Episode Transcript
[00:00:01] Speaker A: Moret, le podcast présenté par GMOT.ca. Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes, cartes de crédit ou prêts personnels à taux élevé? Avec GMOT.ca, regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moret, le podcast.
Dans Morel Podcast, Joe Hamel en analyse de cette élection qui a été... Je suis de bonne humeur, Joe! C'est-tu moi qui n'est pas normal? Je suis de bonne humeur dans la mesure où... OK, c'est une défaite. Je ne veux pas être le moron qui sort du stade. Happy loser. Mais en même temps, il y a d'énormes progrès. Regardons le positif d'abord en termes de proportion de vote et en termes de proportion de siège.
Les conservateurs ont bien performé quand même.
[00:00:53] Speaker B: Très bien, très bien. Écoute, même pendant la soirée, j'étais dans un événement, tout ça, puis on suivait, bien, oui, évidemment, le nombre de sièges, à un moment donné... T'as quasiment égalité aux quatre modèles. À un moment donné, ça a surgé, il y a eu un surge, une bulle qui a monté rapidement parce que PolyEv avait éventuellement peut-être même un chemin vers la victoire, pour ne pas dire « path to victory », quelque part peut-être minoritaire. Donc c'est quand même inespéré avec les sondages de quelques semaines avant.
Et je pense que le constat, quand tu regardes, tu sais les gens peuvent faire leur analyse, tout le monde a un peu des intérêts aussi partisans, même dans notre propre parti. Il y en a qui veulent le remplacer de chef, la plupart veulent le garder, mais quand tu regardes objectivement les résultats, c'est le meilleur résultat conservateur depuis Brian Mulroney. C'est même plus fort que Stephen Harper quand il a eu sa majorité en 2008.
C'est aussi dans la partie supérieure de l'estimation des sondages. Donc un autre, mais aussi un autre constat qui est très important pour l'avenir, la droite est restée au Parti conservateur du Canada. Et ça je pense que c'est un constat très important où le Parti conservateur du Canada doit être s'entrer idéologiquement à droite pour continuer à faire des gains. Sinon, on a vu, ça fait comme en 2021 avec O'Toole où le PPC se ramasse à 5% et la division fait en sorte qu'on perd 30-40 comptés avec ce genre de division là.
[00:02:15] Speaker A: Moi, je pense que c'est le temps maintenant de s'acheter un miroir. Moi, j'aime critiquer durant une campagne. Moi, je me dis que c'est le temps, la mi-temps au football, d'apporter des changements. C'est le fun dans le parking après de chialer, mais Monday morning quarterback, dans mon livre, ça donne pas grand-chose. Faut que t'ajustes ta stratégie pendant. Bon, y'en a qui ont moins aimé ça, peu importe. Mais maintenant, c'est le temps. Le match est fini.
Mais faisons du Monday Morning Quarterback et tentons d'analyser ensemble. OK, on a progressé, on a eu de bons chiffres de sièges, etc. Le chef va se faire rire ailleurs. Ça, c'est de l'anecdote. Ça arrive pas souvent, mais ça arrive. Qu'est-ce qu'on peut faire, Joe, de mieux pour aller chercher la coupe? C'est ça que je veux qu'on analyse ensemble.
[00:03:02] Speaker B: Tu regardes, le taux de participation est encore pas très élevé. On parle de quoi, 68-69% en Canada?
[00:03:07] Speaker A: Non, non, non, Joe, c'est le meilleur taux depuis 25 ans.
[00:03:09] Speaker B: Ah, ok. Ça finit à quoi? 68.9.
[00:03:13] Speaker A: Le meilleur depuis 25 ans.
[00:03:15] Speaker B: Probablement, mais il y a encore...
[00:03:16] Speaker A: En 1960, c'était au-dessus de 80.
[00:03:18] Speaker B: Exactement. Moi, je pense qu'on peut aller chercher une frange additionnelle d'électeurs.
Et je pense qu'on n'a pas fait l'effort supplémentaire pour aller au-delà des réseaux traditionnels. Je pense que le Parti conservateur est encore trop attaché aux médias traditionnels. Le Parti conservateur, pour la première fois dans l'histoire canadienne, du moins moderne, est plus populaire chez les jeunes de moins de 35 ans.
En fait, notre frange électorale payante, c'est moins de 50 ans.
mais il y a vraiment un vote payant dans les jeunes, et c'est la plupart de ces jeunes-là qui votent pas.
Or, on s'adresse pas vraiment à eux. Il y a eu quand même quelques efforts intéressants, tu sais, l'espèce de podcast avec Primo, ben, tu sais, il y en a eu juste un. Pis, on parle un peu à notre monde. Moi, je pense qu'il faut aller parler... Je te disais tantôt, on disait un peu en intro tantôt, moi, je suis extrêmement surpris d'avoir vu...
Les réseaux comme TikTok, c'est révolutionnaire. La découverte organique de créateurs. Avant les médias sociaux, souvent tu découvrais des gens déjà célèbres. Ce qui est révolutionnaire avec TikTok, c'est qu'il te fait découvrir des gens émergents qui commencent à avoir de l'attraction. Puis évidemment, tu as un peu un effet de bulle parce qu'il te montre ce qui est dans ton champ d'intérêt. Mais en fait, tu découvres plein de gens qui étaient des... Je pense pas que c'était des gens qui étaient nécessairement très impliqués politiquement avant. Beaucoup de jeunes femmes qui répliquaient à d'autres, qui faisaient des informations, par exemple, sur l'histoire de l'avortement, etc. Donc il y a un militantisme.
des jeunes, je pense, de moins de 30 ans qui ont émergé, qui est nouveau chez les conservateurs. Puis, pour le comparer, il y a des gens qui n'aimeront pas cette comparaison-là, mais c'est en tout point comparable à ce qu'on avait avec Trump 2024, où il y avait un mouvement organique venant de la base sur les médias sociaux.
