Episode Transcript
[00:00:08] Speaker A: On est rendu là, à la revue de l'année 2024, avec très certainement l'une de mes personnalités de 2024. Vous savez, j'aime l'humour, le sarcasme, l'humour bitch. Et c'est quelqu'un qui, au début, nous faisait faire le saut au couteau.
C'est qui, elle? On ne la connaît pas. Puis, elle a le même discours qu'on tient à Radio Wake, c'est-à-dire « bitch ». Donc, elle se prend pour une woke pour dénoncer, dans le fond, les wokes. Et c'est quelqu'un qui, je pense, a marqué, très certainement, le web et l'imaginaire de plusieurs personnes. Roxane! La banane qui est avec nous! Comment ça va?
[00:00:45] Speaker B: Bien, ça va bien, Dominique.
[00:00:47] Speaker A: T'es l'une de mes personnalités. Regarde, moi, je n'ai même pas fait de revue de l'année, j'ai donné ça en sous-traitance cette année, moi je me suis dit il faut faire travailler les autres un peu. Duhem en a fait une, et toi, tu en fais une autre dans ton style à toi. Les Bananes d'or, on peut appeler ça de même que tu en penses, c'était trop fait. Comment t'appelais ça Roxane?
[00:01:06] Speaker B: Ben c'est ça, moi j'ai pas fait ça souvent, c'est un peu une première pour moi, j'espère que je vais être à la hauteur, puis justement j'ai pris ta suggestion, j'ai appelé ça le gala des bananes d'or 2024, je trouvais que c'était une bonne idée.
[00:01:19] Speaker A: C'est très très bon. Hey on plonge, on y va, pis t'as carte blanche, moi je te suis, c'est ton gala, donc tu présentes la première catégorie.
[00:01:30] Speaker B: Parfait. En fait, je t'explique un petit peu le concept. Je me suis dit, bon, ça va être quoi mes catégories? J'ai essayé de me rappeler un peu ça a été quoi l'année 2024. Puis ce qui s'en est dégagé. Je suis allée vraiment dans mon ressenti. Pour moi, l'année 2024, c'est une année de peur. Ça va être un gala des bananes d'or un peu terrifiant.
J'adore. C'est ça, vous pouvez, les gens qui nous écoutent, vous pouvez m'imaginer comme dans la pénombre avec une flashlight en dessous de la face pendant que je parle. Donc peur, je vais t'expliquer un petit peu mes catégories. Qui dit peur dit Donald Trump, premièrement.
Je pense qu'on est tous d'accord. C'est une année de Donald Trump. Il y a eu beaucoup d'anxiété climatique cette année.
C'est une année aussi d'interdiction et de réglementation parce que c'est comme ça qu'on réagit souvent à la peur au Québec. C'est très bien d'ailleurs. Masculinité toxique aussi. Et finalement, transphobie, c'était une année avec beaucoup de transphobie, qui est la phobie des personnes trans. Donc, dans ces catégories-là, j'ai 7 trophées, 7 bananes d'or à remettre. OK, parfait.
[00:02:42] Speaker A: Allons-y avec la première.
[00:02:44] Speaker B: Parfait. Donc, je commence avec Donald Trump, parce que c'est quand même un sujet très d'actualité, très récent, avec sa victoire. Bon, on est en pleine ère de ce que j'appelle la trompophobie. Donc, on a peur de Donald Trump.
Les médias ont fait une très bonne job, je trouve, en le qualifiant de dictateur, de fasciste, de violeur, de raciste, de misogyne, de narcissique, de menace pour la démocratie. Donc, on lui a attribué tous ces mots-là. Mais j'ai fait un prix de la banane d'or de la trompophobie mélodramatique de l'année. Donc, ce prix-là, pour moi, va à Kim Levi-Clizotte avec sa lettre qu'elle a écrite à sa fée.
Très très bon.
[00:03:31] Speaker A: Oui, j'aimerais ça peut-être un petit extrait si tu en as un pas loin à ta disposition.
[00:03:37] Speaker B: Je vais essayer de la retrouver, je dois avoir ça pas loin dans mon Twitter.
[00:03:44] Speaker A: Mais c'est quand même, c'est une perte de contrôle en général.
Prenons l'exemple de Trudeau qui est allé le rencontrer pour négocier. Je lisais les commentaires des gens sous le tweet, parce que Trudeau a tweeté ça carrément. Lui, à côté de Trump.
Puis commencez d'être assis à côté d'Hitler, d'être assis à côté de Mussolini, de celui qui va mettre fin à la démocratie.
C'est aller loin. On pourrait aller dire vous ne voterez plus après. C'est la dernière fois que vous votez. C'est aller loin là. C'est aller jusqu'au boutisme des commentaires. Tu peux pas aller plus fort que ça. C'est vrai.
[00:04:31] Speaker B: Non, non, mais c'est pas comme s'il avait déjà été président pendant quatre ans. Mais là, là, là, il va être un dictateur, puis il va plus jamais laisser personne voter.
[00:04:40] Speaker A: Ben oui. Pierre, elle avait écrit à sa fille. Tu l'as-tu pas loin?
[00:04:45] Speaker B: Oui, ben j'ai un petit extrait. Un petit extrait? J'ai juste le début, là. « Je te dirais que l'histoire a vu pire et s'en est remise pour s'y replonger maintes et maintes fois, mais trouvant une façon de continuer. » Je te dirais que la terre continue de tourner et même qu'on est chanceuse de vivre où l'on vit. Je te dirais que tu auras peut-être la chance de vivre dans un monde plus doux pour tes 20 ans.
