Alexa Lavoie : la rebelle de Rebel News se dévoile!

February 21, 2025 01:33:32
Alexa Lavoie : la rebelle de Rebel News se dévoile!
Maurais Le Podcast
Alexa Lavoie : la rebelle de Rebel News se dévoile!

Feb 21 2025 | 01:33:32

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Show Notes

Dans cet épisode captivant, Alexa partage son enfance difficile et ses nombreux voyages qui l’ont façonnée. Ancienne biologiste, elle a effectué un virage audacieux durant la pandémie après avoir été témoin d'injustices. Confrontant directement Trudeau et ses ministres, Alexa se révèle audacieuse et rebelle, avec un franc-parler qui n'épargne personne. Ne manquez pas cette rencontre avec une voix incontournable du journalisme d’investigation !
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Moray, le podcast présenté par GMOT.ca. Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes, cartes de crédit ou prêts personnels à taux élevé? Avec GMOT.ca, regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray, le podcast. Dans Morel Podcast cette semaine, on le dit-tu Alexa Lavoie ou Alexandra Lavoie? [00:00:31] Speaker B: Non, mon nom c'est Alexandra. [00:00:32] Speaker A: J'ai vu les deux noms. [00:00:34] Speaker B: Parce qu'au début, quand j'ai commencé avec Rebelle, je voulais pas utiliser nécessairement mon nom complet. Parle juste vis-à-vis un petit peu plus le micro. Je voulais pas utiliser mon nom complet parce que, bon, des peurs un peu non fondées où je me suis dit, bon, les gens vont commencer à m'haïr, etc. parce que je vais un peu contre le courant pis t'sais, on s'entend que j'ai commencé pendant la pandémie et donc les gens étaient très divisés. Là, je me suis dit, bon, est-ce que je vais aller avec Alexa ou début Alexandra, pis là finalement, j'ai commencé avec Alexa pis maintenant on utilise les deux. Fait que t'sais, des fois on va dire Alexa, mais on me connaît plus avec Alexa, mais c'est Alexandra. Mais t'sais, en même temps, c'est un diminutif qui va bien aussi. [00:01:21] Speaker A: Ah, j'aime ça, Alexa. OK, on reste avec Alexa. Alexa, vous pouvez la voir et l'entendre sur le site The Rebel News et c'est une journaliste que je trouve très courageuse, qui va pas au gré du vent et qui choisit des trucs qui sont pas toujours commodes. Mais on va y arriver, Alexandra. Puis on a le privilège de la recevoir en studio aujourd'hui pour l'enregistrement de ce podcast-là parce qu'elle est partout. Surtout à Montréal avec les islamistes, vous l'avez vu, mais elle est partout, partout, partout, puis partout même dans le monde. On l'a vu, sa couverture entre autres à Hawaii, etc. On va en reparler dans quelques instants. Mais d'abord, parle-moi de toi un peu. On aimerait ça te connaître davantage. Tu viens de quel coin? [00:02:07] Speaker B: Moi, je suis née à Beauport, puis j'ai grandi au lac Saint-Charles. Et j'ai étudié en biologie. [00:02:16] Speaker A: À quelle place? [00:02:17] Speaker B: À l'Université Laval. En fait, mon but ultime, c'était d'être médecin ou de devenir surtout psychiatre. J'aimais beaucoup analyser les gens, comment ils agissaient. Un de mes buts aussi, c'était de travailler avec les personnes qui faisaient des crimes en série. pour essayer un peu de comprendre comment ils réfléchissent. Et finalement, ce n'est pas ça du tout qui s'est passé dans ma vie. J'ai vraiment eu une vie quand même avec des hauts et des bas peu communs, on va se le dire. Après mes études, j'ai été exposée... T'as quel âge à ce moment-là, après tes études? Après mes études, j'ai à peu près 22 ans environ. J'ai commencé une maîtrise en biologie pour l'étude des fonds marins. Finalement, cette étude-là n'a pas donné suite. On n'a pas eu la subvention au niveau du gouvernement pour aller de l'avant avec cette étude-là. et j'ai décidé de partir en voyage et d'explorer le monde et également acquérir des connaissances, de l'expérience, etc. T'es partie en pack sack? Ouais, pendant dix ans. Pendant dix ans? Pendant dix ans, je voyageais majoritairement toute l'année à part l'été. Donc pendant dix ans, j'ai fait ça. J'ai fait à peu près une soixantaine, soixante-cinq pays environ, peut-être même plus aujourd'hui. J'ai arrêté de compter après soixante. Mais j'ai vraiment été partout. La plupart du temps seul, soit des fois j'ai un ami américain que des fois on se rencontrait à des places puis on continuait le voyage. Mais la plupart du temps, oui, solo. Ça fait en sorte qu'on rencontre des gens puis qu'on s'imprègne aussi de la culture. Parce que quand on est plusieurs, des fois, on n'a pas tendance à aller vers les locaux, explorer davantage, aller à des places. Mettons, les locaux, c'est les meilleurs pour dire, va à telle place ou telle place. Là, c'est trop touristique. Et là, t'explores vraiment. T'es capable de vraiment t'imprégner du pays. Et dans mon... Comme là, ce matin. [00:04:24] Speaker A: Je te donne un choix d'un pays où retourner ce matin. C'est à quelle place? [00:04:30] Speaker B: Ça va sûrement te surprendre, mais ça fait deux fois que je vais en Inde et j'adore l'Inde. [00:04:35] Speaker A: Le milieu urbain de l'Inde, New Delhi ou davantage la campagne? [00:04:40] Speaker B: J'ai fait les deux en fait. Le sud est vraiment très, très, très tranquille. Mais moi j'aime beaucoup le côté plus dépaysant. J'aimais beaucoup Varanasi. J'étais allée à Gras pour voir le Taj Mahal plusieurs fois. Darjeeling qui est de l'autre côté. On peut rentrer au Népal. Moi, je suis allée au Népal. J'ai monté la Napourna pendant 14 jours dans les montagnes, rien d'autre. Donc, il y a beaucoup de choses que j'ai fait. J'ai appris des cultures, j'ai parlé avec plein de monde, j'ai essayé de comprendre leur réalité, puis eux autres essayaient de comprendre ma réalité également. Donc non, ça a été vraiment une belle partie de mon histoire, malgré qu'auparavant, mon début d'histoire a été très très difficile. Pourquoi? [00:05:31] Speaker A: Qu'est-ce qui s'est passé? [00:05:34] Speaker B: Premièrement à sa part que mon père qui était américain, il est encore américain, il est décédé aujourd'hui, mais il a quitté lorsque j'étais jeune. Donc ma mère elle a élevé deux enfants avec un salaire quand même assez modeste. Elle revenait des États-Unis donc elle commençait à zéro, à être infirmière. avoir des postes qui n'étaient pas toujours les meilleurs, de nuit, etc. Et vers l'âge de 11 ans, je ne veux pas devenir motive, ma soeur est décédée. Elle s'est faite frapper par l'autobus, dans le temps c'était les autobus de la ville de Québec, STM. Non, STCQ. [00:06:15] Speaker A: STCUQ je pense, CTCUQ. [00:06:18] Speaker B: En bas de ma rue. [00:06:20] Speaker A: Tu avais quel âge toi à ce moment-là? [00:06:22] Speaker B: Je venais d'avoir 12 ans et je l'ai vue, ma soeur, à côté de l'autobus. Je ne savais pas qu'elle n'était plus là. Ça a été vraiment un gros choc. Ensuite de ça, j'ai tombé dans la dépression. Ma mère aussi. Ma mère était plus ou moins présente. [00:06:46] Speaker A: Parce qu'elle travaillait beaucoup pour vous faire vivre? [00:06:48] Speaker B: Non, parce que ma mère était en dépression totale. Elle ne sortait pas beaucoup de sa chambre. Donc, il y a une partie de ma vie où c'est que... T'sais, il y a un moment donné, elle s'est faite brasser à cage par ses amis. T'as encore une fille. Et là, mais c'est mois après qu'elle a plongé. Vraiment dans... J'étais la personne qui était extrêmement intimidée. Aucun ami. Même quand ma soeur a décédé, les gens me disaient « Dis-là que t'es contente que ta soeur soit morte. C'est ça que tu voulais. » On me disait ça. Ça a été horrible, vraiment, jusqu'à l'âge de 17 ans où je suis partie de chez moi. J'ai essayé de me reconstruire, etc. Puis même pendant mes études, puisque tu sais, nécessairement, tout ce qui se passait dans ma famille, ça a fait des tensions, donc j'ai quitté parce que, bon, des problèmes de famille, ça existe. Et par la suite, j'ai essayé ça. J'ai construit, je me suis construit moi-même, essayer d'arrêter l'école pour pouvoir gagner de l'argent, pour pouvoir payer mes études, C'est pour ça que j'ai terminé mes études un peu plus tard, parce que justement, j'avais besoin de prendre une année sabbatique pour ramasser beaucoup d'argent, puis payer mes frais scolaires. C'est sûr que ma mère m'a aidée à travers ça, mais t'sais, je viens pas d'une famille riche, là. J'ai juste ma mère. [00:08:20] Speaker A: Et ton père est aux États-Unis pendant ce temps-là. [00:08:23] Speaker B: Mais j'ai jamais eu de nouvelles de lui. [00:08:24] Speaker A: T'as jamais eu de contact par la suite. [00:08:27] Speaker B: J'ai des demi-frères et demi-sœurs aux États-Unis. [00:08:30] Speaker A: Dans quel état? Dans quelle ville? [00:08:32] Speaker B: Vermont. Et j'en ai une en Floride. [00:08:36] Speaker A: As-tu pris contact avec eux autres? [00:08:38] Speaker B: Récemment. Il n'y a pas si longtemps. Ça fait près de deux ans que j'ai pris contact avec eux. [00:08:43] Speaker A: Est-ce que tu sens un petit lien? [00:08:46] Speaker B: Apparemment. Un petit peu de ressemblance. Ils me regardent pis ils me disent que je ressemble un peu des traits de mon père. [00:08:54] Speaker A: Ton père s'appelait comment? [00:08:56] Speaker B: Mon père s'appelait Stéphane Douglas Gosse. [00:08:58] Speaker A: OK. [00:08:59] Speaker B: Puis ma soeur portait le nom de famille Gosse. Ma mère ne voulait pas que ma soeur ait le nom de famille Gosse pour au Québec. [00:09:06] Speaker A: G-U-S-S. On comprend avec les jeux de mots, poches des jeunes de l'époque. C'est pour ça que tu dis ça. [00:09:12] Speaker B: G-O-S-S-S. [00:09:12] Speaker A: Ah! G-O-S-S. [00:09:14] Speaker B: OK. C'est pour ça que ma mère a dit non, ma fille ne va pas s'appeler Jessica Gosse. [00:09:19] Speaker A: Puis la voix c'est le nom de ta mère. [00:09:21] Speaker B: Effectivement, oui. [00:09:22] Speaker A: OK. Donc là, t'es à l'université, ben tu décides d'abandonner ça. C'est-tu là que tu pars en voyage? Ou c'est avant l'université? [00:09:30] Speaker B: Non, à l'université, j'ai terminé. [00:09:32] Speaker A: T'as terminé tes voyages? [00:09:34] Speaker B: Non, j'ai terminé mon université en biologie. J'ai été diplômée, etc. Là, je commençais une maîtrise. Et là, la maîtrise, puisque j'avais déménagé à Montréal pour aller faire cette maîtrise-là. Pis là, finalement, ça a tombé à l'eau. J'ai travaillé un petit peu à Montréal. J'ai détesté Montréal. Revenu à Québec. Et là, je suis partie. [00:09:52] Speaker A: Ok, je comprends. T'as été partie pendant 10 ans ou presque. [00:09:57] Speaker B: Globe travers dans le monde. Inéhaute, ça a commencé que j'ai fait toute une partie de l'Amérique du Sud central à pied jusqu'en Pentagonie. Je suis revenue ramasser de l'argent. Après ça, je suis repartie. J'ai fait Thaïlande. J'ai fait Vietnam. J'ai fait le Sri Lanka. J'ai fait aussi les Maldives. Je suis vraiment été partout. Mon dernier voyage était en Afrique, en Afrique de l'Ouest. [00:10:26] Speaker A: Pourquoi ça t'a transformée tout ça? T'es plus, par contre, la même fille quand tu reviens. T'es complètement transformée. L'esprit beaucoup plus ouvert. [00:10:35] Speaker B: On apprend à se trouver chanceux. Moi, l'eau qui coule du robinet, là, c'est comme mon Dieu. Apprécier les petites choses de la vie. Arrêter la surconsommation. Plein de choses que maintenant j'achète plus, j'achète au Village des valeurs ou en deux secondes main. Je vais souvent dans les friperies, puis moi je vais porter mes choses, puis j'essaie de faire bouger un peu l'économie pour... du second de main pour les gens qui ont de besoin, etc. Mais moi je me dis, j'ai pas nécessairement besoin d'avoir tout neuf ou tout ce que je veux parce qu'au bout du compte je l'apprécie pas nécessairement. C'est juste pour me faire sentir heureuse dans quelque chose qui est matérialiste. J'en ai pas besoin. Donc j'ai appris justement à apprécier... Parce. [00:11:28] Speaker A: Que t'as dû te débrouiller, j'imagine, de manière très rudimentaire dans ces voyages-là. [00:11:32] Speaker B: En Afrique, c'est 99% du temps dans une tente, sur le bord de la route. à aller chercher sa nourriture dans les petits marchés locaux. Des fois, il n'y avait absolument rien. On mangeait du canage