Episode Transcript
[00:00:01] Speaker A: Moray, le podcast.
[00:00:07] Speaker B: Bienvenue à cette autre édition du podcast nommé de manière très originale. Moray, le podcast accompagné d'un producer d'Amastar.
[00:00:18] Speaker C: Hey man!
[00:00:19] Speaker B: Comment ça va?
[00:00:20] Speaker C: Ça va très bien et toi?
[00:00:20] Speaker B: Très bien, très bien. On va saluer les gens d'abord avec un salut.
Ben voyons, t'es... t'es deep mon Bruce ! Ben oui.
[00:00:41] Speaker D: J'ai mal à la gorge.
[00:00:42] Speaker B: T'as mal à la gorge. Un rhume d'automne.
[00:00:45] Speaker C: Peut-être.
[00:00:46] Speaker D: J'ai trop avalé.
[00:00:47] Speaker B: Oh, ben voyons.
[00:00:49] Speaker A: Ouais.
[00:00:50] Speaker B: T'as-tu quelque chose à nous annoncer aujourd'hui?
[00:00:53] Speaker D: Arrête de jouer mon hostie. Commence pas à faire des jokes.
[00:00:56] Speaker B: Ok, c'est une joke, je m'excuse.
[00:00:57] Speaker D: Non, non, non. Nous autres, dans... Dans deux shows de gym, on se donne des claques, on s'encourage. Mais c'est pas... Y'a pas d'histoire de même, là.
[00:01:07] Speaker C: Non, non, non, t'es pas un gars de même.
[00:01:09] Speaker D: Non, mais j'ai avalé. Un morceau de viande là, j'ai eu un petit mal à la gorge, mais là je suis correct. Hey! Tensez-vous! Tensez-vous! Tense-toi!
[00:01:19] Speaker B: Tense-toi!
[00:01:19] Speaker C: Oui, oui, je me tense.
[00:01:22] Speaker A: Voyons, ok.
[00:01:22] Speaker D: J'arrive avec quelque chose de très gros. J'arrive avec ça. Ouais, tensez-vous. Ouais, exact.
[00:01:29] Speaker C: Je me tense.
[00:01:31] Speaker D: Le finger se lève. Tense-toi. Y'a poussette dans le fond là.
[00:01:35] Speaker B: Tense-toi, tense-toi.
[00:01:35] Speaker C: Oui, oui, oui.
[00:01:38] Speaker D: Voici le magistral doigt d'honneur de Morelive à la gang Groupe Antigone, la gang de fuckhead en tête qui ont bloqué le pont Jean Cartier.
[00:01:57] Speaker A: Bonjour, nous sommes deux des trois activistes qui ont grimpé le pont Jean Cartier.
[00:02:01] Speaker B: Il y a trois ans presque jour pour jour.
[00:02:03] Speaker A: Nous faisons également partie du collectif Antigone qui a occupé et forcé l'arrêt du.
[00:02:07] Speaker D: Terminal Valero de Montréal, qui permet le transport par bateau du pétrole de la ligne 9B.
[00:02:12] Speaker A: L'action est une immense réussite sur toute la ligne. L'occupation de ce terminal a duré près.
[00:02:16] Speaker B: De 24 heures et il s'agit de.
[00:02:18] Speaker D: La plus grande occupation d'un pas plein.
[00:02:19] Speaker A: Au Québec et tout le collectif Antigone.
[00:02:22] Speaker D: En retire une immense fierté.
[00:02:24] Speaker C: La seule déception, ce n'est pas banal, c'est qu'on s'aperçoit qu'il n'y a eu pratiquement aucune couverture médiatique. On s'est fait énormément critiquer quand on a grimpé le pont Jacques-Cartier. On s'est fait dire qu'on se trompait de cible, qu'on dérangeait les gens, mais on s'est fait entendre partout.
Là, les activistes de partout au Québec commencent à comprendre que la seule façon de faire passer leur message, que l'urgence climatique elle est réelle et que nous sommes en danger et que nous devons nous défendre, c'est de déranger et de choquer. La leçon est claire. Si on n'arrive pas à faire passer nos messages en étant plus soft, en faisant des actions qui perturbent énormément l'activité des pétrolières, mais qui ne dérangent pas le quotidien des gens et qui ne choquent pas, on ne nous entend pas. Les activistes comprennent ce message-là. Il va falloir arrêter de se plaindre quand on va vous déranger parce que l'heure est grave. On est en danger, il faut se défendre, on est le vivant qui se défend.
[00:03:19] Speaker B: C'est une secte!
[00:03:20] Speaker C: On est en danger!
[00:03:22] Speaker B: C'est une secte! C'est des bons Québécois qui nous avertissent. La secte de la fin du monde, la fin du monde approche! Oui, on est en danger les amis. Incroyable pareil. On a parlé plus tôt cette semaine dans Montréal Live avec quelqu'un dont l'opération ont été annulés. OK, c'est pas quelqu'un qui est en danger de mort, mais c'est quelqu'un qui souffrait. Il y a de la souffrance au Québec. Il y a des gens qui ont besoin d'opérations et dans son cas, ça a été annulé. Mais ça, c'est un cas parmi d'autres.
Il y a une livraison qui a dû être annulée, un autre qui est en retard, il y a un autre qui avait peut-être une entrevue pour une job, etc. Ça a foutu de la merde, mais ces gens-là n'ont aucune conscience du dommage qu'ils ont créé. Et quelle bonne nouvelle, au moment où vous écoutez ce podcast, Ils sont en prison!
[00:04:13] Speaker C: Ha!
[00:04:13] Speaker A: Ha!
[00:04:14] Speaker C: Ha!
[00:04:14] Speaker A: Ha! Oui!
Oui!
[00:04:17] Speaker C: Bravo!
[00:04:18] Speaker A: C'est un succès!
[00:04:20] Speaker B: C'est un succès! Quelle belle joie!
[00:04:23] Speaker C: Ha!
[00:04:23] Speaker B: Ha!
[00:04:23] Speaker C: Ha! Ha!
[00:04:24] Speaker B: Mais voici le top 3 d'Adrien Pouliot! Sujets dont on ne parle pas assez!
On est dans le top 3 avec Adrien Pouliot. Comment ça va, Adrien?
[00:04:40] Speaker C: Ça va bien, Dominique.
[00:04:41] Speaker B: Très bien. Donc, des nouvelles qui n'ont pas été assez jasées. Une sélection de la part de l'ancien chef du Parti conservateur, Adrien Pouliot. On recommence avec le numéro 3.
[00:04:54] Speaker C: Le numéro 3, c'est un sondage qui est sorti, un sondage Environics, donc une maison assez sérieuse, qui regardait comment est-ce que les Canadiens voteraient s'ils étaient des Américains. Ce genre de sondage-là, Dominique, on en voit depuis à peu près les années 90 et généralement les Canadiens sont des démocrates, votent pour des démocrates.
Par exemple, en 1996, tu avais 11% seulement des Canadiens qui supportaient Bob Dole, le républicain, qui s'opposait à ce moment-là à Bill Clinton.
Tu sais, quand Barack Obama, en 2008-2012, c'était une majorité écrasante des Canadiens qui votaient pour Obama. Mais là, on sent que les choses commencent à tourner, tu sais. Oh, puis en passant, même quand je te parle des Canadiens, même les conservateurs canadiens, votait pour des candidats démocrates. Par exemple, en 2012, tu avais 59% des conservateurs qui votait pour Obama. Mais là, on sent que le vent commence à tourner et qu'il y a une plus grande polarisation des conservateurs canadiens en faveur des républicains.
Et ce qui est intéressant, puis ce qui est porteur d'espoir d'après moi, c'est que tu vois de plus en plus de jeunes canadiens qui voteraient républicains s'ils étaient aux États-Unis. Dans la tranche, mettons, des 18-34 ans, t'aurais 28% de cette tranche-là qui voteraient pour Trump. Dans la tranche des 35-54, t'aurais 27% des jeunes qui voteraient pour Trump. C'est pas encore une majorité, là. T'as encore une majorité de Canadiens qui voteraient démocrate, mais il commence à y avoir une polarisation de plus en plus, pis tu le vois par exemple dans les chiffres de Pierre Poilievre au niveau conservateur fédéral.
Les jeunes, les gens, les non-boomers là-dessus qui sont en bas de 55 ans sont de plus en plus conservateurs et donc c'est pas seulement un phénomène canadien, c'est un phénomène je dirais quasiment, en tout cas sûrement nord-américain et européen.
[00:07:21] Speaker B: Est-ce qu'il y a des différences entre les provinces, Adrien? Est-ce que les Québécois sont différents des Ontariens, par exemple? Est-ce qu'on peut le savoir?
[00:07:31] Speaker C: Écoute, j'ai pas vu des chiffres, mais je suis convaincu que oui. Sauf que quand je regarde les sondages pour le Parti conservateur du Québec, que je connais bien, là, tu vois que l'appui, le grand appui au Québec pour le Parti conservateur du Québec, ce sont justement dans les tranches en bas de 55 ans.
Donc, est-ce que c'est aussi fort qu'ailleurs au Canada ou aux États-Unis, je le sais pas. Mais la force du Parti conservateur du Québec, dans la province du Québec, c'est pas les boomers. Les boomers, ils votent plutôt centre-gauche, libéral, CAQ. Pis dans un sens, je peux les comprendre un peu parce que ces gens-là, ils ont tellement... pis c'est peut-être irrespectueux de leur part, pis j'dis pas qu'ils font ça volontairement, mais ils ont tellement profité du système depuis 40 ans.
Ils veulent que ça continue.
[00:08:22] Speaker B: Ils veulent protéger le modèle.
[00:08:25] Speaker C: C'est ça, ils veulent protéger leurs acquis. Quand tu regardes la dette qu'on a au Québec et au Canada, toute cette dette-là a profité à qui? Elle a profité en grande partie aux boomers. Et maintenant, c'est aux jeunes à supporter le fardeau de cette dette-là. Alors les jeunes, eux autres, ils disent, écoute, nous autres, on n'a jamais profité de ça. Puis on est poignés à payer les intérêts là-dessus. Et donc, je pense qu'il y a une espèce de...
de renversement du pendule qui est très prometteur je pense pour l'avenir des conservateurs canadiens et américains et même québécois. Numéro 2, c'est une nouvelle dont on n'a pas beaucoup entendu parler au Québec, c'est le règlement des poursuites contre les compagnies de tabac. Le gouvernement fédéral a réglé pour beaucoup de milliards quand même toutes les poursuites contre les compagnies de tabac.
Et ce qui est intéressant, c'est que c'est quand même des gros montants d'argent, c'est quand même des milliards et des milliards de dollars que ces compagnies-là vont être obligées de payer.
[00:09:42] Speaker B: Qui va donner à peu près, selon le calcul, 100 000$ pour quelqu'un qui fait de l'enfysème, par exemple, ou qui est mort de l'enfysème. Ce genre de trucs-là.
[00:09:52] Speaker C: Donc au total 32,5 milliards de dollars. Alors le gouvernement évidemment peut se péter les perretelles en disant qu'ils ont battu les compagnies de tabac puis ils vont avoir accès à un gros montant d'argent pour vraiment aider ceux qui ont souffert, ceux qui ont eu des opérations, qui ont eu des cancers, tout ça.
Moi, d'après moi, Dominique, les compagnies de tabac, secrètement, dans leur petite salle de conférence, ils doivent se taper dans le dos. Parce que même si on pense que c'est beaucoup d'argent, quand même, ces compagnies-là font des milliards de dollars de profit. Et la question c'est, pourquoi est-ce que le gouvernement du Canada a fait ce règlement-là, parce qu'il poursuivait pour bien plus, il poursuivait pour 500 milliards. Alors pourquoi est-ce qu'ils ont réglé pour 32? Et dans le National Post, il y avait, ou dans le Globe and Mail, il y avait un article d'un ancien avocat de R.J. Reynolds-Tobacco qui disait Il faut regarder où va l'argent. C'est toujours ça qu'il faut voir. Qui profite de ça? Et quand je suis y pense, les compagnies de tabac, dans un sens, c'est un peu comme les pétrolières, ce sont des percepteurs de taxes immenses pour les gouvernements.
