APPEL URGENT À SES AMIS BOOMERS: « N’AYEZ PAS PEUR! »

April 25, 2025 00:27:18
APPEL URGENT À SES AMIS BOOMERS: « N’AYEZ PAS PEUR! »
Maurais Le Podcast
APPEL URGENT À SES AMIS BOOMERS: « N’AYEZ PAS PEUR! »

Apr 25 2025 | 00:27:18

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Show Notes

Cette semaine, je reçois le légendaire Marcel Bouchard, qui sort de sa tanière pour lancer un véritable cri du cœur à l’approche des élections, lundi. Dans une campagne où la désinformation coule à flots, Marcel s’adresse frontalement aux boomers — et même aux “vieux”, comme il le dit lui-même. Son message est clair : « N’ayez pas peur. » . « Moi aussi j’ai eu peur de Trump au début mais je me suis ressaisi ! » L’ancienne vedette de Salut Bonjour les exhorte à sortir du réflexe d'anxiété, ne pas voter avec nostalgie, mais avec lucidité. Il les appelle à un acte de courage : faire confiance aux générations qui les suivent. Parce que oui, vous pouvez encore être des agents de changement! Un épisode coup-de-poing, nécessaire, pour réveiller les consciences et remettre le futur entre les bonnes mains.
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Episode Transcript

[00:00:01] Speaker A: Moray le podcast, présenté par GMOT.ca. [00:00:04] Speaker B: Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray le podcast. Dans Morel Podcast, on reçoit cette semaine Marcel Bouchard. Comment ça va? [00:00:30] Speaker A: Ça va bien, ça va bien. [00:00:31] Speaker B: La dernière campagne, la campagne qu'on vient de vivre, est-ce que tu peux y apposer un mot pour bien la décrire? En un mot, t'es-tu capable? La peur. La peur, hein? [00:00:43] Speaker A: La peur. [00:00:43] Speaker B: Qu'est-ce qui s'est passé? [00:00:44] Speaker A: La peur, pis on peut comprendre pourquoi les gens ont peur. Je parle des boomers, entre autres. Des élections, tout le monde vote selon ses intérêts. Il n'y en a pas beaucoup qui font ça par abnégation, puis pour la société, pour le bien de la société. Tout le monde regarde son petit champ là, puis il dit bon ben là, lui, il va être meilleur pour nous autres, puis l'autre. Là, les gens, les boomers, là, si tu prends un boomer, c'est entre 56 et 75 ans, là, ce gang-là, moi c'est ma gang, j'ai 73, je suis encore dans ce gang-là, là. Ben, eux autres, là, la plupart dans ça sont retraités, travaillent pas, ou presque, et n'ont pas vraiment de contrôle sur leur revenu quotidien. Ce qui fait que tout ce qui est possiblement menaçant pour ça, on vote pas pour ça. [00:01:36] Speaker B: Et la menace c'est Donald Trump. [00:01:38] Speaker A: Mais le problème de la menace... [00:01:39] Speaker B: Puis répète, puis répète, puis répète, puis répète, puis Donald Trump s'en vient, puis l'annexion, puis il va nous annexer, puis... [00:01:44] Speaker A: Mais tu sais quand même qu'il nous annexerait, entre toi et moi là. C'est pas réussi là. Non. Tu sais, on part de là. On va arrêter d'avoir peur. Tu sais, maintenant qu'ils nous annexent au Pisalet, c'est pas réussi. On va rester dans les pays libres parce que c'est d'abord un pays libre aussi ça, jusqu'à un certain point. C'est sûr que la nature a horreur du vide. Elle fait bien chose. Quand son temps va être fait, il va être fait. Je ne pense pas qu'il réussisse à changer la constitution aux États-Unis pour faire un troisième mandat. [00:02:09] Speaker B: Non. [00:02:09] Speaker A: Je ne pense pas qu'il arrive à faire ça. Puis je dis tout le temps, c'est sûr que ce que je vais dire là, il y a du monde qui va mal interpréter ça. Parce que nous autres, on a toujours été, ah ben le monde il est fin, il est beau. Avec notre ami Trudeau, qui allait dans ce sens-là. Peut-être que si on avait vécu la même vie que lui et qu'on avait eu le même père, on aurait raisonné pareil. Maintenant, on réalise que c'est pas ça. Notre supposé meilleur ami a décidé qu'on était des ennemis. Alors, les Américains sont moins nerveux là-dessus, ils sont tous armés. Nous autres, on détire pas à ça. [00:02:43] Speaker B: Est-ce que c'est la première fois que tu vois la peur aussi présente, monopolisée, un scrutin comme ça, et quasiment posséder une génération au