ou des trucs comme ça. Faire son feu à chaque jour. Cuire le petit feu de camp. Ça a été de même pendant quatre mois et demi. Jusqu'à temps que là, j'ai été obligée d'être rapatriée. Parce que de la COVID. Et là, justement, on n'était plus capable d'avancer avec le truc. Moi, c'était comme un overland qu'on appelle. C'est où justement... on essaie d'encourager de ne pas faire du mauvais tourisme. Donc on va aller dans des campings éco-touristes ou que les redevances ou l'argent que tu dépenses pour le camping va aller au village avoisinant. Ou les villages. Donc c'est des voyages qui sont pas pour tout le monde. C'est extrêmement difficile au niveau mental, au niveau physique. Mais moi ça m'a toujours attiré parce que j'ai toujours eu J'ai toujours voulu me pousser plus loin que, mettons, j'étais capable. [00:12:41] Speaker A: Mais t'es une survivante un peu, là. Un peu beaucoup. T'as perdu ta sœur devant toi, ton père, tu l'as jamais vu, monoparentale, femme dépressive. T'es une toffe! T'es une toffe! T'es vraiment toffe. Là, t'arrives avec la COVID. Là, t'es répatriée au Canada, c'est ça? Là, on est en coin de... Non, même pas. [00:13:02] Speaker B: J'ai eu la malaria là-bas, j'ai été malade. Moi, j'ai failli mourir. Ça me donnait deux jours. Il y avait trois médecins qui sont arrivés. Je suis allée prendre une prise de sang parce que là, comment que ça arrive la malaria, c'est bon, tu te fais piquer avec un maringouin. Je me suis probablement fait piquer par un maringouin durant la nuit. Et là, ça commence comme si on avait un hangover. Comme si on était chaud de la veille. Puis là, tu commences à avoir mal aux yeux, aux orbites. Puis là, tu te dis bon, c'est juste un mal de tête. J'ai peut-être pris une petite bière de trop. Ils vendent des petites mini bières là-bas. C'est pas rien pour virer sur le top. Par la suite, là, c'est là que ça a commencé. Le froid intense. Donc là, c'était de l'hypothermie. Puis là, j'étais comme, ben voyons, il fait 30 quelques degrés dehors, je peux pas être en hypothermie. J'avais plein de linge sur moi. Là, ensuite de ça, la deuxième journée. Fièvre intense. [00:14:05] Speaker A: Dans quel pays, ça? [00:14:07] Speaker B: J'étais en Angola. et on était supposés de passer en République démocratique du Congo. À cause de la pandémie, puis à cause de la corruption, ils ne voulaient pas nous laisser passer. On avait payé un visa, je ne me rappelle plus si c'était 250 U.S. ou 350 dollars U.S. qu'on avait payé pour nos visas. Ils disaient que c'était des faux, alors que c'était aucun mandrin. Dans le fond, ils voulaient qu'on repaye. Ils voulaient avoir l'argent de nous autres. Nous, on refusait. Donc, les frontières en Angola nous avaient permis de dormir avec nos tentes sur leur terrain. Et là, on essayait de négocier pour pouvoir avancer. Et là, moi, ma condition a s'est désagrégée. Là, ils ont dit, il faut qu'Alexandra aille voir une clinique et de toute façon, on ne passera pas. Donc là, on est retourné dans la ville. C'était Kambinda, excuse-moi si je ne le prononce pas correctement. Et là, c'est là que j'ai été voir des médecins. Et là, ils m'ont dit reviens dans une heure après tes prises de sang, on va dire qu'est-ce qui se passe. Mais moi, je savais qu'il y avait quelque chose, puis on avait déjà fait un test maison, puis on n'était pas capable de voir si le test n'était pas positif à la malaria. Mais là, quand tu dis que j'ai des convulsions, je n'ai plus le contrôle de mon corps. Là, ça passe par des convulsions, hypothermie, fièvre intense normale. Puis là, ça recommence. Combustion, hypothermie, fièvre intense. Puis c'est le même, c'est des cycles. Parce que dans le fond, c'est comme ça que la malaria fait. À chaque fois qu'elle explose tes cellules sanguines, parce que c'est là qu'elle se reproduit, quand elle est visible dans ton système, c'est là que tu as tous les symptômes. Puis là, quand elle rentre dans les cellules, c'est là que tu reviens normal. Puis elle se multiplie. Puis après, elle change de forme. Puis là, c'est pour ça que ton corps n'est pas nécessairement capable de le reconnaître. Et là, quand j'ai rencontré justement les médecins, j'ai bien vu, trois médecins pour m'accueillir. Puis ils m'ont dit, tu ne passes pas la prochaine 24 heures si tu n'as pas une injection maintenant, d'hydroxychloroquine avec d'autres médicaments. Puis là, c'est là que ma vie s'est comme écroulée parce que je me suis dit, Qu'est-ce que je fais? Je ne suis pas chez nous. On vient de m'annoncer que si je n'ai pas un traitement, je vais mourir. Puis au début, je n'ai pas vraiment nécessairement pensé à mon assurance voyage. Donc, j'ai dit, c'était à peu près 1000 $ pour l'hospitalisation. Puis, t'sais, moi, j'étais quand même restreinte dans mon argent, là. On s'entend que j'ai payé voyage, mais t'sais, c'était quand même restreint, là. T'sais, moi, je travaille pas beaucoup pour pouvoir faire ce voyage-là. Et là, j'ai dit, « Y a-tu une autre place où est-ce que je peux aller où est-ce que, t'sais, ça va me coûter moins cher? » Donc, t'sais, la clinique privée m'a dit, « Va à l'hôpital public, qui est juste au coin, là-bas. » Fait que là, moi, je m'en vais avec mes tests sanguins. J'arrive là-bas. Le médecin, il regarde ça, etc. Il m'a assise dans la chambre pour attendre. [00:17:13] Speaker A: Et là. [00:17:15] Speaker B: Le médecin de la clinique privée est arrivé, il a dit tu prends tes affaires, si tu restes ici tu vas mourir. On va te traiter. Ils m'ont traité gratuitement, ils m'ont jamais rien demandé. Ils m'ont traité de A à Z. la clinique sans rien demander. Donc, ils ont sauvé ma vie. C'était extrêmement difficile une fois hospitalisée parce qu'à chaque fois qu'ils injectaient le traitement, c'est comme si mes veines brûlaient. C'est comme si mon corps était en train de fondre. C'était extrêmement puissant. J'ai perdu mes cheveux. Il y a bien des choses qui se sont passées. Mais ils ont sauvé ma vie. Puis ensuite de ça, une fois que j'ai sorti de l'hôpital, on était, je pense que c'était le 19 ou le 20 mars 2020. Plus d'avions. Tout fermé. Moi, pogné en Angola. Essayé d'en rejoindre le gouvernement du Canada, parce qu'ils disaient qu'ils rapatriaient, qu'ils aidaient, etc. Pas de réponse. Pas de réponse concrète. M'ont envoyé au consulat. Ils savent pas plus. Fait que je me suis rapatriée moi-même. Ça a pris 48 heures sans dormir. À chaque fois qu'il y avait un vol de rapatriement quelque part, je courais à l'aéroport pour essayer de voir si j'étais pas capable d'embarquer sur l'avion. Et là, le vol de rapatriement, j'ai été obligée d'en prendre un jusqu'en Afrique du Sud. Et là, au début, ils ne voulaient pas nous laisser rentrer sur l'avion parce qu'on n'était pas des résidents de l'Afrique du Sud. Et là, à cause que je n'étais pas une personne d'Angleterre, j'ai pu rentrer sur l'avion parce que l'Angleterre était barrée dans ce temps-là, bannie sur les vols, à cause que justement, les cas étaient très, très en hausse là-bas. Finalement, embarque sur l'Afrique du Sud. De l'Afrique du Sud, j'ai été capable de prendre un avion pour Paris. Ils me refusaient à Paris. parce que je n'étais pas une résidente de l'Europe, donc je ne pouvais pas sortir de l'aéroport, même pas pour aller chercher mes bagages. Il a fallu que j'aille directement à mon autre avion. Mes bagages sont arrivés trois mois plus tard, une fois que je suis arrivée à Québec, mais je suis arrivée à Montréal, moi je suis de Québec. pas de manteau, en gougoune, dans la neige. On ne m'a pas demandé de passer des tests de température, je n'avais pas de masque, je n'avais pas rien. Il n'y a pas eu de scannage quand je suis arrivée. J'ai juste passé, j'ai pris l'autobus pour m'en aller à Québec. Puis là, à Québec, Ça a été une autre complication parce que j'ai eu la denguée ensuite. La quoi? La denguée. [00:19:57] Speaker A: C'est quoi ça? [00:19:58] Speaker B: J'ai eu la typhoïde, la denguée. T'as eu d'autres maladies? Ouais, la denguée c'est comme une grippe quand même sévère, une grippe sévère africaine. [00:20:12] Speaker A: Et là t'es à quel endroit quand tu reviens? Tu t'en vas à quel endroit? [00:20:17] Speaker B: Là, quand je suis revenue, j'étais à Québec. Puis là, à Québec, je ne comprenais rien. Tout était fermé. J'étais là, mais c'est quoi l'hystérie? Moi, j'arrivais en Afrique, il n'y avait pas d'hystérie. Il n'y avait personne qui paniquait. Il n'y avait pas personne qui faisait de distanciation, de masque ou de purel ou quoi que ce soit. Là, j'étais là, mais qu'est-ce qui se passe ici? [00:20:41] Speaker A: Mais là, tu n'es pas engagé, tu travailles à nulle part, tu n'as pas une scène. [00:20:46] Speaker B: Effectivement. [00:20:47] Speaker A: Qu'est-ce qui t'amène à Rebel News éventuellement? [00:20:51] Speaker B: Moi, depuis le début, j'ai eu beaucoup de questionnements sur les mesures mises en place à cause que j'ai travaillé dans les hôpitaux, j'ai travaillé aussi au niveau de la santé, biologie, laboratoire. Et là, quand je voyais les choses qu'ils disaient aux gens, j'ai dit « mais voyons, ça n'a pas de bon sens ». Les masques, ça prend au moins une journée complète pour avoir un coup, pour pouvoir savoir comment bien porter un masque, pour pas justement faire en sorte que tu te nuis ou tu nuis à l'autre. Donc là, j'étais là, il y a quelque chose qui fonctionne pas là. Fait que là, moi j'étais déjà en train de remettre les choses en question. Mais quand même, j'étais une personne qui respectait. Respectait les règlements, etc. Jusqu'à temps où j'ai décidé d'avoir... Bon, on a décidé d'aller marcher. C'était la journée où il y avait la manifestation pour les enfants. [00:21:46] Speaker A: Oui. Isaac Pépin en avant du Parlement. [00:21:49] Speaker B: Ouais. [00:21:50] Speaker A: Toi t'étais pas pour Rebel News à ce moment-là. [00:21:52] Speaker B: Mais j'étais pas pour la manifestation. Moi j'étais allée juste marcher pis là. [00:21:55] Speaker A: J'Ai rencontré des gens. [00:21:55] Speaker B: Juste pour voir. [00:21:56] Speaker A: Oui. [00:21:57] Speaker B: Des gens qui étaient dans le manif. [00:21:58] Speaker A: Des parents, beaucoup d'enfants. [00:22:00] Speaker B: Donc j'ai commencé à marcher avec eux, mais il faisait froid cette journée-là. Et moi j'ai une maladie que les gens vont plus reconnaître, l'arénaux. Moi j'ai l'acrocéanaux, c'est le stade avancé. Je peux perdre mes doigts puis mes orteils. La circulation sanguine ne va plus à mes mains, mes pieds. Et là, la peau commence à nécroser. [00:22:24] Speaker A: Très rapidement. [00:22:25] Speaker B: Très rapidement. [00:22:26] Speaker A: Donc en hiver c'est dangereux pour toi. [00:22:27] Speaker B: Oui, donc j'ai des gants chauffants puis j'ai des bas chauffants maintenant. Mais, et là, à ce moment-là, moi ça faisait pas longtemps que j'étais revenue, j'étais pas bien équipée pour l'hiver. Ça faisait au moins 10 ans que j'étais pas en hiver, donc j'avais pas vraiment de bons gants ou de bonnes bottes ou quoi que ce soit. Et là je commence à faire ma crise. Et là, je regarde mes amis, on est tous en zone rouge, mais là, il faut que je mette mes pieds et mes mains dans l'eau chaude, parce que sinon, là, ça va devenir terrible. Et là, mon amie qui habitait proche, elle dit, va chez nous, mette les pieds et les mains dans l'eau chaude, puis on va venir te rejoindre. Je pars avec deux personnes pour m'aider à marcher, parce que je ne suis plus capable de marcher, je ne sens plus mes pieds. C'est complètement comme si je n'avais plus de pieds. On arrive au condo, je me mets les pieds dans l'eau chaude, etc. Mes amis m'aident, me disent « est-tu correct? », etc. Les deux autres arrivent. Puis là, on décide juste de prendre un petit thé pour se réchauffer. Puis c'était en plein milieu de l'après-midi. On décide de s'en aller. On ouvre la porte de l'appartement. Excusez, j'ai un chat dans la gorge. Il y avait, je pense qu'il y avait sept policiers dans la cage d'escalier. Puis j'étais comme, mais qu'est-ce qui se passe? Et là, moi je pars en panique. Moi j'ai jamais enfreint la loi. J'ai jamais fait de face à la police de ma vie. Je pars en crise de panique, en hyperventilation. Je comprends plus ce qui se passe. La police commence à nous pousser, à nous crier. Ils fouillent l'appartement au complet comme ça. On était des criminels. Pis là, ils commencent à tous nous demander nos cartes, etc. — À Québec, là? — À Québec, dans Bio-Québec. Et on a tous reçu des contraventions de 1550 $. — Hein? — Ben oui. — Parce que c'était les zones, à ce moment-là. — Oui. [00:24:19] Speaker A: — Ben toi, tu demeures à Québec. T'as pas changé de zone? [00:24:24] Speaker B: — Oui, mais dans ce temps-là, c'était zone rouge. On n'avait pas le droit d'être dans un appartement ou une maison qui n'était pas la nôtre. C'était une bulle, je pense. On n'avait pas le droit de se mélanger. Fait qu'on a été arrêté pour... pas arrêté, mais on a eu des contraventions pour rassemblement illégal. [00:24:43] Speaker A: Non, non, non. Quelle date? [00:24:46] Speaker B: Je m'en rappelle pas. [00:24:47] Speaker A: Quel mois? [00:24:48] Speaker B: C'était... C'était quand cette manifestation-là? C'était-tu janvier, février? [00:24:56] Speaker A: Je te donne le... [00:24:57] Speaker B: C'était dans les gros mois l'autre fois. Ça, je me rappelle, c'est soit janvier ou février. [00:25:03] Speaker A: Pis tes contraventions, c'était combien? [00:25:05] Speaker B: Il met ça dans les 150$ et un autre... 