Les compagnies de tabac, 80% de leurs profits vont partent en taxe pour le gouvernement du Canada. Le gouvernement du Canada contrôle le prix qui est payé par le consommateur. Le gouvernement du Canada dicte comment est-ce que les produits peuvent être affichés, vendus, commercialisés et ils gèrent à peu près tout. Ils ont tous les contrôles légaux sur comment est-ce que le produit est manufacturé. Alors donc finalement on réalise que Le gouvernement du Canada, c'est quasiment les plus gros « actionnaires » ou « stakeholders » dans les compagnies de tabac. Et si les compagnies de tabac disparaissaient, par exemple, Revenus Canada perdrait 10 millions de dollars de revenus par année. Alors donc, ils ne veulent pas tuer l'industrie du tabac, tout comme on ne veut pas vraiment tuer les compagnies pétrolières, parce que les compagnies pétrolières, on le sait, les taxes sur l'essence, c'est immense. Alors, dans un sens, quand tu regardes au follow the money, comme on dit, on peut vraiment se demander quelle était vraiment l'intention du gouvernement derrière ce règlement-là, qui était finalement un règlement assez avantageux pour les compagnies de tabac.
[00:12:47] Speaker B: Et numéro 1, ça nous concerne Northvolt.
[00:12:52] Speaker C: Écoute, nous on va tellement parler, tu penserais que... pis je suis content de voir qu'il y a beaucoup de travail qui est fait par les journalistes d'enquête, entre autres Thomas Gerbet de Radio-Canada. Et une des choses par contre qu'on a échappé un peu au Québec, qu'on n'a pas vu, pis ça me surprend un peu, c'est que Le Financial Times de Londres, qui est un journal très réputé au niveau financier, a publié lundi dernier une espèce d'enquête. Ils se sont entretenus avec des anciens employés de Northvolt puis avec d'autres qui sont encore des employés. Et là, ils ont découvert que Northvolt avait une kyrielle de lacunes au niveau de la compétence des gestionnaires, de la planification du projet, de l'exécution et c'est vraiment catastrophique. Les problèmes qu'ils ont, ce n'est pas seulement un problème du nombre de batteries qu'ils vendent ou qu'ils ne vendent pas, c'est que d'abord, ils ont réalisé finalement que fabriquer des batteries, c'est vraiment difficile.
Puis, un des camps du supérieur disait, on a essayé de faire presque tout en même temps, mais les problèmes n'ont pas cessé de s'accumuler. Et là, le gars disait, je ne sais même pas si on va être capable d'y arriver. Donc, c'est vraiment difficile de faire ces batteries-là. La technologie est très poussée.
Et écoute, l'usine phare de Northvolt, qui alors qu'on voulait quadrupler la taille de l'usine, la production de l'usine languissait à moins de 1% de sa capacité.
Alors tu sais, quand on parlait de construire des nouvelles gigafactories en Suède ou en Allemagne, puis celle du Québec, puis une usine de matériaux actifs, puis une installation de recyclage en Suède, puis une entreprise de stockage d'énergie en Pologne, puis une unité de recherche sur les batteries d'avions aux États-Unis, peut-être que tu sais, il y a un gars, un ingénieur qui disait Lorsqu'on avait un ou deux projets à l'usine Phare, on n'était même pas capable d'atteindre la production. Alors, quand on parlait d'ouvrir des nouvelles usines partout, peut-être qu'on aurait dû se concentrer sur réussir la première usine, puis après ça, on aurait pu aller ailleurs. Alors donc, la technologie est très difficile. Deuxièmement, les Chinois.
Les chinois sont en avance de tout le monde sur la planète au niveau du lithium, au niveau des batteries.
[00:15:21] Speaker B: D'ailleurs dans l'article, Adrien, que vous allez consulter, vers le bas de l'article, il y a un article qui s'intitule, attendez je vais vous le lire, Our Europe's Battery Champion Descended into Crisis. Allez à la fin de l'article. Il est maintenant ouvert, disponible sur le web pour tous. Pas besoin que vous soyez abonné. Vous avez une vidéo dont tu parles justement. Une vidéo intitulée The Lithium Mining Race. Où tu parles de la Chine et de la course au lithium. Une course que les Chinois ont déjà gagnée de rien.
[00:15:57] Speaker C: J'ai déjà regardé la possibilité d'acheter North American Lithium en Abitibi. À ce moment-là, la compagnie était en faillite. C'était CATL qui était la plus grosse compagnie de lithium et de batterie en Chine qui était copropriétaire de l'usine.
Ils creusaient le minérait en Abitibi, ils le mettaient sur le bateau, ils envoyaient ça en Chine, puis c'est là qu'ils faisaient le raffinage, parce que le raffinage du minérait pour que ça devienne du lithium pur à 100% qu'il puisse servir dans des batteries, c'est très complexe. Alors donc, les chiffres sont complètement en avance.
[00:16:33] Speaker B: Tu regrettes-tu de ne pas avoir acheté, Adrien, en passant?
[00:16:35] Speaker A: Tu regrettes-tu?
[00:16:37] Speaker C: Et puis le troisième problème c'est que, et ça c'est un autre employé qui dit ça, il dit j'ai jamais vu autant de gestionnaires puis de directeurs qui n'étaient pas préparés à faire face à la situation.
Il dit on avait beaucoup de travailleurs inexpérimentés dans tous les domaines que ce soit des managers, des ingénieurs, à la production, les techniciens, même les directeurs.
Alors quand tu regardes ça, tous ces problèmes-là existaient quand François Legault a annoncé, rappelle-toi, il y avait quasiment les larmes aux yeux l'an passé quand il a annoncé l'engagement historique du gouvernement. C'est une autre Beijing, c'est le plus grand investissement historique. Mais moi ma question c'est, les fonctionnaires du ministère de l'économie ou bien les grands mandarins d'investissement au Québec, les grands spécialistes, Est-ce qu'ils n'ont pas procédé à une analyse de risque et une vérification préalable avant la signature des engagements? Ils ont-ils examiné le marché des batteries? Ils ont-ils regardé la concurrence chinoise? Ils ont-ils examiné la compétence et l'expérience des gestionnaires? Ils sont-ils allés voir l'usine suédoise pour voir la qualité de la production? Comment ça se fait qu'ils n'ont pas vu ça alors qu'un an plus tard c'est au grand jour de tout le monde? Est-ce que les fonctionnaires ont barclé l'analyse ou est-ce qu'ils se sont fait simplement rouler comme des investisseurs néophytes ou est-ce qu'effectivement ils avaient levé des drapeaux et ils ont été court-circuités par le politique. Si Fitz ou Legault disent écoute on le fait le deal, peu importe ce que les fonds au fond nous disent, on fait le deal Hé, là, c'est sérieux. Alors moi, je pense que les contribuables.
[00:18:30] Speaker B: Devraient avoir le droit... C'est pour ça qu'il faut avoir les documents sur les avis, Adrien. Les avis non caviardés.
[00:18:36] Speaker C: C'est ça. Exactement. C'est ça qu'on devrait avoir. Et là, c'est encore pire parce que là, on apprend peut-être qu'on va être poigné, mettre encore plus d'argent là-dedans ou perdre les garanties. En tout cas, il y a vraiment...
[00:18:45] Speaker B: Et revendre à Luc Poirier le terrain.
Hé, on est cocu par peu près, hein?
[00:18:52] Speaker C: Exactement. Exactement ça.
[00:18:54] Speaker B: Incroyable. Merci beaucoup Adrien. On s'en reparle dans deux semaines.
[00:18:58] Speaker C: Ça fait toujours un plaisir.
[00:18:59] Speaker B: Salut, ciao.
[00:19:00] Speaker C: À la prochaine.
[00:19:01] Speaker A: Bye.
[00:19:02] Speaker B: Et voici maintenant le living. Bien sûr. The living room.
[00:19:12] Speaker A: Bien sûr.
[00:19:17] Speaker B: The living room.
[00:19:20] Speaker A: Bien sûr.
[00:19:21] Speaker C: C'est Living Room.
[00:19:25] Speaker B: Et dans le Living Room, je veux commencer justement par Montréal versus le reste du Québec avec Réjean Tremblay. Comme vous savez, l'arricaneuse va nous quitter. Valérie Plante sûrement la pire mairesse de Montréal. Pourquoi? Aucune notion économique, aucune sensibilité économique. Elle était là et elle est encore là d'ailleurs pour mener son agenda écolo avec C40. Les villes C40, sur lequel elle siège justement pour mousser un agenda écolo, transformer les villes, un peu comme l'écrivait le maire de Laval, faire de la ville idéale une ville sans voiture, la ville 15 minutes, la ville avec les pistes cyclables. À part les pistes cyclables, elle a fait quoi? On peut se poser la question.
C'est une mairesse catastrophique qui a aucune notion de gestion, aucune capacité également de gérer les crises. Quand il y a eu, entre autres, la crise des Terrace Gates durant le Grand Prix. C'est horrible. Elle donne l'impression, et c'est peut-être pas juste une impression finale, que le capitalisme, ça passe deuxième, le développement économique, la création de richesses, c'est quelqu'un qui a fait très très mal à Québec, et c'est quelqu'un qui a incité beaucoup de monde à aller magasiner à Brossard, ça je peux vous le dire. Mais voici Réjean Tremblay qui nous explique sa vision des choses.
[00:20:50] Speaker A: Mais là c'est en train de se.
[00:20:51] Speaker B: Diviser à un autre niveau supérieur, encore beaucoup plus inquiétant.
[00:20:56] Speaker D: Et ce niveau-là, je n'ai aucune idée comment ça peut se résoudre.
[00:21:00] Speaker A: Le Québec est maintenant divisé entre le.
[00:21:04] Speaker B: Grand Montréal, et tout le reste du Québec, parce qu'il était en train de se former une espèce de dichotomie totale entre le Québec et le Grand Montréal. Mes amis du Saguenay, avant ça, leur fête, une grosse sortie, tu traversais le parc des Laurentides en réfléchant ta vie 100 fois, puis tu venais à Montréal, parce que le monde trippait à Montréal.
[00:21:30] Speaker C: Puis ça s'est changé?
[00:21:32] Speaker B: Ouais, parce que les mêmes amis aujourd'hui, Montréal, ne met pas les pieds là.
[00:21:36] Speaker C: Fait que Montréal, est-ce que t'as de l'espoir pour Montréal? Parce qu'on parle de Montréal avec beaucoup de pessimistes, avec une mairesse, Valérie Plante, qui fait de moins en moins de l'unanimité.
[00:21:46] Speaker B: Le Montréal actuel, avec la tendance des dernières années, je ne pense pas que ça va être... Je ne peux pas voir comment ça va être récupérable. Et c'est un drame épouvantable.
[00:21:59] Speaker D: C'est le moment de parler.
Donald Trump. Ouais, c'est Bruce. Donald Trump, Hitler. Donald Trump, Godzilla.
[00:22:10] Speaker B: Le méchant.
[00:22:10] Speaker D: Donald Trump, le monstre. Donald Trump, le cyclope. Donald Trump, Mao. Donald Trump, Pol Pot. Donald Trump, Staline. Oh, ça marche pas, on est sondage, on va revenir avec Hitler. Incroyable. Les médias québécois ne comprennent pas Le Mister Trump, Stéphane Bureau connaît le Mister Trump.
[00:22:37] Speaker C: Il y a beaucoup de difficultés à se mettre dans la peau ou dans les chaussures des Américains parce que notre regard au Québec est conditionné par ce que nous sommes, nos expériences.
