Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Moray le podcast, présenté par GMOT.ca. Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray le podcast. Gilles Proulx qui est avec nous. Salut Gilles, comment ça va?
[00:00:28] Speaker B: Ça va pas mal, pas mal pour un lendemain de veille.
[00:00:31] Speaker A: Ça va bien. Résultat de l'élection, qu'est-ce que tu en as à penser? Carné, minoritaire, une forte proportion de conservateurs, mais ça a été quand même une défaite des conservateurs. T'en as pensé quoi?
[00:00:44] Speaker B: J'en ai pensé avec un certain chagrin, parce que Pierre Poivre avait réussi à me convaincre. J'ai pas besoin de vous cacher, les auditeurs de Québec, je suis un sympathisant, autonomiste, disciple de René Lévesque, mais en attendant de régler un problème qui ne se réglera jamais, j'avais trouvé que le Parti conservateur, d'ailleurs historiquement le Parti conservateur, a toujours été plus respectueux des juridictions du Québec, les provinciales par conséquent, et cet homme-là est allé plus loin que tous ses prédécesseurs en promettant enfin un espèce de statut particulier souhaité par Jean Lessard, son occultant de temps, mais surtout Robert Bourassa avec sa souveraineté culturelle. Il est allé plus loin, il l'a dit, je vais plus loin que tout ce que mes prédécesseurs ont pu vous suggérer.
et je ne vous embêterai pas avec les gens qui quinadent de défense outrancière de minorités surprotégées. Alors rien que ça, c'était un coup, mais il est arrivé carné dans le décor. Et ça nous a dégonflé le ballon, il n'y a pas de doute. Mais depuis hier, c'est incroyable comment ces choses se bousculent.
Depuis hier, je dois bien admettre, il faut que ce soit honnête et démocrate, que Carney a quand même projeté une image solide et il peut sortir la tête haute. Ces cas vont peut-être être prouvés dans un prochain sondage.
[00:02:21] Speaker A: Ben c'est ça, il faut dire qu'on enregistre actuellement mercredi, donc c'est le lendemain de la rencontre avec Donald Trump. Effectivement, il est sorti du bureau Oval et il n'y avait pas d'ambulance, il y avait tous ses morceaux, donc il faut quand même le faire rencontrer.
Donald Trump qui prend le contrôle littéralement à 100% d'un point de presse, parle de tout et de rien. L'autre est à côté, il parle des outils, parle de n'importe quoi en fait. Il a fait beaucoup de coq à l'âne. Et Carney, dans les circonstances, il s'en est quand même bien tiré.
[00:02:57] Speaker B: Exactement. Il a adopté une bonne attitude de froideur. C'est un banquier, ça paraît. Sa formation, si c'est vrai que le médium est un message, hein, Marshall McLuhan disait ça, on peut dire ce que tu es juste par l'examen de tes bottines, tes souliers, par exemple, peut dire que t'es un banquier ou t'es un gars qui travaille dans la construction. Et lui, ce médium, ce personnage, Il transporte l'image du gars solide, froid, qui ne s'emporte pas, et qui a des connaissances. Il n'a pas les connaissances de la tactique politique à laquelle, par contre, il va être affronté une fois le ciel bleu terminé. J'espère que Poire-Vierre n'ira pas démissionner avec les années d'efforts qu'il a mis, justement, dans la victoire de sa pensée. Là, ça va être une autre paire de culottes Mais c'est encore lointain. Peut-être dans six mois, un an, on verra cette révélation-là.
[00:03:58] Speaker A: Comment maintenant, pour la suite des choses, l'équipe canadienne doit manœuvrer contre Trump? T'es face à Trump et à son équipe, JD Vance, entre autres, Lotnik, qui est pas commode. Comment doivent-ils manœuvrer pour aller chercher le maximum de gains possible et surtout, éviter le plus possible des échecs cuisants pour le Canada?
[00:04:24] Speaker B: Très vrai. Évidemment, le comment est tellement important parce qu'on ne voit pas l'issue dans le tunnel. Mais moi, je pense que l'équipe de Carnegie, avec ses ambassadeurs, ses représentants commerciaux, dans les États, on va faire mettre la pression sur les gouverneurs, les sénateurs, malgré qu'ils soient d'étiquettes quand même conservatrices ou républicaines, il n'en demeure pas moins que le besoin des matériaux. Je ne peux pas comprendre encore. Trump, c'est un imprévisible, c'est un fou, c'est ainsi. J'étais en France, il y a deux semaines, je demandais aux gens, spontanément, J'avais pas affaire à des gars de sciences politiques ou des femmes, mais spontanément, en Amérique, j'avais un idiot, là. C'est un idiot, c'est un malhonnête. La réputation est tellement incrustrée. Alors, je pense que la pression des États va faire que, quoi que ce soit, un État a besoin, parce qu'il a une industrie militaire, de l'aluminium. Comment peut-il se priver de répondre à la demande? Il y a beau dire qu'on a de l'aluminium, c'est pas vrai.