Donc c'est vraiment, ça continue comme ça. On dirait vraiment pour moi une lettre tout droit sortie des camps de concentration dans Zwitsch pendant la deuxième guerre mondiale d'une mère qui qui sait qu'elle ne survivra pas aux quatre prochaines années à côté d'un pays qui a élu démocratiquement leur président, mais qui espère un monde meilleur dans le futur pour sa fille, un monde où le soleil brillera peut-être à nouveau. Ça m'a vraiment fait cet effet-là. Pour moi, c'est assez pire qu'Oprah. C'est le mélodrame maximum.
[00:05:39] Speaker A: Moi, j'appelle ça la peur spectacle. Et cette peur-là, il faut que tu l'exprimes.
qui sont dans un délire ou dans une panique, tu remarqueras que ces gens-là ont la propension à vouloir l'exprimer au large, au gré du vent, sur une tribune. C'est donc du genre, je quitte X, mais t'as pas à garder ça pour toi, là. Faut que tu l'exprimes. Je quitte X, là! Je m'en vais sur la plateforme avec le papillon, because... T'sais, y'a beaucoup de virtue signalling là-dedans, là. Voici mes émotions.
[00:06:17] Speaker B: Hein?
Parce que c'est trop toxique ici.
[00:06:20] Speaker A: C'est ça. Mais tu sais, voici mes émotions. Moi j'appelle ça la peur spectacle. Tu te produis en spectacle et voyez à quel point j'ai plus de peine que vous. Voyez à quel point j'ai plus peur que vous. Il y a quelque chose là-dedans d'assez particulier.
[00:06:36] Speaker B: Ben c'est ça, parce que moi je suis moins égoïste, je suis plus ouverte sur les autres, je suis plus conscientisée aux causes sociales. C'est du wokisme, carrément.
[00:06:46] Speaker A: C'est ça, exact.
Exact. Pleinement méritée la banane d'or, la première banane d'or de ce gala historique qui revient. À Kim Lizotte, exceptionnelle. L'autre banane maintenant, dans quelle catégorie?
[00:07:00] Speaker B: Donc on passe à l'anxiété climatique. Donc cette année 2024, je pense que c'est une grande année de changement climatique. On en a parlé, parlé, parlé à toutes les sauces. On est tous victimes des changements climatiques. Tout est causé par les changements climatiques.
Il y a même des aliments victimes des changements climatiques, des poissons, des communautés LGBTQ+, victimes des changements climatiques. Il y a le racisme climatique. Il y a même, j'ai appris, que le nombre de coups de circuit par année au baseball était affecté par les changements climatiques. Donc c'est vraiment très présent. On a inventé des mots aussi cette année, beaucoup de mots pour exprimer nos émotions climatiques. Je ne sais pas si tu as entendu parler de toutes les éco-émotions.
Non, ben c'est ça, c'est vraiment quelque chose, les écho-émotions, donc on en parle de plus en plus. Puis par exemple, tu connais sûrement l'écho-anxiété.
[00:07:56] Speaker A: Ben oui.
[00:07:57] Speaker B: C'est ça, mais ça c'est causé par l'éco-lucidité dans le fond parce que t'es lucide sur la planète qui est sur le point d'exploser. Tu peux avoir la rage climatique. On a aussi parlé de génocide climatique. On peut être climato-sceptique donc si on n'est pas justement complètement terrorisé. Puis aussi qui dit climat dit pétrole parce que c'est beaucoup à cause de ça. Donc on a inventé le mot pétrole.
[00:08:24] Speaker A: Pétro-masculiniste.
[00:08:26] Speaker B: Pétro-masculiniste aussi. J'aime beaucoup aussi moteur normativité, ceux qui normalisent trop la culture de la voiture.
[00:08:35] Speaker A: Comment tu appelles ça?
[00:08:37] Speaker B: Moteur normativité. Ça, j'ai rien inventé. C'est tous des mots que j'ai vus quelque part. Mon deuxième prix, ça va être la banane d'or du mot climatique inventé de cette année.
C'est un mot que j'ai lu dernièrement qui a été utilisé pour décrire Donald Trump justement dans un article de Radio-Canada qui est intitulé « Un autre mandat de Donald Trump serait dévastateur pour le climat ». Donc dans cet article, on qualifie Donald Trump de « climatonegationniste ».
[00:09:10] Speaker A: « Climatosatan » est-ce que ça existe ?
[00:09:13] Speaker B: Je ne l'ai pas vu encore, mais.
[00:09:15] Speaker A: On peut... « Climatosataniste » !
[00:09:18] Speaker B: Climato-Satanique.
[00:09:19] Speaker A: J'aime ça! Moi, je pense qu'on devrait contribuer au lexique. Peut-être qu'en 2025, on pourrait considérer nos ajouts, nos créations.
[00:09:30] Speaker B: Moi, je pense que c'est infini.
[00:09:32] Speaker A: Oui, c'est très bon. Très très bon. Prochaine catégorie!
[00:09:36] Speaker B: En fait, on est encore dans le climat. Là, c'est plus par rapport justement au côté environnemental parce qu'on sait que les changements climatiques sont causés par la pollution de l'homme et que ceux qui polluent le plus, c'est vraiment les petites personnes individuelles.
comme nous, en particulier le Québécois de région de classe moyenne qui possède un F-150. Donc, il y a plusieurs solutions qui ont été proposées par des experts et des intellectuels pour éviter l'apocalypse climatique. Puis celle-là, je vais te nommer mes quatre nominés au Banane d'or des solutions écologiques les plus efficaces de l'année. Puis je vais te laisser choisir la solution gagnante.
Donc, on nous a proposé cette année, c'est Fitzgibbon qui nous a proposé ça, de partir notre laveuse ou notre lave-vaisselle en plein milieu de la nuit.
Donc, excellente solution pour sauver la planète.