grand complet? [00:02:56] Speaker A: Je l'ai vécu, moi, cette peur-là. Quand? Je l'ai vécu quand ça a commencé, cette histoire-là avec Trump. Parce que ma peur, c'était pas... T'as eu peur au début? J'aimais pas ça. [00:03:05] Speaker B: Ok. [00:03:05] Speaker A: J'aimais pas ça. T'sais j'étais pas peur dans la maison à trembler pis tout. [00:03:07] Speaker B: Pis continue à parler je vais fermer l'air. [00:03:10] Speaker A: J'aimais pas ça parce que je me disais voyons c'est menaçant ça je sais pas ce qui se passe. Il va tu venir jouer dans notre fond de pension? Il va tu venir jouer parce qu'il peut jouer n'importe où lui pis il est absolument imprévisible. Jusqu'à temps qu'à un moment donné tu te dis bon ben là on va arrêter là. On viendra pas fou là. On écoutera pas les nouvelles. Tu t'en vas aux États-Unis ils en parlent même pas. [00:03:30] Speaker B: Qu'est-ce qui nourrissait Ton anxiété à ce moment-là? [00:03:34] Speaker A: Ben c'est les médias qui nourrissent ton anxiété. C'est tes lectures qui nourrissent ton anxiété. C'est les informations qui t'arrivent. Y'a pas un matin que tu te lèves pis tu veux pas savoir ce qu'il a dit lui-là. [00:03:43] Speaker B: Donc tu l'admets. Au début t'as eu peur. [00:03:44] Speaker A: Ah ouais. [00:03:45] Speaker B: Qu'est-ce que t'as fait Marcel après? [00:03:46] Speaker A: Je me sentais pas bien. Je me disais ça va pas de mon sang. Après ça je me suis assis pis j'ai dit écoute ben là. Qu'est-ce qui peut arriver s'ils nous annexent? D'abord s'ils décident de rentrer ici, des fois personne va se lever et va dire «hey tu rentres pas, on est pas équipés». Moi j'ai toujours dit bonjour, soyez le bienvenu. On n'a pas le choix. Nous autres, nos richesses, on a toujours joué au pur. Il ne faut pas polluer la planète, il ne faut pas exploiter nos richesses parce qu'il faut rester propre. On est une tête d'épingle sur une planète. On décide de rester propre et tout le kit. Quand tout le monde va manquer de tout autour, ils vont venir ici et ils vont nous vider. C'est la loi de la jambe. On n'en sort pas, on fait partie de cette planète-là. Alors, il faudrait peut-être qu'on commence à penser qu'on a aussi des possibilités et qu'on pourrait commencer à jouer de nasse. Moi, dans mon livre, c'est une maudite bonne affaire. [00:04:33] Speaker B: Qu'est-ce qui est une bonne affaire? [00:04:34] Speaker A: L'affaire de Trump. Oui. Parce que ça réveille le monde. Ça a réveillé tout le monde. [00:04:38] Speaker B: Ça nous a réveillé sur quel aspect? [00:04:40] Speaker A: Sur tous les niveaux. À savoir, qu'est-ce qu'on a ici? Qu'est-ce qui fait que les autres auraient intérêt à s'en venir ici? Puis pourquoi attendre qu'ils arrivent avant de faire de quoi? Tu sais, on a des matériaux, on a tout ce qu'il faut, on a des richesses naturelles incroyables. On fait rien que ça parce qu'on dit ben là faut protéger la planète. La planète là, la Chine il s'en sent, puis les États en quelque part, puis la Russie en quelque part, puis nous autres on va faire quoi dans le changement? T'as une goutte dans l'océan. La boîte bleu marin pis l'océan bleu pâle, ça sera pas long on va être dilués là. On la verra pas. [00:05:11] Speaker B: Ça nous a réveillés de notre engourdissement. [00:05:13] Speaker A: Ben oui, tout à fait. Tu sais c'était facile là. Ah les Etats-Unis vont nous protéger. [00:05:17] Speaker B: Bienvenue la vie. Bienvenue la terre. [00:05:20] Speaker A: On est là. La vraie vie, c'est ça. Les lois de la nature sont comme ça. C'est encore plus fort qu'elle meilleure. On a beau pas vouloir ça, c'est encore ça qui marche. Tu sais, on aura pas le choix. Parce que... À mon avis, puis là, je vais te rentrer l'activité sportive là-dedans. L'importance de l'activité sportive dans les sociétés, dans l'évolution, ça te permet de faire des combats qui ne tuent pas personne, qui animent des rivalités et qui amènent les gens à se côtoyer dans l'épreuve de la discipline qu'ils ont à pratiquer. [00:05:55] Speaker B: Et à se mesurer. [00:05:57] Speaker A: Et à se mesurer, c'est ça. Et à se mesurer, puis à partir de là, Ta place est où, puis tu fais quoi dans ça? Ça fait que