans cette voie-là, c'était le déclin. Ça achevait ça. Le bout où on donne notre argent à tout le monde, on protège la planète au complet avec notre armée. Mais tout le temps en payant et en payant. [00:16:35] Speaker B: Des bases militaires partout pour protéger l'Europe. [00:16:39] Speaker A: Les Philippines, le Japon. L'Asie, la Taïwan, toute la gang. C'était clair. [00:16:43] Speaker B: C'est le modèle de l'après-guerre, Jean-Claude, dans. [00:16:48] Speaker A: Le fond, c'est ça. Oui, les polices du monde. Nous autres, on va... Laissez-nous aller, on va gérer, on va gérer. Là, ils sont tannés de gérer. Pis on dit là, on ramène ça chez nous. La façon de faire est caricaturale, mais c'est le gars qui a fait. Pis ça, ça nous ramène dans nos bottines. Nous autres, écoute, c'est Doug Ford. C'est Carné. Les sondages d'hommes, ça m'a déboîté. Les gens et les Québécois trippent sur Carné. Peux-tu m'expliquer ça, toi? [00:17:22] Speaker B: Et Poilievre est obligé de faire une pub. Veste en cravate mais avec le petit sourire pour dire ok je l'avoue je suis un peu abrasif mais je suis gentil quand même Mais ça moi, je vais voter Poilievre, je l'ai dit ouvertement, je veux rien sur les libéraux. C'est ça exactement, moi je suis déjà convaincu Jean-Claude. Mais moi je pense que c'est un coup d'épée dans l'eau, ça convaincra pas personne. Pour les médias, pis là j'en arrive avec les médias, je sais pas si t'as écouté la couverture de la convention libérale, en fin de semaine, c'est très très pro-libéral. [00:17:55] Speaker A: J'en ai parlé avec Lysée hier, Lysée il était là, il était sur le panel. Pouvez-vous m'expliquer, c'est quoi l'info-pub pendant deux mois? Parce que là tu me parles d'hier, tu me parles de son couronnement. [00:18:06] Speaker B: Moi je pense que l'un des problèmes, c'est que Poilievre a dit trop vite et a répété trop souvent « La CBC c'est fini, ils sont pas écoutés. Je garde Radcan, mais la CBC, la CBC. [00:18:16] Speaker A: » Ouais, c'est sûr que t'es dans chaloupe. [00:18:18] Speaker B: Moi j'ai été syndiqué, Jean-Claude, journaliste pendant 15 ans, entre 15 et 20 ans. Il y a comme une collégialité, parce que moi qui l'a décidé, c'est un syndicat, c'est une confrérie. Il y a un média qui est menacé, on le défend. C'est fait comme ça, je vous parle de l'interne, le feeling. La CBC là, Ben c'est Global, c'est CTV, c'est le Globe and Mail, c'est la presse, c'est le devoir. La couverture négative que ce gars-là va avoir, oubliez ça là. C'est sûr et certain qu'il y a des pancartes avec des petits pinchs là. Dans les rues, c'est déjà commencé. Hitler, Trump, Poilier. Ce que je veux dire, c'est qu'on n'est pas sortis du bois. Autant les Québécois sont des sans-génies avec un bulletin de vote et très très emo, c'est comme Star Academy. Il sourit, il est fin, on lui donne une chance, on vote. Autant, les médias vont être contrepoilés. C'est même pas commencé encore, je te le dis. Ça va être sauvage. [00:19:17] Speaker A: Il était déjà. [00:19:18] Speaker B: Il était déjà, mais ça va être pire encore. [00:19:20] Speaker A: Et le Québec, parce que tu me fais allumer là-dessus, nos médias traditionnels, c'est quoi au fond? C'est, mettons, télévisuel parce que c'est le gros impact. [00:19:30] Speaker B: TVA-Radcan, dans l'écrit, la presse a un peu le devoir. [00:19:33] Speaker A: Mais dans le télé, TVA-Radcan, il y a quand même plus d'options au Canada. Tu sais, CBC, nous autres, on réalise peut-être pas ça, mais Radcan, pour nous autres, c'est gros, gros, gros. Et c'est vrai que, si tu compares, ils ont des bonnes cotes d'écoute. Radcan, ils ont quand même un bon fan base. [00:19:52] Speaker B: Les top émissions, c'est entre 600 000 et 1 million, 1,2 million. C'est ça. [00:19:55] Speaker A: Mais CBC, Ça lève beau là. [00:19:58] Speaker B: Quatre ports de marché. [00:20:00] Speaker A: Ben c'est ça. La diversité est plus grande en anglais. Puis déjà, t'as accès aux nouvelles américaines, quoiqu'ils parlent pas de nous autres souvent, mais quand même, ils peuvent le faire. T'as plus de médias télé, déjà t'as Global et t'as