[00:04:59] Speaker A: Exactement. Là, je pense qu'on touche à quelque chose de vraiment intéressant, parce que ça crée une communauté, ça brise l'isolement, et trop souvent au Canada, et on va parler du Québec surtout, « Tu passes pour un weirdo si t'es conservateur. » Jean-Marc Léger l'a dit lors de la soirée électorale. « T'es gêné. Tu dois être gêné d'être de droite. Tu dois être gêné d'être de droite. » Donc, il y a comme un right shaming. On se fait shamer d'être de droite. En tout cas, on a déjà joué dans le film. À choix, à RP avec Yann, on a déjà joué dans ce film-là. Maintenant, je pense qu'on est ailleurs.
Mais l'effet TikTok, ça crée une communauté, ça crée une convergence d'idées, ça brise l'isolement, et ça dit quoi? Je suis pas tout seul à penser comme ça. Elle aussi est intelligente, elle aussi est intelligente, et ça donne confiance. Puis ça, ce building-là, ça fait en sorte que tu vas voter. Et t'as confiance que tu vas voter pour un gagnant. Et cette création de communauté-là, elle est tellement importante. Mais il n'est pas allé assez loin.
[00:06:05] Speaker B: Pas assez loin et je te dirais que c'était très hétéroclite aussi. Il y a beaucoup de jeunes femmes qui disaient « j'ai toujours voté à gauche ». Là, l'histoire de la fausse controverse sur l'horloge biologique, c'est un vrai problème pour les jeunes en couple qui se demandent s'ils sont capables d'avoir des enfants.
avoir accès à la propriété, la montée des prix, etc. Donc c'est un vrai concern, si tu me permets l'expression. Il y a des jeunes femmes qui ont repris cette expression-là en disant, c'est un peu l'aspect révolutionnaire de TikTok. Je pense que maintenant, Instagram a à peu près les mêmes fonctionnalités. C'est que tu peux répondre par une vidéo à une autre. Donc t'as un aspect de débat qui est extrêmement sain, ce qui est complètement...
Ce qui est complètement déformé quand t'entends les chronicards politiques dans les médias traditionnels. C'est juste la radicalisation là-dessus. Il n'y a pas d'information. Au contraire, c'est des débats comme il se faisait à l'époque sur les parvis, sur les entrées d'église. C'est du perron d'église. Exactement. C'est le nouvel espace. On ne réinvente pas le monde, Joe.
[00:07:04] Speaker A: C'est juste la technologie qui évolue, mais le monde reste le monde. People talking to people.
[00:07:10] Speaker B: Exact.
[00:07:11] Speaker A: C'est juste ça.
[00:07:11] Speaker B: Effectivement, on n'est pas allé assez loin. Moi, je pense qu'il faut oser même sortir de nos cercles parce qu'on parle juste à notre monde.
[00:07:18] Speaker A: Je vais te donner l'exemple. Donald J. Trump Jr. Je ne sais pas si tu as poigné ça.
a dit oui, c'est vrai. Il y a quelqu'un qui a dit, ouais, mais j'aurais aimé ça, aux États-Unis. Quelqu'un qui a écrit sur Twitter il y a quelques heures de ça. Il faut être honnête, on enregistre le podcast mercredi. Bon, on est vendredi, si vous écoutez la diffusion immédiate, le release du podcast. On a invité Poilievre aux États-Unis pour un podcast, il l'a refusé. Et on le sait qu'il n'est pas allé à Tucker, on le sait qu'il n'est pas allé à Rogan, etc. Et ils ont voulu aux États-Unis organiser un podcast avec Donald J. Trump Jr. Et c'est vrai. Sur son compte Twitter, le Junior a dit oui, c'est vrai. Donc quelle occasion ratée. Mais on veut pas passer pour un MAGA. On a encore la peur du mainstream media. Qu'est-ce qu'ils vont dire?
Mais à un moment donné, les conservateurs vont devoir se dire « Up yours, qu'est-ce qu'ils vont dire, on doit s'assumer comme on est.
[00:08:22] Speaker B: » Premièrement, Joe Rogan, c'est le podcast le plus populaire au monde. Puis il y a des gens de plus de gauche qui y vont, il y a des gens de droite. Que le groupe stratégique de conservateurs dans les communications de la campagne ait décidé que d'aller là, c'était se faire associer à Donald Trump, c'est complètement débile comme constat.
c'est en tout point positif d'aller là. Tu vas avoir une auditoire extrêmement large, même des gens peut-être qui partagent pas ton occasion, pis ça crée énormément de petites bribes de contenu. Même Trump, si tu as regardé son intervention pendant la campagne, c'est à peu près, les gens se parlent pendant deux heures.
Il y a des bouts très intéressants. Que tu l'aimes ou pas, il y a des bouts très intéressants. Il rappelle, au début, il explique quand il est arrivé à Washington. Tu comprends que c'est un bonhomme qui n'aimait pas... Il est étranger à tout ce système-là. Il arrive à Washington, il déteste la ville. Donc, tu sais, le format de discussion one-on-one est extrêmement intéressant.
[00:09:13] Speaker A: Trump ou Rogan, c'est un classique. Il commence avec ça. Ensuite, Rogan, il monte des cartes de Cordo, en Californie.
Tu sais, Rogan...
Ils se promènent. C'est pas une entrevue. Ils se promènent.
[00:09:26] Speaker B: C'est un peu brouillon.
[00:09:27] Speaker A: Et là, Trump a une réaction. Il parle, parce qu'il est intelligent, Trump, il ramène la discussion, il parle de UFC. Là, il parle de UFC.
[00:09:36] Speaker B: C'est un podcast qui va. C'est un fan de sport.
[00:09:38] Speaker A: C'est un fan de sport. Donc, ils vont dans tous les sens. Quand tu vas dans un podcast aussi, Et ça, ça a été l'une des erreurs. On va en passer d'autres erreurs, c'est sûr. Mais l'une des erreurs, je pense, quand on réfléchit à un podcast, c'est de penser que le podcaster contrôle le discours. Il ne contrôle pas le discours, c'est.
[00:09:56] Speaker B: Toi qui a le micro.
[00:09:58] Speaker A: Tu contrôles ton narratif, ton propre discours et le message que tu envoies à ton auditoire ciblé par l'auditoire du podcaster.