Souvent, je participe à beaucoup de conversations et de débats sur ces enjeux et on me dit « mais t'es complètement fou ». Je dis « je ne suis pas fou, j'essaie de simplement vous rapporter ce qui se passe pour avoir vécu en Arizona, pour avoir passé beaucoup de temps aux États-Unis, ce qui se passe dans la tête de gens qui ne sont pas comme vous. » Quand on dit « mais Hulk Hogan à la Convention des Américains, est-ce que c'est ridicule ? » Ce n'est peut-être pour nous, ce n'est pas pour ceux à qui on parlait. Hulk Hogan se définissait comme un représentant, ce soir-là, de la majorité silencieuse. Ça, c'est un vieil appel qu'avait lancé Richard Nixon. Vous, à la maison, qui avez une raison d'être en pistolet, d'être en tabarnouche, mais qui ne dites rien. C'est exactement ce que faisait Hulk Hogan, personnage populaire, auprès de certains Américains. Alors évidemment, il y a un mépris.
que nous affichons à l'endroit de ces gens en disant, mais on les regarde de haut, mais c'est qui, c'est des tarés, c'est les fameux déplorables, le basket of deplorables de Madame Clinton.
[00:23:35] Speaker A: Vous pouvez mettre la moitié des supporters de Trump dans ce que j'appelle le basket de déplorables.
[00:23:42] Speaker C: Les racistes, les sexistes, les homophobes, les xénophobes, les islamophobes.
Mais ça ne change rien, parce que dans une règle de démocratie que nous voulons respecter, il n'y a pas des bons et des mauvais électeurs. Il y a des électeurs. À partir du moment où tu dis qu'on ne demande pas de carte de compétence avant d'aller voter, il faut vivre avec les conséquences. Mais si on n'est pas prêt à voir ce que pensent certaines personnes... Quand je dis certaines personnes, je répète aussi ma vieille ligne. C'était 75 millions d'Américains en 2020. 75. Et ça, c'est 11 de plus millions qu'en 2016, quand il a été élu la première fois. Il y a beaucoup de monde. Mais encore une, je l'avoue, c'est celle-là.
[00:24:21] Speaker B: Mais la recette du dénigrement, elle est utilisée à plusieurs niveaux dans la campagne actuelle. En cette fin de campagne, t'as Obama qui a culpabilisé, ça c'est une des grandes manœuvres, des grands manipulateurs de ce monde. Culpabiliser, faire sentir mal l'autre afin que l'autre change d'idée. Habituellement, ça marche pas.
Et les Noirs, j'suis pas sûr que ça va fonctionner pour les Noirs. Es-tu un Noir? Tu appartiens au Parti démocrate. Première des choses, c'est très insultant. Comme individu, est-ce que moi j'peux choisir comme individu, moi, même si je suis Noir?
D'abord, j'ai une famille. Peut-être que je suis avec une femme blanche, un homme blanc. Peu importe. On s'en fout. Mais pour Obama, non. Tu dois voter en tant que groupe. Et le groupe des hommes noirs doit nécessairement appuyer Kamala Harris. Et on va te donner du pot gratis.
Donc ça fait partie des offres qui sont sur la table. Les promesses en l'air de Kamala Word Salad. I come from a middle class family. Et l'autre chose concernant le dénigrement, Ben c'est Hitler. Donc si vous votez pour Donald Trump, vous êtes un nazi. C'est un peu ça qu'on dit. Vous êtes un nazi. Donc c'est The Deplorables 2.0. Mais c'est upgrade également. Sauce piquante. T'es Deplorables. Donc t'es, t'es, t'es, t'es.
T'es un bon à rien, etc. T'es un va-nu-pied bon à rien, t'es pas diplômé, t'es un ignorant. Mais là c'est de next level vraiment. Si t'as pu Donald Trump, et là on le répète de manière carabinée depuis quand même plusieurs jours, t'es un nazi parce que t'as pu être là.
C'est quand même assez incroyable. Je veux vous faire entendre Bill Maher, justement, sur Kamala.
[00:26:07] Speaker A: Harris would be the first woman president, first black woman president, and first Asian president.
[00:26:13] Speaker B: But I don't vote for who will be the first.
[00:26:15] Speaker A: I vote for who will win. And for whatever reason, Harris has never been popular. You can count the number of delegates she won in the 2020 primaries on.
[00:26:23] Speaker B: One hand, as long as that hand has no fingers.
[00:26:27] Speaker A: In three years as vice president, she's been quieter than an electric car.
Ce n'est pas juste qu'elle n'est pas populaire. Elle est intelligente et accomplie. Et en fait, elle a été mis en charge de la frontière. Et regardez comment... Ok, mauvais exemple. Donc, Bill l'acknowledge. Personne ne l'aime. Elle n'a aucun record de traque de faire quelque chose. Et les quelques choses avec lesquelles elle a été engagée, ou en ce cas, la seule chose avec laquelle elle a été engagée au cours des trois ans et demi, elle a absolument détruit, ce qui est la frontière.
[00:26:59] Speaker B: Là, je vous emmène en Europe. On a beaucoup parlé d'immigration cette semaine. L'immigration massive. Point de presse, la gagne à Trudeau, qui veut se refaire une beauté. Bon, on n'y croit pas. Ah oui, on vient de l'humain. C'est vrai, l'immigration était too much. On reste juste le tir. Évidemment, c'est une manœuvre électorale. Vous avez vu également le point de presse et l'annonce du PQ, de PSPP, concernant le seuil d'immigration qui, sous un gouvernement péquiste, serait ramené à 35 000. Mais en Europe, on le sait, c'est vraiment tout mort, de toute façon, avec l'abolition des frontières. Zemmour, à LCI, Éric Zemmour, candidat déçu à la présidence, arrive avec l'aspect des aides. Oui, il y a le nombre d'immigrants, mais aussi l'aide de l'État français envers ces immigrants-là.
C'est pas un peu exagéré tout ça ?
[00:27:51] Speaker C: Il faut supprimer l'AME. Madame, je vais vous dire une chose. L'AME date de 1998. Gouvernement Jospin. Avant l'AME, il n'y avait pas des étrangers qui mourraient dans les rues de Paris. Vous êtes d'accord avec moi ? Donc il y a toujours eu une aide médicale d'urgence.
L'AME, qu'est-ce que c'est ? Il faut faire comprendre aux Français, on leur ment ! On leur dit, les gens arrivent, ils sont mourants, et on va les interdire de les soigner. C'est faux ! L'AME, ça veut dire qu'il y a des... Ça, toujours avec Madame. On est un pays civilisé. Ça, ça fait 100 ans qu'on soigne les étrangers qui viennent, enfin...
La vérité, c'est que l'AME, c'est un moyen, ça a permis une nouvelle filière d'immigration. Tous les médecins que je connais ont des anecdotes sur ces gens qui viennent se faire soigner pour toutes les maladies de la terre en France, et qui ne payent rien, et qui font soigner leurs enfants, leurs pères, leurs mères, leurs grand-mères, qui mettent des fausses cartes vitales.
Toute la France connaît ces histoires-là, madame. Donc il faut supprimer l'AME, garder une aide médicale d'urgence. Encore une fois, qui a toujours existé. Dans les autres pays d'Europe, ils n'ont pas l'AME. Les gens meurent dans la rue, alors comme ça.
[00:29:03] Speaker D: Je sais pas ce que... J'adore ça.
Côté je l'aime pas, pas l'vite hein. Côté, on va l'entendre, côté, tantôt j'ai tellement, tellement hâte pas l'vite. Comment tu parles donc, c'est donc de... c'est donc de l'imiter toi Simon.
[00:29:25] Speaker A: Mais c'est vite à dire que...
En face d'un autre résumé, il faudrait savoir que le groupe éducatif français, Pierre-Antoine, que l'FP social, dit que le groupe en question devrait s'unir autour de sa... Le groupe de... blablabla, moi j'aime ça. L'entendre à travers le ventre de ma maman, moi je l'aime.
[00:29:45] Speaker B: Hé là là, c'est... C'est du stock, hein?
[00:29:49] Speaker D: Je vais vous faire entendre C-NEWS, un prof qui a été opprise avec des islamistes dans sa classe.
[00:30:02] Speaker A: En 2021, et même plus tôt puisque.
[00:30:04] Speaker B: J'Avais alerté dès 2018 à Pierre Robin.
[00:30:07] Speaker A: Le président de la République, de la.
[00:30:09] Speaker B: Situation d'abandon dans laquelle mes élèves se trouvaient, c'est-à-dire que Ils étaient livrés finalement aux islamistes, et la République ne les a pas protégés. Le climat dans certains lycées peut être terrible, soit parce qu'il est hostile à.
[00:30:26] Speaker A: Ceux qui défendent les principes de la.
[00:30:27] Speaker C: République, et donc la liberté des élèves.
[00:30:30] Speaker A: Je le rappelle que c'est pour défendre cette liberté que nous travaillons. Nous travaillons à éveiller en eux la.
[00:30:38] Speaker B: Liberté de penser, par l'instruction, par l'exercice du jugement.
[00:30:43] Speaker A: Donc nous avons une partie qui n'est pas négligeable du corps enseignant, qui est.
[00:30:50] Speaker B: Acquise à la cause, mais je crois que c'est une constante dans notre pays.
[00:30:56] Speaker A: D'Une partie de la petite bourgeoisie éduquée.
[00:30:59] Speaker C: Qui a toujours été du côté des totalitarismes. Est-ce que vous disiez d'ailleurs ce qui s'est passé à Tourcoing avec des professeurs ? Une dizaine.
qui ont reproché à leurs collègues d'avoir demandé à cette jeune femme de retirer son voile.
[00:31:14] Speaker B: Et voilà, parlant de femmes voilées, on s'en va rejoindre Mathieu Boncompte ! Dès lors, le voilemain. Ce n'est pas pour rien que la bataille du voile est au cœur de tout depuis 35 ans, parce que le voile, c'est une possibilité de communautariser une personne, la transformer en panneau réclame pour une idéologie, pour une religion, pour éviter, autrement dit, qu'elle ne se singularise.
[00:31:41] Speaker C: La femme, nous dit Vermeren toujours, est.
[00:31:42] Speaker B: Au coeur du système de transmission de l'islam. Donc si la femme s'émancipe, si elle ne respecte pas les codes religieux qu'on veut lui imposer, elle brise la communauté, elle casse la communauté, elle devient un danger pour la communauté.
De là, le très grand danger des femmes émancipées, qu'on reconnaîtra à quoi ? À l'absence de foulard, encore une fois. Parce que celle qui ne porte pas le voile, qui ne porte pas le foulard, envoie comme message à sa communauté, « Je ne vis pas selon vos exigences, vos codes, peut-être ai-je votre foi, peut-être ai-je des convictions religieuses partagées, mais je ne vivrai pas selon les exigences de la loi communautaire. » Celle-là doit être punie. Celle-là doit être punie d'une manière ou de l'autre. Vermeerain nous rappelle aussi qu'en Afghanistan, mais aussi en Afrique du Nord, lorsque les islamistes s'emparent du pouvoir, Ils s'en prennent directement à l'éducation des jeunes femmes. Il faut d'une manière ou de l'autre chasser, ou à tout le moins délivrer dans leur esprit, les femmes du poids de l'école.
[00:32:37] Speaker D: Il me semble qu'il me manque un.
[00:32:44] Speaker B: Petit peu de tampon, Tim. Tim Walsh, quel joke. Monsieur Double Tata. Fais-tu des doubles tatas?
Ah, il est beau. Il est bon, il est beau.
[00:32:54] Speaker D: Ben oui, il est bon. Hé, des tampons. Des tampons dans les toilettes pour le... pour le p'tit gars, on va dire une affaire.
[00:33:00] Speaker B: Ben, qu'est-ce que t'as contre ça?
[00:33:01] Speaker D: Moi, je l'invertis, mon gars.
[00:33:02] Speaker B: Voyons.
[00:33:03] Speaker D: C'est souvent des tampons en polyvalent ou tabarnak qui me dissolvent. Moi, je débarque.
[00:33:08] Speaker B: Tu débarques avec ta... avec ta masse.
[00:33:10] Speaker D: Hé, il va m'en donner, là. Des Tempax. T'sais, les gars, ils arrivent de jouer au foot, là, boire des Tempax.
[00:33:16] Speaker B: Ben, tu sais jamais quand est-ce que... Tu sais pas là, Bruce. Quand t'as pas besoin d'un p'tit tampon.