7 mars 2021. Oui, c'est ça. Puis j'ai reçu une autre contravention parce que j'étais en crise de panne. Là ils disaient on va appeler l'ambulance parce que là moi j'étais plus raisonnable, j'étais en hyperventilation. Et là j'ai reçu une autre contravention par la malle pour m'avoir refusé de m'identifier alors qu'ils m'ont identifié parce qu'ils m'ont donné les deux tickets. Et là, c'est à ce moment-là que j'ai commencé à manifester. parce que là je me suis dit, je me suis fait traiter comme une criminelle alors que je suis tout le temps la loi, je suis une citoyenne responsable, je fais toujours attention, en plus de ça, je suis une personne, tu sais, un peu le pro-climat, pro-ci, pro-ça, manifestée même pour le pro-climat, je suis. [00:25:56] Speaker A: Une personne quand même... Oui, avec des valeurs plus progressistes. [00:26:00] Speaker B: Oui. Puis à ce moment-là, j'ai commencé à manifester. On m'a vue sur des vidéos où je donnais des roses aux policiers en disant « Voyons, déjoignez-nous. Vous voyez bien que ça n'a pas d'allure. On ne peut pas faire subir ça au peuple, etc. » Et là, j'avais déjà essayé de rejoindre Rebel News parce que Rebel News disait qu'ils contraient les contraventions. [00:26:24] Speaker A: Oui, oui, oui. On a fait un entrevue avec Casrois là-dessus. où il challengeait les contraventions, il incitait les gens à les contacter. Puis eux autres, il y avait des avocats, il y avait des équipes d'avocats. [00:26:35] Speaker B: Mais là, j'avais des gens dans les gens qui étaient avec moi qui ne voulaient pas nécessairement que leur nom paraisse. Effectivement, parce que c'est des gens qui ont de l'importance au niveau du Québec. Ils étaient là, on ne veut pas que ça paraisse, etc. Puis là, moi j'ai dit, écoute, moi, je trouve que c'est une injustice. Je trouve que ça n'a juste pas d'allure. Puis on n'est pas les seuls dans cette situation-là. Combien d'autres sont en panique en ce moment? dans l'anxiété parce que ils ne savent plus quoi faire. C'est beaucoup mes 550 $. Pour des gens qui n'ont rien, que leur salaire a été coupé. [00:27:14] Speaker A: C'est abusif. [00:27:15] Speaker B: Qui sont poignés chez eux. [00:27:16] Speaker A: Abusif. [00:27:18] Speaker B: Tout ce qu'ils ont à penser c'est justement comment je vais faire pour payer ça. [00:27:21] Speaker A: Abusif. Tu as eu l'amnistie en Floride. Tu as eu Descentes qui a annulé ces contraventions-là. Ici, il n'y a rien qui a été fait. [00:27:30] Speaker B: Mais on le devrait parce que justement, nous, malgré tous mes efforts, etc., puis j'ai commencé à joindre Rebelle, mais cette étiquette-là, le DPCP, n'a pas donné suite, n'a pas levé les charges. Moi, ils ont tout simplement, parce que je pense, ça c'est mon opinion et c'est ce que je pense, je pense qu'on ne sait pas comment ils ont rentré dans l'immeuble. Est-ce qu'ils ont rentré légalement dans l'immeuble? Parce que c'était au troisième étage, Il y a personne au premier, puis le deuxième, il dit qu'il n'y a pas rien fait. Donc, comment ils ont fait pour rentrer dans l'immeuble? Sans invitation. [00:28:09] Speaker A: – Illégalement. [00:28:10] Speaker B: – Oui. [00:28:10] Speaker A: Donc... – Ils n'ont pas voulu se faire challenger devant le tribunal. Peut-être. Ils n'ont pas donné suite. C'est ce que tu dis. Le procureur n'a pas donné suite. [00:28:17] Speaker B: – Non. Toutes les contraventions à tout le monde ont toutes été enlevées. [00:28:22] Speaker A: – Donc là, tu entres en contact avec Ezra Levin? [00:28:26] Speaker B: J'ai rentré, en fait j'avais rencontré Moca dans le temps qu'il venait couvrir le Québec et il arrêtait pas de dire j'ai trouvé quelqu'un au Québec, j'ai trouvé quelqu'un au Québec pis c'était moi parce que moi pendant les manifestations, à chaque fois qu'il y avait quelqu'un qui se faisait arrêter pour le masque ou quoi que ce soit, je prenais les vidéos pis je les envoyais. à Moca, qui travaillait pour Rebelle. Et lui, il le postait, puis... –. [00:28:49] Speaker A: Tu filmais par cellulaire bien souvent au début. [00:28:51] Speaker B: – Oui, effectivement. Et là, par la suite, ils m'ont dit, est-ce que ça te tenterait de venir nous rencontrer à Toronto? Et c'est là que, dans ce temps-là, puis crois-le, crois-le pas, J'étais en hésitation parce que j'avais deux options d'emploi. La S.A.Q. ou Rebelle News. [00:29:12] Speaker A: Haha, t'as hésité entre les deux. [00:29:14] Speaker B: S.A.Q. [00:29:14] Speaker A: Vente du vin là, à la Sucursale de Beauport, mettons. [00:29:19] Speaker B: Ben là, j'étais dans le dernier processus, pis là j'ai fait, qu'est-ce que je fais? Pis je suis allée sur mes convictions. J'ai dit, je m'en vais full pénible. [00:29:29] Speaker A: Je prends l'avion, je vais aller boire. [00:29:31] Speaker B: Ouais. Puis finalement... [00:29:33] Speaker A: Comment ça s'est passé? [00:29:34] Speaker B: Il y avait toute l'équipe. C'était comme une réunion qu'ils avaient... [00:29:38] Speaker A: Sont-ils bien installés? [00:29:40] Speaker B: Oui, oui, ils sont très bien installés. Puis leur studio a été rénové récemment. Vraiment bien, vraiment. Donc, j'ai rencontré toute l'équipe. C'était une grosse équipe dans ce temps-là parce que durant la pandémie, ils avaient engagé énormément pour... couvrir qu'est-ce qui se passait, les folies, l'hystérie à travers le Canada. Et finalement c'est ça là, ils m'ont offert, au début j'étais pas sûre, fait que j'étais à temps partiel, puis finalement le temps partiel il a rapidement été changé en temps plein. [00:30:18] Speaker A: Ton premier posting, c'était à quel endroit? Ton premier reportage? [00:30:21] Speaker B: Ça a été Maxime Bernier durant une manifestation à Toronto. C'est directement, lorsque j'ai été engagée, la journée d'après, il y avait une manifestation à Toronto, puis j'avais... Et puis là, moi, j'étais comme, j'ai jamais parlé avec des politiciens, je sais pas trop. Puis, tu sais, j'étais pas politiquement impliquée dans le passé, donc là, j'étais comme, mon Dieu, OK, comment ça fonctionne, etc. Et ça s'est bien passé. Puis là, après, je pense le deuxième, c'était un couvre-feu. C'était à Montréal où des gens défiaient le couvre-feu. Et là, ça a été mon deuxième reportage. Mais tu sais, combien de fois, moi, je me suis fait arrêter pour faire mon reportage, donner d'étiquettes. pour avoir fait mes reportages. Ils ont perdu aussi. Nous, on a gagné un coup pour un ticket de couvre-feu. Moi, en ce moment, je suis impliquée dans plusieurs poursuites. Dans le fond que nous, on poursuit. Mais nous, à chaque fois, on est allé justement contre la SPVM pour arrestation, démesuré, non approprié, injustifié, etc., etc. Puis eux ont été obligés de nous écrire une lettre comme quoi ils reconnaissent notre média, puis que c'est une lettre d'excuse dans le fond. Puis au moins, on a gagné ça. Mais tu sais, à quel point que pour moi, puis moi je veux être la première à Back the Blue, je les aime, la police on en a besoin, parce que le crime est en train d'augmenter, etc. Mais moi la police qui est impliquée au niveau politique. [00:32:08] Speaker A: Tu le sens-tu ça? [00:32:09] Speaker B: Je le sens énormément. pis je trouve ça triste. [00:32:12] Speaker A: On l'a vu avec David à Toronto quand il s'est fait arrêter en posant des questions entre autres à Freeland. On l'a vu avec toi également lors d'une couverture de manifestation islamiste face à McGill, je pense. Quand tu dis la police impliquée politiquement, donne des exemples. [00:32:30] Speaker B: Ben des exemples, je vais juste donner un exemple, ok? Nous on va à Davos, je suis allée en France, j'ai jamais eu de problème moi avec la police. Jamais que mon... Arrêtez de... [00:32:41] Speaker A: Ils te laissent travailler. [00:32:42] Speaker B: Parce que c'est ça la liberté de presse. [00:32:44] Speaker A: Vous les suivez à Davos, le World Economic Forum, vous les suivez là. [00:32:48] Speaker B: Effectivement, pendant la guerre on a eu le CEO de BlackRock. [00:32:52] Speaker A: Ça la police aurait pu... Greta Thunberg l'année passée, entre autres. [00:32:57] Speaker B: On a eu aussi Pfizer, Bourla. [00:33:01] Speaker A: Oui. [00:33:02] Speaker B: Donc tu sais, c'est plein de moments comme ça que tu te dis, pourquoi dans les autres pays... Et ça s'est. [00:33:07] Speaker A: Passé de manière très civilisée, il y a aucune brutalité, rien de ça. Ils posent les questions et dans certains cas même, ils répondent, ils répondent partiellement, mais au moins ils répondent. Il n'y a pas d'entrave policière. [00:33:18] Speaker B: Non, effectivement. Puis pourquoi ici au Canada, pourtant on dit, on a la liberté de presse. C'est pas vrai. On n'a pas la liberté. [00:33:24] Speaker A: Quels sont les pires exemples d'entrave policière? [00:33:28] Speaker B: Les pires exemples d'emploi. [00:33:29] Speaker A: Parce qu'on les a vus sur les vidéos, selon toi, dans lesquelles tu étais impliqué. [00:33:34] Speaker B: Ben, moi, la pire, là, j'en ai deux. J'en ai deux. Pendant le convoi, quand je me suis fait tirer dans la jambe avec un... Un Ottawa. J'ai juste le mot en anglais qui est un R1, là, que dans le fond, ça tire des... gas canister. Oui. Les canisters de gaz. Lacrymogènes. Bon, ça, je... à point... à bout portant... point-blank. Des fois, je mélange les mots en anglais et en français parce que... Non. [00:34:07] Speaker A: Tu travailles en anglais. C'est compréhensible. Si on était à Ottawa à ce moment-là. [00:34:11] Speaker B: À 26 ans, je parlais pas anglais. Hein? 26 ans, je parlais pas anglais. Fait que là, aujourd'hui, je fais mon travail en anglais. Je sais que je suis pas la meilleure, mais au moins, je le fais. [00:34:18] Speaker A: Ça sort. Des fois, ça sort carré, mais ça sort... C'est ton style. T'as un style, t'as une signature. T'es frondeuse, rebelle, à l'image du Média. Elle revient à cet événement-là, donc. Point de blingue, comme tu dis, bout portant, ça c'est où exactement? [00:34:34] Speaker B: C'est à Ottawa, hein? [00:34:37] Speaker A: Oui, à Ottawa. [00:34:38] Speaker B: Les camionneurs. Puis nous, on a été quand même un mois à Ottawa pour couvrir les événements, puis on a... était capable de justement montrer les mensonges qui avaient été divulgués, propagés. [00:34:51] Speaker A: Donnons des exemples. C'est là qu'on a vu la brutalité de Trudeau. [00:34:55] Speaker B: Est-ce que vous vous souvenez, Trudeau avait dit qu'il volait de la nourriture aux sans-abri. Mais je suis comme oui voyons, c'est tellement pas vrai. [00:35:05] Speaker A: Un autre bon mensonge. [00:35:06] Speaker B: Ça c'était un des mensonges. Un autre mensonge c'était au niveau des animaux dans les camions. C'était aucunement vrai. Ils disaient quasiment qu'on oubliait les animaux à moins je sais pas combien dans les trucs parce qu'il faisait froid. faisait froid durant le convoi. C'était un des pires froids que j'ai jamais vécu. [00:35:27] Speaker A: Puis toi, avec ta maladie en plus, fallait que tu te surveilles. [00:35:29] Speaker