Paulieb aurait très bien pu aller à Tucker également.
[00:10:10] Speaker B: Ben les deux en fait, puis même dans des podcasts plus, je pense surtout, même juste dans la sphère francophone, puis on l'a vu aussi anglophone, il y a eu vraiment une désinformation. Il va falloir répondre à mon donnant à ça. Je voyais, par rapport à l'avortement, et ça je pense que c'est un des contrastes que j'ai vu dans les deux groupes qui s'opposaient, les groupes plus de droite pro-Paulieb, où t'avais beaucoup de jeunes femmes, beaucoup de jeunes hommes qui amenaient de l'argumentaire sur des enjeux de fonds. L'accès à la propriété, le développement des ressources, l'économie, l'inflation. De l'autre côté, t'as des espèces de sorcières surmédicamentées qui agitent des épouvantables sur le catastrophisme climatique, l'avortement, on va retourner 50 ans en arrière. Donc c'est...
Tu vois le contraste entre les deux discours là, pis c'est très proche de ce... T'sais les réseaux de les brawls américains là, c'est très proche de la gauche un peu plus radicale des démocrates. Donc y'en a un qui est positif, qui veut rater sur l'avenir pis qui veut débattre d'enjeux, et l'autre qui agite des épouvantails. Fait que ça là, c'est extrêmement positif que les conservateurs aillent sur cette base là. Mais on aurait pu le randonner encore plus en envoyant Poliev sur la glace. Il est capable de se défendre. Rappelle-toi la pomme, oui c'est un stun, mais rappelle-toi l'autre aussi, l'autre intervention avec le journaliste qui demande les genres. Poliev est extrêmement bon pour retourner la question et avoir...
démontrer la stupidité de l'enjeu. Et c'est ça qu'il faut faire.
[00:11:34] Speaker A: Écoute, il aurait pu démontrer ça à.
[00:11:35] Speaker B: Très n'importe qui sur l'abortement, avec peut-être sa femme même, dans un podcast, on les a vus.
[00:11:40] Speaker A: Sa femme, elle l'a fait avec moi, mais je veux dire, elle aurait dû le faire 65 fois. Mais tu sais, oui, tout à fait raison. Parfait. Poilierve très habile. À ce moment-là, à mon avis, à moi, c'est une erreur de limiter l'accès aux médias. Et de limiter le nombre de questions.
Le gars, c'est pas un sous-talent, là. Le gars c'est un multi-talent. Ludigo les médias venez vous en. Et tu fais des points de presse à la Trump. Trump il signe avec son stylo feuille dans le salon oval, dans le bureau oval. Sacrifice les périodes de questions. Ça dure 45 minutes.
[00:12:13] Speaker B: C'est même pas des fois, même c'est plus long que ça. Pis là il devient, c'est ça, il y a des échanges un peu informels. Des fois il en dit beaucoup trop.
[00:12:22] Speaker A: Il en dit peut-être trop Joe, mais Biden disait rien. Moi j'aime mieux Trump que Biden. Mais il devrait, à mon avis, ça c'était une erreur.
[00:12:35] Speaker B: Ben un peu comme, je pense Harper a fait la même chose. Je pense qu'il faut avoir, faut être fearless. Faut pas avoir peur. Premièrement, faut pas avoir peur. Faut pas avoir peur d'aller dans les plateformes alternatives aussi, qui sont pas de notre bord. Moi j'aurais aimé ça qu'il y ait des, par exemple, qu'il y ait avec sa femme, ou qu'il y ait toute seule sur des plateformes, sur des, pardon, parce qu'on en voit là, c'est, et j'expliquais un peu précédemment, c'est un peu le nouveau showbiz québécois, ça là, pour les jeunes femmes de moins de 30 ans, même les jeunes hommes aussi. Il y a des baskets de sport, tu sais comme, il y en a plein d'émergents qu'on connaît pas, qui sont extrêmement influents.
[00:13:02] Speaker A: Hey, il est allé sur des podcasts de gamers, Trump.
[00:13:06] Speaker B: Exact, il était dans les trucs de...
[00:13:07] Speaker A: Walsh aussi est allé sur ULR d'un quart par contre.
[00:13:10] Speaker B: La victoire de Trump en 2024, puis là, faites pas d'association, moi je suis en désaccord total avec tout le narratif actuel des tarifs, ça fait aucun sens économique, c'est une stupidité sans fin, c'est des questions qui sont réglées dans l'histoire économique depuis près de 300 ans, le mercantilisme ça fonctionne pas.
[00:13:29] Speaker A: Mais la base de la révélation de Trump c'est de la pensée magique.
[00:13:33] Speaker B: La campagne Trump 2024, il y a des indicateurs là-dedans qui sont très intéressants. Premièrement, Trump, il a agrégé plein de clientèles différentes. Il est allé à la conférence Bitcoin, il y a une énorme conférence Bitcoin en juin aux États-Unis, donc il est allé parler, il y a une politique très favorable au développement de ces actifs-là. Je pense que c'est, en général, extrêmement bon pour le marché des capitaux américains, parce que si tu le fais pas, c'est les Chinois qui vont le faire.
[00:13:53] Speaker A: À part la création de son propre Bitcoin, c'est de son propre coin qui était un stupide.
[00:13:58] Speaker B: Carrément de la fraude, puis je suis pas d'accord avec ça non plus. Mais le reste, le discours relativement positif, ça l'a attiré toute une frange.
[00:14:04] Speaker A: Il fait un bon sunday, mais il met trop de crème en glace.
[00:14:08] Speaker B: Exact. L'autre exemple, c'est qu'il va à la conférence du parti, voyons, libertarien. C'est quand même, tu sais, quelques millions d'électeurs américains.
[00:14:19] Speaker A: Tu veux ramasser la gang de Rand Paul.
[00:14:21] Speaker B: Ouais, exact. Pis là, il a dit quoi? Il a promis de relâcher le jeune qui était enfermé pour 400 ans de sa vie pour l'histoire de marché en ligne, etc. Donc un jeune de trentaine d'années qui avait sa vie finie pour une niaiserie, on s'entend. Donc là, il est allé chercher...