[00:33:23] Speaker D: Et Bruce a fait faire mettre en échec par la gang de CNN. Écoute ça. Nous voulons s'assurer que vous puissiez amener.
[00:33:31] Speaker A: La fabrication comme Kamala Harris l'a fait.
[00:33:32] Speaker D: Nous savons que Donald Trump a perdu.
[00:33:34] Speaker A: Plus d'emplois de fabrication que dans toute l'histoire présidentielle américaine. C'est simplement factuel.
[00:33:38] Speaker C: Quels sont les faits ici?
[00:33:41] Speaker A: Si vous allez dire que quelque chose est simplement factuel, il devrait être factuel. Ce n'est pas vrai que la présidence de Trump a perdu plus d'emplois de manufacture que n'importe quelle autre présidence. Sous George W. Bush, il y a.
[00:33:51] Speaker C: Eu environ 4,5 millions d'emplois de manufacture perdus.
[00:33:53] Speaker A: Sous Trump, il y en a eu environ 178 000. Il y a aussi eu plus d'emplois de manufacture perdus que sous Obama.
Oui, allô? Allô! Est-ce que je pourrais parler à M. Hansen?
[00:34:28] Speaker B: On va aller voir s'il est là. Il doit être pas très loin, Berkhoff. Il est là, il est là.
[00:34:33] Speaker A: Alors là, vraiment merci Agnès Pannier-Runacher. Je cherchais un mot équivalent et qui ne soit pas pauvre, puretain, sans dents. Comment pourrait dire ceux qui n'ont rien ?
[00:34:45] Speaker B: Alors elle a trouvé et s'est mise sobriété subie.
[00:34:48] Speaker A: Voilà, vous n'êtes pas pauvre, vous êtes, vous subissez la sobriété.
[00:34:54] Speaker B: Sobriété subie, c'est magnifique, c'est magnifique.
[00:34:58] Speaker A: Ça me rappelle femme de ménage, non ? On dit technicienne de surf fan. On ne dit pas ballon de football, on dit élément bondissant. Et puis là, on dit pas pauvre.
ou sans dents, etc. On dit sobriété subie. Voilà, ça c'est magnifique. Je suis très heureux et reconnaissons à Agnès Pannier-Runacher d'enrichir la langue française avec ses équivalences. Poutine veut des bébés. Poutine veut des bébés.
[00:35:21] Speaker D: Poutine veut des bébés et veut s'en.
[00:35:22] Speaker A: Sortir de maman à avoir des bébés.
[00:35:33] Speaker B: Poutine ne veut pas voir de femmes.
[00:35:36] Speaker A: Sans enfants en Russie. L'Adouma vient de voter une loi qui.
[00:35:40] Speaker B: Interdit la promotion d'un mode de vie sans enfants sous peine de lourdes amendes. Le Kremlin se veut un défenseur de la famille traditionnelle, mais la question est encore plus urgente pour les autoroutées russes. Depuis que des données publiées au mois d'octobre montrent que le taux de natalité en Russie est tombé à son plus.
[00:36:02] Speaker A: Bas niveau depuis un quart de siècle.
[00:36:04] Speaker B: Écoutez ce député qui défend cette loi.
[00:36:07] Speaker A: Anti-Mode de vie sans enfant.
[00:36:14] Speaker C: La propagande en faveur de l'abandon de la maternité va à l'encontre de la politique démographique de l'Etat qui protège la maternité et les enfants conformément à notre constitution.
Il s'agit certainement d'un élément d'une vaste guerre hybride menée contre notre pays, au même titre que la propagande de la drogue, de la pédophilie, la propagande du changement de sexe, les relations sexuelles non-traditionnelles et la propagande du suicide. Propagande suicide.
[00:36:42] Speaker A: C'est ça aussi ? Vous allez faire des bébés.
[00:36:46] Speaker D: Le prochain extrait, c'est mon fantasme. Joe fucking Rogan.
[00:36:57] Speaker C: J'ai du fantasme sur... un homme.
[00:37:01] Speaker D: J'aime bien ça avec ma crissus aïe.
[00:37:03] Speaker B: Ah ah ah ouais, une bonne claque, tintouille.
[00:37:05] Speaker D: Tu sais, j'pourrais dire à Mitchum... J'me suis fait donner une volée par Joe Rogan.
[00:37:11] Speaker C: J'avoue que c'est cool à raconter.
[00:37:13] Speaker D: J'parle jamais de ça, mais dans d'autres choses.
C'est un fake gang, gang, gang. Ah ouais.
[00:37:21] Speaker B: Ça doit, ça doit se suspendre.
[00:37:22] Speaker D: J'en garde jamais en bas de la ceinture.
[00:37:24] Speaker C: Jamais.
[00:37:25] Speaker D: J'ai joué au rugby, moi, 20 ans.
[00:37:27] Speaker B: OK. Mais Colin, t'as d'en avoir des bonnes.
[00:37:30] Speaker D: Ma gang, ça, j'ai du vieux Montréal.
[00:37:32] Speaker C: Ouais.
[00:37:35] Speaker D: Joe Rogan. Là il va faire une entrevue très haute d'entendre son Trump Vendredi, ce Vendredi-là, avec Joe Rogan. Watch out !
[00:37:48] Speaker A: Il était dans toutes les chansons de rap. Les rappeurs parlaient toujours de Trump. Tout le monde adorait Trump. C'était comme ce personnage de milliardaire de Wheelin' Dealin' que tout le monde aimait.
[00:37:58] Speaker D: Oui.
[00:37:58] Speaker A: J'ai l'impression que tu avais fait un bon travail.
[00:38:03] Speaker B: En tant que président, si on regarde ses réglementations, ça a certainement aidé l'économie. J'ai l'impression que nous étions dans un.
[00:38:08] Speaker A: Meilleur endroit qu'aujourd'hui, c'est sûr. Sans doute. Beaucoup de merde s'est passé, la COVID et le monde. Le monde me fait peur en ce moment. Je me dis que ce n'est pas bon. L'Ukraine, ce n'est pas bon. Tout n'est pas bon. Tout me fait peur.
[00:38:27] Speaker B: Je regarde tout et je me dis que c'est fou.
Il n'y a pas de bonnes solutions pour le Moyen-Orient.
[00:38:33] Speaker A: Tout ça a l'air terrible. Et l'Ukraine a l'air terrible. Ça me fait vraiment peur.
[00:38:39] Speaker B: Tout ce qu'il me faut c'est une seule personne pour lancer un nuque.
[00:38:42] Speaker A: Et le monde change pour toujours. Et je n'ai jamais senti que c'était.
[00:38:49] Speaker B: Une possibilité dans ma vie jusqu'à maintenant.
Puis là, ce que je vais vous faire entendre, parce qu'on parle de Donald Trump, et je me suis accroché les pieds là-dedans sur YouTube, c'est une compilation de Trump. Oh oui, il y en a plusieurs, compilations qui roulent sur YouTube. Ça dure à peu près deux minutes, mais c'est une compilation assez serrée des insultes de Trump et des moments de confrontation avec Trump.
Depuis, je vous dirais, son arrivée en politique jusqu'à aujourd'hui. Ça, ça inclut sa première campagne, son mandat, son premier mandat, s'il en aura un deuxième, bon ben c'est le mandat qu'il a eu, et la campagne actuelle. On écoute.
[00:39:27] Speaker A: Un raccoon moche n'a pas 7 milliards de dollars dans la banque. Excusez-moi, c'est mon tour. Vous avez dit que vous alliez à l'État de Delaware, mais vous avez oublié le nom de votre collège. Vous n'allez pas à l'État de Délaware. Vous avez gradué, soit le plus bas, soit presque le plus bas de votre classe. N'utilisez jamais le mot « smart » avec moi.
[00:39:48] Speaker B: L'initiative totale relative à ce que nous allons faire avec plus de patrouilles de.
[00:39:52] Speaker A: Frontières et plus d'assassins.
[00:39:55] Speaker C: Le président Trump ?
[00:39:57] Speaker A: Je ne sais vraiment pas ce qu'il a dit à la fin de ce discours. Je ne crois pas qu'il sache ce qu'il a dit non plus. Et votre père n'a jamais été considéré « smart ». Il n'a jamais été considéré un bon sénateur.
He was only a good vice president because he understood how to kiss Barack Obama's ass. Are you ready? Can I talk? Yeah, what's the answer? Do you mind? I would like for you to answer the question.
[00:40:23] Speaker C: Okay, it's a very simple answer.
[00:40:25] Speaker A: That's why I asked it. It's a very simple thing. You're a nasty person.
[00:40:27] Speaker C: Don't be rude.
[00:40:28] Speaker A: I'm not gonna give you a question. You are fake news. If I were running The View, I'd fire Rosie. I mean, I'd look her right in that fat ugly face of hers. I'd say, Rosie, you're fired. You call women you don't like fat pigs, dogs, slobs and disgusting animals. Only Rosie O'Donnell. It's just awfully good that someone with the temperament of Donald Trump is not in charge of the law in our country. Because you'd be in jail. She's shocked that I picked her. She's like in a state of shock. I'm not thinking, Mr. President. That's okay, I know you're not thinking. You never do. She was big on defund the police. In Minnesota, she went out... Wait a minute, I'm talking now. If you don't mind, please.
Ça sonne familier ?
[00:41:37] Speaker D: Je vous laisse avec le love conseil. Vous pouvez parfois vivre des sensations en vous faisant attacher.
[00:41:51] Speaker B: Mais l'important... Oui?
C'est « Attachez-vous comme du monde ».
[00:41:57] Speaker A: Je crois qu'il faut vraiment comprendre qu'entre les cordes et par exemple les menottes qu'on trouve assez facilement maintenant dans les love shop, c'est pas du tout la même chose. Mettre une paire de menottes à son.
[00:42:10] Speaker C: Ou sa partenaire, c'est quelque chose qui est une petite fantaisie je dirais.
[00:42:16] Speaker A: Dans sa sexualité. Tandis que vous, vous entrez vraiment dans tout un univers qui est très érotique, mais en même temps très particulier. Et c'est pour ça que je dis, pour l'instant vous avez utilisé des cordes, ok. Faut pas utiliser n'importe quelle corde, déjà. Mais ça je pense que vous le savez puisque vous avez déjà suivi, vous êtes déjà renseigné. Et puis même au niveau des poignées et les cordes, attention.
[00:42:44] Speaker C: C'est souvent au niveau des poignets qu'il.
[00:42:46] Speaker A: Peut y avoir des difficultés justement.
[00:42:48] Speaker C: Une personne qui avait quasiment perdu sa main suite à un garrot.
[00:42:52] Speaker B: Donc il faut être vigilant et c'est toujours pour ça qu'il vaut mieux avoir une petite formation sur le sujet. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, certains, plutôt que.
[00:43:01] Speaker A: D'Aller à un cours de judo, se.
[00:43:02] Speaker B: Rendent à un cours de shibari. Et c'est vraiment quelque chose qui se développe beaucoup. Et voici maintenant l'entrevue avec... Marcel Bouchard! Qui est pas du tout en mode sérieux bonjour, là. Une belle jasette d'éducation ce matin avec Marcel Bouchard. Comment ça va, Marcel?
[00:43:34] Speaker A: Ça va bien, Dominique.
[00:43:35] Speaker B: J'ai le goût, puis on va commencer avec ça, de te nommer ministre d'éducation, puis imagine qu'on a un tableau blanc devant nous autres, et on refait le monde. C'est le fun de refaire le monde, puis on a le temps. On est dans un podcast aujourd'hui, on refait le monde. Comment d'abord est le diagnostic que tu pourrais dresser du système d'éducation qu'on a au Québec?
[00:43:56] Speaker A: La connaissance que j'en ai, elle est très limitée. Faut être conscient. J'ai enseigné 35 ans, mais j'ai enseigné dans un milieu particulier qui est le milieu collégial. Qui, à mon sens, est le plus beau milieu pour enseigner. Parce que les jeunes adultes arrivent là, ils ont déjà une bonne idée de ce qu'ils veulent faire. C'est du monde assez articulé.
c'est moins hétéroclite comme groupe que dans l'école primaire ou dans une école secondaire. Je pense que ce qui se rapproche du cégep, c'est le primaire. Parce que les jeunes sont là, ils sont ouverts, ils ont le goût d'apprendre tout le kit. Au cégep, tu retrouves ça.