tout le monde est capable de se mesurer, de se comparer. En sorte que ça t'évite de faire une guerre pour être capable de le faire. Puis si tout le monde était actif physiquement, puis c'est un mal nécessaire les activités professionnelles, sport professionnel, ces choses-là, pour la société, parce que les gens s'identifient à ça, puis à partir de là, on est heureux quand l'équipe va bien, on est malheureux quand l'équipe va mal. J'exagère, mais tu sais, ça joue là-dedans. Alors que nous autres, notre identité, c'était quoi? Là, on s'est aperçu qu'on était des Canadiens. On s'est aperçu qu'on était des canadiens. T'sais la gang qui veulent vivre tout seul, veulent tout faire tout seul dans leurs coins. Réalisez-les, tout seul on ne fait rien. Alors toute notre gang pour revenir au beau mur, qui se sentent un petit peu tributaires des humeurs de ces politiciens-là, Il faut se réveiller jusqu'à un certain point. On ne peut pas empêcher le monde de vieillir. On n'est pas obligé d'être vieux et on n'est pas obligé de raisonner comme des vieux qui ne sont pas capables de rien faire. Les jeunes qui s'en viennent, c'est eux autres qui vont assurer la qualité de nos vieux. Ils n'ont pas tendance à s'en occuper trop là. Mais je pense qu'en les éduquant, en jouant là-dessus, on va finir par le comprendre. Et comme je dis souvent, je le répète parce que ce n'est pas de moi, je ne sais pas qui a écrit ça, les gens forts créent des temps faciles, les temps faciles créent des temps faibles, les temps faibles créent des temps difficiles. [00:07:34] Speaker B: Et on est où dans la route? [00:07:35] Speaker A: Moi je pense qu'on est dans... on arrive à faible pour aller vers difficile. Ouais. On arrive à faible pour aller vers. [00:07:41] Speaker B: Difficile parce que... Qu'est-ce qui rend ces boomers, ta génération, comme ça? Tu sais, quand on dit les gens faibles, donc très vulnérables. Je perçois les boomers comme étant très vulnérables. Les médias peuvent leur faire faire n'importe quoi. Moi je sens beaucoup... Tu sais, essayons d'analyser tout ça, semblant mais, parce que peut-être que lundi prochain, Carney sera élu. Les gens ont le droit de voter. En fait, les prisonniers dans les prisons ont le droit de vote. Tout le monde a le droit de vote. [00:08:07] Speaker A: S'il y avait juste les spécialistes qui avaient le droit de voter, on ne serait pas beaucoup. [00:08:11] Speaker B: C'est ça. Tout le monde a le droit de vote. pis on respecte ça, mais on peut tenter de comprendre. Moi, je pense qu'il y a beaucoup de solitude. Ça, c'est un sujet qui n'est pas beaucoup traité, mais la solitude, les boomers, seuls avec leur télé. [00:08:25] Speaker A: La solitude, c'est plus de monde que la maladie, Dominique. [00:08:28] Speaker B: On est-tu d'accord? [00:08:29] Speaker A: Je suis d'accord avec ça. [00:08:29] Speaker B: Seuls avec une télé, avec... Tu me divorces, il y a beaucoup de boomers qui sont divorcés. [00:08:35] Speaker A: Seuls dans leur appartement. [00:08:37] Speaker B: Seuls dans leur appartement. Leurs enfants les ignorent, les ont un peu abandonnés. [00:08:42] Speaker A: Exact. [00:08:43] Speaker B: Pas d'activité physique ou très peu. Seul avec LCN et RDI, bourrage de Crohn, l'anxiété dans le plafond, les pellules. [00:08:51] Speaker A: Genre, oublie pas que les vieux là, qu'on considère comme étant faibles aujourd'hui, vulnérables, c'était l'effort d'hier. C'est à l'effort d'hier. C'est eux autres qui ont fait la société qu'on a là. C'est eux autres qui se sont battus au Parlement pour les droits des travailleurs. C'est eux autres qui ont fait en sorte que les jeunes aient plus de place dans la société. [00:09:13] Speaker B: Ça a passé par les boomers. [00:09:14] Speaker A: C'est eux autres qui ont fait que les femmes sont approchées, puis tout le monde est rendu sur un pied d'égalité au Québec. Ça a passé par l'autre. [00:09:19] Speaker B: La révolution tranquille des années 60. [00:09:21] Speaker A: C'est tous eux autres qui ont fait ça. Aujourd'hui, ils sont plus vieux. Ils sont moins forts. Ils sont tributaires de l'environnement. Donc, ils essayent de s'accrocher à une valeur