Et on a le journal de Montréal aussi qui nous avait suggéré de se laver moins, donc de prendre une douche par semaine.
[00:10:36] Speaker A: Ah oui, avec le sablier, t'en souviens-tu?
[00:10:38] Speaker B: Oui, le sablier, exactement. On a les activistes cette année qui ont été très imaginatifs, je trouve, en allant jeter de la nourriture sur des œuvres d'art dans les musées. Ça, j'aime beaucoup ça pour sauver l'environnement.
On a un article aussi que j'ai beaucoup aimé dans Le Devoir d'Aurélie Langteau qui, elle ne suggère pas vraiment, mais elle pose la question si on devrait aller plus vers la violence envers la propriété, comme faire sauter des pipelines pour sauver la planète.
Donc, toutes des bonnes idées. Je ne sais pas s'il y en a un qui t'interpelle plus que d'autres.
[00:11:15] Speaker A: Moi, c'est la soupe au poivre, la joconde, la soupe aux tomates. Ça, ça m'a écoeuré bien raide. Mais j'étais content parce qu'à un moment donné, on en avait arrêté et ils ont fait de la prison. Ou il y en a peut-être aussi qui se collent les mains sur les planchers et tout ça.
Tu fermes la lumière.
[00:11:31] Speaker B: Oui, il y a des patates pilées aussi.
[00:11:33] Speaker A: Des patates pilées aussi?
[00:11:34] Speaker B: Oui, moi j'avais aimé ça, les patates pilées sur, je pense, du monnaie ou quelque chose comme ça.
[00:11:39] Speaker A: Ah oui gars, ça fait vraiment de belles choses. Ça fait avancer la cause quand même.
[00:11:43] Speaker B: Oui.
[00:11:43] Speaker A: Ça conscientise, les gens deviennent soudainement plus intelligents, plus avisés. Ils le comprennent. Avant, ils ne comprenaient pas. Ah oui, c'est vrai. Colique, la terre est importante.
[00:11:52] Speaker B: Non, ça donne une image positive. Oui. Ça fait voir le bon côté des choses.
[00:11:59] Speaker A: Puis t'aurais pu rajouter là-dedans dans ta liste, ceux qui bloquent des ponts aussi, comme la gang qui ont bloqué le pont Jacques-Cartier.
[00:12:06] Speaker B: Le pont Jacques-Cartier, oui, qui est passé ou qui avait bloqué l'aéroport aussi un moment donné.
[00:12:11] Speaker A: Ben oui.
[00:12:11] Speaker B: Il y en a tellement des bonnes solutions.
[00:12:14] Speaker A: Oui, il y en a beaucoup. Oui!
[00:12:15] Speaker B: Fait que voilà pour ça. Ici, prochaine catégorie, j'ai les interdictions et les réglementations pour ce qui nous fait peur, là, dans le fond. Parce que c'est ça, on est vraiment, au Québec, on est une société de sécurité avant tout, donc c'est le risque zéro. On a peur de tout, on va être en sécurité. Puis on veut aussi, justement, côté environnemental, être des pionniers planétaires de réglementation pour sauver le climat.
Donc une thématique que j'ai trouvée récurrente en 2024, c'était ce que j'appelle la guerre du feu. Donc on veut interdire les feux d'artifice, prévenir les feux de forêt, interdire les barbecues, les foyers, les poires. Donc c'est ça, c'est vraiment tout le temps, soit pour des raisons de sécurité ou pour des raisons environnementales. Et je ne sais pas si tu as remarqué, un prétexte de sécurité qui revient souvent, un argument que les gens donnent, c'est « en as-tu vraiment besoin ?
[00:13:10] Speaker A: ».
[00:13:11] Speaker B: Tu sais, pour te faire penser comme un égoïste. Donc moi, c'est vraiment ma banane d'or de l'argument 2024 pour interdire des choses. T'en as-tu vraiment besoin? T'as-tu vraiment besoin de tes feux d'artifice? T'as-tu vraiment besoin de ton petit barbecue? Tu vas-tu mourir si t'as plus ton barbecue?
[00:13:27] Speaker A: Non, je vais faire mon steak haché dans la cuisine. Non, c'est ça. C'est vrai, dans le fond, il faut s'abandonner. On est capable de faire notre part davantage.
C'est vrai. Moi j'aime mieux un show de drone qu'un show de feu d'artifice.
[00:13:44] Speaker B: Ah oui, les shows de drone au lieu de...
[00:13:47] Speaker A: C'est tellement plus spectaculaire.
[00:13:51] Speaker B: C'est pareil, ça fait le même effet.
[00:13:54] Speaker A: C'est complètement débile de penser qu'on est capable de... Alors que, moi je me souviens, on avait annoncé l'interdiction, je sais pas si ça a été interdit à Trois-Rivières, en tout cas, dans ma région natale, la Mauricie. Ça faisait jaser dans le temps du Grand Prix de Trois-Rivières. Mais tu sais, tu regardes les gros, gros, gros feux d'artifice pour le nouvel an chinois.
Au moment où on parlait de ça, c'est ok, parfait. Nous autres, il faut se serrer la ceinture, il faut vraiment se questionner. L'autre, l'hypocrisie suprême. Les gros feux d'artifice à Québec, comme entité par le gouvernement du Québec qui veut nous enseigner la verdoyance, mais comme entité par l'Auto-Québec. Mais c'est des gros feux d'artifice, là. C'est sur le fleuve, puis tu peux carrément te louer une place sur un bateau. Tu t'en vas carrément dans le milieu du fleuve. Puis ça donne un Christy-show. Je suis allé cette année, ça donne un Christy-show pour vrai. Quand tout est propice, là, ça bading badang. Il y a de la boucane à la fin. Ben oui, mais c'est un feu d'artifice commandité par le gouvernement du Québec. Mais de l'autre bord, t'as le même gouvernement du Québec qui nous chante la chanson. Faut faire attention, faut faire notre part et tout. C'est tellement hypocrite.
