Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Moray le podcast, présenté par GMOT.ca. Vous êtes propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca. Moray le podcast. Le grand Gilles Proulx est à l'honneur dans Moray le podcast aujourd'hui.
Comment ça va mon cher Gilles?
[00:00:31] Speaker B: Ben ça va, ça va. Ça va aussi bien hier et j'espère que ça va aller encore aussi bien demain.
[00:00:37] Speaker A: Qu'est-ce qui se passe avec les nationalistes? On va se pencher sur la campagne actuelle au fédéral. Selon les prognostics et les projections, on parle de peut-être 14 petits députés du Bloc. Les bloquistes, les nerveux qui sont allés se réfugier dans le Parti libéral du Canada de Mark Carney. Gilles, faut que tu m'expliques.
[00:01:01] Speaker B: Ça n'a rien à comprendre. Je suis intéressé à entendre, justement, le développement de tout ça avec lucidité. Quel est le miracle qui fait que des nounous, des nounous, parce que ça prouve qu'on a des nounous dans tous les partis, qu'ils soient au Bloc ou encore au Parti solidaire, on quitte le solidaire et le Bloc. Moi, c'est l'internationalisme. Je suis pour le Bloc. On aime bien ça, moi, le Bloc. On va défendre le Québec. Eh bien, qu'ils décident de bifurquer pour aller vers ce cynique, ce cynique Mark Cosney qui a un passé douté aussi qu'on n'a pas assez fouillé à savoir justement comment est-ce qu'il se console avec ses millions de dollars placés dans des filières inconnues. Il appartient à des sociétés secrètes à certains égards.
Il le maille aussi avec la communauté amérindienne dans l'Ouest canadien. Tout ça, c'est bizarre. La presse ne développe pas. On dirait qu'il y a une connivence d'émerveillement avec la radio-officine qui est de Radio-Canada. Il leur promet même des centaines de millions.
Ça, c'est la pire radio malhonnête sur Terre. C'est le réseau français. Quand j'ai entendu Poirier, moi, je me suis dit, je vais me battre derrière du réseau anglais, peut-être. Mais il est si insignifiant, il ressemble tellement à la télé américaine qu'on ne prend pas le temps de le regarder, le réseau anglais. Il ne nous apporte pas grand-chose. Mais le réseau français, avec ses quétaineries, sa joalisation, sa déformation, sa mission, de rapetisser tout ce qui est Québec, eh bien, je ne peux pas croire... Ben oui, ça peut s'expliquer. Je peux croire pourquoi Mark Courtney décide d'aider ces gens-là. C'est pour maintenir, justement, la mission de propagande de Radio-Canada, l'officine de propagande.
[00:02:57] Speaker A: Et la radio est pire que la télé. La radio est très Montréalaise aussi pour les gens des régions du Québec. On pense, par exemple, à L'Estrie, la Mauricie, la région des Bois-Francs. On se reconnaît pas du tout dans cette radio-là, qui est une radio prétentieuse, de pétudes brouilles, une radio woke, à l'os.
[00:03:16] Speaker B: À l'oche et à 150% tu as raison, l'ancien CBF ou la chaîne numéro 1, je sais pas quel titre qu'elle porte là, c'est inaudible, c'est des bonnes femmes, 99,9% du personnel c'est des bonnes femmes, des ricaneuses qui t'apportent rien pantoute, qui décident de discuter pendant Des heures et des heures sur des niaiseries, il n'y a jamais un thème majeur qui va être exploité et vidé avec sérieux quelqu'un qui s'y connaît. Ce sont des lecteurs de nouvelles qui ne sont même plus capables de faire une pause à la fin d'une phrase. Il y en a un, j'écoute ça à 8h, 9h, il est là, à 10h.
Benhumeur, je crois. Mathieu Benhumeur. Je crois que c'est ça. Ce gars-là, s'imagine qu'il lit très bien, il bafouille jamais. Mais il lit à 482 000 à l'heure, incapable de faire une pause, de démontrer une place dans sa voix, sa phonétique, il peut y avoir une virgule. Non, ça n'a pas d'importance, tout ça. On a décidé, nous autres, qu'il y a des mots dignes eux aussi qui sont sur la tête, qui sont plus niaiseux que le personnel, puisqu'on endure ça. De la formation à Radio-Canada, ça n'existe plus. Moi, quand j'ai travaillé un peu à Radio-Canada, avec des herbettes, il y avait toujours des gars qui avaient fait un collège classique. Ben, c'était déjà une coche supérieure à l'ensemble des jeunes qui voulaient s'améliorer. Mais tout cela est de la boucane disparue avec le temps. Ça a été tout simplement un nuage qui a passé au-dessus de nos têtes.