B: C'était terrible, terrible. Mais tu sais, il y avait beaucoup de choses. Il y avait des gens qui disaient que c'était des extrémistes, c'est des nazis. [00:35:36] Speaker A: Oui, l'argent qui vient de la Russie, des nazis. Le drapeau nazi, c'est-tu toi qui l'a filmé? [00:35:42] Speaker B: Le drapeau nazi, moi j'ai fait un reportage complet sur ça. [00:35:46] Speaker A: Ouais, raconte. Un, C'est ça la beauté des podcasts, c'est qu'on prend le temps de jaser. [00:35:51] Speaker B: C'Est ce qui est le fun. J'avais justement à investiguer les angles des photographies qui avaient été pris de tous les différents drapeaux. Le drapeau nazi avait été vu au Château Laurier, mais il n'a pas été vu sur la rue principale, je pense que c'est Wellington. Oui. Mais il n'a jamais été vu. La seule place où ce qui a été pris en photo, c'était au milieu du parc, Environ, j'ai calculé, ça devait être à peu près deux minutes que le drapeau a été dans les airs. Puis à ce moment-là, avec l'angle de la photo, la personne devait se trouver dans le canal. Dans le canal, c'était bloqué, c'était barré. Il n'y avait pas d'accès à port, les policiers. des journalistes probablement mainstream qui avaient accès. Donc, un, les seules photos qui avaient été publiées, c'était justement d'un freelancer, un freelancer qui a travaillé pour les médias d'État, et même, si je me rappelle bien, Trudeau, pour les photos parlementaires. Et là, les autres drapeaux, celui-là il a disparu, il n'a jamais été vu après ça sur Wellington. Il a fait apparition même pas une minute sur le côté du Château Laurier. L'autre, c'est une personne qui porte une cagoule complètement masquée. C'est un drapeau qui a été fait un peu maison, sur mesure. C'est le drapeau de la Confédération avec un camion dessus. Puis ce gars-là, il a été vu, il est rentré, il a pris des photos à côté de Maxime Bernier, puis il s'est tourné autour du PPC. Et là, après ça, il a quitté. Puis les seules photos qu'on a de lui, qui a été faites par un journaliste parlementaire pour Trudeau, qui a été publié sur Etsy, ou pas Etsy, comment ça s'appelle les affaires d'images? En tout cas, bref. Non, c'est vraiment une plateforme où c'est toutes des photos. Puis moi, je suis allée voir un peu tout ce qu'il avait fait auparavant. Puis là, c'est là que j'ai pu voir que justement, il y avait plein de photos de Trudeau, etc. Les seules photos, le gars, La cagoule, on la voit pas. C'est toutes des photos de dos, avec le drapeau, qu'on voit le Parlement. Mais on ne voit jamais que son visage est complètement, complètement masqué. [00:38:19] Speaker A: Ça veut dire quoi selon toi? [00:38:21] Speaker B: Premièrement, il ne voulait pas montrer que ça pouvait probablement être et fortement un agitateur, quelqu'un qui ne veut pas se faire voir, quelqu'un qui veut juste causer le trouble. Puis j'ai trouvé ça malhonnête parce que tes photos nécessairement montrent le visage de la personne. Tu es juste à côté. [00:38:35] Speaker A: Ça a permis de dire à Trudeau, c'est une gang de nazis, c'est un rassemblement nazi, etc. Il y a eu un délire par rapport à ça. [00:38:42] Speaker B: Puis là, le troisième drapeau de la Confédération qui était sur un camion à peu près deux jours avant l'événement, J'ai rencontré la personne qui avait ça. Lui, il m'a expliqué que lui, le drapeau de la Confédération, il n'y a rien de mauvais pour lui. Lui, c'était un signe de rebelle, être rebelle. Puis là, j'ai dit, est-ce que vous vous rendez compte que, vous savez, malheureusement, avec ce drapeau-là, C'est pas votre faute, mais ça l'a dépeindu le mouvement au complet. Est-ce que vous avez des regrets ou quoi que ce soit? J'avais parlé avec cette personne-là. Puis cette personne-là a dit, avoir su aujourd'hui, probablement je ne l'aurais pas amené, mais il dit, pour moi, il n'y a pas de connotation négative. Le drapeau de la Confédération a plusieurs significations, tout dépendant de quel côté tu regardes le drapeau. Donc, ils ont utilisé ces trois photos-là sur d'autres angles, mais les photos ont été prises à la même place. Les trois événements où clairement il y en a un qui a été vu pendant une minute, même pas au convoi, même pas sur la rue Wellington où le convoi était, l'autre pleinement masqué, donc au bout du compte, Moi je trouve ça exécrable d'avoir utilisé trois petites photos comme ça qui a été vu la première journée, qui a jamais été revu pendant le mois complet pour dépeindre des gens qui étaient des gens de partout au Canada, des gens qui n'ont pas des gros salaires, ce n'est pas des gens qui étaient riches, c'est la classe moyenne. Des gens qui étaient là parce que, un, ils ne pouvaient plus travailler. Leur business soit des petites PME ou des moyennes entreprises. [00:40:33] Speaker A: À cause du passeport vaccinal. [00:40:34] Speaker B: En train de fermer. Des contraventions. [00:40:39] Speaker A: La saisie des comptes de banque. [00:40:41] Speaker B: Par free land. J'en ai vu moi des gens qui ont eu des comptes de banque gelés. Après ça, ça a été, on n'a plus le droit d'amener du gaz pis du pétrole au camion parce que là c'était des amendes qui allaient s'en suivre. Là tout le monde était arrivé avec leur jury canne pis là tout le monde se promenait pour justement faire en sorte qu'ils savent plus c'est qui qui en a pis c'est qui qui en a pas. Fait que comme ça les gens étaient capables de s'approvisionner malgré l'interdiction. [00:41:11] Speaker A: – Cet événement-là, qu'est-ce que ça t'a fait réaliser sur Justin Trudeau? [00:41:15] Speaker B: Premièrement, quand il disait le «fringe minority», ce n'est pas vraiment une «fringe minority». Je pense que lui-même s'en est rendu compte que… Oups! [00:41:25] Speaker A: Ce qu'il a dit… Sur la personne, Trudeau, qu'est-ce que ça t'a fait réaliser? [00:41:30] Speaker B: Égoïste, égocentrique, une personne imbue de lui-même qui ne veut pas communiquer avec son peuple, qui ne désire pas qu'on le critique, qu'on aille contre sa décision, pis que c'est quelqu'un qui... C'est ça, c'est un narcissique égocentrique. [00:41:50] Speaker A: Ça a tué un tournant dans ta vie, ça? Cette couverture-là? [00:41:53] Speaker B: Oui, beaucoup. Parce que, il y a beaucoup de monde qui vont le voir là, il y a beaucoup de séparation entre le Québec et le reste du Canada. Ah, les Québécois, tu sais, les Anglais vont dire, les Québécois, les Québécois, ils ont des privilèges, ils reçoivent... [00:42:11] Speaker A: La péréquation. [00:42:12] Speaker B: Péréquation. Puis de l'autre côté, nous autres, c'est beaucoup ça avec la langue. Ah, ils ne sont pas comme nous autres, etc., etc., etc. Et là, c'était la première fois que j'ai vu des drapeaux canadiens et québécois ensemble. Puis, il n'y avait pas de jugement. Tout le monde s'aimait. Puis je pense que c'est à ce moment-là où les Québécois se sont réalliés avec les Anglais du reste du Canada. Puis j'ai trouvé ça beau. J'ai trouvé ça vraiment beau. Puis je trouve qu'on est plus puissant en tant que peuple. Ensemble que divisé. Ça sert à rien de nous diviser. [00:42:54] Speaker A: Est-ce que tu trouvais tout de même que... Parce que tu as parlé tantôt des médias mainstream. Comment tu as commencé à percevoir les médias mainstream? Parce que dans les points de presse, tu es obligé de te battre bien souvent pour poser ta question. Donc tu as les médias officiels, traditionnels, et il y a toi. Quand tu réfléchis à tout ça, tu penses à quoi? Qu'est-ce que ça veut dire, cette division-là? [00:43:17] Speaker B: J'ai comme l'impression que je dérange parce que justement j'emmène un point de vue qu'ils ne montrent pas puis ça fait en sorte que ça vient amener la population à se questionner, avoir un esprit critique. [00:43:28] Speaker A: Puis donne des exemples. Puis là on peut arriver carrément avec Bruno Marchand, quand tu l'as confronté, t'as posé des questions directes. Donne des exemples de questions directes que tu poses aux politiciens que la meute de journalistes traditionnels ne pose pas. Parce que c'est plus officiel, parce que c'est les... Parce que c'est un groupe là, on se met jamais à dos, la gang de journalistes se parle après, comment tu vas titrer ça, comment tu vas leader ça. Je sais, j'ai été journaliste longtemps là. [00:43:55] Speaker B: Ben juste au débat des chefs. [00:43:56] Speaker A: Faut pas se décoller là. Ouais, raconte. [00:43:58] Speaker B: Débat des chefs... [00:43:59] Speaker A: Débat des chefs en quelle année? [00:44:01] Speaker B: En 2021. [00:44:01] Speaker A: As-tu parti du provincial? [00:44:04] Speaker B: Non, fédéral. [00:44:05] Speaker A: Fédéral. [00:44:06] Speaker B: Débat des chefs, on était obligés de se battre en cours contre le gouvernement qui refusait... Ils voulaient nous exclure. Ils voulaient nous exclure et finalement ils n'ont pas réussi. [00:44:16] Speaker A: Parce que c'est Trudeau qui vous déteste là, fondamentalement. [00:44:19] Speaker B: Oui, il l'a même dit en Chambre des communes. Il avait fait un gros speech sur comment on était... la désinformation, et qu'on polarisait, etc. Donc, on a gagné, mais après ça, ils ont essayé de m'exclure à cause du test PCR. Non! Ouais. Et là, finalement, ils n'ont pas réussi parce que moi, je courais partout. Justement, c'était à Ottawa. Je courais partout pour avoir un test PCR, puis etc. Puis j'ai réussi à en avoir un. [00:44:52] Speaker A: Fallait que tu montres que tu sois négative. [00:44:55] Speaker B: Effectivement. Fait que là, il n'y avait plus de raison. Ils ont été obligés de retourner en cours, faire une autre injonction après pour me permettre d'y aller parce qu'il y avait accepté une personne en présentiel, les autres sur téléphone. [00:45:09] Speaker A: Ok, ça c'est en 2021. Pourquoi ils vous détestent? [00:45:14] Speaker B: Mais ils nous détestent parce que, justement, on va sortir souvent, bon, corruption, livrets-chiffres, on va les creuser. On va dire aussi... Tu sais, souvent, on va essayer de peaufiner l'information pour que ça penche sur, mettons, la gauche. [00:45:32] Speaker A: Tu as-tu vu ça, cette espèce de travail de connivence-là entre certains attachats de presse de ministre et les journalistes? Gérer l'accès. [00:45:41] Speaker B: Ben oui, tout le temps. [00:45:43] Speaker A: Raconte, raconte. [00:45:44] Speaker B: Mais pour en venir avec cette question-là, moi j'étais là avec les autres journalistes qui s'échangeaient toutes les questions, qui se disaient, toi tu vas demander quoi, quoi, quoi. [00:45:52] Speaker A: C'est une équipe. [00:45:53] Speaker B: C'était pas les médias ensemble, dans le même média. [00:45:56] Speaker A: C'est des compétiteurs qui deviennent amis. Dans le fond c'est des amis, dans le fond c'est un seul groupe. [00:46:03] Speaker B: Parce que justement, ils n'ont plus de compétitivité parce qu'ils reçoivent de l'argent du gouvernement. Au bout du compte, ils ne travaillent pas aussi fort que nous. [00:46:14] Speaker A: Ils dépendent des politicos. [00:46:17] Speaker B: Effectivement. [00:46:17] Speaker A: Pour leur financement. [00:46:18] Speaker B: Donc ma question a été mal reçue. Ma question a été mal reçue, mais ça a démontré aussi beaucoup de Trudeau qui m'a tutoyée alors que je l'ai vouvoyée. Je l'ai vouvoyée jusqu'au bout. Ma question était nécessairement Premièrement, je suis revenue sur ce qu'avait dit sur nous la journée d'avant, qui était terrible, qui nous avait traité toutes sortes de noms, etc. Et j'ai dit, excusez-moi. Puis là, j'ai comme donné les faits. Puis après ça, j'ai dit, ma question, c'est, bon, l'Israël, c'est le pays le plus vacciné au monde. Ils sont rendus à, je pense, dans ce temps-là, c'était trois ou quatre doses de vaccin. J'ai dit, si les Canadiens ne veulent pas aller plus que deux doses, est-ce que vous allez ôter leur passe vaccinale? Est-ce que vous allez faire en sorte que ces gens-là ne deviennent plus vaccinés? Et donc là, ils n'auront plus accès à rien. Finalement, il m'a dit, j'ai répondu à ton organisation, je n'ai plus rien à te dire. J'ai dit, bon, mais ça demande bien qui vous êtes, mais je ne savais pas que le micro était encore ouvert. Finalement, tout le monde a entendu. Mais moi, j'ai été quand même polie. Je suis toujours polie. [00:47:29] Speaker A: – Tout le temps. [00:47:30] Speaker B: – Moi, le vouvoiement est de toute façon extrêmement important pour moi, pour n'importe qui qui est nécessairement plus vieux que moi. [00:47:37] Speaker A: Qui est le plus déstabilisé, d'ailleurs, quand tu vous vois? Comme ça, c'est un peu déstabilisant, pareil, parce que t'arrives, t'es préparé, t'es poli, structuré. Qui est le plus déstabilisé dans tous ceux que t'as rencontrés, là? Legault... – Legault, impossible. [00:47:52] Speaker B: – Non? – Impossible! Legault a tellement de sécurité, tellement de sécurité, c'est le seul... – T'as jamais. [00:47:58] Speaker A: Posé de question à Legault? [00:47:59] Speaker B: – C'est le seul que j'ai... Je suis pas capable d'avoir accès. [00:48:02] Speaker A: – À des ministres de la CAQ, oui. [00:48:03] Speaker B: – C'est impossible... – Impossible. – ... d'avoir accès à Legault. Impossible. Mais je suis capable d'avoir accès avec tous les ministres, quasiment. C'est sûr que je fais des coups de passe. [00:48:15] Speaker A: Donne des exemples. Pour la CAQ, des ministres, ça a été qui? Zéro. Non, zéro? [00:48:21] Speaker B: Il n'y a aucun ministre? Incapable. La seule fois où je me suis présentée à un de leurs événements, j'ai été escortée par la police après une minute en dedans. Même si j'étais sur la liste. Ils m'avaient inscrite. Ils m'avaient inscrite. J'étais sur la liste. Ils m'ont reconnue. J'ai été escortée. Puis on m'a demandé de quitter l'élu. [00:48:40] Speaker A: Avec quel politicien t'as eu des confrontations les plus coriaces? [00:48:45] Speaker B: Je pense que c'était Guilbault. [00:48:47] Speaker A: Stephen? [00:48:48] Speaker B: Oui. [00:48:49] Speaker A: Marchand aussi, il faut vouloir revenir là-dessus. Mais raconte. Dis-tu dernièrement ça, quand tu lui as posé la question concernant les LGBTQ et justement le Hamas ou les islamistes. Ça c'est la semaine passée. [00:49:05] Speaker B: La première fois, ça a été durant le sommet du plastique, je pense que c'était les Nations Unies. On avait été accrédité. Moi je m'en vais là, mais Guilbault, la dernière journée, je pense que c'était la dernière journée, il donnait une conférence de presse. Je m'en vais là-bas. Donc là, je suis préparée. Là, je vois tout d'un bon moment qu'ils sont en train d'ôter la bannière où est-ce qu'il allait faire son speech, la table. Puis là, je suis comme, mais qu'est-ce qui se passe? Donc là, je m'en vais voir la madame qui est l'attachée de presse à Guilbault. Elle dit, ah non, il n'y aura pas de... Moi, j'enregistre tout. Moi, je suis toujours en train d'enregistrer, surtout là. C'est comme ça que, justement, on est capable de prouver les choses. Donc là, elle me dit, oh non, il n'y a plus de conférences, ça a été annulé, on va vous laisser savoir quand ils vont avoir un... quand ils vont... ils vont le refaire, etc. Je fais, hein, ouais. Je dis, mais là, comment je vais faire pour savoir, est-ce que vous pouvez me donner votre numéro de téléphone? Elle ne voulait pas. Fait que là, finalement, je fais comme moi, je trouve ça louche. Fait que là, je suis allée parler avec les caméramans des médias mainstream. Puis, sérieusement, je veux que je leur donne ça. Ils ont été super coopératifs avec moi parce qu'ils m'ont dit exactement tout. Ils m'ont dit non, non, non, ils l'ont mis au troisième. J'ai fait comme, à même ordre, au troisième. C'est ça qu'ils avaient reçu comme e-mail, comme message. J'ai dit OK, pars au troisième avec eux autres. Ils reçoivent un autre message pour dire que c'est revenu à la même place à la même heure. [00:50:34] Speaker A: Ils jouent au chat, ils allaient sourire. [00:50:36] Speaker B: On redescend, tout le monde. Et eux autres, ils ont quand même beaucoup d'équipement. [00:50:38] Speaker A: Et ton caméraman aussi, de qui on va parler tantôt. [00:50:42] Speaker B: Oui. Donc là, on descend en bas. Et finalement, ils ne savaient plus quoi faire parce qu'on était là encore. Eux autres, ils pensaient qu'on allait juste partir. Mais finalement, là, j'ai eu un échange justement avec Stéphane Guilbault, puis j'ai dit, pourquoi votre attachée de presse, elle ment? Pourquoi elle ment aux médias? Pourquoi elle essaie de manipuler pour faire en sorte que... Est-ce que vous êtes pour la liberté de presse, M. Guilbault? Il était pas content. [00:51:06] Speaker A: Non, non, il est pas content. Les politicos sont pas contents. [00:51:08] Speaker B: Non. [00:51:09] Speaker A: Puis la dernière fois que tu l'as poigné, c'est la semaine passée. [00:51:11] Speaker B: J'étais pas supposée d'être là, parce que dans l'événement, il était pas inscrit. Mais là, j'étais comme, hey, belle transparence du gouvernement, Toi t'étais là, mais lui. [00:51:21] Speaker A: Il devait pas être là. [00:51:22] Speaker B: Mais il devait probablement être là, mais. [00:51:23] Speaker A: Il voulait pas me mettre son nom. [00:51:25] Speaker B: Pour pas avoir des gens qui allaient probablement essayer de rentrer comme moi. [00:51:28] Speaker A: Ah ok, je comprends. [00:51:29] Speaker B: Fait que moi j'ai envoyé un email pour avoir accès. Je me suis présentée, j'ai dit j'aimerais ça avoir accès à la conférence, à l'annonce gouvernementale. Et là, j'ai reçu une confirmation. Donc j'ai dit parfait, j'ai eu ma confirmation. Fait que là, il peut pas nécessairement me bloquer l'accès. J'arrive là-bas, première chose qu'ils disent, quand je dis à Alexandra, la voix, elle dit pour quelle organisation, je dis Rub & News, elle dit ce ne sera pas long, elle part. Là, ils reviennent, ils disent non, je ne penserais pas que vous pouviez assister à l'annonce gouvernementale. Je fais pourquoi? Parce qu'on ne sait pas si vous êtes confirmé. J'ai l'email, je peux vous le montrer. Y'a pas de problème. [00:52:10] Speaker A: Vous êtes encore les troublemakers numéro un du Canada. [00:52:14] Speaker B: J'ai été obligée de faire la chaise, ben pas la chaise musicale, le chat il a souri avec le micro. J'ai été obligée d'aller voir la fille là, j'ai dit si tu veux pas une scène là, vous voyez, si vous voulez pas une scène là, vous allez me donner le micro. Parce que là je connais votre petite tactique là, de me garder pour la fin puis vous couper le micro. Parce que moi ça m'est arrivé. Plusieurs fois avec vous. De me mettre à la fin, coupe le micro. [00:52:36] Speaker A: Y'ont peur hein? Peu, peu. Y'ont peur? [00:52:38] Speaker B: Ils ont extrêmement peur. Mais ma question là, à Guilbault, était extrêmement importante. On reçoit des gens de des pays comme Gaza, la Syrie, c'est pas tous, c'est sûr. Mais quand on regarde le pourcentage d'acceptabilité de l'homosexualité à Gaza, c'est 5% et moins. Tu es pour l'honneur là. et mieux que l'acceptabilité de l'homosexualité. Viens pas me dire que ces gens-là qui vont arriver, on va en recevoir quoi, 5 000? Ça c'est le minimum. Ces gens-là vont pas arriver avec leur idéologie. Il y a deux jeunes femmes, deux jeunes lesbiennes qui ont été faites battre par des réfugiés syriens en Nouvelle-Écosse, je pense. Il y a pas si longtemps que ça. Est-ce qu'on peut en parler? Est-ce qu'on peut justement adresser le bobo? [00:53:27] Speaker A: Ah, ils sont fourrés, fourrés, fourrés. Ils étaient capables de répondre à ta question. Ils disent non, non, non, il n'y a pas de problème. [00:53:33] Speaker B: Non, comme si il n'y avait pas de problème avec l'immigration. [00:53:35] Speaker A: C'est une excellente question. Excellente question. Raconte-moi tes confrontations avec les islamistes. [00:53:42] Speaker B: Ah, ben ça c'est... [00:53:44] Speaker A: Je te trouve courageuse. [00:53:46] Speaker B: Ceux-là, il y a plusieurs gangs. [00:53:49] Speaker A: Oui, ben t'as des gangs de pro-Hamas, des étudiants, ben t'as vraiment des islamistes comme tels qui sont à Montréal, les barbus là. [00:53:57] Speaker B: T'as le groupe des étudiants. [00:53:58] Speaker A: Oui. [00:53:59] Speaker B: Les extrême gauche là. [00:54:01] Speaker A: Les extrême gauche, les activistes de Concordia et de McGill surtout. [00:54:05] Speaker B: Exact. Concordia, McGill et Dawson puis il y en a un autre que j'ai oublié. En tout cas, bref. T'as le mouvement Youth Movement for Palestine qui est le mouvement des jeunes pour la Palestine et t'as Montréal for Palestine qui est un autre groupe. Montréal-Franc-Palestine, il y a deux entités, ben deux entités, il y a deux personnes que j'ai exposées, qui s'appellent Mamoud Khalil, pis Baraa Abu-Amen. Ces deux louls, c'est les meneurs de foules, pro-AMAS, c'est complètement fou qu'est-ce qu'ils peuvent poster. Ils ont même un épinglette avec l'AMAS dessus là, ils s'en cachent pas. [00:54:54] Speaker A: Ils s'affichent. Pro-terroriste. [00:54:56] Speaker B: Ils se cachent pas là, ils se cachent pas. Donc il y a ceux-là qui mènent ce groupement-là. [00:55:01] Speaker A: — Antijuifs. [00:55:03] Speaker B: — Complètement. Des gens qui utilisent des fumigènes. On n'a même pas le droit, on n'a même pas le droit d'utiliser ça en ville, dans une foule. C'est à répétition. [00:55:14] Speaker A: Ils ont des slogans. — Oh oui, les fumigènes, genre des bâtons fumigènes. Oui, on les a vus. [00:55:20] Speaker B: Des slogans extrêmement antisémites. Et en plus, je ne sais pas, c'est le même gars qui avait dit « faggot », tu as un étudiant juif dans, tu sais, juste pour montrer à quel point qu'on est encore là, le rejet d'une personne qui peut-être serait homosexuelle ou pas. Donc c'est ça, il y a plusieurs groupements, mais ces groupements-là, ils ne manifestent pas nécessairement ensemble. Fait que là, on se rend compte que le samedi, il y a une manif, le dimanche, il y a une manif, là, il y a des manifs dans les autres jours. [00:55:53] Speaker A: C'est en train de dégénérer, hein. Toronto, Montréal. [00:55:58] Speaker B: Hey, des business qui s'affichent même pas en tant que juifs qui ont reçu des menaces de mort. [00:56:04] Speaker A: Tu l'as vu. [00:56:06] Speaker B: J'ai interviewé cette personne-là et cette personne-là me disait, je sais pas comment elle sait où est-ce que j'habite parce qu'elle l'a nommée. Elle a nommé où est-ce que j'habite Là, ils ont arrêté. Ça, encore là, c'est de la personne qui me l'a dit. Ils ont arrêté la personne, apparemment. Et là, ils vont demander un inter... excusez, une interdiction d'approchement. Là, il dit, oui, mais ils ne veulent pas me dire c'est qui. Comment je sais, moi? C'est qui, s'il vient dans ma business? C'est... [00:56:36] Speaker A: C'est en train de déraper. [00:56:38] Speaker B: C'est parce que pourquoi on surprotège des personnes? Pourquoi on a deux systèmes de justice, deux systèmes policiers? Hey, les truckers, les camionneurs se sont fait battre, se sont fait piétiner par des chevaux à l'eau. Là, on accepte ça? Je dis pas que je voudrais pas les voir avoir le même traitement que les camionneurs, c'est pas ça que je dis, mais il me semble qu'il faudrait que la loi soit appliquée. Du soutien au terrorisme, je pense que dans le code criminel, c'est assez clair qu'on n'a pas le droit, mais... On dirait qu'on n'investit pas, on ne va pas chercher plus loin. Qu'est-ce qui se passe en arrière des mosques? Qu'est-ce qui se passe dans les écoles comme Bedford? Il y a quelque chose qui est en train de se passer au Québec. Est-ce qu'on va le reconnaître ou on va encore fermer les yeux puis faire comme s'il ne se passerait rien? Eric Duhem l'a clairement dit. Au Maroc ou dans des pays comme ça, eux autres, ils ont déjà des ministères en place pour faire en sorte qu'on éradique l'extrémisme. Pourquoi, nous, on laisse ça faire ici? Pourquoi on les laisse marcher dans les rues, endoctriner des gens, appeurer la communauté juive? Puis, oh, c'est supposé d'être normal. Pourquoi on laisse faire ça? Est-ce que c'est parce qu'on a peur? Moi, je me le demande réellement, là. Est-ce qu'on a peur parce qu'on sait que si on ose faire quelque chose, ça va être encore pire après? Moi, en tout cas, j'ai bien des questions pis je pense pas qu'en important des gens, 5000 personnes de Gaza pis des pays comme ça, sans avoir un double check de leur background pour savoir si ces gens-là sont des extrémistes ou des radicaux. Ici au Canada, on a eu combien d'arrestations de personnes qui s'en allaient faire des attentats terroristes? On en a eu à Toronto, on en a eu à Québec. Fait que là, un moment donné, il va falloir qu'on se questionne. Puis quand on regarde ça, je peux comprendre Trump qui dit là, un moment donné, on a les deux bords que ça passe, mais les pires passent par le Canada aux États-Unis. Puis moi, pour avoir parlé, puis je parle en ce moment avec des gens, des agents frontaliers. Puis je parle avec des gens de l'agent frontalier qui me disent, ça passe. Ça passe, mais la seule affaire c'est que, puis c'est encore, c'est pas moi qui le dit, c'est les agents frontaliers, qui me dit, s'ils s'en vont vers les États-Unis, on peut pas les appréhender. Parce que si on les appréhende avant qu'ils aillent passer, on peut pas les accuser de rien. Parce que c'est pas illégal de marcher proche de la frontière. Donc là, on se ramasse que, Il. [00:59:25] Speaker A: Faut travailler avec les Américains pour être achillé. Pour mettre plus d'achillité. [00:59:28] Speaker B: Il faut avoir une communication tout le temps, dire « Ok, j'ai vu quelqu'un qui s'en va traverser là, allez-vous-en là-bas » ou quoi que ce soit. C'est une vraie passoire. Une vraie passoire. Pour que quelqu'un me dise « Ah oui, il y a quelqu'un qui a pris un genre de you all, il y avait plein de bandes bébés là-dedans ». On ne sait pas si c'est du trafic humain, des trafics d'enfants. Ça a passé sur nos terrains. Le camion a été abandonné. Ils sont juste passés et ils ont traversé l'autre bord. Moi, j'ai regardé sur les réseaux sociaux, il y en a plein qui font la publicité. Ils disent écrivez-moi en privé. Puis là, moi, j'ai essayé de parler avec quelques-uns d'entre eux en espagnol, parce que la plupart, ils parlent espagnol. 