Dans les premières années, c'est à moindre même un peu. Parce que dans les premières années, les cégeps ont été amenés là, parce qu'il y avait tellement de monde dans les écoles, il fallait les amener à quelque part avant d'aller rentrer à l'université. C'est aussi bête que ça, puis ils auront beau dire n'importe quel fondement, ça revient toujours à ça. Moi, j'ai fait mon cours secondaire, Ma cinquième secondaire et ma quatrième, j'ai fait ça au chiffre de soir. Il y avait deux chiffres à l'école secondaire. De 8h à 3h et de 3h30 à 10h le soir.
[00:44:58] Speaker B: Donc, il y avait trop de monde, puis ça prenait un déversoir au général.
[00:45:02] Speaker A: Au général, parce qu'après ça, tu avais.
[00:45:04] Speaker B: Le cours professionnel qui existait.
[00:45:06] Speaker A: Tu as eu le CPES, qui était le secondaire 5 à l'époque, qui était le cours préparatoire aux études supérieures, la douzième année. Puis dans ce temps-là, tu peux aller dans le scientifique ou le commercial.
Ce qu'ils appelaient, ça avait changé. On parle de loin là, tu sais. Mais moi j'ai enseigné au collégial parce que j'ai toujours voulu enseigner là. J'enseignais des spécialités aussi. Alors les spécialités en éducation physique naturellement. On avait des cours de base qui étaient des cours de conditionnement physique que tout le monde était habilité à donner. Puis après ça, j'enseignais à plonger. J'enseignais le canot de rivière en eau vive. J'enseignais le ski. J'ai donné des cours d'escalade.
J'ai donné beaucoup de cours des disciplines de plein air. Et des disciplines particulières comme la gymnastique, parce que j'arrivais du circuit universitaire canadien en gymnastique. Et puis j'étais formé aussi là-dedans. Alors j'ai étudié à Ottawa. Mon université, je l'ai faite à Ottawa. Alors j'étais dans un milieu anglophone aussi, où le sport fait partie de la culture, où c'était quelque chose qui était important. C'est pas quelque chose que tu avais besoin de te lever le matin et de te le dire à tout le monde, écoutez.
Le monde ici pensait que quelqu'un qui jouait perdait son temps, mais il y a des endroits où ils savent que quelqu'un qui joue, c'est quelqu'un qui se développe.
[00:46:16] Speaker B: J'aime ça, tu mouves une porte vers quelque chose. On parle beaucoup de santé ces temps-ci. Il manque de médecins, les médecins s'en vont au privé, on est soignés plus vite au privé, il n'y a pas assez d'ici, il n'y a pas assez de ça, les listes d'attente, etc. On a une approche santé qui est très, au Québec, réactive.
On a pris soin de notre santé toute notre vie, pis là on viendrait nous enlever un médecin. On est en mode curatif et réactif au Québec. On n'a pas intégré une approche que j'appelle holistique, c'est-à-dire d'intégrer le sport dans une approche santé.
[00:46:55] Speaker A: Au Québec, quand on construit des hôpitaux, on n'investit pas dans la santé, on investit dans la maladie.
Si on investit dans la santé, on va investir dans des facilités sportives, des facilités qui vont devenir des incitatifs à la pratique de l'activité physique.
Que ce soit au niveau récréatif, que ce soit au niveau compétitif, mais dans les deux cas, on travaille dans un but ultime qui est celui d'être en santé et de travailler avec son véhicule.
[00:47:25] Speaker B: Est-ce qu'on fait une erreur dans notre approche?
[00:47:27] Speaker A: Je pense que c'est le résultat d'une culture. On ne fait pas longtemps qu'on est sortis de la forêt au Québec. On s'éloigne de la table.
Plus t'es proche de la table, moins tu penses à ces affaires-là. Parce que ton souci premier, c'est de mettre de la bouffe sur la table et de manger. Mais quand ça fait plus partie de tes préoccupations, là tu peux commencer à penser au bien-être, tu peux penser au développement.
[00:47:48] Speaker B: Donc on est une jeune société.
[00:47:49] Speaker A: Ouais, définitivement. Puis moi je trouve ça bien drôle quand on nous compare à la Suède, puis au Danemark, puis tout. Hey, attends un peu. Ils faisaient du ski de fond, mon père bouchait. C'est pas pareil, là.
On vient de loin, on a des pas de fait, je trouve que de jeter tout ce qu'on a fait avant pour remplacer par de nouvelles facilités avec Je n'aimerais pas le nom, mais tout à fait ce qu'on a fait, je trouve que ce n'est pas bon. Dans mon livre, on doit avoir compris ce qui se passe.
[00:48:22] Speaker B: Qu'est-ce qu'on garde Marcel? Qu'est-ce qu'on garde et où on va?
[00:48:26] Speaker A: Dans un premier temps, on est qui? Puis ça, ça me pogne au cœur quand je te dis ça parce que je regarde ce qui se passe dans le moment, ce qui s'est passé dans l'école, je regarde ces choses-là.
Nous autres là, on est rendus les gens forts créent des temps faciles, les gens faciles créent des temps faibles, les gens faibles créent des temps difficiles, les temps difficiles créent des gens forts. Mes parents étaient des gens forts qui arrivaient de temps difficiles.
qui m'ont procuré des temps faciles.
[00:48:57] Speaker B: Quand tu dis fort, caractère fort.
[00:48:59] Speaker A: Caractère fort.
[00:49:00] Speaker B: L'expérience humaine et l'environnement se battent avec la vie. Va meubler ton caractère et ta personnalité.
[00:49:06] Speaker A: C'est ça, la survie. T'sais, manger c'est important.
[00:49:10] Speaker B: La misère.
[00:49:10] Speaker A: La misère. Quand mon père me disait, pis les gens de Marseille, t'es chanceux, t'as un toit sur la tête pis tu manges trois repas par jour. Toi, t'entends ça, tu te dis, ben ouais. Y'a-tu un enfant qui a déjà pensé à ça, qui était chanceux de manger trois repas par jour aujourd'hui?
pis de se coucher avec un toit sur la tête. Lui, il savait, il avait déjà pas mangé ses trois repas pis il a déjà couché dehors. Pas parce que ça avait pas de bon sens. Ça faisait partie de la grosse majorité de la population du Québec.
[00:49:36] Speaker B: La vie rudimentaire du temps.
[00:49:37] Speaker A: Exact, exact. On est rendu ailleurs, on est rendu ailleurs. Mais il faut pas l'oublier, ce bout-là, là. Ce bout-là que ces gens-là ont fait, c'était du monde qui avait des colonnes artébrales, c'était du monde qui était debout, c'était du monde qui avait des valeurs pis des principes. Pis moi, un principe, Dominique, c'est non négociable.
parce que si c'est négociable, ce n'est plus un principe. En éducation, on doit avoir des principes et ça, c'est non négociable. Ça passe par là. Après ça, Tu modèleras ta vie comme tu veux, mais si tu passes dans le système, tu passes par là.
[00:50:11] Speaker B: C'est quoi le principe premier?
[00:50:12] Speaker A: Le principe premier, c'est croire dans quelque chose et y croire vraiment. Fondamentalement, pour moi, c'est l'individu qui est important. Tu as des disciplines à passer, à voir dans le fondamental. Tu as la langue. On ne s'en sort pas. C'est avec ça qu'on va communiquer tout le long. Après ça, tu as l'individu lui-même. Quand je parle d'éducation physique, T'sais, écoute, t'as beau être avoir un doctorat, si t'es malade, t'es poigné dans ta chambre, t'as une gastro, tu sers pas à personne.
Comprends-tu que si tu veux être capable de rayonner et de faire rayonner autour de toi, ça te prend une capacité physique intéressante, un équilibre physique et mental. Puis un cerveau dans un corps qui ne bouge pas, c'est un cerveau qui ne résonne pas à pleine capacité parce qu'un cerveau fonctionne à l'oxygène. Puis la façon d'y en amener, c'est le mouvement. On n'est pas des martiens, on est des terriens. On est fait pour vivre en contact avec notre milieu naturel. Plus on s'en éloigne, plus on en meurt.
on n'en sort pas. Alors, comme on a tendance à vouloir sortir tout le monde des affaires parce qu'il faut que ce soit plus facile, puis tu sais, on les éloigne de la nature parce que la nature, elle ne pardonne pas trop. Le risque zéro n'existe pas.
[00:51:18] Speaker B: Et la nature est plus forte que l'humain.
[00:51:20] Speaker A: Ben oui, ben oui. Tu te cognes, tu te blesses. Il y en a qui viennent handicapés à vie, il y en a qui s'en sortent, il y en a qui en meurent. Pis ça c'est la vie. On n'en sort pas de ça. Mais si on essaie de vivre ailleurs, on va les envoyer sur Mars parce qu'ici c'est pas de même ça se passe.
[00:51:36] Speaker B: Trop papiers bulles.
[00:51:37] Speaker A: Bon oui, c'est sûr, ça c'est sûr. Je veux trop papier bulle. On ne blesse pas un enfant pour lui dire que c'est ça se blesser et tu n'es pas obligé de lui mettre la main sur le rond sur le poêle pour lui dire que ça brûle.
[00:51:45] Speaker B: Sauf que tu peux lui laisser faire ses expériences par exemple.
[00:51:47] Speaker A: Tu limites les dégâts.
[00:51:48] Speaker B: Le risque.
[00:51:49] Speaker A: C'est ça. Puis tu es en cadre et tu limites les dégâts. Il y a des garderies là, maintenant, on m'a approché là-dessus, je nomme pas les noms encore, c'est rien d'officiel. Mais eux autres, ils travaillent là-dessus. Puis l'expérience qu'ils m'ont parlé, je suis allé en Suède en 1979. On est allé au Danemark, à Copenhague, entre autres.
Et il y avait une garderie. Il nous avait dit à l'époque, venez voir ça les gars, on va vous montrer ça, une garderie. On était allés là, nous autres, faire un stage en éducation physique. On a ouvert la porte en ville, c'est une grosse base. Après le mur, c'est une cour.
Il n'y avait pas d'appartement, c'est une cour. Mais là, il y avait des toits, des montagnes de roche, des caves à tarzans, des petits ponts en bois, des arbres, des carrés de sable. Les enfants étaient là-dedans, dans les lames, et les moniteurs se promenaient à travers. Point final.
Il gérait les expériences et les flots, mais on parle de faire ça ici. On est en 2024, je te parle de 1979. Puis c'est une révolution, ici.
Parce que c'était pas ça. Même dans les cours d'école, quand tu te dis qu'ils n'ont plus le doigt, ça va loin. C'est pas juste au Québec, c'est mondial. En Angleterre, les enseignants n'ont plus le doigt d'utiliser un crayon rouge pour corriger parce que c'est anxiogène. Non, j'ai appris ça. C'est anxiogène. En quelque part, du gâteau c'est bon, mais quand t'en manges trop, Il n'y a plus grand chose de bon.
[00:53:18] Speaker B: On parle ici au Québec de ramener le roi de la montagne. Une butte de neige pour les laisser jouer.
[00:53:22] Speaker A: On parle de laisser les enfants vivre. Laisser les enfants vivre leur expérience. De laisser les enfants prendre leur place dans leur micro-société. Puis le sport, c'est une micro-société dans ce que tu fais. Moi, j'ai joué au basket quand j'étais plus jeune. Je mesure 5 et 7. Là, je mesure 5 et 6, tu vas me dire. T'as refoulé. J'ai refoulé. Mais c'était le plus petit de la gang encore.
[00:53:44] Speaker B: Oui.
[00:53:45] Speaker A: Je savais que dunker, pour moi, on oublie ça. Même si j'étais capable de sauter, il.
[00:53:49] Speaker B: Faut que je showline.