sûre, qui pour eux autres est une valeur sûre. Mais tu sais, quand tu dis la solitude, moi j'ai donné des conférences pour l'Auto-Québec. Puis je leur ai expliqué, parce qu'ils faisaient un bingo plein air, qu'ils appelaient, où ils faisaient tirer un Jeep, un 4Runner, une maison à la prise, préfabriquée là, le temps. Puis on dit, Marcel, on aimerait ça que tu viennes nous parler du Kilimanjaro. On est en ascension du Kilimanjaro. Je suis obligé de parler juste de ça. Ils ont dit non. Parce que le Kilimanjaro, c'est l'équivalent de monter dans un cendrier pendant cinq jours sans se laver. Il n'y a rien d'athlétique dans ça, il n'y a rien de périlleux. Juste la façon dont ton système s'adapte, c'est ça qui fait la job. Mais il y a des choses que tu dois savoir, parce que tu peux en mourir aussi. Mais j'ai dit, je vais vous expliquer pourquoi à place, parce que ça c'était des bingos qu'on faisait dans 15 municipalités. Pourquoi le bingo c'est bon pour la santé? [00:10:18] Speaker B: Parce que c'est la communion. C'est la communauté. [00:10:20] Speaker A: Quand vous vous levez le matin, vous êtes tout seul dans votre appartement, vous ouvrez la radio, vous écoutez les nouvelles, vous mangez une tosse. Il est rendu 10h, vous n'avez pas parlé à personne, vous faites un petit café, vous bercez, vous regardez la télévision un petit peu. Il est rendu midi, je n'ai pas vraiment faim, il est tout seul. Personne ne nous a parlé encore. [00:10:36] Speaker B: Puis on ne se force pas pour bien manger quand on est tout seul. Faites une petite soupe. [00:10:41] Speaker A: Là, t'as pas trop d'énergie parce que t'as pas trop mangé pis t'as pas trop bougé. Pis l'après-midi, tu regardes le monde qui sort dehors. S'il fait pas beau, t'es dans la maison. Tu te baisses, t'écoutes encore les nouvelles. Là, les nouvelles parce que t'as l'impression que ce gars-là te parle ou que cette fille-là te parle. Pour ça que tu l'écoutes. Pis en même temps, ça t'informe sur ce qui se passe au jour. Pis il t'entend la même chose que t'as entendu quand tu t'es levé le matin. Après ça, t'arrives au soir, t'as pas parlé à personne. Pis ton souper, t'as pas faim de souper. J'ai dit, t'en dis ce que quand tu te lèves le matin. Puis tu prends ton vieux disque, tu le mets dans ta poche en arrière. Puis tu pars, puis tu t'en vas au bingo. Un, tu vas marcher un peu pour y aller. Deux, tu vas rencontrer quelqu'un qui va te dire bonjour, qui va te faire un sourire. Tu vas voir du monde parler. Puis quatre, t'as une chance de crier bingo. Mais je dis bien que pour ça, c'est bon pour la santé. Parce que la solitude tue plus de monde que la maladie. Et la solitude est exploitée présentement par les politiciens. [00:11:33] Speaker B: Là, on met le doigt sur quelque chose. Là, on met le doigt sur quelque chose. Personne parle de ça. Donc les politiciens manipulent les gens seuls, donc les gens faibles. Mais c'est une grande danse parce que les gens faibles leur laissent la porte ouverte. À ce moment-là, ça les sécurise. [00:11:51] Speaker A: Celui qui va parler pour ces gens seuls-là, va les sécuriser. Puis c'est correct, c'est normal. Ce qu'il faut faire attention, il ne faut pas perdre nos nuances. Il faut rester nuancé devant ces politiques-là, devant ces discours-là. Il n'y a pas un politicien qui ne vous fera pas de promesses, ils en font toutes, puis c'est ça qu'il faut qu'ils fassent pour aller au pouvoir. Par contre, C'est pas certain qu'ils réalisent tout. Ça c'est une autre histoire. [00:12:15] Speaker B: Est-ce que c'est allé trop loin par contre la carte de Trump? Il s'en vient l'annexion, j'entendais Duclos dans un débat à Radio-Canada, l'annexion alimentaire. Attends un peu, ça va loin là. L'armée va arriver, ils vont saisir les vergers à l'île d'Orléans, c'est quoi? Ils vont saisir les IGA B-Maxi? Mais l'alimentaire, moi je voyais les boomers seuls dans leur appartement avec leur assiette pis Donald Trump arrive pis il va leur voler l'assiette, c'est... Ah c'est une. [00:12:40] Speaker A: Grosse figure, c'est une grosse image. Ah oui c'est une grosse, grosse image. Mais en même temps, t'as l'accent alimentaire, nous