[00:15:02] Speaker B: Oui, c'est ça. Puis qu'ils te disent de prendre un sablier pour prendre ta douche. C'est sûr que c'est ces personnes-là en haut qui dirigent, ils font ça, c'est sûr.
[00:15:13] Speaker A: Gang d'hypocrites. Ok, prochaine catégorie.
[00:15:17] Speaker B: Bon, prochaine chose, oui c'est ça, donc on a aussi des grands combats au Québec en termes encore d'interdiction et tout ça. Ça peut être un exemple, on se bat contre les parcs à chiens ou les terrains de basketball parce que ça fait trop de bruit dans le voisinage.
[00:15:35] Speaker A: On l'a vécu à Québec ça, il y a quelques années de ça.
[00:15:38] Speaker B: Je pense que cette année, il y a eu aussi la saga du terrain de basketball qui se sont fait enlever leurs paniers parce que ça faisait trop de bruit.
[00:15:46] Speaker A: Ben oui.
[00:15:48] Speaker B: C'est ça. Donc on se bat aussi, on forme des comités de sage pour parler de toilettes non genrées, des combats vraiment importants comme ça. Donc moi, ma banane d'or du combat de société de l'année, c'est le projet de réglementation de l'affichage en français qui va forcer entre autres à changer les boutons on off sur les électro-ménagers pour les mettre en français.
[00:16:11] Speaker A: Ridicule.
[00:16:12] Speaker B: Donc ça, c'est vraiment mon combat de l'année.
[00:16:15] Speaker A: Ah oui, les gens vont parler mieux français.
Ça va faire avancer la langue.
[00:16:22] Speaker B: Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
[00:16:23] Speaker A: Moi, broil, je comprends pas c'est quoi. Tu sais, quand t'arrives, broil, moi je suis fourré, je le sais pas c'est quoi.
[00:16:31] Speaker B: Pis je pense que le fait de... parce que là, ça va coûter cher, tout ça. Fait que je pense que le fait de payer ton four 10 000$, ça va redonner aux gens l'amour de la langue française.
[00:16:40] Speaker A: Ah oui!
C'est incroyable. Moi, quand je m'en vais chez Casino Tire, je pense qu'ils vendent juste des pneus. Je suis saisi aussi. Quand j'arrive au Casino Tire, je vois des gourdes d'eau, des machines à café, je suis fourré. Je ressors dehors, je me dis «coudonc, c'est pas écrite ailleurs ici, c'est quoi qui se passe?» Mais les pneus sont dans le fond. Je suis obligé de leur demander si les pneus sont où. C'est tellement bêbête. C'est tellement bêbête, mais ça procure un sentiment de sécurité.
[00:17:10] Speaker B: Oui, sécurité, c'est très important. Mais je suis surprise que tu dis ça. Puis c'est vrai que Canadien Tire, ce n'est pas encore fait d'imposer le pneu canadien comme nom de magasin.
[00:17:19] Speaker A: Non, exact. Exact. Il va falloir qu'ils appellent ça, je pense, les magasins. On fait une plainte. On met quelqu'un là-dessus. C'est bon.
[00:17:27] Speaker B: Je veux des magasins de pneus canadiens.
[00:17:29] Speaker A: Moi aussi. Ça prêche. Ça urge.
[00:17:31] Speaker B: Ça prêche.
[00:17:31] Speaker A: C'est un besoin. C'est un besoin.
Prochaine banane d'or!
[00:17:36] Speaker B: Bon, fait que catégorie masculinité toxique.
[00:17:39] Speaker A: Oh yes!
[00:17:40] Speaker B: Oui, ça aussi on en a beaucoup parlé dernièrement, les méchants mâles alpha de la manosphère qui font des discours masculinistes sur internet super dangereux.
On a des femmes qui ont sorti sur les réseaux sociaux dans des vidéos pour dire qu'elles ont peur des hommes hétéro cisgenres. Surtout si ce n'est pas le cousin de quelqu'un. La plupart des femmes choisiraient un ours plutôt qu'un homme pour être seule avec dans la forêt. Qu'est-ce qu'on fait avec ça?
Déjà, pas tout le monde s'en rappelle, mais plus tôt dans l'année, il y a déjà une piste de solution qui avait été abordée pour contrer un petit peu cette toxicité-là de l'homme blanc, ce genre hétéro. Et c'est les décrypteurs. Je pense que c'était en février, il y avait eu une vidéo des décrypteurs qui interviewaient quelqu'un qui disait que la viande rouge, en fait, ça représentait le masculinisme suprémaciste blanc. Je ne sais pas si tu avais vu ça.
[00:18:41] Speaker A: Ah oui, j'ai vu ça.
[00:18:43] Speaker B: Oui, t'avais vu, ok. Donc, ben t'sais ça, moi ma solution, c'est qu'on devrait interdire la viande pour lutter contre ça, ou en tout cas au moins mettre une taxe spéciale sur la viande rouge, comme la taxe patriarcale toxique, ou quelque chose comme ça. Oui! Pour calmer les mâles qui veulent forcer leurs blondes à rester à la maison et à s'occuper des enfants en préparant du pain aux levains en robe.
[00:19:06] Speaker A: La TPT!
[00:19:09] Speaker B: Oui, exact, la TPT.
[00:19:10] Speaker A: Ça prend une TPT.
[00:19:12] Speaker B: Oui, contre les mâles toxiques, contre le masculinisme. Donc, ma banane d'or de la lutte contre la toxicité patriarcale suprémaciste va au décrypteur pour avoir amené ça.