CTV. Puis t'en as d'autres aussi dans l'Ouest. T'as une plus grande pluralité d'opinions qu'en français. En français, c'est L, C, N, puis c'est R, D, I. [00:20:26] Speaker B: Surtout pour les unilingues, évidemment, et il y en a beaucoup. [00:20:28] Speaker A: Et voilà. [00:20:29] Speaker B: Surtout auprès d'une certaine clientèle, boomer, plus âgé, moins international, plus nationaliste, old school. [00:20:38] Speaker A: Mais c'est pas une critique, c'est un état de fait. Je reviens à ce que je disais, on n'est pas capable de faire état de la situation. On est juste dans l'émotion, on se fait craquer, il y a personne qui fait un contrôle, il y a Radio X. Regarde, c'est-tu normal dans une province de 9 millions d'habitants qu'il n'y a aucune radio qui contrebalance le poids politique dans une ville comme Montréal? Montréal, c'est 4-5 millions d'habitants. Nous autres, on est à Québec. Il n'y a aucun média qui contrebalance le pouvoir d'un bar complet. Ça existe pas à Montréal. [00:21:21] Speaker B: C'est ça. Pis là y'a des podcasts, t'as R.P. pis t'as Yann and Frank. D'ailleurs on a consacré une émission de deux heures sur Yann and Frank. Ça a dérangé. Autant on a dérangé Jean-Claude avec toutes sortes de groupes. qui ont tenté de nous fermer pendant des années et des années. On a tenté de fermer et ça continue. Mais là, la nouvelle twist, quand tu dis qu'on est tout seul, oui, mais j'amène un bémol. [00:21:45] Speaker A: Oui, les podcasts. [00:21:45] Speaker B: Les podcasts. Mais là, on a trouvé... Mais je parlais de médias traditionnels. Oui, je le sais, mais... Je veux juste arriver avec, mais quelle réaction que ça provoque. Hey, qu'est-ce que c'est ça? Il parle différemment, pis il challenge, il pose des questions. Y'en a une fringue, voyons donc. C'est comme Beavis & Butthead. Viens voir la gang de cave. [00:22:03] Speaker A: J'écoutais votre... J'écoutais votre... [00:22:06] Speaker B: J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... [00:22:08] Speaker A: J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... J'écoutais votre... [00:22:18] Speaker B: J Le 7 mars à Chris. [00:22:19] Speaker A: Hein? [00:22:20] Speaker B: Le 7 mars à Chris. Là tu dors pas. [00:22:22] Speaker A: Je suis tout le temps à Chris. C'est un état perpétuel. Sauf en vacances. Mes enfants m'en connaissent plus. Papa nous achète des affaires. Il est gentil. Qu'est-ce qu'il se passe? [00:22:32] Speaker B: T'as blonde dans ta peau. [00:22:33] Speaker A: Ben oui, ma blonde m'a dit c'est un nouveau chap. Tu te prends à Édric? [00:22:36] Speaker B: Ben non, ben non. [00:22:37] Speaker A: Tu ne le connais. J'écoutais les cas d'Olivier Niquet. Ben oui! [00:22:41] Speaker B: Ben c'est ça que je te dis! [00:22:43] Speaker A: T'sais, aucun, zéro argument, on est que dans la forme tout le temps. Le gars a un micro dans sa cave, il est pas bon. Le gars a un micro à rat de canne, il est extraordinaire. T'sais, y'a pas... Mais... Là, eux autres, ils se sentent attaqués, là, mais y'a vraiment... On a besoin de ça, t'sais. On a été seuls longtemps. Là, t'as raison, je te le donne, les podcasts, va falloir arrêter de dire que c'est de l'alternatif, là. Ça reste... Ça reste des gens qui discutent, puis qui ont de l'info, puis des fois l'info peut être contre-dite. Ben oui! [00:23:14] Speaker B: Prédominant cette semaine, mercredi. [00:23:18] Speaker A: Trouble! [00:23:19] Speaker B: Les premières questions à Maison-Blanche, Jean-Claude, c'est un podcaster. Un podcaster... Puis elle a donné, Caroline Levitt, la porte-parole, a donné genre le téléchargement, genre 8 millions de téléchargements la semaine dernière. Mais le gars, c'est un contrebalan, on voit que c'est une maison blanche différente. Je pense que le gars a posé genre 5 ou 6 questions. [00:23:41] Speaker A: D'Affiler. [00:23:41] Speaker B: Il a pris le contrôle. D'après ça, c'est le gars de Fox News. Non, non, c'était une autre Maison-Blanche, là. [00:23:46] Speaker A: Mais elle a donné une question au gars de l'AFP. [00:23:49] Speaker B: Oui, oui. Elle dit, I'm sorry. [00:23:52] Speaker