autres, on a trop de travail, on chiale parce qu'on subventionne l'agriculture ici. Pis finalement, c'est-tu là, on peut pas rivaliser avec la Californie, ils font trois récoltes par année pis c'est-tu quand tu en as fait une t'es chanceux. [00:12:56] Speaker B: On a pas de beau temps. [00:12:57] Speaker A: Ben là, c'est fait. Fait que là, il faut les subventionner parce que si on passe notre temps à acheter de l'extérieur pis on n'en fait plus ici, quand on va avoir une crise, on va être les derniers servis. Comme on a été les derniers servis pour les vaccins ou pour tout ce que tu voudras. On a eu un bel exemple. Alors, il faut se garder. Il y a un coût sur notre territoire. C'est pareil ça. La Gaspésie demande des subventions. Oui, mais il faut l'occuper de notre territoire. [00:13:19] Speaker B: Ce qu'on a créé. Il y a une logique derrière ça. [00:13:21] Speaker A: C'est ça, tout à fait. Il faut être capable, il faut comme Boomer, être capable de tenir le raisonnement et dire écoute, l'avenir n'est pas dans les personnes de 90 ans. C'est dans les personnes de 30, 40, 50. Faut voter pour ce gang-là, mais il y a des nouvelles idées aussi. Le monde n'est pas immuable, la nature n'est pas immuable. [00:13:43] Speaker B: C'est quoi les nouvelles idées, Marcel? [00:13:44] Speaker A: Des nouvelles idées du monde qui veulent couper des dépenses en quelque part. Arrêtez là, t'sais, nous autres là... Comme l'État? [00:13:52] Speaker B: L'état providence créé par les boomers, il n'y a plus de lait dans la vache sacrée. La vache sacrée, il n'y a plus. [00:14:00] Speaker A: De lait, elle est morte. Dans les plus vieux que moi, encore, il y avait 11 enfants dans notre famille, il en faisait instruire un. Il faisait un missionnaire avec, puis quand il est instruit, il l'envoyait en Afrique ou dans d'autres pays pour convertir. Dans les églises à cette heure-là, c'est tout du monde qui vient de là qui sont là. C'est pas une question de couleur, c'est une question d'origine. Ils viennent de là, ils viennent de là. Mais nous autres, nos gens instruits, il y avait le notaire et le médecin dans les villages, pas le curé. Il n'y en avait pas d'autres. Puis c'était ça parce que religion exigeait. Religion, c'était comme ça. On n'est plus là. On n'est plus là, elle est sortie jusqu'à un certain point. Il faut s'organiser pour qu'il n'y ait un autre qui rentre. Ça, c'est une chose. Mais à partir de là, on a une population, les jeunes, nos jeunes sont instruits. Je n'ai pas dit éduqués. Ils sont instruits. Ça, c'est une chose. Alors, ces gens-là, ils ont une perspective différente. C'est le même pour la langue. Toi, tu es un parfait bilingue, Dominique. C'est une grosse qualité, ça. C'est plein de jeunes de mon âge qui ne disent pas un mot du monde anglais. J'étais allé étudier en Ontario, mais j'étais gêné d'essayer de parler en anglais. Ils me faisaient dire «speak white» quand je parlais français, dans les grosses années du supératrice. Tu comprends qu'il y a des gens en région qui n'ont pas eu cette occasion-là de parler en anglais. Ils n'ont pas trop appris. C'est insécurisant. Fait que là, tous qui s'en viennent, ils ont comme l'impression qu'ils ne seront plus capables de parler si les États-Unis rentrent dessus. Ça va loin. La peur, c'est la campagne de la peur ces élections-là, puis c'est vraiment... le ricochet de ce qui se passe au State versus ce que nous autres on vit ici. Puis je pense que de vouloir voter pour un négociateur qui est soi-disant bon avec un comparativement à l'autre, c'est de la fumer parce qu'il n'y a pas un traître, même sa femme, puis même sa fille ne peut pas dire ce qu'il va penser le matin quand il va se lever, il est imprévisible, il n'est pas planifié, puis je trouve qu'on y promet, on y prête beaucoup plus de stratégie qu'il y en a vraiment. [00:16:03] Speaker B: Est-ce que Pierre Poiliev aurait pu se comporter différemment? Regardons les deux principaux chefs, Carney et Poiliev. Comment ils se sont comportés? Comment t'évalues leurs performances dans le discours, dans la vente, dans la promotion de leurs idées? [00:16:19] Speaker A: Poiliev, au départ, il