Il a beau dire qu'on a de l'électricité, c'est faux, mais il est menteur en plus et ça passe.
[00:05:38] Speaker A: Comment tu perçois la chicane entre le PQ et le Bloc? C'est de la vieille histoire, tu me diras que ça date de Parizeau et Bouchard et même avant, mais le fait que PSPP soit sorti au lendemain de cette élection-là pour blâmer le Bloc et reprocher au Bloc de vouloir un temps soit peu travaillé avec Carney. Évidemment, ça vient endommager les positions souverainistes qui carburent avec l'antagonisme avec le fédéral et non à la collaboration. Comment perçois-tu ça, toi, le chicane entre les deux frères?
[00:06:13] Speaker B: C'est tirant liant. C'est très tirant liant parce que je...
Je doute pas que le Bloc est là pour son utilité, mais, prime abord, il est là pour faire la promotion, puis dire aux fédéraux ou aux fédérales ou au Canada, arrêtez d'avoir peur, la souveraineté va se faire. La preuve, on voit que la structure commence à être ébranlée, même dans l'Ouest canadien. Il a peut-être pas assez insisté là-dessus. Il a appuyé parce qu'on était dans une période, quand même, pas démentielle, mais obligatoire.
de te prononcer à savoir si tu nuis au Canada, par conséquent à toi, le Québec, face à Washington et ses parages. Il a bien joué, mais Paul St-Pierre veut garder son étiquette de souverainiste habile, qui sait, il ne fait pas peur.
ici, par sa pédagogie, sa gueule, c'est un élément neuf. Au Canada et au Québec, on est une bande d'alphabètes politiques, nous autres. On marche avec les émotions. Wilfrid Laurier le disait très bien, les Québécois votent avec leurs émotions, alors que les Canadiens votent avec leur tête ou leur conscience. Évidemment, c'est des dominateurs. Alors, politiquement, t'as plus avancé que nous. Alors, malgré tout ça, Je pense que la tempête, que si tempête il y a, elle va passer, puis on oublie vite, et Paul Saint-Pierre va reprendre son dessus de crédibilité.
[00:07:45] Speaker A: Pourrais-tu juger, là, avec ta perspective historique, et c'est ça qui te rend encore si pertinent et si intéressant, ta perspective historique et ton recul, Peux-tu nous parler de l'aliénation de l'Ouest canadien et de l'Alberta? On a entendu Daniel Smith dire, OK, vous pouvez avoir une initiative de citoyens et y aller avec un référendum sur la souveraineté de l'Alberta. Je ne serais pas nécessairement d'accord avec la séparation, mais vous allez pouvoir consulter les gens et les gens vont pouvoir se prononcer. Mais à la base, c'est l'aliénation de l'Alberta même, à partir de Trudeau père. Pourrais-tu nous raconter un peu, nous donner cette perspective-là, et nous faire comprendre un peu mieux ça, Gilles?
[00:08:28] Speaker B: C'est la générosité du système fédéral. Quand on est mal pris, chaque région, par ses potentiels, doit aider, évidemment, le pouvoir central pour redistribuer une aide. Ça s'est appelé la péréquation.
Ça remonte justement au Schick. On l'appelait le Schick qui était un grand premier ministre à l'époque du pétrole. J'oublie son nom. Et ça a démontré... — T'as eu.
[00:08:50] Speaker A: Peter Lahey d'un moment donné.
[00:08:52] Speaker B: — Peter Lahey, c'était exactement le bon nom.