A: Je le regrette. [00:23:53] Speaker B: Oui, tu l'as entendu. [00:23:54] Speaker A: C'est parce que le gars pose une question. Elle dit, juste pour répondre rapidement à votre question, elle dit, c'est parce que la réponse, je l'ai donnée dans l'intro que j'ai faite, mais vous écoutiez pas. Et c'est à ce moment-là que je regrette d'avoir laissé l'AFP poser une question. C'est dangereux de laisser seulement la voix à un axe politique tout le temps, en permanence. [00:24:20] Speaker B: Et ça a été le cas pendant des décennies. [00:24:22] Speaker A: Et c'est le balan. Quand on parle de Trump, Moi, j'ai envie de vous dire, continuons au Canada, là. Continuons à agir comme des bons Canadiens qui aiment ça, se faire rassurer, se faire faire des massages sur la nuque. Et un jour, on va créer notre Trump nous-mêmes. Il y en aura un qui va être articulé, qui va être capable de balancer ses idées. [00:24:43] Speaker B: Est-ce qu'il existe? [00:24:45] Speaker A: Peut-être pas. Peut-être. Mais il n'est pas en politique. Clairement, je ne le vois pas sur l'échiquier présentement. Mais à un moment donné, quand le peuple va se tanner, et ça je nous le donne, on a la capacité de s'étirer longtemps. Ça va être long à qu'on se tanne. Regarde, d'où mon nez. Hier, la fille de la Maison-Blanche parlait de notre taux d'impôt. Elle a-tu mis le doigt dessus? [00:25:04] Speaker B: J'ai adoré ça. [00:25:05] Speaker A: Ben j'ai adoré ça en même temps. [00:25:07] Speaker B: Non mais ça fait mal, mais en même temps... [00:25:09] Speaker A: Tu sens-tu un peu le Newfie de l'Amérique? [00:25:11] Speaker B: Oui, mais en même temps, à la face du monde, on est exposé. [00:25:14] Speaker A: Ben, je sais pas si j'aimais ça, mais c'est nécessaire de le faire. [00:25:18] Speaker B: Oui, c'est nécessaire. Un peu de lumière. Ça désinfecte, Jean-Claude, la lumière. [00:25:21] Speaker A: C'est ce que j'essaie de dire à tout le monde. Essayez de prendre un respire, puis de vous plonger la tête dans le marécage, là. Puis allez y voir les bébites qu'il y a là-dedans. [00:25:30] Speaker B: OK. Ben, moi, je t'invite. à la prochaine bataille. Moi, je pense que ça va être la prochaine bataille. Il en parle de plus en plus. [00:25:38] Speaker A: Le lait. Le cartel du lait. [00:25:41] Speaker B: Avec The Food Professor. Son tweet cette semaine sur les quotas de lait. Il y a comme une raquette de revente de quotas de lait. Des fermiers qui ont des quotas gratuits et qui revendent 40-45 000$. Le quota, tu l'as eu? Oui. Ça, ça va brosser. C'est quelqu'un de l'interne qui a coulé ça et qui a peur de parler ouvertement. Il y a eu des menaces de mort. [00:26:04] Speaker A: Il y a eu des menaces de mort parce qu'il parle d'un cartel qui vend des coteaux. On parle de fucking lait pis de fucking fromage. On parle de fromage. Oui. On parle de squeak quick là. Oui. Pis là t'as du monde qui font des menaces. Écoute c'est un système, c'est les taxis all over again. Oui. On s'est monté un système encore de communistes qu'on refuse d'appeler, qu'on nous dit social-démocrate, ou socialiste, ou je sais pas. En tout cas, si c'est socialiste, c'est du socialiste profond, en jouant à Uber. [00:26:31] Speaker B: On n'en veut pas d'Uber! T'en souviens de ça? [00:26:33] Speaker A: Ben oui, mais là, une fois qu'on leur a fait des chèques qui valaient ben plus que la valeur, là, tout le monde était content, ça s'est fermé ben égal. [00:26:39] Speaker B: On va te le rembourser, t'as permis de taxer. [00:26:40] Speaker A: Ben c'est ça que ça va prendre. T'sais, pour l'agriculture, va falloir sortir des milliards et des milliards en chèques pour que, finalement, on puisse peut-être... Et encore, là, je sais pas. [00:26:51] Speaker B: Mais comment ça va finir? Parce que... J'écoutais hier, comment il s'appelle, le Mr. Wonderful, qui était... Ah, Kevin O'Leary. Kevin O'Leary, exactement, qui était à Fox Business, qui disait, on se calme, on se calme, Donald Trump arrivera pas avec son armée et tout ça. [00:27:08] Speaker A: Non, ça je crois pas. [00:27:09] Speaker B: On va arriver, par contre, avec