Ça c'est un des bons côtés de Trump, c'est pas un néo-conservateur là. C'est pas un néo-conservateur qui veut créer des conflits un peu partout sur la planète.
Un autre gang aussi qu'on oublie, la gang RFK, la genre de grano New Age.
[00:14:51] Speaker A: Excellent point.
[00:14:53] Speaker B: Ça c'est, quand t'ajoutes, Dom, tous ces gens là, c'est une coalition de républicains non traditionnels qui ont fait gagner le vote populaire, pis ça je suis absolument certain de ça.
[00:15:02] Speaker A: Et tu brises les murs également, c'est sûr que c'est une autre démographie, c'est une autre dynamique qu'aux États-Unis ici, mais quand même, si on revient sur Trump, blacks for Trump, Latinos for Trump, women for Trump. Donc il a brisé des murs, il est allé gruger dans les clientèles traditionnelles démocrates. Ce qui a fait en sorte qu'aujourd'hui, au moment où on se parle, les démocrates, je sais pas si t'as vu le sondage cette semaine, quel genre de tendance vous voulez présenter pour les midterms et pour la prochaine présidence, les démocrates ont tendance à se radicaliser, ils sont complètement mêlés. Parce que leur clientèle a été grugée comme un fromage suisse par la gang de Trump.
[00:15:39] Speaker B: Ça c'est quelque chose aussi qui m'a marqué avec, moi j'appelle ça la nouvelle droite, cette amalgame de gens, où les piliers c'est quoi Dom?
[00:15:45] Speaker A: Ça commençait avec les blue collar, la première campagne de Trump.
[00:15:50] Speaker B: Quand Hillary, c'est ça, a envoyé promener.
[00:15:54] Speaker A: Les gens qui travaillaient dans les mines à Pennsylvania.
[00:15:56] Speaker B: Ouais, pis un peu, t'sais, le basket of deplorables aussi, là, t'sais, c'est...
[00:15:58] Speaker A: Voilà.
[00:15:59] Speaker B: Si vous les appuyez, vous êtes un peu des sous-merdes, un peu... un peu le même traitement qu'on les médias. Rappelle-toi un peu avec les supporters d'Éric Duhaime aussi, avec les conservateurs, c'est la même affaire. Mais... c'est ça, là, je pense que tout cet amalgame-là est extrêmement positif, c'est ça la nouvelle droite. Pis c'est quoi les piliers C'est quoi les piliers de cette nouvelle droite-là? La liberté d'expression. Il y a une espèce de patriotisme civique qui n'est pas du genre de... Trump est nationaliste, c'est protectionniste, c'est un peu une contradiction. Mais il y a un meilleur exemple, puis moi je pense que le porte-étendard de cette nouvelle droite-là, c'est Javier Milé en Argentine. La droite, j'aime bien l'expression de Jérôme Blanchet-Gravel, il appelle ça la droite punk. Il y a des groupes punk qui font des tunes sur Javier Milé.
[00:16:39] Speaker A: C'est très bon.
[00:16:40] Speaker B: Et le gars se promène avec une chaine ça, On est rendu à un stade plus avancé que le déclin du Canada, on se comprend. Mais ça représente bien cette nouvelle droite-là, émergente, qui est basée justement sur une certaine base économique. Et là-dedans, il y a beaucoup d'anciens...
des anciens voteurs de gauche. Et il y a beaucoup de votes depuis que Poliève est arrivée, puis même si ça avait commencé un peu en 2021, des conséquences de la pandémie. La baisse du NPD, il y a beaucoup de gens qui se considéraient de gauche, mais suite à ce qu'ils ont vu de la pandémie, ils ont dit qu'à l'envers, la gauche, l'État débridé, ça mène à une perte de liberté dangereuse. Il y a beaucoup de gens qui se sont tournés vers la droite. Puis on sous-estime le nombre par exemple d'électeurs du NPD qui ont aussi voté pour les conservateurs, c'est pas juste un.
[00:17:22] Speaker A: Mouvement des... — Non, ça c'est intéressant, on pourrait analyser ça.
[00:17:24] Speaker B: — Puis au Québec c'était quelques personnes de QS, il y avait des candidats, d'anciens candidats de QS avec Éric Duhem, etc. — Tout à fait. — Donc la nouvelle droite, elle doit accueillir ces gens-là. C'est pas juste... on nous donne un portrait de genre de weirdo puis de redneck de l'Alberta, c'est pas ça la nouvelle droite, bien au contraire.
[00:17:42] Speaker A: L'une des choses également que les Canadiens anglais à mon avis devront faire, devront réfléchir, devront s'intéresser au Québec est d'arrêter de penser que François Legault c'est un conservateur. Ah François Legault c'est un conservateur donc on va prendre du staffing de Legault pis on va le mettre dans le parti conservateur. Non non mais Legault ce n'est pas un conservateur. Ça je pense qu'il y a une éducation à faire chez les Jenny Byrne de ce monde.
de penser automatiquement que le goût est là, il y a l'air d'un mononcle du terroir, il y a l'air d'un conservateur, donc son staff est conservateur.
[00:18:16] Speaker B: Il y a l'air d'un conservateur parce qu'il y a quelques déclarations, il y a la loi 21, il y a quelques prises de position sur le fond anti-woke, Mais la CAQ, DOM, c'est tout le contraire des conservateurs. C'est des déficits historiques. C'est des mandats, c'est des lois de plus en plus restrictives. C'est un mépiri pour les processus établis. C'est des gens qui ont gouverné par décret avec le Parlement fermé. La CAQ, ça n'a aucune idéologie sauf le pouvoir. C'est pas des conservateurs, c'est Barbada dans les écoles. C'est la loi 96 avec la Gestapo à Jolin-Barrette qui débarque pour fouiller les ordinateurs des entreprises, des PME de plus de 24 employés. C'est un mépris de la sphère privée sans précédent au Québec.
[00:18:57] Speaker A: C'est l'OQLF qui rentre dans les bureaux de Salvatore parce que c'est écrit go go go sur des tableaux blancs lors d'un meeting privé de l'entreprise privée.