Un gars qui était bien dans la défense des intérêts. de sa province et sa ressource. Mais sa seule ressource, c'est le pétrole. Et ça, ça donne que le pétrole est la ressource la plus importante dans cette fin du XXe siècle, et encore aujourd'hui. Et il a défendu ses juridictions. Alors, madame a agi tout simplement en fonction de la Constitution pour défendre ses juridictions et dire « Ottawa, t'as pas d'affaires, vous êtes trop empiétant ». C'est vrai qu'Ottawa empiète.
a tendance à s'accaparer, depuis ce qu'il le disait, puis on le répète encore. Alors le discours a atteint finalement les lamentations du Québec, ont atteint les oreilles de l'Ouest, et avec raison. Mais, comment faire une souveraineté au Québec, t'as au moins une fleur de Saint-Laurent, pour jouer l'économie extérieure et intérieure. Mais là-bas, t'es prisonnier de ta frontière, t'as pas de fenêtre sur la mer, Ça va peut-être mener à un statut particulier, un statut d'autonomie provinciale plus prononcé, mais je pense pas que la baraque va craquer là.
[00:10:08] Speaker A: — Tu crois pas à la souveraineté de l'Alberta, ou peut-être à une annexion éventuelle avec les États-Unis, non? C'est plus un marchandage ou une position de négociation envers Carney, c'est ça?
[00:10:20] Speaker B: — C'est exactement ça. C'est une carte que je joue, et puis le fédéral le sait.
Mais le fédéral s'aperçoit aussi qu'il est contesté de plus en plus par plusieurs régions du Canada. La baraque canadienne ne marche pas. Le maudit problème du Canada, c'est un pays avec dix chambres, et puis il y a beaucoup trop de chambres. Trou d'heureux d'avoir saisi ça dans le temps, on se cueille loin, là. Il faudrait faire du Canada des cinq régions.
Il y a trop de monde pour tirer la couverture et empêcher de faire.
Et, pour moi, Je pense que ce qu'il y a de bon là-dedans, c'est Mme Smith, tout comme la province voisine, et avec Québec, mais le gars a aussi peur dans ses culottes, le gars fait semblant de demander puis se faire abrouer, puis il ne réagit jamais. C'est une honte, le gars, de faiblesse. Mais avec ça, les trois provinces, on pourrait nous amener à une conférence constitutionnelle dont on ne veut pas parler au fédéral.
Mais là, l'acuité du problème va peut-être faire que oui, on va parler de constitution, mais d'une nouvelle.
[00:11:27] Speaker A: Revenons-en au Québec. C'est incroyable. Il a fallu au Québec avoir une manifestation de docteurs, d'infirmières et même de malades devant Maisonneuve-Rosemont pour mettre de la pression et faire comprendre à ce gouvernement-là que l'Est de Montréal avait besoin d'un nouvel hôpital. A fallu des reportages qui ont aucune espèce de bon sens, des foiriers en montrant des chauves-souris, des dentiers rongés par les fourmis. T'as vu ça, Gilles? C'est incroyable. Mais ce gouvernement-là, c'est incroyable à quel point il est déconnecté.
[00:12:03] Speaker B: C'est pas suivable. Autant il était promoteur relaxant dans son fauteuil à titre de chef de la CAQ, J'ai juste trois ou quatre députés. Là, il était sympathique, puis oui, on pourrait s'ouvrir à ça, puis oui, on pourrait... Il m'a amené dîner, moi, une fois, et puis j'avais à parler de M. Legault. Je ne trouvais pas que le Québec s'en décise au maximum. On est en train de se dépersonnaliser. C'est un sujet qu'il ne voulait même pas entendre. Quand il a pris le pouvoir, il a mandaté Jolin Barrette avec ses deux lois identitaires. Mais quand on entend justement l'autre ministre avec le torse gonflé, le ministre de la Loi 101, j'oublie toujours son nom. – Robert ! – Voilà, Robert ! Mais attention, le 1er juin, vous êtes avisé le 1er juin, vous allez devoir vous franciser. Pourquoi est-ce qu'il se franciserait ? Ça fait 5 ans que la loi a été déposée.
mais aussitôt contesté par le fédéral. Alors les petits marchands qui sont des vendeurs de tampes, puis qui veulent avoir des raisons sociales bâtardes, puis quétaines comme c'est pas au bout, vont se dire, parce que tu concernais avec le 1er juin, on est protégé par le fédéral qui conteste, alors ça fera rien encore une fois, et c'est ça la CAQ. Ça a été du vent, c'est un ballon qui se dégonfle constamment, et qui aurait été qu'un passage, je pense, Mais.
[00:13:24] Speaker A: Sur la santé, Gilles, quand tu regardes ça, as-tu peur de vieillir? As-tu peur de te retrouver dans un hôpital comme ça? Avec les images que tu vois, as-tu peur, Gilles?