une union monétaire. Puis ça, il l'avait exprimé clairement plus tôt, le mois dernier. Union monétaire, Une union au niveau de la sécurité beaucoup plus accrue, l'armée canadienne et l'armée américaine ensemble. [00:27:26] Speaker A: Intégrée. [00:27:27] Speaker B: Intégrée. Et un passeport unique. Et une monnaie unique. Moi je pense qu'on s'en va là. [00:27:32] Speaker A: Moi je pense que si c'est pas ça, je veux pas partir en peur personne, mais si c'est pas ça, ça va être l'annexion. [00:27:43] Speaker B: Qu'est-ce que t'en penses de ça? On s'en va là. [00:27:45] Speaker A: Il faut aller là. [00:27:46] Speaker B: Le tweet de cette semaine de Trump. La frontière a été dessinée de manière tout à fait artificielle. Moi, ce que j'ai lu là-dedans, Jean-Claude, c'est Schengen. En Europe. Puis j'ai lu là-dessus ce matin. Schengen. C'est-à-dire, on protège l'an... La frontière, tu sais, mettons que toi, quand t'arrives à Paris, mettons, en avion, bon, t'es contrôlé. [00:28:08] Speaker A: Ouais. [00:28:09] Speaker B: Mais moi, je suis déjà allé en Belgique. [00:28:11] Speaker A: Ouais. [00:28:12] Speaker B: Pis j'ai pris le train, pis je suis allé... Y'a pas de frontière. Y'a pas de frontière. J'ai déjà été à Zurich, pis j'suis. [00:28:18] Speaker A: Revenu... Ben, toute la zone euro, j'pense, t'as pas besoin de... Non, c'est ça. Y'a pas de poste frontalier. [00:28:23] Speaker B: Ça serait ça. Selon ma lecture de Trump. [00:28:25] Speaker A: On retourne à ce qu'on était avant, mais ajoute à ça la monnaie unie. [00:28:28] Speaker B: T'en penses quoi? Allons, on va décortiquer. Sur l'aspect de la frontière. Bon, Trump dit, ça a été dessiné de manière artificielle. On va effacer ça. [00:28:37] Speaker A: Ça, c'est du Trump. [00:28:39] Speaker B: Oui, c'est du Trump, exact. Mais il faut décoder, il y a la boucane, mais il y a la réalité. Ce qu'il semble vouloir dire, Est-ce que c'est Schengen, point d'interrogation, c'est-à-dire protection du continent, une espèce de dôme de protection, mais à l'intérieur de ça, une plus grande libre circulation, comme si on était un seul pays. Schengen, qu'est-ce que tu en penses? [00:29:00] Speaker A: Si on protège conjointement toutes les frontières de l'Amérique du Nord, ben ça fait du sens. C'est-à-dire que là, si tu étends ta protection militaire aux côtes des océans, est-ce. [00:29:12] Speaker B: Ou est-ce nord, — Et l'aviation, bien entendu, ça va de soi? [00:29:16] Speaker A: — Tout ça, mais... Tu sais, j'irais à l'inverse. Est-ce que le Canada peut continuer à vivre si les Américains coupent? [00:29:23] Speaker B: — Moi, je vais te poser la question, Jean-Claude. Qu'est-ce qu'il veut dire, selon toi? [00:29:27] Speaker A: — Bien, moi, je pense qu'il est sérieux. Je pense qu'il veut annexer le Canada. Pis je veux dire, là, au début, on pensait que c'était une blague, mais ça fait plusieurs fois, là, et plusieurs de ses collaborateurs, plusieurs de ses secrétaires d'État, le disent ouvertement. Non, non, il est sérieux. Il est sérieux. Il pense que ce serait une bonne chose. Moi, je vois pas le Canada comme un État, là. C'est complètement ridicule. [00:29:51] Speaker B: Il va en avoir dix dont... Peut-être huit. [00:29:53] Speaker A: Ils vont peut-être regrouper Québec-Maritime. Neuf démocrates. Oui. [00:29:56] Speaker B: Ça, c'est pour faire pencher la balance du collège électoral. [00:29:59] Speaker A: Effectivement, mais encore là, on dit ça aujourd'hui. Demain, tu vois, même au B.I.C., le Parti conservateur est en avance. En tout cas, à moins que ça aie changé, j'ai pas vu le dernier sondage au B.I.C. [00:30:10] Speaker B: Mais l'annexion, j'y crois pas, moi. Moi, j'arrive avec ça, mais j'arrive... Tu sais, je me dis, dans le fond, Jean-Claude, la France continue d'exister, l'Allemagne continue d'exister. Évidemment, il y a des tiraillements. Je suis pas en train de dire que c'est de toute beauté, très loin de ça. [00:30:22] Speaker A: Non, l'euro, c'est pas chic non plus. [00:30:23] Speaker B: C'est ça. Mais... L'euro, ça a été créé, et le Deutschmark, on l'a mis de côté, et le franc français aussi, puis la lire italienne et blablabla. Union monétaire, un passeport, le passeport nord-américain, parce que t'as le Mexique dont on parle pas encore Jean-Claude, et t'as un Schengen nord-américain. C'est-tu ça qui veut dire oui ou non? [00:30:47] Speaker A: Moi je pense que non. Je pense qu'il veut annexer le Canada pour vrai. Je pense vraiment que c'est son objectif à moyen terme. [00:30:54] Speaker B: J'y vais avec mon référendum, le référendum de la mitraillette. J'ai trois questions dans le référendum. 