[00:53:50] Speaker A: Mais j'ai découvert que j'avais une place, que j'étais agile, donc je pouvais faire des passes. J'ai découvert que j'avais ma place dans l'équipe et que je pouvais contribuer au succès de mon équipe.
[00:54:00] Speaker B: Est-ce que le sport est assez bien organisé au Québec? Est-ce que c'est trop élitiste?
Est-ce que c'est... Est-ce qu'on pourrait rendre ça plus participatif? Est-ce qu'on peut rendre ça plus multidisciplinaire également? Un jeune devrait toucher, il me semble, à quoi? Trois, quatre sports! Comment tu vois ça, le Québec, actuellement?
[00:54:23] Speaker A: Moi, d'abord, je ne suis pas un anticompétition. Je pars de là, là, puis je passe au discours de Pierre Lavoie qui lui dit qu'on se fait fourrer parce que les gens ne font pas de compétition.
[00:54:31] Speaker B: C'est là-dessus que je t'amène.
[00:54:31] Speaker A: C'est pas inclusif. Puis Pierre, il a raison dans son discours de la façon dont il l'amène. Moi, je vais t'amener d'autre chose. Je vais te dire que la vie est une compétition.
[00:54:42] Speaker B: Les meilleurs en haut, il y a un numéro un.
[00:54:45] Speaker A: C'est ça. Mais il n'y a pas... La compétition pour moi... Dis-toi que Pierre Lavoie ne serait pas le gars qui est là s'il n'avait pas fait de compétition.
On ne peut pas être contre ça. Si il est capable de diffuser ce qu'il diffuse là et s'il est reconnu par les gens comme il est reconnu là avant, quand il a commencé son discours, c'est parce que c'est un gars qui avait gagné des Iron Man. Il a été chercher son respect là. À partir de là, il a véhiculé ses valeurs. Il fait une bonne job. Un grand coup de chapeau à Pierre. C'est pour ça que je te dis que la compétition, ce n'est pas mauvais. Mauvais pour tout le monde, c'est mauvais. Pas pour tout le monde, ça peut être bon. Ensuite, L'activité, pour la pratique, l'activité physique, on va parler de l'éducation physique dans le monde de l'enseignement, se justifie juste par la pratique. Et aujourd'hui on a voulu, pour donner bonne conscience à certains pseudo-intellectuels de l'enseignement, intellectualiser cette discipline-là.
En disant, écoutez, c'est le savoir-être, c'est le savoir-faire. Laissez-moi patience avec ça, s'il vous plaît. Faites-les bouger, nos jeunes, puis vous allez voir que ça va se développer, ça va venir. Ils ne sont pas obligés d'être conscients de ça directement. Ça va se faire, ça va avoir lieu. Il y a du monde qui ne pense pas de même. Moi, je pense comme ça.
[00:56:01] Speaker B: Quand tu dis les jeunes, tu parles de quel âge surtout?
[00:56:03] Speaker A: Oh, je vois. De zéro à... Même universitaire, ça devrait être obligatoire.
[00:56:08] Speaker B: Je t'emmène dans une classe, dans une école aujourd'hui. Je te nomme professeur d'éducation physique. Tu commences avec quoi? C'est quoi ton programme, ton curriculum? Ta première semaine, elle ressemble à quoi?
Mais attends, pour un kid de 12 ans, secondaire?
[00:56:22] Speaker A: Il est en développement, il arrive là, il est en développement. Les sports co, pour les jeunes de cet âge-là.
[00:56:27] Speaker B: Mix, une classe mix en partant?
[00:56:28] Speaker A: Mix, je ne suis pas fort là-dessus. Non? Non. Pourquoi? Mix, au départ, je ne suis pas trop fort là-dessus.
[00:56:33] Speaker B: Pourquoi?
[00:56:33] Speaker A: Parce qu'un gars c'est un gars et une fille c'est une fille. Peut-être à cause de ma génération, tu vas me dire. J'ai enseigné soccer au collégial et j'ai toujours refusé d'enseigner cours mix.
J'avais une équipe de soccer filles et une équipe de soccer gars. Puis à toutes les fins d'année, on jouait un match contre l'équipe Saint-Laurence, qui eux autres avaient une équipe de mix de soccer. Puis nous autres, c'était juste des filles qui jouaient contre eux autres. Puis j'allais voir les gars et je disais « les gars, on snap pas ». Vous savez ce que ça veut dire? Ok, on jouait de même, on faisait des games extraordinaires. Mais les gars ne pouvaient pas être les gars. Tu comprends-tu? Pis les filles, il va pas être les filles.
[00:57:12] Speaker B: Mais cours d'éducation physique, donc secondaire...
[00:57:15] Speaker A: Les gars, les gars, des filles avec les filles.
[00:57:17] Speaker B: Qu'est-ce que tu fais?
[00:57:18] Speaker A: Secondaire. Après ça, on va les mettre ensemble. Ils vont apprendre dans certaines disciplines parce qu'ils vont avoir à vivre ensemble toute leur vie. C'est pas mauvais, il y a un moment donné qu'ils le vivent. Mais dans un premier temps, pour les filles, il faut d'abord les respecter. Puis ce qu'on ne fait pas dans le monde de l'enseignement. Parce qu'en éducation physique, quand t'es rendu à cet âge-là pis t'es une petite fille, tu te lèves d'abord le matin, tu te mets cute. Tu te tapilles, tu te pomponnes, tu vas à l'école parce que t'sais, c'est pas quitter comme à qui tu ressembles ou à qui tu t'identifies à cet âge-là. Fait que non, tu veux être yo, tu veux plaire à tout le monde, pis là t'as un cours d'éducation physique, bang, qui rentre. Tu rentres, tu te changes, tu t'en vas dans le gymnase, faut que tu cours pendant tant de temps, tu reviens là-bas dans le toupet, t'as deux minutes pour te réhabiller pis te retourner dans ton cours. Ils se lavent pas la tête, prennent pas la douche, ont pas le temps, ils se remaquillent pas. Qu'est-ce que tu penses qu'il se passe? Ils veulent pas y aller. Ça leur tente pas, on les respecte pas.
[00:58:02] Speaker B: Donc qu'est-ce que tu ferais?
[00:58:03] Speaker A: Ben là, je Je leur donnerais du temps pour être ce qu'ils sont, pour après ça, passer à la pratique, puis après ça, revenir de la pratique. Mais pour leur donner du temps, ils.
[00:58:13] Speaker B: Vont tous te dire... Faut configurer un horaire.
[00:58:14] Speaker A: Ben oui, ils vont tous te dire, dans le curriculum, ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas si... Je m'en fous de ça. Vous ne vous occupez pas de l'individu quand vous faites ça, vous vous occupez de votre horaire. Ce n'est pas ça l'enseignement. L'enseignement de l'éducation physique, tu as une relation privilégiée avec l'apprenant.
Tu travailles avec lui, avec ce qu'il est, avec ce qu'il est en devenir. Tu as une communication incroyable. Les ordinateurs, ça a été là pour te donner plus de temps avec la personne. C'est pas ça qu'on a fait, on l'a placé entre les deux. Tu ne les vois plus, ils communiquent là-dessus pour essayer de communiquer avec toi. Tu comprends que c'est bon, c'est toutes des bonnes choses, mais quand c'est mal placé, ça devient tout mauvais.
Alors, on a du travail à faire là-dessus. On a quelque chose à revoir là-dedans. Tu sais, on parle d'obligation.
[00:58:59] Speaker B: Y'a-tu encore d'heures, y'a-tu assez d'heures, de temps, y'a-tu assez de temps consacré au sport par semaine dans les écoles du Québec?
[00:59:08] Speaker A: Un enfant devrait jouer...
[00:59:09] Speaker B: C'est à débarrasser, on donne ça à débarrasser. Un éducation physique, ouais, on va remplir un trou.
[00:59:13] Speaker A: Je pense qu'ils ont deux heures ou trois heures par cycle de nos jours.
[00:59:16] Speaker B: C'est pas assez?
[00:59:17] Speaker A: Ben ouais, non, c'est ridicule.
[00:59:18] Speaker B: T'en mets combien?
[00:59:19] Speaker A: C'est ridicule, par jour.
Minimum. Puis organiser. Une par jour, organiser. Pas une par jour, ils sont dans le cours d'école, puis ça compte le cours. Non, non. Organiser.
[00:59:27] Speaker B: T'as parlé des filles. Est-ce qu'on peut parler des gars aussi? Les gars, en bonne proportion, sont surmédicamentés. Tiens-toi tranquille, rite à l'ain. Parle pas dans le... Évidemment, dans la classe, parle pas quand tu te changes. Sois tranquille.
[00:59:44] Speaker A: Moi, quand tu n'as qu'un ou deux dans une classe qui soient ETDH, j'ai.
[00:59:46] Speaker B: Pas de problème avec ça.
[00:59:47] Speaker A: Si tu n'as qu'un ou deux dans une classe qui soient ETDH, c'est correct. Mais que 24 sur 30 soient ETDH, j'ai un problème. Ça veut dire que le diagnostic est pas bon. Ça veut dire qu'en quelque part, c'est pas une bonne affaire. On corrige pas la bonne chose.
à ce monde-là dans mon livre, en tout cas dans mon livre.
[01:00:01] Speaker B: Comment ça que c'est rendu comme ça?
[01:00:03] Speaker A: C'est rendu comme ça parce que les gens y croyaient pas. Les gens y croyaient pas. Moi je me suis déjà fait dire par un ministre de l'éducation, il disait que l'éducation physique lui il disait faut que ça passe par le plaisir. Sinon je suis pas pour ça.
[01:00:15] Speaker B: Ouais c'est de l'amusement, c'est du jeu.
[01:00:17] Speaker A: Ouais mais j'ai dit, penses-tu que les bibliothèques seraient pleines si les cours de français étaient obligatoires toi? Ben si tu y crois là, tu l'obliges.
Et après c'est que commence, tu développes le goût. Puis après ça, il va être en mesure de faire ces choses-là.
[01:00:33] Speaker B: Une heure par jour.
[01:00:33] Speaker A: Minimum.
[01:00:36] Speaker B: On est en bas de ça beaucoup là.
[01:00:37] Speaker A: Ah, t'es en bas de ça. Même au collégial, oublie pas que madame Rébiard au collégial, madame Rémiard, elle avait enlevé l'éducation physique au complet. Moi je me suis battu là-dessus. Même mes collègues ont pris ma tâche. Puis je me promenais dans la province, j'arrivais à l'école, je parlais de l'éducation physique, je lui montrais jusqu'à quel point c'était important.
Il y a trop longtemps, on a considéré l'éducation physique comme une matière de seconde ordre à l'école, alors qu'on n'a jamais entendu parler que quelqu'un est à mort de ne pas avoir fait de mathématiques tous les jours des gens qui meurent de ne pas faire d'activité physique. Puis nous autres, on forme du monde. On peut-tu former du monde en santé qui va être efficace? On peut-tu croire à ça en quelque part, Dominique?
[01:01:12] Speaker B: Durant la COVID, on a fermé les gyms vite, vite, vite.
[01:01:15] Speaker A: Ça, moi, c'est tel quel tel.
[01:01:17] Speaker B: Fallait le faire, sauf qu'il y a des aînés qui bougeaient, qu'on empêchait de bouger, pis qui en a, dont on accélérait le trépas.
[01:01:27] Speaker A: C'est ça. Moi, ça là-dessus, je veux pas taper le clou là-dedans, parce que je me dis, il y a des gens qui sont chialés que les enfants voyaient plus les amis, ils avaient pas les cours d'éducation physique, pis pendant la session, ils lui donnent des billets pour s'absenter. Tu comprends, là, qu'en quelque part, ça joue. Mais il y a rien de parfait dans les décisions qu'on va prendre.
Mais à mon sens, il y a quelque chose, c'est la première chose qu'on coupe dans les écoles, l'éducation physique, quand on a de quoi couper. Cégep de Sainte-Foy, ils ont fermé leur piscine. Il n'y avait pas d'argent pour la rénover.
[01:01:55] Speaker B: Parlons-en.