[00:19:26] Speaker A: C'est qui les décrypteurs? Décris-nous un peu, c'est quoi? C'est-tu l'émission Radio-Canada? Comment ça s'appelle?
[00:19:31] Speaker B: Ouais, c'est une émission Radio-Canada, pis c'est ça, eux, dans le fond, ils vont débunker des mythes pis ils vont...
J'ai de la misère à expliquer exactement c'est quoi leur mission, mais ils ont la vérité. Eux, c'est la crème de l'élite intellectuelle.
Ils sont à Radio-Canada, donc je pense qu'on n'a pas de doute là-dessus. Puis c'est ça, eux autres, ils vont trancher sur c'est quoi... Ils font des vraies enquêtes, ils vont trancher sur c'est quoi la vérité. Puis tu ne peux plus les ostiner après.
[00:20:06] Speaker A: Ça, c'est ça, pareil. Parce qu'ils l'ont dit.
[00:20:11] Speaker B: Oui.
[00:20:12] Speaker A: Ils l'ont dit, donc, toi, t'as beau avoir n'importe quelle autre opinion, argumenté, ouais, mais peut-être que si vous voyez cette histoire-là d'un autre angle, non.
[00:20:21] Speaker B: Non, c'est ça. Eux, c'est la science, puis la science, ça s'assautine pas.
[00:20:25] Speaker A: Dans le COVID show, ils étaient tannants, eux autres.
[00:20:28] Speaker B: Oui.
[00:20:29] Speaker A: Parce que nous autres, on avait...
[00:20:30] Speaker B: Il y a quelques petites sauces qui n'ont pas eu raison, mais on fait semblant que non.
[00:20:34] Speaker A: Non, c'est ça, exact, exact. Good, à part ça, dans les autres.
[00:20:39] Speaker B: Catégories, Écoute, finalement, ma dernière catégorie, c'est la lutte à la transphobie. Ça, ça s'est passé un petit peu, mon gagnant, ça s'est passé un petit peu plus tôt dans l'année, mais c'est non le moindre. Donc, on est à une époque vraiment, comme on disait, de transphobie. Les gens, vraiment, utilisent beaucoup ce mot-là, transphobe, accusent tout le monde d'être transphobe. Donc, si on le dit, c'est que ça doit être vrai. Il doit y avoir ce problème-là de transphobie dans notre société.
[00:21:04] Speaker A: Tu sais, si t'as un bug à propos d'une opération sur un enfant de 6 ans, transphobe!
[00:21:10] Speaker B: Exactement. Si tu ris des mots inclusifs, des yels, des tousts et compagnie, ben t'es transphobe.
[00:21:17] Speaker A: Si tu doutes de la pertinence qu'un trans puisse participer aux Olympiques dans la catégorie féminine, transphobe!
[00:21:24] Speaker B: Absolument. Pis si une personne trans dit quelque chose que t'es pas d'accord, même si ça a aucun rapport pis c'est sur n'importe quel sujet au monde, ben t'es transphobe.
[00:21:32] Speaker A: Exact.
Ça, ça coupe la sifflette de tout le monde. Il n'y a plus personne qui a le goût de parler. Ça, Trump, je veux qu'on jase ensemble un peu librement sur ce qui s'en vient en 2025. Ça va brasser avec Trump. As-tu l'impression que ça pourrait même nous influencer? Je vais te donner une histoire, ça n'a pas levé, mais c'était quand même en une du Daily Mail, il y a une semaine et demie, deux semaines de ça, pour situer les gens en termes temporels, parce qu'on est en podcast, mi-novembre.
Trump va mettre à la porte tous les militaires trans. Il y en a, paraît-il, 11 000. Et il va leur donner un congé médical. Il va les releaser, les relâcher. Mais ça, ça n'a pas levé, puis ça m'a étonné. Parce que quand il va le faire, puis Trump a mentionné qu'il le ferait via un décret. Quand il va arriver, bon, il va y avoir l'intronisation, la sermentation le 20 janvier prochain.
Il va être dans son bureau le 21 et il va signer des papiers. Ça, ça va rebondir. Ça, ça va clasher. Comment tu as l'impression que ça puisse nous influencer les médias ici et influencer les politicos d'après toi?
[00:22:44] Speaker B: On dirait que je ne suis vraiment pas la meilleure pour faire des analyses politiques. Je suis plus en train d'observer ce qui se passe. Ça va jaser. Je ne pense pas que ça va être relax, surtout la prochaine année avec Trump qui va rentrer. Mais on dirait que je ne sais pas ce qui va arriver.
J'ai l'impression qu'il va nous arriver des surprises aussi, des affaires inattendues, parce qu'il va avoir aussi des gens fâchés contre ces décisions. Lui aussi est un peu imprévisible, Donald Trump. Même s'il a dit son programme un peu, moi, d'après moi, il y a des surprises qui nous attendent, puis c'est ça, des surprises de la part des gens pas contents. Fait que oui, je pense que ça va brasser. Ça va être divertissant, en tout cas.
[00:23:30] Speaker A: Parce que ta popularité, Ça exprime une forme de roll ball. Moi je pense avec le Walkies. Je pense que les gens sont écoeurés. Je pense que les gens en ont plein Lucas. Sophie Durocher en a parlé et tu l'as rencontré pour faire une entrevue avec elle. Puis vous avez parlé de son livre aussi, etc.
L'élection de Trump, moi je pense qu'il y a beaucoup un roll ball là-dedans, mais ta popularité, les personnages que tu fais, t'es pas un personnage dans les entrevues que tu fais dans ton podcast, mais les « sketchs » que tu fais, les commentaires que tu reçois, tu sens-tu que les gens en ont un roll ball? Qu'est-ce que tu ressens chez les gens?