[00:04:57] Speaker A: Et que dire des panels. Oui, l'opinion, ça n'en prend. Mais j'écoutais Céline Gallipo, qui lit beaucoup ses cartons aussi, et Chantal Hébert. Chantal Hébert qui, à répétition, tape sur Poitlièvre. Poitlièvre inventerait un médecin, un médicament contre le cancer. Ça serait un médicament malhonnête. Elle trouverait jamais le moyen d'y donner une tape dans le dos, ou au moins félicitation, ou au moins être honnête et être équilibrée.
[00:05:25] Speaker B: C'est fou!
Une femme d'une culture universelle, une femme qui a du métier dans le corps, mais elle habite en Ontario, je pense. Est-ce que je me trompe?
[00:05:37] Speaker A: Toronto Star, elle écrive le Star, je crois.
[00:05:39] Speaker B: Alors, est-ce que ça doit transpirer chez elle? Elle n'est sûrement pas indépendantiste, comme on a fait croire pendant longtemps qu'il y avait trop de commentateurs indépendantistes à Radio-Canada.
Ça, c'est une phase qui est passée, et effectivement, elle est anti-Poivre-Dieu. C'est clair que ce soit les idées de Poivre-Dieu, mais je regrette, moi, si j'étais un fédéraliste, je ne dis pas que je ne reviendrai pas un jour si, évidemment, un gars comme Poivre-Dieu prenait le pouvoir. Qui vient promettre aux Québécois, je vais vous donner plus en matière de souveraineté culturelle, plus que ce que tous les autres ont pu vous offrir. Ça n'a même pas fait une manchette, alors qu'avant on était tellement chatouilleux sur l'identité et les revendications du Québec. Le goût de la félicité, les fesses serrées bien sûr, sa tendance que l'autre gagne, et il voit bien que l'autre est en train de gagner.
C'est triste. C'est toujours d'attendre. On connaît l'espoir tant que ça monte. Et puis là, on a un gars ou une fille, bien peut-être qu'on aura lieu de souhaiter des changements. Mais non, il arrive toujours un pingouin de dernière minute que le Parti libéral nous envoie d'en face avec ce corps-là.
[00:06:52] Speaker A: J'ai lu ton texte extraordinaire. Tu vas voter pour Poilievre. C'est un peu, ça me fait penser au beau risque de René Lévesque.
C'est ça, venant d'un souverainiste comme toi, un fier souverainiste, tu donnes une chance à Poitiers. Explique un peu ta démarche intellectuelle.
[00:07:11] Speaker B: Ben, c'est simple, ça fait 60 ans que je suis ce maudit mouvement-là. Je me suis fait prendre naïvement au début de carrière pensant que la radio était un élément de changement des mentalités, ce qui n'est pas le cas. Ça ne change ou ne renforce que le statuquisme. Et puis, à force de t'apercevoir que, d'une élection à l'autre, la cause n'avance pas, que le plafond est atteint pour les indépendantistes, Le reste peut grossir insondable. Ce sont des chialeux de circonstances pour faire peur au pouvoir et faire imaginer aux indépendantistes que tout va très bien, madame la marquise, on finit par gagner. On ne gagnera jamais. Mais est-ce qu'on n'a pas le droit, en tant que citoyen, de souhaiter, en tout cas, un nouveau rapport, une respectabilité après tout? On a fondé ce pays-là. Après tout, on était là 200 ans avant eux autres. Et est-ce qu'on ne peut pas hériter d'un statut particulier, comme le souhaitaient des grands fédéralistes, Robert Bourassa, Jean Lesage, même Daniel Johnson à l'époque, et puis René à la fin qui est allé dire « le beau risque ». Alors, c'est un peu ce que poivrait à véhiculer, et puis moi je le crois pas bien parce que c'est un gars qui aime la langue française, juste par son mariage, on voit bien que c'est un gars qui cherchait l'équilibre entre les deux cultures, c'est un gars qui a le malheur d'être identifié à droite, mis à droite, C'est le Parti conservateur qui est à droite, c'est comme la droite extrême, avec Marine Le Pen, qui nous maudit enfoirés, de fumée de pipe, qui décide d'haïr le mouvement en France. Ils sont pas capables de comprendre que la droite réagit aux bêtises, à l'attentisme et à l'immobilisme de la gauche ou du centre-gauche.