51e état, oui ou non. Voulez-vous rester dans le Canada ou tu veux un Québec indépendant, Québec pays? Québec pays, Québec américain ou Québec canadien? Jean-Claude, tu votes pourquoi et pourquoi. [00:31:16] Speaker A: Là, tu me mets au pied du mur. [00:31:19] Speaker B: J'accumule au pied du mur. [00:31:20] Speaker A: Parce que là, si je dis Québec état, je vais me faire envoyer des menaces de mort. Si je dis Québec indépendant, je vais me faire traiter de gauchiste. Si je dis Québec-Canada, c'est parce que dans l'état actuel des choses, moi je n'ai plus de fierté à être ni Québécois ni Canadien. Puis c'est ça que j'expliquais aussi hier, puis c'est pas, j'essaie pas de fabriquer une opinion pour faire du sensationnalisme. C'est juste que j'ai besoin de plus qu'un drapeau pour me sentir fier, pour me sentir patriote. [00:31:54] Speaker B: T'as besoin d'un projet de société où on va comme société pour bâtir. [00:31:56] Speaker A: J'ai besoin d'une nation qui marche. Si, Doom, tu gravis les échelons de la vie, t'as un super salaire parce que t'as travaillé fort, honnêtement, t'as des enfants bien élevés, intelligents, que t'as bien encadrés, que t'as réussi, t'sais, t'as le droit d'être fier. Mais tu peux pas être fier de dire Il y a une rivière en avant de chez nous. J'suis fier de ma vie. Tu sais, comprends-tu que j'me dis... [00:32:27] Speaker B: J'vois, il y a des rivières, il y en a partout. [00:32:28] Speaker A: C'est parce que moi, j'me fais dire... Oui, mais nos rocheuses, t'es pas fier! [00:32:32] Speaker B: Les rocheuses vont rester là, pareil. [00:32:33] Speaker A: Les rocheuses étaient là il y a un million d'années. [00:32:35] Speaker B: Elle, elle sait pas, la rocheuse, que j'suis là. [00:32:37] Speaker A: Elle sait même pas qu'elle est canadienne. [00:32:38] Speaker B: La montagne est pas au courant. [00:32:40] Speaker A: Les grands lacs, ils chantent pas au Canada le matin. C'est un lac. Y'a un peu du vent, là. Ben c'est ça! Fait que moi, c'que j'vois là, c'est de la fierté en carton pis... J'ai de la misère à coller là-dessus. [00:32:52] Speaker B: Ouais, ça, pis Brian Adams, c'est un Canadien. Oui, non. [00:32:56] Speaker A: Oui, mais... [00:32:57] Speaker B: Le roi Charles avec ses portes de grange. [00:33:00] Speaker A: Brian Adams est Canadien. [00:33:01] Speaker B: Non, c'est ça, c'est assez, là. [00:33:03] Speaker A: Oui, mais ça me... Tragically hip, voyons donc! Mais je me prends pas un gars pour aller au front parce que Brian Adams est Canadien. [00:33:10] Speaker B: Donc tu réponds pas à ma question. J'ai vraiment de la misère. À la question dont j'ai pas la réponse. Parce que je suis en train de réfléchir. [00:33:16] Speaker A: Je vais être franc avec toi, dans l'État actuel, ça serait un État américain. Mais je sais, regarde, c'est pas une belle journée pour dire ça. [00:33:26] Speaker B: Fusillez-moi. [00:33:26] Speaker A: Ben c'est ça, envoyez des menaces de mort à mes enfants. Ça changera pas votre vie si ça peut vous faire du bien, mais coudon, vous êtes fuckés. Mais c'est que... Ben, tu vois, Paul-Yves. [00:33:38] Speaker B: Qui dit... Parce que ça c'est The Referendum from Hell. [00:33:40] Speaker A: Oui, ah oui, il y avait pas de bonne réponse dans ton enfant. Mais toi tu réponds à quoi à ton propre référendum? [00:33:47] Speaker B: Mais je t'écoute là, puis c'est intéressant. Allons-y avec les trois options. Québec tout seul, oublie ça. Paul St-Pierre, Plame Rondeau et Donald Trump. Donald Trump, il vient pas nous voir, c'est nous qui allons le voir, première chose, tout