Ben le fait que ça soit populaire, ça fait du bien au monde de bitcher ça parce qu'ils sont plus capables. Parle-moi un peu, retransmets-moi un peu les réactions que t'as du monde quand tu fais un bon vidéo, là. Ben bitch, là.
[00:24:27] Speaker B: Le dernier que j'ai fait, c'est à propos de Valérie Plante. C'est tout mon chum qui l'avait écrit. C'est-tu ton chum qui écrit pas mal tes textes? Ça dépend. Il y en a beaucoup que c'est juste moi qui les écris. Mais dans les derniers temps, c'est souvent lui qui les écrit.
qui me donne les idées. Puis moi, je le réécris vraiment à ma façon. Mais c'est ça, celui-là, c'était vraiment lui. Je ne voulais même pas le faire au début. Puis j'étais comme, c'est vrai que Valérie Plante, on ne l'a jamais nié.
J'ai été 20 ans à Montréal et j'aimais beaucoup Montréal. Je n'aime pas du tout Valérie Plante. Donc, je partage vraiment ce ras-le-bol. Je le partage aussi.
Je pense qu'on prend souvent des sujets que je suis tannée d'entendre. Moi, j'ai un roll ball et j'ai l'impression qu'on n'en parle pas assez. Là, je le fais. C'est sûr que souvent, les gens vont être comme « enfin, quelqu'un en parle, merci d'en parler, ça fait du bien.
[00:25:29] Speaker A: » Ça a été quoi ton déclic? C'est sûr que tu deviennes Roxane Labanane. D'abord, le nom, c'est venu comment? Ça a été quoi le déclic?
[00:25:38] Speaker B: En fait, le non, c'est vraiment... Dans le fond, moi, j'avais mon compte Facebook normal jusqu'en début 2020. Puis, c'est ça, il y a la pandémie qui est arrivée, les mesures, le masque, ça commençait à se chicaner sur l'utilité du masque. Puis là, ça commençait déjà à créer des petites tensions entre... Bien là, c'est un peu niaiseux, mettre des masques, puis t'aïeules, puis mets ton masque, puis écoute le gouvernement.
Puis j'avais juste fait un petit post, ben on peut-tu arrêter de se chicaner et respecter l'opinion des autres, quelque chose comme ça. Puis je me suis faite complètement ramasser. Puis c'est ça, dans ce temps-là, la confrontation sur Internet et ces affaires-là, je n'étais pas habituée à ça. Ça fait que ça m'a vraiment fait de quoi. J'avais fermé mon... ben tu sais, ça et une couple d'autres affaires, ça m'a amenée à fermer mon compte Facebook. Puis là, finalement, j'ai décidé de m'en réouvrir un, mais justement pas avec...
toutes nos connaissances, la famille, c'est un compte plus anonyme pour chialer justement. Puis j'ai appelé ça Roxane la Banane vraiment pour ne pas mettre mon nom de famille, puis parce que ça rime, puis parce que c'était mon petit surnom de quand j'étais petite. Ça fait que c'était aucunement réfléchi le nom Roxane la Banane. Puis c'est ça, après ça, c'était juste pour être sur les réseaux sociaux.
J'ai commencé à voir, il y a plein de monde qui commençait à parler dans des petites vidéos. J'étais comme, je pourrais en faire moi aussi. J'avais eu une idée qui était un personnage, ça s'appelait ma première série que j'avais faite, ça s'appelait Éduquez-vous avec les Promasques.
C'est ça, un personnage d'une personne qui écoute TVA, puis qui écoute le gouvernement, puis qui a peur, puis qui met son masque, puis tout ça. Fait que j'avais fait... J'avais eu plein de petites idées, fait que j'ai commencé par en faire, je pense que j'en avais 7, mais j'y postais pas. Je les ai faites, puis j'étais comme, « Ah, j'y poste-tu? J'y poste pas. » Mais j'avais quasiment personne sur mes réseaux sociaux, puis j'avais peur de le poster pour mes dons.
[00:27:35] Speaker A: Le premier, ça a été lui. C'est ça?
[00:27:38] Speaker B: En fait, à un moment donné, c'était toute la série Éduquez-vous avec les Promasques. Il y en avait un, c'était TVA. Il y en avait un, c'était la chronique de Patrick Lagacé. Il y avait comme des petites thématiques. T'as dû te faire écoeurer.
[00:27:56] Speaker A: Par la gang à Lagacé, la gang de TVA.
[00:27:59] Speaker B: Non, parce que je n'avais aucun reach au début. À un moment donné, je me suis décidée à les poster. Je les ai posté les sets d'une shot et là, j'étais toute stressée. Il n'y avait personne dans mes réseaux sociaux.
Ça s'est vraiment fait petit peu par petit peu. C'est sûr que ces gens-là l'ont agacé. Ils n'avaient aucune idée que j'existais. Mais juste qu'il y ait quelques personnes sur Internet qui voient mes vidéos, je n'étais pas habituée et j'étais toute mal. Puis, petit peu par petit peu, ça s'est partagé de plus en plus. Ça s'est vraiment fait graduellement. Puis là, au début, je ne voulais plus n'en faire. À un moment donné, quand j'ai commencé à avoir des réactions de « Hey, c'est bon, qu'est-ce que tu fais? » Ça fait du bien d'entendre ça. Là, je me refâchais contre un sujet, j'en refaisais une autre. À chaque fois, je me disais « Après, j'arrête. Je ne veux plus n'en faire. Ça me stresse. » À chaque fois, je me refâchais contre d'autres choses qui arrivaient dans les nouvelles. Puis là, j'en refaisais une autre. Finalement, je n'ai jamais arrêté.
[00:28:53] Speaker A: Comme une thérapie.