[00:19:09] Speaker B: En fait, on a voté pour la CAQ en 2018, en pensant... Bon, on voulait se libérer des libéraux, premièrement, du géant vert qui était devenu... qui avait une espèce de mandat, oui, qui a été relativement raisonnable au niveau des finances publiques, mais était rendu corrément cinglé sur le mouvement Green. On s'est un peu distancés de ça, puis le PQ était à terre. Finalement, on s'est ramassés que le pire de deux mondes. On a le gros gouvernement dépensier du PQ, puis le corporatisme corrompu du PLQ. C'est un amalgame des deux. Puis là, on est pris avec ça.
Ça va mourir de sa belle mort. La CAQ, ça va partir comme c'est arrivé. Le seul héritage politique de la CAQ d'homme, ça va être la dette.
[00:19:45] Speaker A: Mais c'est pas normal que les conservateurs fédéraux aient pris du stab de Jolin Barrette pour diriger Communication.
[00:19:54] Speaker B: Ça n'a pas d'allure.
[00:19:55] Speaker A: Je peux comprendre.
[00:19:55] Speaker B: Tu as travaillé pour Bernard Landry en début 2000. On était complètement ailleurs. Bernard Landry parlait d'adopter le dollar canadien.
[00:20:03] Speaker A: C'est un capitaliste capitaine libre-échange.
[00:20:07] Speaker B: René Lévesque était le premier à dire que mon premier allié lors de la souveraineté, ça va être Washington, ce ne sera pas Paris. Fait qu'on est complètement ailleurs. Fait que des gens aillent travailler dans le mouvement souverainiste, ça me dérange pas, mais qu'on aille des espèces de militants caribous qui ont travaillé dans des années extrêmement problématiques, là. C'est pas il y a 20 ans, là. C'est pendant la pandémie. C'était du monde qui appelait ici ta station pour enlever des chroniques.
[00:20:27] Speaker A: Tout à fait.
[00:20:28] Speaker B: Fait que des gens comme ça se ramassent dans l'entourage de Pierre-Paul Lievre.
[00:20:33] Speaker A: Les démarrais, les lopages, qui ont conseillé de ne pas mettre de la pub ici à Choua, il a fallu se battre pour avoir de la pub de Pierre Poilievre sur nos zones.
[00:20:43] Speaker B: En fait, sur le fond, sans rien de personnel, je connais même pas ces gens-là, j'en ai rien à se cirer, mais sur le fond, c'est un pied de nez à la base que Pierre Poilievre a amassé depuis 2022, qui a bâti, que vous l'aimiez ou non, ça a bâti suite à la protestation des communautaires, et toute la nouvelle droite s'est bâtie par la suite.
[00:21:02] Speaker A: Et Éric a sa part là-dedans. Un demi-million de personnes. D'ailleurs, moi je veux pas être député. Il y a un demi-million de personnes. Éric a mobilisé. Éric va continuer de mobiliser.
[00:21:13] Speaker B: Et là, les astres s'alignent pour les conservateurs québécois. Et si tu veux parler de député, moi je suis extrêmement sévère sur le caucus québécois. Là, ça va faire 15 ans qu'on a des députés conservateurs à peu près dans la région de Québec. Premièrement, ces gens-là, il n'y a à peu près pas de membres, il n'y a pas d'organisation, il n'y a pas de financement. Moi et quelques gars à Montréal, on a levé à peu près un quart de million depuis 18 mois à Montréal pour Paul-Yves. Vous avez levé combien? Moi, je suis certain que ces députés-là, ça lève à peu près zéro depuis deux ans. Ils n'ont pas de membres, ils n'ont pas d'organisation.
Il n'y a pas de commentariat politique conservateur qui a émergé de ça. Donc il n'y a aucun héritage de 15 ans de députation conservateur au Québec. C'est zéro. Fait que moi je suis très sévère sur le résultat de la députation. Moi je pense, et je le dis en toute honnêteté, j'en ai rien à cirer là. J'attends pas de job. J'ai rien à gagner de ces gens-là.
[00:22:03] Speaker A: T'en as pas besoin.
[00:22:04] Speaker B: T'en as pas besoin.
[00:22:04] Speaker A: T'en as pas la fortune.
[00:22:07] Speaker B: Je pense que cette députation-là, le caucus québécois ne représente pas la nouvelle base conservatrice de Pierre Paul-Yves. Et je pense que c'est une erreur de se fier sur ces gens-là.
[00:22:14] Speaker A: Il y a beaucoup de gens là-dedans nostalgiques. Si Jean Charest avait été là...
Le questionnement de Laurent Proulx est quand même intéressant de par le fait qu'il faut toujours s'acheter un miroir quand on perd. Effectivement Pierre-Poilievre n'est pas parfait, c'est sûr, mais de leur dire que Jean Charest aurait fait mieux, ça avec des scies.
[00:22:33] Speaker B: On peut mettre permis en bouquet. J'aime beaucoup Laurent, c'est un ami, on s'ostime, mais je l'aime bien. Je pense que le constat et peut-être cette gang-là, je sais pas qui ça représente, mais premièrement Jean Charest, comme ex-premier ministre du Québec n'a pas gagné un seul comté au Québec dans la chefferie. Le résultat est très clair. Puis deuxièmement, les résultats actuels défaient votre argumentaire. Parce qu'on est dans la braquette supérieure des résultats anticipés par les meilleurs sondages depuis plus d'un an. Et on a le meilleur résultat conservateur depuis Mulroney.
Qui plus est aussi, si t'arrives avec un candidat comme Charest, il va inévitablement se recentrer, voire être quasi à gauche, là. T'sais, j'veux dire, y'a quand même une gouvernance, ça a pas été une gouvernance de droite, la gouvernance de Jean Charest, pis si t'ajoutes les gens comme, t'sais, j'sais que Laurent parle souvent d'Alain Reyes, c'est des gens qui sauteraient dans l'autobus libéral à la première occasion si on leur donne une job, là. T'sais, c'est pas des conservateurs, c'est pas des gens qui vont militer pour des causes conservatrices, de réduction de la taille d'État, de diminution du fardeau fiscal, l'espèce de combativité que ça prend. C'est une guerre culturelle. Je pense pas qu'Alain Raïs va aller au bat pour des enjeux comme ça.