le temps. Lui, il va venir peut-être pour venir se faire prendre en photo devant le château Frontenac, mais on comprend que petit état de... OK. Et la législation francophone, nous, on veut garder... Ah, le dôme étanche. Moi je pense que la culture française telle qu'on l'a connue avec la loi, d'ailleurs la nouvelle loi dont il y avait des pubs dans la presse de cette semaine, Canazien Tower devrait écrire magasin et tout ça. Les mesures et tout, toutes les normes sont publiées. Ça le congrès américain n'aime pas ça. Avec les pamphlets, il faut que ça soit tout traduit. [00:34:42] Speaker A: Les compagnies n'aiment pas ça. [00:34:43] Speaker B: Les électroménagers, etc. Moi je pense que quelle que soit l'option, Ça, si on devient américain, je suis pas sûr que ça reste là. [00:34:51] Speaker A: Moi non plus. [00:34:51] Speaker B: Mais, allons-y avec la réflexion quand même. Donc, indépendance, moi je n'y crois pas dans ce contexte-là. Le Canada, OK. Le Canada tel qu'on le vit, le Canada tel qu'il existe en 2025, Ben c'est le Canada que nous a décrit Pierre-Hugues Boisvenu. [00:35:15] Speaker A: Oui. [00:35:15] Speaker B: J'ai le droit d'être un autochtone. [00:35:18] Speaker A: Parce que je le décide à ma tête. [00:35:20] Speaker B: C'est ça. Pour moi le Canada c'est devenu ça et c'est devenu un pays abject à cause de ça. [00:35:26] Speaker A: Mais Dom, moi je peux pas me faire un opinion sur un Canada imaginaire là. Faut que je vive avec le Canada dans lequel je suis, là. [00:35:32] Speaker B: Mais dans le Canada dans lequel on. [00:35:34] Speaker A: Est, c'est ce Canada-là. Oui, mais Polia veut faire des pipelines, il veut traverser l'énergie, il veut... Attends un peu, là. T'as Yves-François Blanchet, t'as Legault, t'as... Tout ça est un fantasme. Si tu me dis, demain, le Canada est efficace, productif, croissance économique... Non, non. [00:35:47] Speaker B: Mais on se fonctionne avec le pays qui existe... Ah ben là, je vais. [00:35:49] Speaker A: Être une province canadienne. [00:35:50] Speaker B: Il est façonné par Trudeau et il existe tel qu'il est. Ultra-multiculturaliste, wow, pis tout ça. [00:35:55] Speaker A: État de situation, on a le Canada qu'on a, là. [00:35:59] Speaker B: Donc, je vote Américain moi aussi. Je vote Américain moi aussi. [00:36:04] Speaker A: Les menaces de mort. [00:36:06] Speaker B: Donc, on se verra au Vermont dans le prochain podcast. Non, mais c'est vrai. Je sais qu'il y en a plein. [00:36:11] Speaker A: Qui vont dire de ménager aux États. Non, vous comprenez pas. J'aimerais ça être fier. [00:36:16] Speaker B: Et on a procédé par élimination. C'est ça qui est un peu poche dans notre affaire. Oui. Parce que c'est un peu par dépit qu'on se dit ben coudonc. on s'en vient américain, parce qu'on aimerait ça être plus fier d'être canadien et d'être attaché à une réalité structurante. Puis québécois, on est fier d'être québécois aussi, là on n'est pas le point. Sauf que t'as le QS, t'as le PQ. [00:36:36] Speaker A: Le québécois est un socialiste profond. [00:36:37] Speaker B: C'est ça. [00:36:38] Speaker A: Puis unilingue, qui veut pas sortir de là, qui serait confortable. [00:36:43] Speaker B: Avec le tout à l'État. On veut couper, mais on veut garder l'état. Moi je peux pas être fier de. [00:36:49] Speaker A: Ça, j'suis pas capable. J'essaye, pis j'suis pas capable. J'vais paraphraser Jerry Meguiar. Help me to help you! Pis les monstres sur le bureau, help me to help you! Ben c'est ça l'affaire. Moi, si tu me dis demain le Québec s'est pris en main, on a réussi à gérer une affaire aussi vitale que je sais pas, mettons, un système de santé. Y'a plus de plomb dans l'eau à l'école. Y'a plus d'amiante dans les murs de nos bâtisses soviétiques des années 60. [00:37:18] Speaker B: On a réparé les écoles, Jean-Claude. [00:37:21] Speaker A: Oui, pis on entretient nos ponts. On s'en est fait un nouveau. Ah ben là, là, on a une toute autre discussion. Quand t'appelles au gouvernement, il y a. [00:37:30] Speaker B: Un humain qui te répond. [00:37:32] Speaker A: Ou une intelligence artificielle qui