[00:09:07] Speaker A: Pis y'a beaucoup de propagande, mon cher Gilles. Quand ils disent la droite, là c'est reparti la cabale. Oui mais là on est pas sûr s'il est contre l'avortement pis c'est pas clair, c'est pas clair. Pourtant y'a été très très clair et sa femme, tu l'as très bien dit, élevée à Montréal, dans le quartier Hansick. C'est une Québécoise originaire du Venezuela. Ils élèvent leurs enfants en français. Y'a été très clair là-dessus. Mais c'est toujours de semer la bisbille et d'installer un brouillard sur « Ouais, mais là, l'avortement, est-ce qu'ils vont légiférer là-dessus? » Et là, ça crée une espèce de confusion dans le discours et vous avez beaucoup de personnes qui se disent « Ben moi, je veux pas de troubles, je vais voter pour les libéraux. » Ben c'est comme ça à chaque fois, Gilles, je comprends pas.
[00:09:56] Speaker B: C'est inimaginable. Et cette emprise qu'a le Parti libéral, c'est un parti de pas le tronc. Ça a été un parti de niaiseux. Un parti où je disais souvent à un autre, moi, il disait, poursuivez-moi pour voir. Parce que pour être un libéral, il faut être un con ou un voleur. Je suis pas un voleur. Bon, c'est ça, t'es un con. Tu me confirmes. Alors, non, on n'est pas capable de comprendre qu'à l'enseigne de l'histoire, depuis 150 ans maintenant, ce parti-là a été au pouvoir beaucoup trop longtemps. a commis des bévues, et a jamais été à l'enceigne de la progression. Le Brian Melronic, le Parti conservateur, peut pas faire mieux que ça, ça a quand même de monter une masse ou deux, et là, Poivret ferait la même chose. Les deux chefs conservateurs avant lui, c'est drôle, il nous avait promis aussi de régler le contentieux à la faveur du Québec pour sa timide petite personnalité différente de celle des Canadiennes, mais non les autres, il suffit que les libéraux qui sortent un vieux singe du grenier avec les fils d'araignées inadvisables comme Pierre Elliott Trudeau ou Jean Chrétien dans cette campagne-ci pour venir faire peur au monde encore une fois que le Parti libéral, c'est vraiment le salut, le salut pour l'obtention du paradis.
[00:11:12] Speaker A: Est-ce que Blanchette doit démissionner de la tête du Bloc? Ce gars-là a gauchisé le Bloc. Il mène une campagne anti-pétrole. Ben voyons donc, il va parler à des gens qui possèdent des skidoo, des 4 roues aux quatre coins du Québec, et leur dit que le pétrole c'est pas bon et qu'ils devraient l'abandonner. C'est complètement... C'est devenu... Ils adoptent une partie du chapitre de Québec solidaire. C'est un drôle de programme le Bloc québécois.
[00:11:40] Speaker B: C'est très, très, très, très, très décevant, effectivement. On parle très peu des problèmes identitaires, soit dit. Mais pourquoi, justement, qu'on est contre le Corridor, pourquoi, tout d'un coup, on allume l'allumette pour brûler le pétrole pour pas qu'il vienne brûler au Québec?
C'est tout simplement parce que le bloc, le bloc québécois et le bloc des voteurs, ils sont à gauche. Moi, je suis écologiste. Moi, je suis pour l'environnement. Ça, ça va abîmer l'environnement. En attendant, tu perds des milliards.
tu ne permets pas au Canada et au Québec d'augmenter leur souveraineté au moins énergétique, ça Bourassa l'avait compris lui. Il a augmenté la souveraineté énergétique du Québec pour lui donner ça. Alors je ne comprends pas le bloc qui est rattaché, menotté par ces maudits chanteurs-là qui font des pieds, des mains et des grandes joies sur tout ce qui s'appelle l'écologie, l'environnement. C'est drôle, on a baissé le taux d'oxyde de carbone grâce au Pacte automobile électrique et combien d'autres mesures. Est-ce que l'oxyde de carbone, si tu l'analyses aujourd'hui, est plus bas qu'il l'était il y a cinq ans?
Absolument pas. Zéro plus zéro est toujours à la case zéro. Ça me fait rire tout ça. L'environnement, c'est deux milliards d'humains de trop sans boule de terre. C'est là qu'il y a le problème avant tout.