[00:23:39] Speaker A: Des conservateurs rouges ou des libéraux bleus?
[00:23:42] Speaker B: Il y en a dans le reste du pays aussi, c'est pas juste la députation ici. Mais ce que je te dis, c'est que si on arrive avec Jean Charest à cette élection-ci, le PPC se ramasse à 4-5% puis on perd encore 35 comtés de la division.
Le constat que si le PPC à l'heure actuelle, Maxime Bernier, est à moins d'un pour cent, c'est parce que la droite est restée au Parti conservateur et c'est un excellent signal.
[00:24:01] Speaker A: Que doit faire Duhem à partir de ce moment-là? Si on regarde la carte de Montréal, on y reviendra, Montréal, on déprime. Mais la carte de la grande région de Québec, au-delà de Steve Lavoie qui s'est fait élire dans Beauport, il n'y a de moins pour moins que c'est bleu, c'est bleu marin, OK? C'est bleu marin jusqu'à Victo, Malbais, qu'on était allés gagner, parfait.
en quoi ça c'est un terroir pour enfin avoir des conservateurs à l'Assemblée nationale. En quoi Duhem peut travailler avec ce terrain fertile-là pour enfin accoucher d'une députation, députation sommaire pour 65 députés, mais au moins une force de frappe 3-4 l'an prochain lors du scrutin pour au moins imposer un discours et offrir une autre alternative aux électeurs.
[00:24:47] Speaker B: Il y a une base, une réelle base conservatrice au PCQ. C'est une réelle base de militants, de membres, de bénévoles, ce que les conservateurs fédéraux n'ont pas au Québec.
[00:24:58] Speaker A: Ils seront là d'ailleurs à Victo en fin de semaine.
[00:25:01] Speaker B: Exact, là on m'a dit, j'ai appris qu'il y a justement un dévoilement de candidats. C'est gros. Je parlais justement le soir de l'élection, je dirais qu'il faut tuer Al Harlin. C'est maintenant, c'est dans Artavasco, moi je pense qu'il peut gagner. Et je pense qu'il doit être le premier à rentrer à l'Assemblée nationale. On peut bâtir une base là-dessus. Je regarde, moi je suis quand même, je pense que les As s'alignent pour le PCQ.
Ils ont réglé beaucoup de problèmes dans la dernière campagne. Il y a des gens qui ont été tassés, je pense qu'il y a des gens qui ont quasiment coulé la campagne la dernière fois. Donc là, il y a un excellent ménage qui a été fait. Éric est excellent depuis, je te dirais, la fin de l'année 2024. Et pile sur les enjeux, tous les événements lui donnent raison.
[00:25:36] Speaker A: Éric s'est amélioré.
[00:25:37] Speaker B: Éric est très très bon à l'heure actuelle. L'échec de la filière batterie. Les seuls qui se sont positionnés, c'est les conservateurs. À l'époque, le PQ Nordvolt s'ostinait pour les connouilles sur le terrain. Il était pas contre le projet. Donc Éric peut récolter ce qu'on a sommé sur ces enjeux-là.
[00:25:53] Speaker A: Mon char, mon choix. Donc l'alternative défense de la liberté.
[00:25:57] Speaker B: Vous le ridiculisez là-dessus. On met 10 milliards dans le feu par année parce qu'on paye le gaz trop cher.
Ça, ça offusque trop peu de monde, ça.
[00:26:04] Speaker A: — Faut se lever.
[00:26:05] Speaker B: — Exactement. Pis quand je vois le discours du PQ dans la région de Québec, ça sortit à les épouvantables, il y a encore du troisième lien. Mais comment cette partie-là peut être à 30% ici? Je veux dire, c'est pas... — Ça n'a pas de sens. — Ça n'a pas de sens. Moi, je pense que le PCQ est le premier dans la région de Québec par plusieurs points. Je pense qu'il peut ramasser pratiquement l'ensemble de la région de Québec à part l'espèce de coin communiste dans le centre. Il va ramasser la Rive-Sud. Il va aussi, je pense que le futur terreau fertile du conservatisme au Québec, c'est Québec, c'est Rive-Sud, La Beauce, puis c'est aussi le centre du Québec.
Tu peux quasiment aller, tu peux quasiment aller.
[00:26:34] Speaker A: Trois rivières, Joe, trois rivières.
[00:26:36] Speaker B: Ça d'ailleurs, moi je me suis pincé le nez en passant là.
[00:26:38] Speaker A: Quelle défense, Colin.
[00:26:40] Speaker B: Ça c'est épouvantable.
[00:26:40] Speaker A: Quelle défaite.
[00:26:41] Speaker B: Ça c'est épouvantable d'avoir élu une parachutée. C'est un scandale, ça devrait jamais arriver.
[00:26:48] Speaker A: Fonctionnaire de Gatineau.
[00:26:50] Speaker B: Ça devrait jamais arriver. C'est à la limite, votez pour le bloc, le candidat local, je sais pas. Dégueulasse.
Ça, c'est épouvantable. Mais sur un autre dogme conservateur qu'il faut briser, c'est cette espèce de tolérance pour le bloc au Québec. Ah, le bloc, c'est des bleus... Non, non, le bloc, à l'heure actuelle, c'est un parti éco-socialiste comme le PQ, qui est pour la décroissance, qui a une guerre à l'auto, qui a à peu près tous les mêmes enjeux que les libéraux et l'NPD, à part l'espèce de nationaliste de façade.
[00:27:19] Speaker A: Ils le disent ouvertement.
[00:27:19] Speaker B: Regarde, on a Patrick Bonin, un éco-terroriste de Greenpeace, élu dans Repentigny, Dom.
Il a compté qu'il y a probablement le plus de chars par entrée. Bon civilisé. Ça va être quand même assez drôle d'entendre le gars faire ça.