gère. [00:37:34] Speaker B: Ça va vite, là. [00:37:35] Speaker A: Ça marche. Tout est beau. T'as ton permis de conduire pour vrai, là? Ouais, mais y'a personne de parfait. [00:37:40] Speaker B: Vite? [00:37:41] Speaker A: Je comprends qu'y'a personne de parfait, mais nous autres, on est loin, loin, loin d'être parfait. Et on se complaît là-dedans. [00:37:47] Speaker B: Y'a pas de panne de courant quand il pleut? [00:37:49] Speaker A: Y'a pas de... Y'a mouillé. En fait, sa mère, j'ai perdu le courant quatre heures de temps. Arrête donc, t'es-tu sérieux? J'te jure! Il mouillait! [00:37:57] Speaker B: C'était pas sérieux! [00:37:58] Speaker A: T'as le jeu! Quatre heures de temps. [00:38:00] Speaker B: Hydro-beaumont. [00:38:01] Speaker A: Pis là, pendant deux heures, analyse de situation. Les trucs passaient dans la rue, ça revirait de bord, ils savent pas trop. Regarde, c'est ça. Mais Dom, on parle de pipeline, pis tout le monde capote. Yves-François Blanchet, qu'est-ce qui se passe? [00:38:19] Speaker B: Tout le monde capote, mais tout le monde va t'inquié. L'immense majorité des gens ont un char de gaz. [00:38:25] Speaker A: Votre gaz vient des États. Oui, c'est ça. C'est un des nœuds du problème. [00:38:28] Speaker B: Ah, moi, ça me met cœur. Hey, Madon, je vais te mettre 40 piastres de super. [00:38:32] Speaker A: Non, mais t'sais, c'est... Monde du pétrole! Ah, j'ai plus de gaz, voilà, t'inquiète. [00:38:38] Speaker B: L'hypocrite. [00:38:39] Speaker A: Ben non, mais c'est ça. [00:38:40] Speaker B: Je le sais. [00:38:40] Speaker A: Pis on veut pas qu'il passe chez nous, là, t'sais. Oui, mais on passe des bateaux plein le fleuve à journée longue, pis des trains, Pis là je fais attention parce qu'il y en a qui ont dit fais attention, j'en ai parlé hier dans un élan, c'est la sortie du sol, mais t'sais je veux dire, je m'excuse, on a une histoire de train de pétrole ici. [00:38:56] Speaker B: L'ultra train qui s'appelle, ça passe allègrement à Lévis. [00:38:59] Speaker A: Ouais, mais quand il déraille, on a des mauvais souvenirs. C'est du brut qui est envoyé, il. [00:39:04] Speaker B: Y a une raffinerie. [00:39:05] Speaker A: Il faudrait pas qu'il coule trois gouttes dans la pelouse d'un champ quelque part en Mauricie. [00:39:10] Speaker B: Il y a une raffinerie qui existe. Ça, ça veut dire qu'il y a du brut qui arrive. Il arrive par train, il arrive par bateau, à tous les jours. [00:39:16] Speaker A: À tous les jours. C'est des millions de litres. Qu'ils rentrent. Que vous le vouliez ou non. [00:39:22] Speaker B: Des States et d'Algérie. [00:39:24] Speaker A: Mais t'as encore, Dom, encore là, je sais pas c'est quoi. C'est-tu notre manque de curiosité, notre unilinguisme, je sais pas c'est quoi. Mais t'as Clo-Clo qui s'en va dire « Ah pas question qu'on rentre du pétrole sale de l'Alberta. » Yves-François Blanchet, c'est épouvantable ce que ce gars-là l'a tort. Le bloc québécois, moi j'en peux plus. C'est un boulet attaché à nos deux chevilles en même temps. Le gars parle comme s'il me représentait d'une quelconque façon. [00:39:57] Speaker B: Ultra-gauche, mais ils vont vouloir vraiment recueillir ceux qui ont des quads. T'as-tu un quatre-roues, t'as-tu ce qu'il dit? [00:40:02] Speaker A: Ouais, ça c'est québécois. [00:40:03] Speaker B: Ah oui, t'es un québécois. [00:40:05] Speaker A: Mais ponce ça du pétrole, nous autres! [00:40:06] Speaker B: Ouais, mais c'est ça. [00:40:07] Speaker A: Non, nous autres on touche pas à ça. [00:40:09] Speaker B: Hypocrisie suprême. [00:40:10] Speaker A: C'est zéro, comment qu'il a dit ça? Y'a zéro bénéfice pour le Québec. C'est quoi le bénéfice pour le Québec d'acheter notre gaz raffiné aux États-Unis qui vient de l'Alberta? Pourquoi on se fait pas un terminal? Pourquoi on se fait pas GNL au Saguenay? [00:40:25] Speaker B: Le Bloc c'est un club med pour ceux qui veulent se ramasser une pension, ou pour les comédiens qui ont pas de contrat, ou pour les personnes qui veulent avoir un gros salaire à rien faire. C'est ça, vérité? Convainquez-moi du contraire. Convainquez-moi du contraire. T'as pas