[00:28:54] Speaker B: Oui c'est ça, ça fait du bien moi aussi.
[00:28:56] Speaker A: As-tu eu du hate?
[00:28:56] Speaker B: Ben oui, ben oui.
[00:28:57] Speaker A: Ça s'exprime de quelle manière?
[00:29:04] Speaker B: Ben c'est ça, ça aussi c'est venu graduellement justement parce qu'au début vu que j'avais pas beaucoup de rage, j'avais pas beaucoup de commentaires négatifs pis j'étais très pas à l'aise avec ça au début justement, les chicanes sur internet, la confrontation, les commentaires négatifs, ce que le monde pense de moi.
Heureusement que c'est venu graduellement. J'ai pu m'habituer petit peu par petit peu. Plus mes vidéos devenaient populaires, plus ça augmentait. Plus j'avais des gens qui me faisaient des messages gêneux.
Donne des exemples. T'es pas drôle, t'es push, des affaires comme ça. Jusqu'à quand je vais te casser les rotules si je te croise dans la rue, il y a vraiment toutes sortes de commentaires.
Mais je pense que de ce que j'ai entendu de d'autres mondes qui font des vidéos, qui s'expriment beaucoup sur les réseaux sociaux, j'ai l'impression que je n'en ai pas reçu beaucoup comparé à d'autres. Puis ça, je ne sais pas pourquoi, je ne reçois pas beaucoup de messages privés, pas beaucoup de menaces non plus. C'est vraiment tout le temps autour de ton opinion, c'est de la marde, tu ne comprends rien, ton humour est poche, des affaires comme ça.
[00:30:11] Speaker A: Ça, c'est des gens qui ne comprennent pas, c'est des gens qui ne te comprennent pas.
[00:30:16] Speaker B: En même temps, c'est correct qu'il y en a qui aiment pas ce que je filme.
[00:30:18] Speaker A: Mais tous les goûts sont dans la nature.
[00:30:20] Speaker B: C'est ça, mais il y en a qui viennent écrire ça quand c'est tout le temps la même personne qui vient écrire ça systématiquement à chacune de tes vidéos. Je veux dire, moi, quand j'aime pas l'humour de quelqu'un, je le suis pas pis je commente pas.
[00:30:30] Speaker A: Quand j'aime pas tel restaurant, j'y vais pas, mais j'appelle pas le gérant pour y dire nécessairement.
[00:30:35] Speaker B: À chaque fois, à chaque repas.
[00:30:38] Speaker A: Où tu t'en vas avec ça? Moi, j'adore ça, mais ça grandit, ça grandit, ça grandit. Où tu t'en vas avec ça? En 2025, où tu te vois? Ben.
[00:30:51] Speaker B: C'Est ça. Là, j'ai parti depuis un an mon podcast Gris neurones. Pis le but, c'était un peu d'élargir...
[00:30:58] Speaker A: C'est ça que tu vas faire plus? Plus de Gris neurones?
[00:31:01] Speaker B: Ça ne m'empêche pas de faire des... Quand j'ai des idées de vidéos, je les fais, donc je ne pense pas que j'en fais peut-être un peu moins qu'avant parce que je suis un peu plus concentrée et un peu plus occupée par mon podcast, mais ça ne va jamais m'empêcher d'en faire. Si j'ai une idée pour le format vraiment sketch humoristique, je vais continuer d'en faire. Mais oui, c'est parce que le podcast me permet un peu plus large.
Tu sais, c'est sûr, j'ai la portion invitée, fait que là déjà, c'est comme d'autres mondes qui viennent donner leur avis. Tu sais, moi, mon but, c'était aussi un peu de... de propager le message, là, qu'on... tout le monde a droit à son opinion, écouter l'opinion des autres, l'accepter, être capable de se parler, être capable de débattre, tout ça. Fait que c'est sûr que c'est important pour moi, ce podcast-là, parce qu'avec la portion invitée, c'est un peu ça qu'on veut faire. Mais il y a aussi une portion où ce que...
On reste plus entre nous dans le podcast, on appelle ça les soupes populaires, puis c'est plus des chroniques. Ça peut être une chronique sur les dépenses de Radio-Canada, les taxes, mais toujours sur un ton humoristique, les programmes de l'UQAM. Il y a vraiment cette partie-là avec des petites chroniques qui est...
autre chose que justement juste mes personnages. C'est comme plus en moi.
Ça permet d'élargir un peu parce qu'à un moment donné, des fois, il y a des choses que je veux dire et on dirait que le format petit sketch avec une perruque bleue, ça ne marche pas nécessairement. Je ne sais pas si tu comprends. Le podcast, on dirait que ce projet-là, Grey Neuron, ça permet de faire vraiment, d'ajouter un peu n'importe quoi que ça me tente.
[00:32:36] Speaker A: C'est quoi les révélations qui t'ont le plus intéressé, le plus nourri, ébranlé, choqué, peut-être excité, dans tes podcasts que t'as fait cette année? T'as eu Martin Petit, t'as eu Sainté... Qu'est-ce qui a provoqué le plus?
[00:32:54] Speaker B: C'est sûr que Martin-Petit, ça a provoqué plus parce que c'était notre troisième invité. Il y a du monde qui ne savait même pas que j'avais eu d'autres invités avant. Ça a vraiment arrivé comme une brique dans la face de certaines personnes qui ne s'attendaient pas à ça. Il y en a qui ont été super fâchés de ça parce qu'ils voulaient que je soigne leur...
porte-parole pour toujours de penser exactement pareil comme eux et de faire comme eux voudraient. Ça, ça l'a provoqué une réaction, mais ça m'a aussi provoqué une réaction dans le sens que je ne connais pas ça, je ne prévois pas, je ne réfléchis pas nécessairement à tout ce que je fais.