[00:27:32] Speaker A: C'est capoter le bloc pareil. Tu fais campagne, tu sers la main d'un gars qui a quatre roues, qui a un yacht, qui a baissé qu'à gaz.
Mais là, tu tiens un discours complètement mensonger. Vote pour moi, on va défendre le Québec. Mais rendu dans l'autobus Blanchette, le bitch, là.
[00:27:47] Speaker B: Non, exact. D'ailleurs, je comprends qu'il y avait un enjeu de vote stratégique, mais moi je veux plus jamais voir une élection où Blanchette parle de son catastrophisme climatique puis dire qu'on va réduire la consommation, on va réduire l'énergie nominalement des Québécois.
puis de voir le chef conservateur qui dit rien. Le chef conservateur doit répliquer à des attaques sur le développement économique du Québec, à tous les attaques. Et quand c'est des partis éco-socialistes comme le Bloc, on doit pas les ménager.
[00:28:14] Speaker A: J'aimerais ça voir Poitlièvre se présenter en Beauce. Ben, sa langue, ça pognera pas. Moi, j'aimerais ça envoyer Grosleau l'hôtel de ville comme Danilvis. Mais j'aurais aimé voir Poitlièvre, juste pour dire « Thumbs up, merci la région de Québec, vous êtes là à tenir le fort depuis une vingtaine d'années. » Ben, il va aller dans l'Ouest. Il était élevé là, anyway.
[00:28:32] Speaker B: C'est un gars de l'Ouest. – Et là, il y a un enjeu. Je regardais un petit peu hier la.
[00:28:35] Speaker A: Déclaration de Daniel Smith.
[00:28:36] Speaker B: – Daniel Smith, qui est pas pour.
[00:28:37] Speaker A: L'Indépendance, mais Preston Manning, encore plus à droite, va pousser vers un vote d'indépendance éventuellement.
[00:28:46] Speaker B: Ah oui, oui, j'étais avec des gestionnaires de fonds cette semaine, des gens qui gèrent plusieurs milliards de dollars, puis je disais « Guys, vous réalisez pas, mettons, moi je pense que c'est pas assez pricé dans le dollar canadien, il y a un risque inhérent à ce que l'Alberta Tu y crois-tu Joe, pour vrai?
[00:29:02] Speaker A: Moi j'ai toujours dit que c'était des discussions de témoins autonomes.
[00:29:04] Speaker B: Non, je pense que là c'est sans précédent. Premièrement, on va y aller en ordre.
Il y a beaucoup d'électeurs, moi ça me fascine, des réseaux comme LinkedIn, les choses, les conneries qu'on peut lire là-dessus, c'est absolument fascinant. Le haut lieu du corporatisme et de l'hypocrisie.
[00:29:18] Speaker A: Je me suis désabonné.
[00:29:19] Speaker B: C'est épouvantable, c'est intolérable.
Je voyais des défenses de Mark Carney un peu comme si c'était un genre de Jean Chrétien ou un Paul Martin, une espèce de politicien, un administrateur compétent, désintéressé, qui va venir gérer le Canada. Un instant là. Mark Carney, c'est un idéologue d'extrême-gauche radical, qui est obsédé par le scheme du carbone. Lui veut micromanager vos déplacements et vos émissions de carbone au niveau personnel.
[00:29:46] Speaker A: C'est écrit !
[00:29:47] Speaker B: Il a écrit un livre il y a deux ans.
On remercie Frank de se l'être tapé pour nous autres. Vous avez fait le résumé. Donc, c'est pas quelque chose qui a été entendu à micro fermé. Non, non, c'est clair comme de l'eau de roche. Moi, je pense pas que Mark Carney va gouverner de manière modérée pour garder le pouvoir. Moi, je pense qu'il va aller all-in. Et pire encore, Mark Carney, Là, ce qui va se passer, c'est que tous les leviers du gouvernement canadien vont être instrumentalisés. En fait, le gouvernement canadien, c'est devenu un think tank contre Trump. Donc, Mark Carney, ça devient la façade mondiale, surtout européenne, disons, occidentale de la résistance envers Trump.
[00:30:27] Speaker A: Davos va passer par lui comme une antenne continentale pour aller passer des messages.
[00:30:34] Speaker B: Tout le combat de la gauche à l'heure actuelle et l'opposition à Trump et Musk et hashtag l'extrême droite.
[00:30:41] Speaker A: Et tu sais tu quoi Joe? Et la Chine. La Chine va passer par lui aussi.
[00:30:46] Speaker B: Ben écoute, il y a déjà des intérêts très clairs au Canada. C'était clair avec les libéraux aussi.
[00:30:51] Speaker A: Ben c'est candidat, Joe. C'est candidat.
[00:30:54] Speaker B: Je veux dire, toléré et intolérable. L'idée qu'on va se rapprocher de l'Europe de manière politique, ça fait aucun sens. On est probablement en Amérique. On est voisins des États-Unis.
[00:31:03] Speaker A: Moi, libre-échange avec la Belgique, j'en ai rien à foutre.
[00:31:05] Speaker B: Je veux dire, on s'en sacre. Il y a déjà des ententes.
C'est marginal.
[00:31:12] Speaker A: On a du fromage français, c'est assez.
[00:31:15] Speaker B: Et du vin. De voir à quel point c'est des déclarations extrêmement irresponsables. Je comprends que l'animosité et l'antagonisme est venu de Trump en premier.
Mais ça représente quand même les États-Unis et je pense qu'on commence à avoir des backlash. T'as vu là, Trump commence à donner des exceptions. Puis de plus en plus, il perd des leviers là-dessus. Ce matin, des chiffres catastrophiques d'emplois, dont on est pratiquement en récession, on est peut-être même déjà.
[00:31:38] Speaker A: Donc Trump va se ramollir au niveau de son protectionnisme.
[00:31:40] Speaker B: C'est pas mal comme d'ailleurs...
[00:31:41] Speaker A: À limit termes aussi, les sondages, de plus en plus de sondages vont être défavorables.
Et là, ça se peut qu'il y ait des voix qui s'exclament au Congrès.