[01:01:56] Speaker A: Il n'y avait pas d'argent pour la rénover. Là, ils ont fait une salle de... J'ai parlé avec des éducateurs physiques du département, qui sont là maintenant, où j'enseigne dans les années. Ils sont bien contents parce qu'ils ont plus de pieds carrés maintenant, réservés à l'activité physique, tout ça. Mais dans mon livre, ils ont perdu un pan de mur.
Un pan de mur, c'est que ta job comme éducateur physique puis comme maison d'enseignement pour ta clientèle, c'est leur offrir une panoplie d'activités possibles à pratiquer. Parce qu'il y a autant de disciplines qu'il y a de personnalités pour les pratiquer. Surtout à ce niveau-là, parce qu'à partir de ce niveau-là, tu vas être dans la vie, tu ne seras pas différent dans la vie de ce que tu étais au cégep. Regarde ça, regarde tes chums, regarde tout ça. C'est comme ça, tu n'en sors pas. Alors, ta pratique, souvent, va se fixer là.
Comment tu vas en sortir? La pocatière, même chose. Là, il parlait de fermer définitivement la piscine du cégep de la pocatière à cause des rénovations. Puis, il n'y a pas d'argent.
Alors là, finalement, le conseil d'administration a une réunion. Ils ont décidé de retarder à plus tard la fermeture définitive. Là, ils sont en train de voir comment ils pourraient réussir à partager des frais.
[01:02:59] Speaker B: Mais pourquoi ils veulent la fermer?
[01:03:01] Speaker A: Ben, c'est désuet. Ça n'a pas été entretenu. C'est un manque de vision complète des administrateurs. Ou, quand on coupait des budgets, on allait chercher là pour patcher le trou de l'autre bord. Parce que c'est là que t'apparaissais le moins...
Ouais non, c'est ça. Pis en même temps, il y a les gros tripes d'architectes là-dedans, une piscine dans le 4e étage. Descends, descends en bas. 11 millions pour taper une piscine. 11 millions pour taper une piscine. Moi je suis certain que pour 5 millions, vous faites une bâtisse qui est chauffée avec une piscine chauffée là-dedans.
[01:03:29] Speaker B: On s'en est parlé, la réflexion qu'on avait c'est, à tous les étés, il y a ce fameux discours sur les noyades. Il y en a trop de noyades, il y en a trop. Où sont les cours de natation qu'on peut très bien donner en période scolaire? Il manque de piscines, il manque de cours de natation. Est-ce que les cours de natation devraient être obligatoires au Québec?
[01:03:51] Speaker A: Moi là, dans mon livre, c'est sûr qu'on ne fera pas un livre avec ce que je ne connais pas parce qu'il se répète pas mal, mais dans ce que je connais, Pour une société idéale québécoise, puis idéale c'est encore très loin, chaque école primaire devrait avoir sa piscine et ses installations sportives. Au même titre qu'ils ont leur bibliothèque.
[01:04:10] Speaker B: Avec cours de natation obligatoire.
[01:04:11] Speaker A: Oui, oui, oui, tout est fondamental. C'est du vocabulaire de mouvement de base. Natation, tout ce qui s'appelle après ça, pratique d'activité en nature, c'est de base. On vit ici. Le Québec c'est un buvard, c'est rempli de lacs et de cours d'eau magnifiques.
C'est incroyable.
[01:04:29] Speaker B: Il va explorer.
[01:04:29] Speaker A: Ben oui, ben oui, ben oui. Pis on lui montre ce que c'est là.
[01:04:32] Speaker B: Parce qu'on se dit écolo, écolo, écolo. Mais les plus écolo, c'est les plus urbains. Il y en a là-dedans qui n'ont jamais mis le pied d'une forêt.
[01:04:41] Speaker A: Ils ne savent pas comment ça marche. Fait qu'ils vont y faire quelque chose. Ils pensent que la motoneige ça détruit les forêts. Les motoneigistes sont rendus les yeux de l'environnement au Québec.
Quand tu vas dans la forêt, c'est parce que t'aimes la forêt, on s'entend avec ça. La plupart des sentiers, je te parle de ça parce que bientôt il va y avoir le salon. La plupart des sentiers, c'est des anciens chemins forestiers, des anciennes voies ferrées qui utilisaient donc l'empreinte écologique pas très grande, ils sont là.
Après ça, si tu vis sur un grand territoire et que tu ne l'occupes pas, qu'est-ce qui se passe? Tu te fais squatter. On coupe des arbres, on fait des feux, on lèche des vidanges partout. Quand t'es rendu que t'es obligé de te cacher en dehors d'un arbre, faire pipi dans le bois, c'est parce que ça circule. Ça veut dire que tu n'y fais pas ce que tu veux. Puis si toi tu circules dans le bois, c'est parce que t'aimes ça. Si t'aimes ça, la connaître pour l'aimer, l'aimer pour la protéger. Tu deviens les yeux de l'environnement au Québec.
Ben, nous autres, on a un grand territoire. Les gens qui partent de l'Europe et d'un peu partout pour venir au Québec, ils viennent pas pour nos plages. Ils viennent pour nos forêts, pour notre nature, pour notre neige. Pourquoi, au Mexique, ils forment pas les plages? Tu vas là pour la plage, ils te laissent la voir. Pourquoi est-ce qu'on s'organise pas comme ça? On a des valeurs incroyables. Pis c'est beau, là. C'est beau par ordinaire, là. C'est beau, c'est quelque chose, là.
Puis t'as toute une vie à travers de ça. Le Québec c'est développé. Le motoneige c'est une belle industrie pour permettre à des gens de faire ça. Vivre là-dedans. Puis les motoneiges maintenant c'est plus polluant. Comme les autos, comme les avions, c'est beaucoup moins pire que ça a déjà été. C'est pas parfait. Parce qu'on n'est pas parfait. Et on ne vit pas dans un monde parfait.
Mais on peut s'organiser pour qu'il y ait un équilibre qui se crée en quelque part. Pas du revers de la main, envoyer ceux-là parce qu'on est écolo, grano, pis l'autre parce que lui c'est un tripeux.
[01:06:26] Speaker B: De... Qu'est-ce que tu penses du discours écolo, là, ces temps-ci?
[01:06:30] Speaker A: Oh, trop d'analyse, ça paralyse.
Moi, je pense qu'on peut profiter de la nature. Puis quand tu fais de l'escalade, tu ne vois plus la roche de la même façon. Quand tu fais du canot, tu ne vois pas la rivière de la même façon. Quand tu fais de la voile, tu ne vois pas le vent de la même façon. Quand tu fais du ski, tu ne vois pas la montagne, tu ne vois pas la neige. Quand tu patines, tu ne vois pas la glace de la même façon. Ce que je lui dis là, sortez dehors.
Utilisez votre environnement. Allez-y. Fréquentez-les à votre environnement. On en reparlera des écolos et éconos après ça.
[01:07:07] Speaker B: C'est quoi ta portion de territoire préférée au Québec? Où t'es le mieux en dedans? T'es le plus en symbiose avec la nature.
[01:07:16] Speaker A: Je pense qu'au Québec, on est gâté.
[01:07:17] Speaker B: Au Québec, là... Nomme-moi une place où tu te dis, c'est parfait, c'est le petit paradis.
[01:07:23] Speaker A: Je vais t'en nommer quatre places. Printemps, l'été, l'automne et l'hiver.
N'importe où. Oui, ça c'est les plus belles places qu'on a au Québec. Parce qu'on peut profiter du même plateau. C'était un peu ma philosophie quand j'étais à TVA pour le plein air. On peut profiter du même plateau de quatre façons différentes.
[01:07:42] Speaker B: Mais maudit que j'aime pas l'hiver, Marcel.
[01:07:44] Speaker A: J'suis plus capable.
[01:07:45] Speaker B: Fais-moi aimer l'hiver.
[01:07:47] Speaker A: As-tu le capable? Tu peux pas aimer l'hiver. Ça dépend ce que tu fais l'hiver. Tu peux pas aimer ça parce que tu te sabilles en été pis tu viens travailler.
[01:07:54] Speaker B: Le frère de la neige. Maudit que j'suis pas capable. Ben les trois, j'les achète.
[01:07:58] Speaker A: Mais j'peux comprendre que t'aimes pas ça. Tout le monde n'est pas obligé d'aimer ça.
Moi, je préfère l'hiver. Ma blonde est en Moses après moi parce qu'elle veut y nager sur l'hiver pis tout. Moi, j'aime l'hiver, j'aime la frappe.
[01:08:11] Speaker B: Pourquoi?
[01:08:12] Speaker A: Pourquoi j'aime ça?
[01:08:14] Speaker B: Ta journée idéale, c'est quoi?
[01:08:15] Speaker A: Moi, le frisson du matin, j'aime ça. Moi là, tu vas rire.
[01:08:18] Speaker B: Moins 15, moins 20 en partant?
[01:08:19] Speaker A: Ouais, moins 15, moins 20, c'est des belles météos. Dépassez ça là! Ah oui? Ouais, moins 15, moins 20, ça va bien. Après ça, là, c'est sérieux. Parce que si tu fais du ski, les bottes viennent dures. Faut que tu sois bien habillé, c'est pas plaisant. T'es moins mobile que tu serais normalement en fréquentant direct. Par contre, si t'es en raquette, tu le vis bien.
Tu le vis bien. En ce qui te font, c'est frais un peu. Y'a du monde qui sont... Moi, tu vieillis, t'es plus frileux d'un peu que t'étais. Mais j'suis un gars d'hiver. J'suis un gars plus de froid que de chaud, moi.
Tu navigues l'été, on part de Québec, t'es en maillot à Québec, pas dire en speedo pour faire niaiser le monde. Puis tu arrives à la pointe d'aller de l'Orléans, c'est le vent revient d'abord, tu mets tes culottes avec tes combines, tes boites de laine, ton kit sur le bateau, puis tu descends jusqu'à Tadoussac, moi dire de quoi, mais c'est magnifique, c'est l'eau salée, c'est la nature, c'est l'environnement. Québec, on est des privilégiés, on a pas de guerre à part de ça, en tout cas on n'en avait pas, parce que là c'est une autre histoire.
Maintenant, il ne faut pas oublier que toute cette région-là s'est développée avec une paire de boîtissines de feuilles, des culottes de laine et une veste carottée. Il faut avoir du respect pour ces gens-là.
Bombardier, qui a créé des autos de neige qui permettaient au monde de sortir des villages quand les routes n'étaient pas grattées, avant que Duplessis décide de gratter les routes. C'est grâce à lui que les gens sortaient des villages, se rendaient un peu partout. Il a été créatif. Il a développé là-dedans. Ça a continué à se développer. La Côte-Nord, ça a joué dans ça. Puis là, on dirait qu'il nous vient du monde d'ailleurs, puis ils font ce qu'ils veulent.
Les oiseaux qui partent du sud pis qui s'en viennent au Québec pendant l'été, ils s'adaptent. Ils s'adaptent. Ils descendent tranquillement parce que c'est trop froid. Pis quand ça réchauffe, ils descendent. Quand ça réchauffe, ils descendent. Pis quand ça commence à faire froid, ils remontent. Ils remontent. Ils remontent. Ils restent pas là à pioler en disant « Ah, vu qu'il fait chaud, qu'il fait chaud. » C'est pas ça qu'ils font. Ils s'adaptent. Ben dans mon livre, tu vas en Rome, tu fais comme les Romains. Tu viens à Québec, tu fais comme les Québécois. Pis les Québécois, c'est pas dur de faire comme les Québécois.
Mais faut le faire. Faut le faire. Puis faut qu'on aille, faut qu'on arrête de se plier en quatre. Faut dire, moi je suis prêt à m'ouvrir les bras puis t'accueillir.
[01:10:40] Speaker B: C'est quoi notre plus grande qualité, notre plus grand défaut?
[01:10:44] Speaker A: Ben, notre grande qualité, c'était justement ça, cette chaleur humaine-là et ce sentiment, ce besoin d'entraide. Parce qu'il y a du tout une affaire, quand le groupe des 21 est parti de la Malbaie pour monter dans le fond du Saguenay, pour aller bûcher des mots de bateau à l'époque, ça prenait du monde débrouillard, accueillant et généreux en énergie pour passer des hivers là-bas.
avec les hivers qu'il y avait dans le temps. Si tu n'étais pas quelqu'un d'entraide, tu crevais.