l'avait. Quand Trudeau est parti, il était plus argumenté. Tout son argumentaire était bâti sur Trudeau. Quand Trudeau est parti, il s'est mis à prêcher dans le vide, dans un certain sens. Il fallait qu'il refasse son argumentaire. [00:16:34] Speaker B: Est-ce que c'est ajusté? [00:16:36] Speaker A: C'est long. Ça ira peut-être prendre encore une couple de semaines. Dans le moment, je trouve que ça va pas pire, son affaire. [00:16:42] Speaker B: Mais il va manquer de temps, peut-être. [00:16:44] Speaker A: Mais aussi, il y a la désinformation qui se fait trop là-dessus. Beaucoup. Il y a trop de désinformation là-dessus. Moi, je vous le dis, faites votre opinion, tout le monde. Regardez ce que vous avez vu. Laissez faire ce que les autres disent jusqu'à un certain point, là. Pis dites-vous, vous aimeriez ça que ça change au Québec? Pis... Faudrait peut-être changer les têtes qu'il y a au bout de ça, là, dans ce sens-là. Moi, je dis pas à la personne comment voter parce que ça reste une question très personnelle. Mais moi, dans mon livre, j'ai... j'suis pas sûr que mon cheval va être gagnant, mais je vais toujours bien faire faire la course, mon acte. Tu comprends? [00:17:20] Speaker B: C'est comment tu peux qualifier le travail des médias? [00:17:25] Speaker A: Média ça évolue. Dominique, tu viens d'une partie des médias, je t'ai vu travailler dans les médias là, tu viens d'une partie des médias où ta job c'était de faire la description de ce qui se passait, des faits. T'étais pas là pour interpréter la nouvelle, t'étais là pour donner la nouvelle. T'avais une éthique journalistique qui t'empêchait de donner ton opinion quand tu donnais ta nouvelle. Et là, tu fais la radio de l'opinion, mais c'est pas ça que tu faisais quand t'étais à la télé. Mais tu diffusais, tu sortais ce qu'il y avait à sortir, puis t'allais chercher le coeur de la nouvelle, puis c'est ça que tu donnais. Aujourd'hui, regarde, Radio-Canada sont tous contre Paul Yeuf parce qu'il a dit qu'il éliminerait Radio-Canada. [00:18:08] Speaker B: Alors que c'est la CBC, il va pas éliminer Radio-Canada. [00:18:09] Speaker A: C'est pas vrai, c'est de la fausse information. C'est de la fausse information. On le sait tous, c'est de la fausse information. Regarde notre ami École Turban, le signe, comment est-ce qu'il en a fait de la fausse information dans le débat. C'est la même chose. Mais, les gens, on dirait, vous nuancez pas. Vous nuancez pas. Il faut le faire. Pis moi je vais vous dire, Carné, Carné qui vient d'arriver là, c'est facile. C'est facile de critiquer un game quand t'as jamais rien fait. Directement dans le game. Puis c'est encore plus facile de rentrer et d'insulier d'un autre quand ils te font. Puis tu marches avec ça, puis tu te dis plus tard, on prendrait bien. C'est ça qui se passe dans le moment. Ils marchent avec ça. Puis tu regardes les dépenses, elles vont être encore plus chères que l'autre. [00:18:53] Speaker B: Y'a-tu une bonne idée? Sors-moi dans le dernier mois la meilleure idée qui est sortie. Peu importe, ça vient-tu du bloc du NPD, libéral, conservateur. La meilleure idée. Y'a-tu une idée là qui te fait dire, wow, ça c'est bon pour notre société d'aujourd'hui. Pour nos jeunes aussi. [00:19:10] Speaker A: Moi, Paul-Yves, quand il parle d'exploiter nos richesses naturelles, c'est ça, c'est pas compliqué. Tout est basé là-dessus. Tout est basé là-dessus. On n'est pas obligé d'exploiter 100 colons, mais on peut les exploiter. On les a. Arrêtez de vous asseoir sur la chaudière et ouvrez-les. Prenez ce qu'il y a dedans et servez-vous-en. Faisons ça de façon intelligente. Allons-y de façon intelligente et de façon planifiée. En pensant au lendemain, on va y arriver. On va faire quelque chose. Tu sais, quand ils ont commencé à couper le bois dans nos forêts, Ils enterraient les tracteurs, ils enterraient les piles mécaniques, ils enterraient les outils quand ils s'en allaient d'être là pis ça se coûtait trop cher d'les transporter pis t'es encore enterré ce gagnant-là. Aujourd'hui on fait plus ça. On est rendu ailleurs. On est rendu ailleurs. [00:19:53] Speaker B: Le changement d'huile des entrées