Vous républicains, il faut le dire, Rand Paul a été le premier, mais il va en avoir d'autres.
[00:31:52] Speaker B: Une erreur aussi, c'est qu'on a été probablement paralysé dans toute la première partie de la campagne avec le dilemme de est-ce que tu peux pas renchérir sur une position de ton principal opposant. Tu peux jamais faire ça en politique. Donc même si on comprend que la guerre commerciale c'est contre le Canada au complet, Mais Paul-Yves aurait dû expliquer qu'on ne règle pas une guerre commerciale en ranches...
[00:32:16] Speaker A: Les contre-tarifs c'est de la marde.
[00:32:18] Speaker B: Premièrement les tarifs c'est une taxe, puis les contre-tarifs c'est une taxe sur votre propre pays.
[00:32:22] Speaker A: 20 milliards de contre-tarifs c'est ça que le Canada va empocher. 20 milliards, c'est dans le document de Carney.
[00:32:30] Speaker B: Marc Carney a budgété, c'est une taxe ça là. À un moment donné, je pense que Polly M avait une proposition, ton total désaccord, que les tarifs qui vont être cueillis vont servir à financer l'armée. Un genre de taxe détourné.
[00:32:43] Speaker A: « Kearney a budgété les contre-tarifs comme la Ville de Québec budgète les amendes données par la police.
[00:32:50] Speaker B: » Non, non, non. Ça, vraiment, c'est pas soutenable. C'est pas une position conservatrice. On doit se positionner de manière responsable fiscalement en expli...
[00:32:56] Speaker A: Pis on...
[00:32:58] Speaker B: La droite conservatrice, peu importe, la nouvelle droite, doit tenir le fort de rétablir les faits économiques.
Même si les médias nous démonisent pendant une semaine, il faut le faire parce que c'est les faits.
[00:33:10] Speaker A: Réplique pour réplique.
[00:33:11] Speaker B: Réplique pour réplique, puis il est capable. Rappelle-toi, il avait fait un vidéo de 15 minutes sur la crise du logement. C'était extrêmement bon. Pourquoi il n'a pas eu la même chose sur les tarifs?
[00:33:21] Speaker A: Freiné par son équipe.
L'entourage, l'équipe, don't do this, don't do that.
[00:33:26] Speaker B: Ben exactement, ils ont probablement dit, ça va donner l'impression que vous êtes derrière Trump, mais...
[00:33:30] Speaker A: Il s'est fait polluer.
[00:33:30] Speaker B: Exactement. C'est fort qu'il y avait une mince ligne peut-être, je comprends que c'est risqué, mais c'est le risque...
[00:33:37] Speaker A: Le risque envoie la chandelle? Parce qu'il a du talent! C'est un communicateur exceptionnel.
On a retenu un cheval de course. Tu devrais le savoir, t'en as acheté un cheval.
[00:33:49] Speaker B: On a quelques-uns, on dépense beaucoup de temps.
[00:33:51] Speaker A: T'en as-tu juste un cheval?
[00:33:51] Speaker B: Ah bon, on a quelques-uns, on était un groupe. Donc on attend, la saison va commencer bientôt, les bébés, on verra.
[00:33:57] Speaker A: Mais c'est une bébête du Kentucky, Poitlieu.
Laisse-le aller.
[00:34:01] Speaker B: Laisse-le se battre, exactement. Il veut, puis il est capable. Moi, je pense qu'on l'a trop restreint. D'ailleurs, je pense que c'est le cancer des campagnes modernes. C'est ces gens-là qui...
[00:34:11] Speaker A: Hyper informatiques.
[00:34:12] Speaker B: Apparemment, ça tue le guts des candidats. Ça tue la spontanéité.
[00:34:15] Speaker A: L'instinct.
[00:34:15] Speaker B: Puis, il faut arrêter de... Même si c'est nos opposants, on va pas gagner sur une déclaration. Moi, je suis pas d'accord avec ça, là, qu'il y ait un genre de...
[00:34:23] Speaker A: Hey, prenons l'exemple de... Non, non, non.
[00:34:25] Speaker B: Sur les enjeux... They're eating the dogs.
[00:34:27] Speaker A: They'Re eating the cats.
Trump a gagné haut la main.
[00:34:30] Speaker B: C'est ça, il y a des déclarations incroyables.
[00:34:32] Speaker A: C'est une tempête qui se joue 48 heures.
[00:34:33] Speaker B: Pourquoi? Parce qu'ils ont réussi à véhiculer que les enjeux étaient plus importants que les écarts de langage.
[00:34:40] Speaker A: Exact.
[00:34:40] Speaker B: Que l'anecdote. C'est ça, c'est anecdotique. Ça, il faut que tu comprennes un peu le personnage. Mais il y avait, je pense, et premièrement, moi je pense que c'est une erreur de ne pas avoir établi des ponts drettes au début. Puis je sais de source assure qu'il y avait des canaux autour de Pontiel, qu'il y avait des accès avec l'administration Trump.
Il aurait dû y aller là-bas, pas pour faire un stun, pour mettre la table en disant « Monsieur le Président, nous on s'en vient, on va cleaner la place. Voici ce qu'on va faire. Voici ce qu'on va faire. On a des enjeux communs. On va faire une alliance nord-américaine. » Moi je pense que l'escalade de la guerre commerciale, c'est tout un trip d'ego de Trump envers Trudeau qui a ensuite escaladé. Il a vu que les conservateurs n'étaient pas de son bord, il a un peu doublé la mise.
C'est juste mauvais, là. C'est juste mauvais. Et je pense que tout ça décolle qu'il n'y a pas eu de connexion ou du moins de ponts qui ont été établis. Regarde les politiciens de droite qui sont extrêmement populaires à l'heure actuelle. Meloni en Italie. Javier Milet qui a établi des ponts dès le début. Donc, t'as pas le choix de les kiss the ring. Excusez, là, mais c'est ça.
[00:35:42] Speaker A: Exact.
[00:35:44] Speaker B: Joe, merci.
[00:35:45] Speaker A: Et on se reparle et on réécoute sur ARP. Yes, toujours un plaisir, merci.