Il fallait que tout le monde s'aide pour être vivant. Ça fait partie des qualités de ce monde-là. Tu sais, des gens, des Québécois, vivent dans un milieu hostile, apprennent à apprivoiser son environnement et en quelque part, s'aider autour pour réussir à grandir à travers de ça. Ça, ça fait partie des grandes qualités. On est recevant. On est recevant et on est content de recevoir. Mais en quelque part, Il ne faudrait pas qu'on se ramasse ailleurs chez nous.
[01:11:41] Speaker B: On est-tu trop recevant?
[01:11:43] Speaker A: Je pense qu'on est mal recevant en ce sens qu'on ne fait pas juste recevoir, on cède notre place.
[01:11:50] Speaker B: On est bonnace.
[01:11:52] Speaker A: On est mou. Pourquoi? On est mou parce qu'on n'a jamais eu à défendre ça.
Tu comprends? On n'a jamais eu à défendre ça. On commence à peine à défendre ça. Donc, les gens ne savent pas trop comment réagir sur un tel. On peut comprendre que quelqu'un, chez eux, c'est la guerre, il s'en vient ici, puis enfin, il va pouvoir vivre. Parfait! On peut comprendre ça, mais pauvre petit, on va laisser. Non, non! Tu sors d'ici, ça me fait plaisir.
On va t'aider et tout, mais d'abord, on va prendre ce qu'on peut prendre.
ce qui n'est pas le cas dans le moment.
[01:12:22] Speaker B: On a-tu perdu le contrôle?
[01:12:23] Speaker A: Ben je pense que oui, je pense qu'on l'a perdu parce qu'en même temps, on a perdu nos valeurs. On perd nos valeurs dans ça quelque part. Gardons-les là, tu sais, le groupe d'enseignants qui venait, qui faisait taire...
Hey! Hey!
[01:12:37] Speaker B: Musulmans radicaux. Hey!
[01:12:39] Speaker A: Comprends-tu qu'une direction ait laissé passer ça, toi? Peux-tu comprendre qu'un soi-disant gestionnaire de l'éducation.
[01:12:47] Speaker B: Et Bernard Dréville les laisse là.
[01:12:49] Speaker A: Peut-il... Ah non non, ça ça n'a pas de bon sens. Ça ça a aucun... Ça je m'excuse.
[01:12:53] Speaker B: Féministe d'éducation, tu fais quoi?
[01:12:55] Speaker A: Ah c'est dehors. En partant. Out! On fait le ménage. D'abord, l'autre problème, c'est qu'on manque de monde. Fait que tu sais, quand tu manques de monde, des fois tu vas à la pêche et tu ramasses pas tout ce que tu veux. Ça c'est un autre problème. Mais moi personnellement, J'aimerais mieux fermer une institution, puis déplacer les autres en autobus scolaire, que de garder quelque chose d'ouvert qui marche tout croche comme ça. Pis mes gestionnaires, moi j'en ai eu des bons gestionnaires en éducation, pis j'en ai eu des mauvais.
J'en ai eu des gens, je disais que vous engagez des spécialistes de l'entrevue. Ils apprenaient ce qu'il fallait pour passer l'entrevue quand il y avait un job, ils apprenaient ce qu'il fallait pour passer l'entrevue quand il y avait l'autre job. Ils se faisaient des carrières comme ça, puis en bout de ligne, ils prennent des décisions qu'il n'y a plus de rapport. Ils n'ont rien fait dans la vie. Ils ne sont pas là parce qu'ils sont bons, ils ne sont pas là parce qu'ils sont meilleurs. Tu comprends? Alors ça là, il n'y a pas personne dans mon livre qui gère de l'enseignement, ne devrait pas avoir au moins un cours à donner par semaine.
[01:13:51] Speaker B: En contact avec la société, avec les jeunes.
[01:13:53] Speaker A: Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh.
[01:14:00] Speaker B: Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh.
[01:14:01] Speaker A: Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh.
[01:14:11] Speaker C: Oh, oh.
[01:14:16] Speaker A: Mais là, c'est à lui. Il s'est rendu là. Il a des décisions à prendre. Faut qu'il les prenne.
[01:14:19] Speaker B: Comment tu le trouves, Dreynville?
[01:14:21] Speaker A: Faut qu'il les prenne. Là-dessus, il faut qu'il les prenne. Il est rempli de bonnes intentions, ce gars-là.
[01:14:24] Speaker B: Dreynville, en général.
[01:14:25] Speaker A: Il est rempli de bonnes intentions.
[01:14:26] Speaker B: Le général de l'éducation.
[01:14:28] Speaker A: Mais, ça prend une colonne.
[01:14:30] Speaker B: C'est-tu trop gros?
[01:14:31] Speaker A: Ah, mais c'est sûr. Le gouvernement, c'est...
[01:14:34] Speaker B: Les syndicats amènent-tu trop large?
[01:14:36] Speaker A: Pas juste les syndicats. Le gouvernement amène trop large. Le gouvernement amène trop large. Ils sont tous... Ils sont impliqués partout, partout, partout. Pis là, ils sont plus capables de gérer. C'est trop gros.
Ramène ça en du privé, y'a bien des places là. Ça va voir que ça va changer là. Ça va voir que ça va changer là.
[01:14:51] Speaker B: Laisse-nous l'initiative, la capacité de décider.
[01:14:55] Speaker A: Ben voyons donc. Ben voyons donc.
[01:14:56] Speaker B: Mais la capacité de décider c'est de la liberté. Donc c'est le risque peut-être d'échouer. Est-ce que comme Québécois, on aime ça avoir cette liberté-là? Parce qu'il y a un risque, Marcel.
[01:15:09] Speaker A: N'est-ce qu'on peut-tu échouer puisqu'on échoue là?
On peut-tu y jouer plus qu'on échoue là? On est en train de perdre notre société. On est en train de perdre notre société. On est en train de faire des enfants qui ne seront pas capables de vivre ici. La capacité à être heureux dans la vie n'est pas liée au fait de ne pas avoir de problème. Elle est liée à l'habileté que tu as à les régler. Si on ne t'apprend pas à les régler tes problèmes, qu'est-ce que tu vas faire quand tu vas en avoir?
Il faut faire une dépression. Si on te dit que t'es bon dans des places où t'es pas bon parce qu'on veut pas te dire que tu passes pas...
[01:15:44] Speaker B: On te pénalise pour ta handicap.
[01:15:45] Speaker A: Oui, parce que quand tu vas sortir sur le marché, qu'est-ce que tu vas faire?
[01:15:47] Speaker B: On oublie une illusion.
[01:15:48] Speaker A: Oui, quand tu vas sortir sur le marché, tu vas faire quoi? On va t'éliminer parce que là, tu seras pas bon, tu vas être en avant de rien.
[01:15:52] Speaker B: Là, tu vas te planter.
[01:15:54] Speaker A: Ben oui! Au lieu de t'avoir donné une chance de l'époque...
[01:15:56] Speaker B: Là, tu vas faire une dépression.
[01:15:57] Speaker A: ...De dire t'es pas bon...
[01:15:59] Speaker B: Tu te rebâtis.
[01:15:59] Speaker A: Enligne-toi. C'est ça. Envoie dans quelque chose que t'es bon. Trouve ta place. Toi pis moi, on a vécu des affaires dans notre apprentissage. Ça a pas toujours été drôle.
Puis ça n'a pas toujours été plat. À travers tout ça, on est sorti que des pucks. On a nos pucks. On en a tous nos pucks, tout le monde. Mais, on essaye de faire un équilibre avec ça. Puis moi, ce que j'essaye de faire, parce qu'ils vont toujours dire, le vieux bonhomme, ils m'entendent comme la belle-mère à tous les fois, sur le dernier post de 1M.3 concernant les affaires pas de bon sens, des règlements. Ben, tu te dis, j'essaye d'être utile à ma gang.
Ma gang, moi là, je n'ai pas eu d'enfant dans la vie. C'est eux autres. C'est-tu un regret que t'as? Non. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie.
[01:16:43] Speaker B: Je t'aime à vie. Je t'aime à vie.
[01:16:44] Speaker D: Je t'aime à vie.
[01:16:45] Speaker A: Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie.
[01:16:46] Speaker B: Je t'aime à vie. Je t'aime à vie.
[01:16:46] Speaker A: Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie.
[01:16:48] Speaker B: Je t'aime à vie.
[01:16:48] Speaker A: Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t'aime à vie. Je t J'étais pas là, j'étais tout le temps parti. En expédition, en compétition, des affaires de même.
[01:16:56] Speaker B: Mais t'en as plusieurs.
[01:16:57] Speaker A: J'ai enseigné tout de suite.
[01:16:58] Speaker D: C'est ça.
[01:16:58] Speaker A: C'est pour ça que je te dis ma gang, c'est eux autres. Mais là je les vois aller, je vois les jeunes, j'en vois là. Ça a pas de bon sens. Je sais que je suis au Rodéo à Saint-Itz, ça fait au-dessus de 25 ans que je suis dans le ring avec les corbeaux en bas, je commente des choses. Il y a des jeunes que j'ai commentés cette année, que je les ai vus.
à 4 ans, 5 ans, sur le bord des clôtures, regardez. Puis il y en a un qui est venu me voir, il dit, M. Bouchard, M. Bouchard, il dit, vous avez, mon père était là quand il en faisait du rodéo, vous étiez là, puis moi je suis là. Puis il dit, moi, vous savez pas quoi? Parce qu'il sait que je suis un professeur d'éducation physique, ils savent tout ça là-bas, là. Ils tout savent ce que j'ai fait en gymnastique, puis tout. Puis ils sont très respectueux pour ça, c'est plaisant, t'sais. Il vient me voir, il dit, moi, là, j'étais un peu comme vous. Il dit, j'étais très distrait à l'école, puis depuis que je fais du rodéo, là, il dit, ça va très bien, j'ai des bons résultats, puis tout.
Il a du gaz à brûler, lui. Il a du gaz à brûler. Il y a un qui m'écrit encore sur le web il n'y a pas longtemps, suite à mon post là, que j'étais rentré dans sa vie en telle année, tata. Il m'écrit un paquet d'affaires, jusqu'à quel point, pis il dit qu'aujourd'hui, il disait à ses enfants, tu sais, t'écoutes ça, c'est une belle paye. Je suis très chanceux.
[01:17:57] Speaker B: Le message qui te fait le plus plaisir dernièrement, c'était lequel?
[01:18:01] Speaker A: Moi, le plus beau compliment que j'ai eu dans ma vie, c'est que je disais tout le temps à mes étudiants, j'essaye de prêcher par l'exemple. Il y en a un qui me dit, il dit, votre exemple est tellement fort qu'on entend à peine ce que vous dites.
[01:18:13] Speaker B: L'Agir.
[01:18:13] Speaker A: Fait que tu comprends que... Pis quand je regarde ça au niveau administratif, aujourd'hui, je trouve que...
On a des galons à prendre dans nos déciseurs. Puis c'est un peu de la faute de plusieurs aussi, parce qu'ils refusent d'y aller, ils veulent pas aller là-dedans, s'embarquer dans ça. Mais là, en quelque part, il va falloir que les bons aillent aux bonnes places, parce que c'est bien mal parti. Je dis pas que c'est irréversible, parce qu'il n'y a rien de parfait. On est en train de se modeler, parce qu'on est une société jeune, mais à un moment donné, il faut prendre des décisions. Parce que tu sais comme moi, si tu décides ce que tu vas faire dans la vie rendue à 40 ans, t'en restera pas long pour le faire.
[01:18:57] Speaker B: Merci beaucoup Marcel.
[01:18:58] Speaker A: Merci Damien.
[01:18:58] Speaker B: Merci beaucoup.
[01:18:59] Speaker A: On va se faire lapider, mais c'est pas grave.
[01:19:33] Speaker D: Intercept !