[00:13:13] Speaker A: Je veux te parler de Montréal. Parce que là, il y a une offensive, on dirait, de fin de régime par Valérie et sa gang d'écolos radicaux. Et là, on veut enlever les voitures de Saint-Urbain. Mais qu'est-ce qui se passe, Gilles? Est-ce qu'elle veut tuer définitivement Montréal avant de partir? T'es la mairesse préférée?
[00:13:33] Speaker B: — Ouais, elle a eu les pédaleaux pis les pédales pour voir si pour elle, ça l'a aidé à gagner, mais heureusement qu'elle avait comme adversaire un autre maudit niaiseux d'opportuniste et un libéral qui était le concombre à Menteur des tricheurs, à Coderre. Mais effectivement, c'est aligné sur Québec solidaire, ça. À vers là, on a Mme Mouger, elle aussi, une amie ! de Valérie, alignée évidemment aussi sur Québec solidaire. Et tu me parles de certaines rues à Montréal. À Verdun, on a éliminé deux rues. On proclame en ce temps... Tu vois comment c'est que t'es une bande de connard! Ils ont proclamé dans un journal local la plus belle rue au monde, la rue Wellington.
Oh! Pis ça se peut pas! Ça se peut pas d'avoir le culot de dire des choses de la sorte, et ça passe!
Il y a beaucoup de cafés de l'Eras à Roehingen. Il n'y a plus d'autobus, il n'y a plus d'automobile qui passe. Et là, on veut la fermer à l'hiver, aux autobus et aux automobiles. — Non! — Oui, on veut la fermer l'hiver. — Incroyable! — On va faire pétition. Alors pourquoi pas? Puis la pétition est bonne, alors on devrait la fermer. Ça va être beau pour aller magasiner en 40 sous 0. Puis ton char va être parqué à 40 rues de là-là. Ça va être beau. On n'a pas pensé à ça.
[00:14:55] Speaker A: Quel est l'héritage de Valérie Plante, parce qu'on s'en va en élection quand même, c'est une année électorale, le 2 novembre, moi j'ai appelé ça la journée de la vengeance, parce qu'ici à Québec on n'est pas nié avec un maire extrémiste également. L'héritage de Valérie Plante, quel est-il?
[00:15:10] Speaker B: Oui, il est un peu prétentieux votre maire, il s'exprime bien, mais il y a quelque chose de...
Écoutez-moi bien, là, vous autres, vous connaissez rien. C'est un peu son ton. Mais là, il y a Sam Hammad, un autre beau fin-fio.
[00:15:22] Speaker A: Tu l'aimes pas, G?
Non.
[00:15:24] Speaker B: Hein?
[00:15:24] Speaker A: Tu l'aimes pas, Sam Hammad?
[00:15:26] Speaker B: Ben, je l'aime pas. Quand le début de la montagne de scandale s'est agrossi, au tout début, chez le Parti libéral, il était le genre de gars, comme quand le chef de police de Montréal, Guy Cheneau, est allé le voir pour lui parler de sensibiliser le gouvernement du Québec. Il avait ouvert la fenêtre, il avait dit à Djeno, regarde, nous avons des beaux petits oiseaux. Il ne voulait pas discuter de tout ça. S'il est fuyant pour cela, il va être fuyant pour plusieurs de vos problèmes.
Mais enfin, si on revient à Valérie, qu'est-ce qu'on peut y trouver comme qualité ? Elle rit beaucoup. C'est la ricaneuse nationale. Et c'est une belle petite bonne femme qui encaise bien, qui nous fait croire qu'on a volé le territoire de Montréal au Moroc alors qu'il était pas ici, que douze historiens l'ont repris.
Et elle, elle reprend encore là, tout comme au centre-belle d'ailleurs, ces maudits niaiseux-là du centre-belle, la bande de Motun, pour la gang de bombes, de canawakis qui pactent une partie des estrades, on continue à dire qu'on est sur un territoire non cédé.
On va y rajouter une plume sur le drapeau, le fagnon. C'est un pavillon, c'est pas un drapeau de Montréal. Avec des minorités, c'est effrayant, si on continue de même, on va rajouter un autre sigle pour une autre minorité, peut-être justement les gens de chez Wilensky, ou d'autres, on pourra rajouter un signe distinctif sur le drapeau de Montréal. Alors que Montréal a été 270 ans d'abord une ville française.