5 000 dollars US pour te faire traverser illégalement. Puis là, la nouvelle tactique ici au Canada, ils ne veulent pas se faire pogner. Il faut qu'il soit caché pendant deux semaines pour éviter la loi sur les tiers paysseux. Fait que là, il se cache pendant deux semaines. Dans le fond, quand il paye quelqu'un pour se faire trafiquer de l'autre côté, dans le contrat... [01:00:35] Speaker A: C'est quoi le chemin? Raconte le chemin que ça prend. Dans ton enquête, qu'est-ce que tu as découvert? concernant les illégaux. [01:00:42] Speaker B: C'est des deux côtés, dans le fond. Là, on a un problème des deux côtés, puis ça, ça s'est augmenté aux côtés des Américains avec Biden, puis ça, c'est les gens qui me l'ont dit, parce qu'ils ont vraiment allégé... Le contrôle. Allégé aussi les régulations, là. Mais les gens, soit partent de New York ou de Montréal, ou un des gros points, là, chaud, là, Brampton. Toronto. Point chaud. De tout ce que tu peux imaginer, qu'est-ce qui se passe là, là-dedans. Donc les gens, tu communiques avec eux. Là, ils vont te donner un point de rencontre. Ça, c'est eux qui me l'expliquent. Ils vont venir te chercher. Puis après ça, ils vont t'amener à la frontière. De la frontière, tu vas courir. [01:01:33] Speaker A: À la frontière au Québec? De l'autre côté, d'un côté ou de l'autre. [01:01:37] Speaker B: Mais le passage de Frontalier, le plus achalandé. C'est beaucoup vers les États-Unis que ça passe. [01:01:42] Speaker A: Ok, mais en entrant par l'Ontario ou par le Québec? [01:01:47] Speaker B: Pour aller aux États-Unis? Oui. Ça passe du Québec vers les États-Unis parce que les routes sont plus proches. Puis c'est extrêmement large. Donc, il y a vraiment... C'est un gros terrain de jeu. Moi, j'ai rencontré des fermiers qui m'ont dit oui, ça passe sur mon terrain. Il dit je vois une auto arrêtée sur le bord de la route. Je sais qu'il y en a qui sont en train de courir dans mon chat. Puis ça polie les chats. Mais même là, quelque chose qu'on m'a dit, puis j'ai été complètement choquée. Les fermiers, surtout proches de la frontière, qui engagent eux autres, des gens de l'étranger, ils paient pour eux autres pour venir. Ils disent, nous autres, on est tout le temps à un, boum, disparaît. L'autre côté, parti, boum. On a payé pour qu'ils viennent. Mais cette personne-là est venue, puis elle a traversé. Avec lui, il se ramasse qu'il manque un travailleur de moins. Ça veut dire que ses récoltes ou sa saison vont être diminuées. Il n'y a pas le temps, le processus pour les faire venir puis payer, etc. C'est long. Les autres, ils se ramassent qu'ils ne peuvent pas combler le poste qui n'est plus là aussi. Ils sont perdants. Mais apparemment, ça arrive extrêmement souvent. Puis on a un gros problème à affronter. Sérieusement. Puis les gens qui disent « Ah non, c'est pas si pire que ça ». Moi, j'ai vu des gens au niveau des États-Unis qui m'ont dit qu'avec l'air extrêmement, extrêmement apeuré, Elle me dit, vous savez pas à qui vous avez affaire, là. Moi, je vous le dis, là, vous n'avez pas commencé à creuser, là. Elle dit, c'est pas des enfancars, là. Elle dit, c'est du cartel, là. Puis, même moi, pour avoir donné toutes mes sources au niveau de ce que j'avais trouvé sur Internet, etc., là, j'ai voulu donner à la GRC, etc. Puis, eux autres, même, m'ont dit, fais attention comment tu fais ton reportage. [01:03:50] Speaker A: La GRC t'a averti? As-tu déjà eu des menaces? [01:03:53] Speaker B: Pas jusqu'à maintenant, mais je sais qu'il y a des membres du cartel... qui habitent à Montréal parce qu'ils ont publié des photos de eux, avec leur camion, d'une place à Montréal, que j'ai essayé de trouver, mais j'ai pas été capable. C'est trop difficile. Mais j'ai tout enregistré, j'ai tout gardé, les vidéos, à chaque fois. [01:04:15] Speaker A: Tu connais-tu les responsables des cartels mexicains à Montréal? [01:04:18] Speaker B: Non. [01:04:18] Speaker A: Tu connais les noms? [01:04:19] Speaker B: Non, j'aimerais ça. J'aimerais ça pouvoir aller... J'ai voulu même essayer de faire... [01:04:24] Speaker A: Mais il y a des poteaux Des cartels mexicains à Montréal? [01:04:27] Speaker B: Il y en a à Montréal, il y en a des membres du cartel qui vivent à Montréal, il y en a aussi à Toronto. Puis il y en a beaucoup qui se font justement, il y a beaucoup de personnes qui vont louer des voitures. de l'Ontario, parce qu'il y a beaucoup de plaques de l'Ontario qui arrivent ici au Québec. Donc il y a beaucoup de personnes aussi de Toronto ou en Ontario qui se font trafiquer. Il y a un autre aussi problème, à quoi ça se naît? Les terres aussi où est-ce qu'on a moins d'accès. Moi j'ose même pas y aller parce que c'est un territoire autochtone, je ne suis pas la bienvenue. Donc il faut mettre le doigt sur les bobos qu'on a. Il faut en parler, il faut faire quelque chose par rapport à ça. Il ne faut pas juste fermer les yeux et dire non non il ne se passe rien là. Il se passe des choses. Il se passe des choses et il faut en parler. Qui a peur? Je ne sais pas si c'est qui a peur ou qui veut ça. Kiki, parce que Trudeau savait depuis vraiment longtemps, il y a eu des briefings pour lui dire que bon, dans le temps avec Roxane Road, ça devenait démesuré, que l'augmentation était croissante. Il l'a laissé faire. Ensuite de tout ça, il y a eu le fait qu'on avait fermé Roxane, ils l'ont réouvert après la pandémie. Voyons, il était fermé, pourquoi le réouvrir? Je ne comprends pas. Pourquoi on réouvre quelque chose qui était fermé? On n'avait pas réglé tout à fait le problème, mais on avait réglé un problème. Là, en même temps qu'il a été voir Biden pour justement revoir l'entente sur les tiers pays sûrs, qui en ce moment a compliqué les choses puis aggravé la situation parce que là maintenant il se cache pendant deux semaines, il a allégé les visas de touristes pour les pays, pour justement faire en sorte de doter le backlog qui s'était passé. Fait que là, qu'est-ce qui s'est passé, c'est que tout le monde arrivait sur des visites de touristes, pis qu'est-ce qu'ils font? Soit qu'ils demandent le statut de réfugiés, ou ils s'en vont aux États-Unis illégalement. Donc là, on a créé un autre problème. Il y a eu aussi le problème, en notant le visa pour les Mexicains. Trudeau avait été informé que, justement, ça pouvait faire en sorte qu'il y avait des gens qui allaient passer... qui allaient passer autre que le scan, puis que ça allait être des membres du cartel, que ça allait être des gens qui avaient des mauvaises intentions. Il y avait eu un briefing là-dessus. Il l'a pas remis. Ça a pris combien de temps avant qu'ils le remettent? Il a fallu que les conservateurs, là, piétinent, puis qu'ils disent qu'il faut le remettre, il faut le remettre. Puis là, finalement, il a décidé de le remettre, mais c'était déjà trop tard. Ces membres-là, là, ils vont pas s'en aller, là. Ils sont installés. [01:07:20] Speaker A: Que t'as-tu enquêté sur le fin d'année? Le fin d'année... Ou la gang de Rebel News. [01:07:25] Speaker B: J'ai parlé avec quelques personnes au dévot des frontières. Pis t'sais, ça, c'est comme la même chose avec les armes, avec le tabac, avec tout ce qui est illégal. Ça passe, mais ça va pas... Je sais pas comment dire ça. ils sont plus organisés encore plus que pour des humains. Tu sais, mettons le trafic humain, eux autres ils vont faire en sorte que tout est bien en place. Mais tu sais, moi ma question c'est, est-ce que, puis ça c'est une question légitime, est-ce qu'il y a de l'infiltration au niveau de notre système frontalier? Ok. [01:08:10] Speaker A: Il y en a qui ont de l'information pour passer à bonne place à bonne heure. [01:08:15] Speaker B: Mais t'sais, moi je trouve que c'est légitime de se questionner parce qu'il y a eu auparavant des gens qui ont été arrêtés dans les services frontaliers pour avoir passé de la drogue ou autre chose. Fait que t'sais si ça s'est fait dans le passé, aujourd'hui, avec l'augmentation de cartels, avec l'influence étrangère, on peut prendre ça, l'influence étrangère, les autres pays, t'sais il y en a que je pense que sont juste Ils ne s'en rendent pas compte. Ils pensent qu'ils font tout correctement. Dans le fond, il y a de l'influence en arrière. On ne le sait pas. Il y a plein d'affaires qu'on m'a contées. Je regarde ça et je me dis à quel point on a perdu le contrôle. En ce moment, ils veulent déployer peut-être la SQ. Mais la SQ n'a pas eu l'extension de la protection au niveau de l'immigration puis aux frontières. Donc la SQ, elle va faire quoi? Elle va regarder s'il y a des gens qui commettent des crimes ou qui font des infractions au niveau du code routier. Parce qu'au bout du compte, ils n'ont pas le droit de demander des papiers. Il y a plein de choses qu'ils n'ont pas le droit de demander. Donc, ça peut aussi nuire en cours. Parce que là, ils se demandent des papiers. Puis ils n'avaient pas le droit de les demander à ce moment-là. [01:09:38] Speaker A: Ça va tomber. [01:09:39] Speaker B: Ça va tomber. Fait que là, il y a plein de questionnements. Legault, il faut qu'il extensionne les pouvoirs d'immigration. [01:09:46] Speaker A: Qui tu vas rencontrer justement dans les prochaines semaines? Quand tu dis Legault doit faire ceci, t'as Carney également. L'as-tu pourchassé, Carney? [01:09:54] Speaker B: Ah oui, je l'ai eu. Tu l'as eu? La petite carnée, moi je trouve ça aberrant que les médias soient en train de lui licher les bottes. Clairement là, je sais pas si... [01:10:04] Speaker A: On est en train de le bâtir carrément comme le prochain PM. [01:10:07] Speaker B: La situation de complaisance dans l'auto à François-Philippe Champagne. [01:10:11] Speaker A: Ah c'est fou. Le journaliste en arrière qui est crampé. [01:10:15] Speaker B: Moi j'ai... [01:10:16] Speaker A: Il ferait jamais ça avec un conservateur. [01:10:17] Speaker B: Ben non, ben non. [01:10:18] Speaker A: Très complaisant. C'est une tournée de promotion là. [01:10:21] Speaker B: En fait, ils vont aussi garder leur monnaie. [01:10:25] Speaker A: Ben oui, c'est la région publique. [01:10:27] Speaker B: C'est ça. Les libéraux, eux autres, sont pour donner de l'argent pour les médias. [01:10:31] Speaker A: Les poiliers veulent faire fermer Anne Guilmet, CBC. Je ne suis pas sûr qu'ils vont le faire. [01:10:36] Speaker B: Des subventionnés, mais ça va les forcer justement à s'adapter à comment les gens maintenant vont... [01:10:41] Speaker A: À la réalité du privé. [01:10:42] Speaker B: C'est ça, exactement. Mais là, l'affaire, c'est