[00:13:37] Speaker B: Ben certain, j'ai 85, j'ai bien beau être dynamé puis faire la gueule, mais dans deux semaines, deux heures ou deux mois, je peux être à quatre pattes et puis avoir une bonne femme qui pousse mon carrosse.
Mais, entre temps, oui, je pense à ça. Comment je vais me ramasser dans un CHSLD? Est-ce que ça va être ça? Il y en a quelques-uns qui sont bons, mais on n'en parle pas sur l'ensemble. Mais moi, ce qui m'a impressionné ce matin, Dominique, c'est le nombre de dates au calendrier depuis que ce parti-là est au pouvoir en matière de santé.
des promesses à coût de 10 millions par-ci, 150 millions par-là, 75 millions par-ci, on va faire la devanture, ici le terrain est pas beau, puis d'année en année, et on est rendu quoi, ça fait combien de temps, 8 ans qu'ils sont au pouvoir, ces gens-là, plus? Et on est encore à la case zéro. C'est un gouvernement inerte. Mais il y en a-tu eu, les gouvernements qui bougeaient?
Tous les gouvernements qu'on a eus, on leur reprochait au pied dans le derrière de ne pas bouger assez. Il y a peut-être eu quelques exceptions, dont le PQ de 76 à 80, oui. Mais pour le reste, je cherche la précipitation de l'exécution des promesses. Je n'en vois pas.
[00:14:53] Speaker A: Que penses-tu de Dreville et du vouvoiement à l'école?
[00:14:58] Speaker B: Drenville, c'était une quétaine, quand il m'a remplacé au journal du Midi, ça me dressait les cheveux sur la tête de l'entendre parler à un ancien ministre du PQ, qui devient un animateur de radio, joie lisant, quétaine, ah tout ça, oui, mais faut que je parle au peuple, j'avais dit une fois, parle au peuple, comme le peuple n'a composé que d'imbéciles et d'oreilles de cave.
Alors, je le caricaturais, mais je vois qu'au sein du Conseil des ministres, il est actuellement à peu près le seul grand crédible. — Pourquoi ? — Parce que je suis d'accord à 100 000 à l'heure. Il va y avoir des maudits fous de tata de joueur de tambour, de l'a-go-go chez les professeurs, qui vont descendre dans la rue, me dire « C'est épouvantable. On veut écraser nos élèves en leur exigeant le vouvoiement ». Vous savez, nous, on a une autorité de professeur. Juste avec notre site de professeur vis-à-vis le petit, on pourrait peut-être le traumatiser. À part conséquent, on va exiger le tutoiement. Pauline Marois avait marché là-dedans, mais je m'étais poigné avec elle. Je n'en venais pas d'entendre ça de la part de nos élites. Des élites, mon oeil! Pas des élites, c'est des opportunistes. Ou bien, ce sont des... des morts vivants.
[00:16:17] Speaker A: Qu'est-ce que ça dit sur le Québec, qu'on doit avoir un ministre de l'Éducation aujourd'hui qui demande le vouvoiement des maîtres et maîtresses? C'est comme ça qu'on les appelait à l'époque. Qu'est-ce que ça dit sur le Québec d'aujourd'hui?
[00:16:33] Speaker B: C'est-à-dire qu'on a laissé faire, on est victime de la politique des pressions quétaines, où la base quétaine manipulée réussit à imposer une pensée défaitiste pour réduire le Québec à l'insignifiance, l'éloigner de l'élévation, de la distinction de provinces quand même culturellement différentes. Mais est-ce qu'on trouve, en laissant faire tout ça, on a au contraire accentué le crétinisme et le gouvernement du Québec n'est pas victime du bashing pour rien, souvent. Ben quoi que de bashing, il y a beaucoup de racisme là-dedans, mais il y a quand même un fonds parfois qui est valable.
[00:17:16] Speaker A: Valérie Plante, en terminant, elle a fait son bilan à Montréal. Elle a fait son bilan. Monlegue, le plus important, c'est l'environnement, a-t-elle déclaré à la presse, mardi, en disant qu'elle était très fière d'avoir piétonisé, entre autres, le Vieux-Montréal. Elle a fait le sommet Climat Montréal. Et le Vieux-Montréal est le royaume des piétons. Qu'est-ce que t'en dis?
[00:17:42] Speaker B: — Ouais. Montréal est le royaume de l'imbécilité, des rues de travers. Chloé a pas d'argent pour mettre de l'asphalte parce qu'elle haït l'asphalte. Elle devrait... On l'a nommée pour être possiblement chef du NPD. Ça sera bon qu'on la fasse élire quelque part en Ontario. Elle a étudié à Sudbury, notamment. Alors, ça serait une très bonne idée pour rendre les Canadiennes fous. Mais en attendant, Montréal a jamais tant reculé. Montréal est une ville laide.