de cours. [00:19:54] Speaker A: Est-Ce que c'est possible? Ben oui. Regarde, des chemins agravaient l'eau de ce chemin et on passait de la vieille huile, on étendait ça pour pas qu'il y ait de poussière dans le village. Aujourd'hui t'échappes une peine d'huile à terre, l'environnement arrive. Mon père, il se coupait dans le garage, il se trempait le doigt dans la vieille huile. [00:20:08] Speaker B: Non! [00:20:09] Speaker A: Ben oui! Il disait, regarde, ça va désinfecter. Trois, quatre jours après, il n'y avait plus rien. Il y avait une cicatrice. Il avait le doigt enflé, mais il y avait une cicatrice. Il n'est pas mort de ça. Mais tu sais, c'était des BPC, tabarnochement, lui. Il disait que l'huile de transformateur, c'était bon pour les rheumatismes. C'est gamin. On l'a passé à travers des étapes. On n'est plus là. On est rendu ailleurs. On s'est éloigné de la table. Moi, je dis, quand tu n'es plus proche de la table, moins tu es conscient des choses qu'il faut que tu ailles chercher à l'extérieur pour améliorer ton environnement. Plus tu t'éloignes de la table, plus tu commences à être projeté, à être stratégique, à grandir mentalement, grandir psychologiquement dans l'éducation, dans les sens que tu veux donner à ta vie. Le besoin premier, c'est manger. Quand ta première préoccupation, moi je dis proche de la table, ça veut dire ton premier souci, c'est de trouver du manger. Je t'annonce que tu passes les deux tiers de ta journée là-dessus. Il t'en reste plus grand-chose. Fais autre chose parce que t'es brûlé. Mais quand tu te lèves le matin et que tu te casses pas la tête, tu sais que tu vas manger un jour. Tu penses pas à ça. Tu penses à ce que tu vas faire dans ta carrière, comment tu peux arriver et comment tu peux améliorer tes situations. C'est toujours là-dedans. On en est là. On n'est plus proche de la table. Il y en a une partie de la population qui est encore proche de la table. On a beau aider tout le monde, moi je suis d'accord à ce qu'on aide notre population, mais regarde, c'est-tu normal que quand on manque de sous comme on en manque là, qu'on donne tant pour tel organisme à telle ou autre place, tel pays de développement à telle ou autre place, un autre... Hey! Hey! Hey! Hey! Ça tu fais ça quand t'as gagné bien. La gagne est pas bien là. On va les traiter comme il faut. Puis après ça, vu qu'ils sont bien traités, vu qu'ils vont bien vivre, on va en produire davantage. Puis l'excédent, on fait des dons. On aidera du monde. Mais là, on n'aidera pas du monde quand on est en train de couler. On va boucher les trous dans la chaloupe. [00:21:55] Speaker B: – Charité bien ordonnée commence par soi-même. [00:21:58] Speaker A: – C'est pas compliqué. La chaloupe, t'es en train de couler. Quand même tu te serres à l'autre bout, tu as une chance, le trou est de l'autre bord. Attends un peu, si t'hésites pas à les couper, tu vas couler avec. [00:22:08] Speaker B: Avec la dette que tu vois et les dépenses qui sont promises par Carney et les programmes qui ont été rendus publics depuis quelques jours déjà, es-tu inquiet pour le Canada? Qu'est-ce que tu penses du pays? [00:22:20] Speaker A: Moi, je vais dire les dettes, ces affaires-là. Je dis, regarde, l'argent c'est là pour le monde. Puis on est endetté, tout le monde est endetté sur la planète. Un moment donné, le système va virer d'un bord. Peut-être que ça va changer la couleur du pays. Il sera plus bleu, il sera plus rouge, il va venir avec des étoiles. Peut-être que ça peut faire ça. Mais en quelque part, c'est là pour servir le monde ces sous-là. On s'en sert pour le faire. Quand c'est un gouvernement, il fait bien dans une chose, il ne fait pas bien dans l'autre. Peu importe le gouvernement, ça ne pourra jamais être parfait. Ça ne pourra jamais être parfait si on le sait. Sauf qu'il faut se donner des idées, il faut essayer des nouvelles choses. Il faut se développer en quelque part. Donc, il ne faut pas essayer de toujours reprendre les jours de marmottes. À un moment donné, l'administration de marmottes, en 20 ans, il faut changer ça. Il faut rester... Comment je te dirais ça? Il faut encore avoir le goût de faire