de pression? [00:40:43] Speaker A: T'auras un salaire là, mais sois assuré, t'auras jamais de responsabilité. [00:40:46] Speaker B: T'es des estrades! [00:40:47] Speaker A: Hey! [00:40:48] Speaker B: Toi, là, le coach! Hey, l'arbitre! Voyons donc! [00:40:51] Speaker A: Hey, le médecin! [00:40:52] Speaker B: Hey, tu fais un fait! T'as laissé passer un sapin et tout ça, mais toi, tu gères rien! T'es des estrades, mais tu gères rien! [00:40:59] Speaker A: Quand tu t'assoies à table de négo, t'as aucune crainte de perdre quelque chose parce que tu seras pas au pouvoir. Tu l'auras jamais le pouvoir. Fait que tu peux dire n'importe quoi. [00:41:06] Speaker B: T'es un maître chialeur professionnel. [00:41:09] Speaker A: Non, mais pire. T'arrives à une table de négo... 200 000 par année. Négo imaginaire. Faut se splitter 10 milliards. Fait que là, bon, on se dit, je sais pas, on part avec le prémice, ça va être 1 milliard par province. Toi t'es là, tu fais « Hey! Moi j'en veux 8! » Ils fouraient de lui. Qu'est-ce que c'est que tu as? « Manco, allez! C'est le Québec! C'est le Québec! » Ouais mais là tu gagnes mon point. Je m'en galisse! C'est 8 millions! T'sais t'es... [00:41:32] Speaker B: J'essaie de te mettre des responsabilités. Tu peux dire n'importe quoi! N'importe quoi. [00:41:36] Speaker A: Pis t'sais t'sais... Ah le Québec! Moi je veux tout au Québec! Ouais mais là on peut pas faire ça en tant qu'un pays. Là on a 10 pro... Ah! [00:41:42] Speaker B: Le pétrole sale! [00:41:44] Speaker A: Ah! Moi le Québec... T'sais on a l'air de... Pétrole sale! [00:41:47] Speaker B: Mais une demi-heure plus tard... Il faut que la péréquation soit augmentée. [00:41:54] Speaker A: Le gars dit qu'il n'y a pas d'acceptabilité sociale. Les deux derniers sondages qui sont sortis, les Québécois sont 60% et plus en faveur. Il dit n'importe quoi. Et il y a encore 28 députés qui passeraient demain. [00:42:09] Speaker B: Ça prend un tramway. Ouais, mais il n'y a pas d'acceptabilité sociale. Ouais, mais c'est bon pour la terre. [00:42:14] Speaker A: Oui, là c'est correct. L'autre, c'est pas correct. Il y a des bons Québécois et des mauvais, mais lui, il parle comme s'il y avait un petit branchement sur chaque Québécois dans sa tête. Il sait lui que c'est... Il sait exactement toujours ce qui est bon pour le Québec. Je suis plus capable. Le bloc au complet, je suis plus capable. [00:42:31] Speaker B: Parlant du Québec, et on peut terminer là-dessus, quand même, un mot d'esprit, une belle pensée. Ça va très, très bien quand on met de l'avant les intérêts du Québec. Bravo à NordVote. Bravo aussi à l'usine, à Varennes, 1,5 million. Ah, nous autres, on fait de l'hydrogène, vibes, allez voir. Ailleurs, oui, nous ne sommes pas en avance, mais nous autres, on est bons. La filière batterie, ils n'ont pas passé nulle part. NordVote, oh oui, let's go. Tu veux combien, ton terrain? [00:42:55] Speaker A: 250 millions, let's go. [00:42:58] Speaker B: Lyon. Ailleurs, ils n'en font pas d'autobus électriques. Mais nous autres, on va bâtir les meilleurs autobus électriques. Là, on a forcé les commissions scolaires à avoir plein d'autobus électriques, mais ils n'ont pas les pièces. Ils n'ont pas le service parce que c'est fermé. [00:43:11] Speaker A: C'est fou, là. [00:43:12] Speaker B: Tout ça dans le même six mois. Les six derniers mois. [00:43:15] Speaker A: Puis moi, j'en reviens, là. Puis moi, il faudrait que je sois fier, là. [00:43:18] Speaker B: C'est ça. [00:43:19] Speaker A: Moi, il faudrait genre, moi, un Québec, un pays, un Québécois, let's go. [00:43:23] Speaker B: OK, bien là, donc, on va se lever pour terminer ce podcast. Oh say can you see? Salut Jean-Claude! [00:43:33] Speaker A: Une bonne menace de mort là! [00:43:34] Speaker B: On va aller se faire mitrailler dans la mitraillette! Salut! [00:43:40] Speaker A: Morel Podcast, présenté par GMOT.ca Vous êtes. [00:43:44] Speaker B: Propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca, regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca.

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