Et elle est belle quand tu prends le pont Champlain pis t'envoies en profil sur le bord du fleuve avec ses édifices pis le beau Mont-Royal. Mais une fois que t'es dedans, c'est un labyrinthe de contradictions et de quétainisme. Pis de commerce quétain en veux-tu, y'en a à te remplir les yeux pis la gueule pis les oreilles.
[00:18:32] Speaker A: Qu'est-ce que tu fais cet été? T'as-tu des voyages en terminant, mon cher Gilles? T'as-tu des voyages? T'es toujours en voyage. Quel voyage tu prépares, là?
[00:18:39] Speaker B: Ben là, j'arrive, je suis arrivé ça fait quoi, une semaine et demie? Je suis allé en France et puis je suis allé à Rome. Je voulais aller à Rome pour aller bâtir ce historique péculier, puis Néron, puis le fort Rome, par exemple. Et quand est arrivée l'histoire du pape, ben nécessairement j'ai été attiré comme un aimant vers la place Saint-Claire, qui est très impressionnante.
Et là, j'ai vu toute la préparation, la chapelle ardente. J'ai même réussi à me profiler dans des poules longues comme en Chine pour aller faire des photos, imagine-toi, du cercueil avec ces quatre gardes suisses autour de lui. C'était très impressionnant et ça m'a fait réfléchir.
Quoi qu'on dise sur le catholicisme et ses pleurs de banane, c'est une institution de 2000 ans qui a passé à travers bien des crises et qui a apporté beaucoup à la civilisation. Ils ont introduit, imagine-toi donc, les protocoles. Quand on parle, « Hey, on a déroulé le tapis rouge », ça vient de Rome, parce que les rois étaient à moitié barbares, voyous, tout ce que tu voudras. Ils ont emprunté finalement dans des exemples poussée par Rome et... Rome est aussi, avec sa Radio Vatican, avec son service de diplomatie, elle est à l'origine de nombre de règlements et de conflits dans le monde, parce que Rome, c'est parlable. Rome, ça ne veut pas de guerre. Alors nous, on se bat, on est deux pays, on écoute les suggestions. Voilà qu'on avait convaincu Obama d'aller chez Castro, par exemple.
On a convaincu aussi les diplomates algériens d'accueillir la Commission pour étudier le règlement de l'enlèvement des diplomates athérens dans le temps de l'ayatollah. C'est Rome qui est derrière tout cela. Rome a tenté de se mêler également en Zelensky et Poutine. Ça n'a pas réussi, mais on voit quand même l'utilité de Rome.
[00:20:46] Speaker A: Mon cher Gilles, passe un bel été. Toujours un plaisir de parler.
[00:20:50] Speaker B: Ben à toi aussi et va-tu quelque part cet été, mon cher?
[00:20:53] Speaker A: Ah ben des petits voyages avec ma conjointe. Ça fait 25 ans qu'on est ensemble. Donc on va aller faire un tour en Europe. Et c'est un de mes rêves d'aller en Europe. On va aller faire un tour à Monaco. J'adore la course auto en plus, mais on va y aller en juillet. Donc beaucoup plus tard.
[00:21:11] Speaker B: La ville la plus blindée au monde, hein? Oui.
[00:21:15] Speaker A: Aimes-tu Monaco?
[00:21:16] Speaker B: Ouais, beaucoup, beaucoup. Monaco, dans le fond, c'est une partie de la France, hein. Voilà. C'est un territoire prêté et loué. Et de Gaulle avait été agacé quand la femme, voyons, l'appelle l'Américaine, qui est morte d'un accident d'autobus.
[00:21:32] Speaker A: Grace Kelly. Grace Kelly.
[00:21:34] Speaker B: Elle avait tellement américanisé pis amené tout Hollywood qui était là prépare, t'sais.
À un moment donné, y'avait un petit conflit et de Gaulle avait coupé l'eau Pour montrer qu'après tout vous dépendez de la France, même si vous jouez à l'autonomie totale. C'est un petit territoire qui est agaçant et alléchant à la fois. Mais je voudrais me prendre un appartement à Monaco.
[00:22:00] Speaker A: On va le portefeuille m'opposer. Exactement. Bon été, Gilles. Salut, encore une fois. À toi aussi. Au revoir. Merci, au revoir.