des affaires. Encore avoir le goût d'essayer des choses. Il ne faut pas perdre ça, ce goût-là. [00:23:19] Speaker B: L'audace. [00:23:20] Speaker A: C'est ça. Le jour où tu perds ton audace, tu perds ton goût de faire des choses. Regarde, dans ton travail, Tu rentres ici, là, si t'es assis, tu te dis bon ben j'ai un show le matin, on fait toujours la même chose, t'évolues pas, tu passeras pas. Tu vas débarquer. Tu veux rester, tu veux garder ta gang, tu veux alimenter ton monde, t'es ouvert à ce qu'il se passe autour, tu traites le sujet, tu spins la nouvelle, tu joues avec le mouvement, tu t'en vas là-dedans, t'as une radio d'opinion, ça te prend des opinions pour avoir une radio d'opinion. Tu joues là-dedans, ben ça prend ça, mais nous autres là, comme boomer là, On a travaillé, moi j'ai accepté un plus petit salaire comme enseignant, à condition d'avoir un fonds de pension qui a du bon sens. On a coupé même notre salaire, nous autres. Ils nous ont coupé notre salaire. En disant qu'on gagnait trop cher pour ramener ça. C'est les bouchards qui avaient fait ça dans le temps. T'sais, y'a une gang qui ont fait ça là. Et là, on a continué à se payer un fonds de pension parce que, oubliez pas là, vous chialez contre les boomers, mais les fonds de pension qu'ils ont, boomers, eux autres l'ont payé là. On prenait une partie de notre salaire pis on le mettait dedans. Moi j'avais un gars dans la construction qui gagnait deux fois mon salaire la même année. Les mêmes années quand j'ai commencé à enseigner. Mais je prenais une salaire, je la mettais là-dedans. Aujourd'hui, j'en ai pas payé. Mais encore là, c'est pas suffisant avec ce qui se passe. [00:24:31] Speaker B: — Faut que tu fasses attention. [00:24:32] Speaker A: — Ah ouais, ouais, ouais. Y'a pas de folie à faire avec ça, là. Y'a pas de folie à faire avec ça. [00:24:36] Speaker B: — Là, j'aimerais ça, en terminant, que tu lances un message personnel aux gens de ta génération. Là, on est vendredi. Les élections, c'est lundi. Je veux que tu lances un message personnel pis bien senti aux boomers du Québec. [00:24:50] Speaker A: — Moi, je vais vous dire, là, par respect, pour vos parents, ceux-là qui ont mon âge, entre 56 et 75, par respect pour vos parents, par respect pour ceux-là qui se sont battus parce qu'ils croyaient à quelque chose, par respect pour vos descendants. Essayons donc de changer la situation, essayons donc une nouvelle chose. Le pire qui peut arriver, c'est quoi? Qu'on se retrouve en élection plus tard, puis qu'on réessaye d'autres choses. Mais entre-temps, si on n'essaye rien, ce qui va se passer, c'est du pareil au même. Alors que si on essaye quelque chose, quand même qu'il y a rien que 1% des choses qui seraient différentes dans ce qu'on essaye, bien ce 1%-là, ça peut nous faire avancer. Fait que levons-nous Allons voter parce qu'oubliez pas mes amis, toute ma gang de boomers que je connais qui s'entraînent et d'autres qui bougent moins parce qu'ils ont des handicaps, ils ont des maladies, qu'ils sont dans des foyers, je vais faire de la musique dans les résidences, qu'ils tapent des mains, qu'ils se lèvent, il y en a en chaise roulante, il n'y a rien que la tête qui bouge, mais elle bouge. Qu'est-ce qu'on fait? On se paye un bon moment. Mais on veut se garder une société pour que la gang qui monte en arrière de nous autres, ça soit agréable pour eux aussi de vivre en quelque part. Je ne vous parle pas de tout avoir, on n'aura jamais tout. Mais il faut y croire. Il faut croire que même nous autres, les plus vieux, les boomers, on peut encore changer quelque chose en société. On s'est toujours battu pour la changer. Pourquoi on arrêterait là de la changer? On arrêtera quand on sera mort. Essayons de changer quelque chose tout le monde. Allez-y, levez-vous, votez et votez en pensant que vous pouvez changer quelque chose. [00:26:44] Speaker B: Merci beaucoup. C'est touchant pareil. C'est une élection qui est très importante. [00:26:55] Speaker A: Merci beaucoup. Votez, votez, votez. [00:26:59] Speaker B: Merci beaucoup Marcel. Merci Dominique, maman a invité.

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