que Carney, si on regarde son historique de passé, C'est pas quelqu'un qui va être bon pour le Canada du tout là. C'est quelqu'un qui milite sur la carboneutralité alors qu'on est assis sur des ressources naturelles, alors qu'on pourrait aider les autres pays, alors qu'on pourrait s'enrichir, alors qu'on pourrait faire en sorte justement de faire en sorte qu'on ait moins d'émissions dans le monde entier en extrayant nos ressources qui sont des ressources qui sont clean. Au niveau aussi humain, on n'exploite pas des gens. Juste en Alberta, le processus, je ne connais pas exactement, mais le processus où avec le pétrole et le ciment, ils sont capables de reprendre les émissions de CO2 et l'injecter dans le ciment pour faire en sorte que le ciment soit encore plus résistant. Il y a plein de choses qu'on est en train de faire, mais on est bloqué à plusieurs endroits, juste à regarder les pipelines, les oléoducs, etc. Ça. [01:11:47] Speaker A: C'Est-Tu le gros dossier de 2025 de Rebel News? C'est-à-dire la la la... Trudeau qui va peut-être, peut-être se tasser. Le choix de Carney, ça semble assez évident parce que tout le monde l'a back. Le bureau du PM est en arrière de lui. Gerald Butt, son ancien chef de cabinet, est en arrière de lui, donc on. [01:12:03] Speaker B: Va vraiment accepter la vie de Trudeau. Moi, j'ai comme l'impression que les élections de 2026, ça va être repoussé. [01:12:07] Speaker A: Oui. [01:12:08] Speaker B: Moi, j'ai vu. [01:12:08] Speaker A: Jagmeet Singh va donner son... Le discours, ça va être protégeons-nous de Trump. Ça va être ça. [01:12:15] Speaker B: Faut aller contre les tarifs, etc. Puis là, on le sait que dans la Constitution, ils ont le droit d'aller jusqu'à 5 ans pour un mandat. [01:12:23] Speaker A: Donc ils vont se rendre à la limite. [01:12:24] Speaker B: Ben moi j'ai comme l'impression que oui. Trump leur donne un plateau en or. [01:12:32] Speaker A: Ben oui pour se maintenir au pouvoir. [01:12:34] Speaker B: Ben effectivement. J'ai comme l'impression, pis quand on regarde un peu les médias etc, on dirait un petit peu là ce qu'il se passait durant la COVID. Il faut stimuler l'économie en injectant de l'argent. Mais voyons, c'est ça ce qui nous a mis un peu dans... ce qui. [01:12:48] Speaker A: Démontre qu'ils vont passer en marde. Oui, le fédéral et le provincial au Québec, on est vraiment en marde. [01:12:53] Speaker B: Fait que là, j'ai vraiment l'impression qu'on remet la paire. [01:12:58] Speaker A: C'est ça le dossier prioritaire de Rebel 2025? [01:13:01] Speaker B: Ça va être justement faire de la pression, avoir des élections, faire en sorte que justement on stimule la production d'énergie, etc. Il y a plein de dossiers ouverts. Ça ne vous manquerait pas d'ouvrage? Non. [01:13:16] Speaker A: Comment c'est de travailler avec Azra Levin? [01:13:19] Speaker B: Je parle pas beaucoup. Non? Tu te rapportes à qui, toi? [01:13:22] Speaker A: Tout le temps, partout. Tu te rapportes à qui? T'es plus autonome. [01:13:25] Speaker B: Je suis autonome. [01:13:25] Speaker A: Tu fais quelque chose, tu t'auto-affectes un peu? [01:13:28] Speaker B: Oui. Dans le fond, je choisis souvent, ben, quasiment tout le temps, mes sujets. Après ça, je vais le suggérer à ma boss qui est Sheila Gunread, qui est notre éditeur en chef. Oui, Gun, oui. Et là, on va discuter ensemble, justement, là... De l'angle. De l'angle? Ben, en fait, de l'angle, elle va un petit peu... Moi, on m'a toujours dit, depuis que je travaille avec Rebelle, suis l'information où elle te mène. Si elle te mène à une place où ce que tu dis, tu t'attendais pas, pis que ça va pas nécessairement où est-ce que toi tu pensais que tu t'en allais, ben c'est ça, c'est ça l'effet. Fait que suis l'effet. Fait que c'est ça qu'on fait, pis moi je choisis beaucoup sur... donner un autre angle au... à la nouvelle. Fait que quand je vois que la nouvelle, c'est comme blanc et noir, je suis là, oh attends là, on va aller creuser ça là. Fait que... – Faut pas que tu. [01:14:29] Speaker A: Suives le troupeau, c'est ça la clé. [01:14:31] Speaker B: – C'est ça. [01:14:31] Speaker A: – T'es ailleurs. Va ailleurs, c'est ça, c'est là que sont souvent les réponses. Ta mission, toi, qu'est-ce qui va te faire tripper en 2025? – Je pense que... – Qu'est-ce que tu veux gratter le plus? C'est quel filiant que tu veux gratter le plus? [01:14:45] Speaker B: Moi, c'est sûr que la frontière, ça a toujours été quelque chose qui m'a toujours intéressée. Je suis même allée au Texas. Je suis allée à New York. J'ai investigué un peu de ce qui se passait. J'ai été vraiment beaucoup sur la forêt du Darien, qui m'a complètement... Moi, je suis déjà allée proche de la forêt du Darien, mais aujourd'hui, ça a complètement changé. C'est entre le Panama et la Colombie. C'est une forêt qui est tellement dense que la Transamérica, elle ne passe pas. C'est la seule place où ce qu'elle coupe. Et cette forêt-là, moi, on m'avait déjà dit, il dit, si tu rentres dans cette forêt-là, t'en ressors pas. Des criminels là-dedans, des gens qui sont désespérés, pauvres, du cartel, de tout, parce que ça opère là-dedans. [01:15:28] Speaker A: Et là... – Forêt du Darien. [01:15:29] Speaker B: – Ouais, Darien. Puis, il y a plusieurs NGOs, des organisations à but non lucratif, etc., qui se sont installées aux deux bouts de la forêt, en aidant les migrants à passer la forêt pour qu'ils aillent immigrer illégalement aux États-Unis. des organisations qu'on paye avec le taxe. [01:15:54] Speaker A: Ça t'es allé, tu l'as vu là? [01:15:55] Speaker B: Moi j'ai plusieurs personnes qui ont fait des reportages là-bas et que j'ai regardé, c'est tous des médias un peu indépendants, etc. Il y a eu Fox News aussi, je pense qu'ils ont fait des reportages là-bas. Mais ils ont vraiment exposé le fait que ces organisations-là comme, je pense à Croix-Rouge. [01:16:14] Speaker A: George Soros, Open Borders. [01:16:16] Speaker B: C'est-tu OMG? [01:16:18] Speaker A: Non-Government Organization. [01:16:20] Speaker B: IOM. Immigration. L'Organisation de l'immigration mondiale, je pense. Très dangereuse, je trouve que cette organisation-là, elle donnait des kits contre le viol aux femmes et aux enfants avec des condoms, pilules du lendemain, un sifflet. Tout ça, c'est payé par nos taxes. toutes les pays du G7, etc. Mais c'est ça, ils donnaient des tickets aux femmes et aux enfants pour passer, pour s'ils se font violer, au moins ils vont avoir une pilule du lendemain pour pouvoir se faire, s'auto-apporter. [01:16:55] Speaker A: Il y a une ciflette pour avertir. [01:16:57] Speaker B: Oui, effectivement. Non, non, mais c'est quand même ridicule. Des cartes aussi, des cartes pour leur donner le chemin jusqu'aux États-Unis. Ça a été donné, ça aussi. [01:17:06] Speaker A: Pour inciter la migration massive. [01:17:08] Speaker B: Oui. On ne l'a pas arrêté, la migration de masse aux États-Unis, depuis que Trump est au pouvoir. Mais tu sais, il y a plein de places en ce moment où ils font face à une immigration massée aux Unions européennes. Là, eux autres, ça va vraiment mal aller en 2026. Vraiment, vraiment mal. [01:17:26] Speaker A: Tu veux-tu y aller? [01:17:28] Speaker B: J'aimerais ça, parce qu'en ce moment, eux autres, c'est la Commission européenne qui décide eux autres qu'est-ce qu'ils font avec l'immigration. [01:17:35] Speaker A: En Italie, il serait bon. [01:17:37] Speaker B: En Italie, oui. Ils ont eu un gros problème. Puis comment que l'Union européenne avait dealé avec le fait qu'il y avait une immigration de masse qui arrivait en Italie? Eux autres, ils ont juste dit, ben, on va prendre un quota, puis les autres pays vont prendre une partie des immigrants. C'est de même qu'il y avait... pas vraiment réglé le problème, mais fait en sorte que l'Italie avait moins un fardeau au niveau de l'immigration. Mais là en 2026, non seulement il y a un quota par pays, mais à chaque personne qui refuse de prendre, je pense que c'est quelque chose comme, je ne me rappelle plus le du montant, c'est Une amende. 20 000 euros ou quelque chose, c'est énorme. Par personne refusée, même s'il n'a pas atteint encore ta frontière, si tu le refuses, ces pays-là vont être obligés de payer une contravention. [01:18:30] Speaker A: C'est l'enfer. Ça va en Angleterre aussi. [01:18:32] Speaker B: En Angleterre, gros problème de liberté de presse, liberté d'expression. [01:18:35] Speaker A: T'as du stock. [01:18:37] Speaker B: T'as de l'ouvrage? C'est énorme là, c'est énorme. [01:18:39] Speaker A: T'as de l'ouvrage. Là, tu t'en vas où, ta prochaine affectation? [01:18:42] Speaker B: Prochaine affectation, en ce moment je vais aller interviewer la jeune dame de ce matin. [01:18:48] Speaker A: Oui, celle qui s'est faite traiter de nazi par notre chère mère Marchand. [01:18:54] Speaker B: Ça va être bientôt disponible. [01:18:55] Speaker A: T'as beau ça, avec qui tu t'es pincée. [01:18:57] Speaker B: Oui, effectivement. [01:18:58] Speaker A: Très arrogant. [01:18:59] Speaker B: Monsieur Marchand est très arrogant. [01:19:01] Speaker A: Prétentieux. [01:19:02] Speaker B: Il déteste... [01:19:03] Speaker A: Tu vas le voir, ça serait le fun. [01:19:05] Speaker B: J'aimerais ça, mais monsieur Marchand est tellement arrogant. T'sais moi, quand je lui ai posé ma question, Ma question était quand même assez claire. Pensez-vous qu'il y a du ménage à faire dans vos finances? Oui, des finances publiques. Nécessairement, je ne sais pas pour arriver avec toutes les affaires imprimées, de toutes les folies de dépenses. Avez-vous des exemples? Pourquoi il faudrait que moi je commence à vous donner des exemples quand vous le savez très bien parce que c'est dans tous les médias quand vous faites des dépenses qui sont complètement... [01:19:34] Speaker A: Tout à fait. [01:19:37] Speaker B: Donc c'est une manière de couper un peu la discussion, couper le journaliste, essayer de diaboliser cette personne-là. On répond pas parce que de toute façon t'es pas capable de me le prouver. [01:19:49] Speaker A: C'est du gaslighting aussi, c'est de ta faute. C'est toi, c'est de ta faute, t'as pas compris, t'as mal compris, t'es confuse. [01:19:56] Speaker B: Mais ça c'est une tactique qu'on voit beaucoup, chez les libéraux aussi ils font ça. Je ne suis pas en accord avec... [01:20:01] Speaker A: Manipulation 101 ma chère. [01:20:05] Speaker B: Je ne suis pas en accord avec la promesse de votre question. Moi j'ai grandi... dans une formation où il n'y avait aucune question qui était niaiseuse de poser. Que toute question valait la peine d'être posée. Donc moi, dans ma vie, peu importe, t'es un politicien, si t'es pas en accord avec la promesse, fais juste la rectifier de ta manière, puis dire les faits, comment toi tu les vois. C'est pas en disant, je suis pas en accord avec la promesse, donc je répondrai pas. Mais attend là, vous êtes des servants publics. Vous êtes payés avec nos taxes. Vous nous devez des réponses et de la transparence. Puis jusqu'à maintenant, on n'a rien de ça. [01:20:51] Speaker A: Comment tu peux le décrire Bruno Marchand? Est-ce qu'il est similaire à Justin Trudeau? [01:20:56] Speaker B: Je trouve qu'il est assez similaire, sauf que lui, il s'affiche vraiment plus en tant que Extrême-gauche. Tu sais, je trouve qu'il en dirait... [01:21:09] Speaker A: La mobilité. [01:21:10] Speaker B: Peut-être gauche ou extrême-gauche, je sais pas comment le définir. [01:21:12] Speaker A: Plus de vélos, la mobilité. [01:21:14] Speaker B: C'est quelqu'un de très vert, très... Le tramway, il y a pas d'acceptabilité sociale, mais je vais y aller pareil. On le fait pareil. Je vais écraser mon monde, je vais pas écouter mon peuple. Je suis désolée, mais à la base, vous êtes quand même été... élu pour... [01:21:30] Speaker A: On a une planète à sauver! [01:21:31] Speaker B: Ben c'est ça, mais t'sais, c'est cette folie hystérique. Moi là, je suis biologiste. [01:21:38] Speaker A: Ben oui! Pis t'es écolo, tu l'as dit tantôt! [01:21:41] Speaker B: Mais là, y'a une limite entre écolo pis l'hystérie qui amène à la peur pour maintenir les gens dans la peur pour leur faire passer n'importe quoi, n'importe quelle dépense. [01:21:48] Speaker A: Exactement, tu mettrais