Ça m'a un peu surprise, ça m'a un peu déçue de certaines personnes. C'est carrément du wokisme, mais de l'autre côté.
puis, tu sais, qu'ils voulaient me censurer, puis qu'ils voulaient me dire quoi faire, tout ça, fait que la réaction des gens, ça a été surprenant. Après ça, bon, les autres invités, c'est sûr que ça a provoqué moins de réactions, mais je peux pas dire qu'il y en a un qui m'a marqué plus que d'autres. J'ai dû en recevoir une dizaine, une douzaine. Bien, tu sais, c'est sûr que toi, t'as été mon préféré de tout, là, tu sais.
[00:34:06] Speaker A: Puis je l'ai réécouté en partie, puis je me dis, maudit, j'aurais dû répondre ça. J'aurais dû répondre ça.
mais j'aime pas ça, mais écoutez, je me dis, maudit, c'est pas ça que je voulais dire, mais je l'ai dit en despot de mention. J'aurais dû, j'ai oublié, c'est ça, j'ai oublié de dire telle, telle, telle chose. Mais je vais y retourner en 2025.
[00:34:23] Speaker B: Bon, bien parfait, ça, excellent. On aime ça que tu sois pas 100% satisfait, comme ça, tu vas revenir.
[00:34:29] Speaker A: Ah oui.
[00:34:30] Speaker B: Non, mais c'est vrai.
[00:34:31] Speaker A: Puis tu laisseras tes chiens, là, c'est parce que la dernière fois, il faut le raconter aux gens que j'ai des gros chiens, mais moi, je sais pas, dans mon enfance, s'est passé quelque chose avec un gros chien, je le sais pas, Je pense savoir c'est quand, j'avais peut-être 6-7 ans, je me suis déjà fait mordre. «Mais tes chiens, ils ont l'air des gros nounours. Il n'y a rien qui se passe. On les laissera libres. La prochaine fois, tu diras ça à.
[00:34:55] Speaker B: Ton chat.» Ben oui, ben oui.
[00:34:56] Speaker A: Qui tu voudrais inviter en 2025 dans ton podcast?
[00:35:00] Speaker B: Mon dieu, il y en a plein. Il y en a déjà qui sont un peu en pourparler. Moi, j'avais lancé l'autre jour, j'aimerais ça voir Jean-Luc Mongrain, que je ne sais pas comment leur joindre, mais je lance ça, je relance cette demande.
[00:35:15] Speaker A: C'est lancé dans l'univers.
[00:35:18] Speaker B: Jean-Luc, on te veut au podcast. Sinon, tu dis que tu as de la misère. Je suis surprise que toi aussi, ça te fasse encore ça, que tu as de la misère à te réécouter. Moi, je réécoute très rarement mes entrevues et podcasts que je fais en tant qu'invité parce que je ne suis pas capable non plus.
[00:35:37] Speaker A: Non, c'est ça. J'aurais dû dire ça à la fin. Non, c'est là. J'aurais dû dire ça à la place. Mais regarde, au final, c'est jamais parfait. Exactement. Merci beaucoup Roxane. Qu'est-ce que tu vas faire dans le temps des fêtes? As-tu des plans? As-tu des plans? As-tu de la famille? Te promènes-tu? Révèle un peu de toi-même. Vas-tu te promener? Vas-tu à Montréal? Viens-tu à Québec?
[00:36:02] Speaker B: Je pense pas. J'ai quand même un temps des fêtes occupé. Déjà, j'ai plusieurs invités qui s'en viennent au podcast. J'ai quelques podcasts à faire dans le temps des fêtes. J'ai quelques parties de famille aussi, mais je travaille aussi au centre Canin.
Je travaille avec les chiens. C'est un peu plus occupé dans le temps des fêtes. Je me prends plus le journée de travail. Souvent, pour moi, le temps des fêtes, c'est plus un moment où je travaille plus, mais c'est le fun.
[00:36:32] Speaker A: Une amoureuse des chiens.
[00:36:34] Speaker B: Oui, puis je me rends compte, avant qu'on finisse, je t'ai pas dit ma dernière banane d'or tant qu'on arrêtait avant. C'était la banane d'or contre la transphobie. Je voulais dire que c'est le programme de Justin Trudeau de 5,5 millions pour un programme inclusif de déminage en Ukraine. Je trouvais que c'était important de le mentionner cette dernière fois.
[00:36:55] Speaker A: Ayons-su des élections 2025 pour qu'ils débarrassent. On n'est plus capables.
[00:37:00] Speaker B: Non, on n'a plus de programmes de mineurs transgenres.
[00:37:04] Speaker A: Ben oui! Ah ça, ça va aider dans le conflit contre la Russie.
[00:37:08] Speaker B: Plus de dépenses d'argent inutiles comme ça.
[00:37:12] Speaker A: Maison, maison. Ben merci beaucoup! Salutations à ton chum, salutations à ta collègue dans le podcast aussi. Puis je sais qu'elle connaît Max, donc fait que regarde.
[00:37:23] Speaker B: C'est vrai.
[00:37:23] Speaker A: Je vais le dire.
Je vais la saluer. Merci encore. Joyeux Noël, bonne année, puis on se revoit assurément 2025. Je rabattre dans mon char, puis je retourne dans ton sous-sol avec peut-être le même veston. Je sais que ça a fait le jaser. Ou avec un nouveau.
[00:37:40] Speaker B: Ou avec un nouveau veston farfelu. Puis bonne année aussi à tout le monde qui nous écoute. Puis voilà.
[00:37:45] Speaker A: Ça marche. Salut, bye.
[00:37:47] Speaker B: Bye.
[00:37:47] Speaker A: Salut.