bien le doigt dessus. [01:21:50] Speaker B: Pis là, que les gens font juste dire OK, OK, oui, oui, oui, c'est la planète, il faut sauver, oui, oui, oui. Puis au bout du compte, tu te ramasses que les décisions qui ont été prises, c'est dans les pires décisions qui nous rendent de plus en plus pauvres au lieu de faire en sorte qu'on devienne prospère, qu'on soit fier de notre province et de notre pays. Juste, j'ai écouté le débat qu'il y avait eu avec Éric Duhame, puis je ne me rappelle plus c'était quoi son nom, mais il n'arrêtait pas de dire Oui, mais c'est l'Alberta qui va faire de l'argent sur nous. On est un pays. On est un pays. On est un team Canada. S'ils font de l'argent, on fait de l'argent. Oui. Si nécessairement, on les aide et en même temps, on s'enrichit également en développant, en stimulant l'économie. Mais moi, cette vision-là de non, on ne va pas les laisser avoir plus d'argent que nous. On est un pays, on est ensemble. Mais moi, cette façon-là de voir les choses au Québec, c'est comme, oh non, les autres provinces n'ont pas le droit d'avoir plus ici, ça, ça. on est dans le même pays, on n'est pas souverain, on n'est pas un pays indépendantiste ici au Québec, on est dans le même pays. Puis ça me répugne cette façon de penser-là, parce que je me dis, si tout le monde s'écoutait, puis tout le monde collaborait, puis tout le monde aussi aurait des débats sur qu'est-ce qu'on devrait faire, etc., puis qu'on ne voit pas juste tout le temps une simple façade de des changements climatiques, il faut avoir peur, Je suis désolée, mais moi quand je regarde des places où est-ce que c'est des îles, la plupart des riches, c'est ceux qui ont les maisons sur le bord de l'eau, ils n'ont pas l'air trop trop inquiets sur la montée des eaux. C'est drôle, mais la montée des eaux, il n'y a pas eu des places. [01:23:44] Speaker A: Fait attention, Limoilou va être inondé, ils l'ont dit. [01:23:47] Speaker B: Non, mais tu sais, je veux dire, c'est parce que moi, moi, en biologie, je l'avais, je le voyais un peu dans la façon qu'il approchait, mettons, certains sujets, qu'il y avait une certaine hystérie, pas hystérie, mais propagande en arrière. [01:24:04] Speaker A: C'est une forme de manipulation puis de propagande pour semer la peur, pour déstabiliser. [01:24:08] Speaker B: Mais là, aujourd'hui, je me dis, c'est des gens qui ont, mettons, mon bac, là, Je me demande de comment ils ont eu leur formation, parce que je me dis, si moi j'étais déjà capable de voir la différence entre ce que j'apprenais et sur le terrain quand je voyageais, parce que moi c'est ça, un de mes premiers voyages a été Borneo, l'île de Borneo. Puis c'était de vérifier ce qui était rapporté dans les architectes scientifiques, puis qu'est-ce qui était vraiment mis en place là-bas. [01:24:39] Speaker A: Est-ce qu'il y avait un écart? [01:24:40] Speaker B: Il y avait un écart. Certaines choses étaient relativement rapportées correctement, mais il y a des écarts. Dans toute chose scientifique, il y a un écart. Tu ne peux pas dire que tout est parfait. Il y a tout le temps soit des erreurs de données, manipulation de données, ou soit il y a aussi comment tu l'as interprété. Il y a plein de choses qu'il va faire en somme. [01:25:01] Speaker A: Tu ne peux pas dire la science dit que. C'est toujours en pleine mouvance. [01:25:05] Speaker B: Il n'y a pas de consensus non plus. Oubliez ça. Il n'y a pas de consensus scientifique. La consensus scientifique, c'est quand t'écrases puis t'éteins l'autre côté qui dit autrement. C'est ça un consensus scientifique. On écrase tous ceux qui disent pas pareil. [01:25:17] Speaker A: Comme Legault a fait, comme Marchand a fait et comme Trudeau a fait. Entre autres. [01:25:22] Speaker B: Mais c'est la même chose. Là, on l'a vu avec la science au niveau plus vaccinal, etc. Mais au niveau climatique, il y a bien des gens qui disent aussi, il y a un rapport. Puis ça, c'était M. Fourfari, qui avait travaillé à la Commission européenne sur l'énergie dans le temps, qui avait eu la crise du pétrole, etc. Puis eux autres, ils avaient déjà regardé l'hydrogène vert. Puis ils disaient que c'était comme brûler des 100 piastres. C'était extrêmement coûteux pour un type d'énergie. Puis ça n'avait même pas... Il n'y avait même pas de données suite à ça. Et lui, il me disait, tu sais, il y a tout le temps un rapport que les scientifiques vont envoyer au niveau, soit le climatique ou quoi que ce soit, puis tu as le rapport condensé politique. que les politiciens vont utiliser dans leur etc. etc. Mais il y a des divergences entre les deux rapports. Donc moi, quand je vois des gens qui vont me dire, oui le rapport, le rapport, lequel rapport? Celui qui a été rédigé par qui aussi? [01:26:21] Speaker A: Tel scientifique ou le remancher politique qui sera utilisé pour faire de la propagande? [01:26:28] Speaker B: Effectivement. Et quelle organisation? Par qui ils sont payés? Il y a plein de choses là. On ne peut pas juste dire, oh oui c'est un scientifique, ok, ok. Mais c'est qui qui les paye? Pour qui ils travaillent? Est-ce qu'il y a en fait des buts lui à atteindre dans le processus de rapport? Il y a plein de choses. Puis c'est ça qu'on est en train de se rendre compte. Il y a des gens qui ont pu, des scientifiques, comme des biologistes, comme peu importe les personnes qui travaillent en termes de science ou biologie, ils n'ont plus le droit de publier dans certaines revues scientifiques parce que là, ce n'est pas considéré comme correct. leurs rapports ou des choses comme ça. Et là, qu'est-ce qu'on voit arriver dans l'Internet? C'est tout des rapports qui se ressemblent. Fait que là, admettons que tu utilises l'EI, puis là tu demandes une question, bien l'EI va se baser sur la littérature qui est la plus massive. Donc là, tu vas avoir encore un côté biaisé où est-ce que eux, ils vont se baser sur ça. [01:27:33] Speaker A: Ils vont répéter le message qui est le plus massif. [01:27:34] Speaker B: Donc, c'est où qu'on s'en sort? Il faut permettre justement à tout le monde d'avoir accès à tous. Et je pense que les gens sont assez intelligents pour faire leur propre esprit critique. Exact. [01:27:45] Speaker A: Continue d'être rebelle. [01:27:48] Speaker B: J'ai toujours été rebelle depuis que je suis jeune. J'ai toujours été contre les injustices, surtout que moi, comme je l'ai expliqué, j'ai tellement été intimidée. Je revenais chez nous ensemble, je recevais des mots de glace. Aujourd'hui, je vois quelqu'un qui vit une injustice ou quoi que ce soit, j'ai toujours été la personne à parler plus fort ou à défendre les gens ou faire des choses comme ça. Moi, c'est ça que je trouve, l'hypocrisie de la gauche qui voit, qui dit, on est pour les sans-abri et tout ça. Ok, mais vous êtes les premiers à manifester, passer à côté d'un sans-abri, puis même pas lui dire salut, même pas lui offrir quelque chose ou faire absolument rien. Donc dans le fond, vous faites juste du signalement virtueux pour vous sentir bien parce que là vous dites je suis avec la gauche donc je suis là pour la justice sociale, mais au bout du compte vous faites absolument rien pour faire en sorte que justement vous vous rendez le monde meilleur. T'sais, moi, dès que j'ai eu une seconde, j'ai essayé d'aller aider les descentes d'abri à Montréal. J'ai essayé. Je faisais des gros croque-pottes, puis j'emmenais ça, puis je jasais avec eux. Ils veulent juste jaser, ils veulent juste... J'allais leur parler, puis... C'est ça, je pense, qu'on est en train de voir. C'est qu'on a toujours mis les gens dans deux baskets. la gauche puis la droite. La gauche n'est plus la gauche, puis la droite n'est plus la droite. Là, en ce moment, on est en train de voir juste une division sur... C'est ça, des signalements vertueux, la justice sociale, parce que la gauche a toujours été contre Big Pharma, puis maintenant, ils sont en train de donner des bisous. Ça marche pas du tout. Moi, je dis, il faut arrêter de diviser les gens par l'ethnicité, la couleur de peau, être homosexuel ou pas, les minorités sexuelles, sur « oh mais t'es un conservateur, t'es un extrême droite, t'es un extrême gauche », etc. Ces mots-là ne veulent plus rien dire aujourd'hui de toute façon. Je pense que Autant que dans notre société, on était tellement... En tout cas, moi, quand j'étais jeune, je pense que j'ai eu l'éducation qui était parfaite. On ne jugeait personne. Tout le monde était sur le même piédestal. On aimait tout le monde. Et moi, je n'ai jamais vu de différence entre une personne qui venait, admettons, d'Haïti ou quoi que ce soit. Pour moi, tout le monde est sur le même piédestal. On est tous des humains. [01:30:27] Speaker A: Exactement. [01:30:27] Speaker B: Puis avec le D.I.I. puis toutes ces affaires-là progressistes. On divise selon l'identité. Ils sont tout en train de remettre les combats qu'on avait déjà ôtés. Tu sais, le racisme. [01:30:40] Speaker A: Le combat de Martin Luther King. [01:30:42] Speaker B: Je veux dire, on en avait... Peut-être que oui, dans une société, il en existera tout le temps. Des gens qui sont homophobes, des gens. [01:30:48] Speaker A: Qui sont racistes, des gens qui sont... [01:30:50] Speaker B: Mais là, en ce moment, c'est qu'on est en train de créer des divisions, remettre le racisme. Puis là, en ce moment, on est en train de voir un racisme blanc. On est tous en train de voir des choses qui ont comme... empiré, puis de façon inverse. C'est rendu complètement fou dans la société. [01:31:06] Speaker A: Et c'est ça que le maire Marchand. [01:31:10] Speaker B: Fait avec la citoyenne. [01:31:11] Speaker A: T'es une nazie, je te parle pas. Alors que dans le fond, elle a pas fait le geste. Elle a levé la main pour poser une question. C'est ce qui s'est passé au conseil de ville, à Québec. [01:31:21] Speaker B: Pis là, en plus de ça, pauvre elle. Elle se ramasse dans tous les journaux. Elle se ramasse que sa face est... Elle est complètement beurrée. [01:31:27] Speaker A: Sa face est partout avec son nom. Tu vas aller la rencontrer? [01:31:31] Speaker B: Oui, parce que je pense que ça, c'est une des raisons pourquoi Rebel News existe. donner l'autre côté du choix. [01:31:36] Speaker A: L'injustice. [01:31:38] Speaker B: Et l'injustice. [01:31:39] Speaker A: Cours après le maire aussi. [01:31:41] Speaker B: Ouais. [01:31:41] Speaker A: Let's go. T'es capable. Hey, merci beaucoup. [01:31:43] Speaker B: Ben c'est moi qui vais remercier. [01:31:45] Speaker A: Merci. On a appris à te connaître. On a appris à connaître qui tu es, puis qu'est-ce qui te drive aussi. Y'a comme un feu en dedans. Y'a comme une révolte. Y'a comme une énergie. Puis y'avait plein de trucs qu'on connaissait pas sur toi. [01:31:58] Speaker B: La vraie injustice. [01:31:59] Speaker A: Sur ton enfance aussi. [01:32:01] Speaker B: C'est ce qui me drive. [01:32:01] Speaker A: Sur ce que t'as vécu. [01:32:04] Speaker B: La vraie injustice. Quand... [01:32:07] Speaker A: Mais ce feu-là vient de ton enfance aussi. [01:32:10] Speaker B: Oui. Puis moi, j'ai toujours dit à ma sœur, je vais me battre jusqu'au bout. Je vais faire en sorte que justement, il y a des gens qui ne vont pas vivre que moi ou ma sœur. Parce que ma sœur aussi a été un petit peu une mouton noire. Puis elle a vécu aussi beaucoup d'injustices. Ma sœur a été aussi touchée sexuellement par le père de... d'un ami, etc. On était dans une procédure judiciaire avec elle alors qu'elle est décédée. Il y a beaucoup de choses qui sont arrivées d'injustice. Puis moi, c'est ce qui me répugne, puis c'est ça que je veux faire en sorte que quand il y a une injustice ou quand je vois qu'il y a eu de la désinformation ou la personne n'a pas eu le droit de réplique, c'est ce qui est important d'entendre, c'est important de rectifier les choses puis pouvoir justement faire en sorte que la population ait accès à toutes les informations. [01:33:09] Speaker A: Vérité et justice. Vérité et justice. Merci beaucoup. Ça fait plaisir. [01:33:12] Speaker B: Merci. [01:33:12] Speaker A: Morel podcast présenté par GMOT.ca Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300 $ par mois. [01:33:26] Speaker B: GMOT.ca.

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