[00:17:02] Speaker A: Est-ce qu'elle sera encore française? Là, hier, j'ai vu des sorties du ministre Roberge. On dit que la ville s'anglicise et on veut aller de l'avant avec la loi 96. Je ne suis pas certain que c'est vraiment la loi qui va nous redonner notre fierté envers notre langue.
en mettant de la police jusque dans les bureaux, aller voir si t'as mis un mot en anglais sur ton tableau, si sur ton site internet c'est parfaitement bilingue. J'suis pas sûr que ça va redonner la fierté à la jeunesse et le goût de la lecture à la jeunesse, moi.
[00:17:35] Speaker B: T'as raison, l'enseignement est défaillé encore, mais oui, le ministre a fait une grosse conférence là, et il nous parle de l'affichage. On se donne jusqu'au 1er juin. Mais pourquoi jusqu'au 1er juin? Comment tu vas t'agir au bout de 5 ans? Ça fait 5 ans que t'as adopté cette loi-là. Quand Camille Lorrain, que eux citent souvent en passant, a passé à Loi 101 dès le lendemain. On voyait des commerciants, au bout de leur échelle, à la façade de leur commerce, en train de colliger les affiches et donner des noms français pour rappeler que Québec est une société distincte et à part. Mais là, il n'y a rien, rien, rien qui a été fait depuis les cinq dernières années. Et il nous dit, ben le 1er juin, vous allez voir. Alors, je me demande comment les Irish pubs, les Best Beef, les Verdant Beach, les Autolaves Polar Bear, ou encore les déménagements Top Gun, ou encore combien d'autres. Et quand tu demandes à ces petits commerçants, quand tu donnes des noms en anglais, ils te répondent, nous autres, on est big. On veut voir big.
On vise les États-Unis. Ça prend ça une maudite bande de capotés quand même pour dire qu'on vise les États-Unis. Alors, c'est beau citer Camille Lorrain, mais effectivement, on n'arrive pas à la cheville de ce gouvernement en 77 qui a décidé de prendre le taureau par les cornes. C'est plus le cas.
[00:19:00] Speaker A: Et on voit Montréal avec Maisonneuve-Rosemont. T'as vu les images abracadabrantes sûrement du reportage d'Yves Poirier à TVA. Un hôpital qui s'effondre.
Il y a des rats, il y a des écureuils, il y a des dégots d'eau. Et là, on est en train de signer une pétition pour mettre de la pression sur le gouvernement du Québec pour avoir un nouvel hôpital, alors que dans le fond, c'est un soin de base. C'est pour ça qu'on paye des impôts. On dirait que ce gouvernement-là est totalement à la dérive. Je veux t'entendre sur cette situation-là.
[00:19:31] Speaker B: C'est un sacrilège de voir l'hôpital.
Maisonneuve, qui est un hôpital universitaire, qui n'a plus de panache du tout. Sa léputation est encore bonne, mais quand tu te promènes dans les couloirs, je peux pas, on ne peut pas croire qu'on a laissé ça aller comme ça. La priorité, c'est la santé. Ils se font tous élire, disons, moi, ma grand-mère, ça va être la santé, la priorité. Oui, alors qu'est-ce que t'as fait? Puis, nom de tous les ministres de la Santé depuis ces 20 dernières années, j'ai rien fait de...
de spécial. Et là, le déficit est tel, la dette est telle qu'on n'a plus le temps de s'occuper de Maisonneuve. Ça, c'est un sacrilège. C'est un sacri.
[00:20:11] Speaker A: — Es-tu inquiet pour le Québec? Es-tu inquiet, Gilles, pour le Québec?
Es-tu inquiet, Gilles, pour le Québec?
[00:20:19] Speaker B: Oui, oui, oui. On se louisianise, on devient indifférent, on a une jeunesse qui pousse dans notre dos, ou enfin dans le tien, qui est plus jeune que le mien, et qui vont prendre les rênes de demain et qui n'ont rien, rien, rien d'autre. qu'une figue de gomme entre les deux dentsités, et puis les milles hors-clé, comme un « Dieu, tu gagnais hier ! » C'est ça qui sera la préoccupation culturelle, et de voir comment ces gens-là vont mener le Québec demain.
ça va nous mener ou accélérer sur le chemin de la louisianisation.
[00:20:52] Speaker A: Mais mon cher Gilles, en terminant quand même, Taniès a fait une conférence de presse hier pour nous montrer les travaux du stade olympique et on va faire du neuf avec du vieux. C'est extraordinaire!
[00:21:04] Speaker B: Ouais, mais il est pas à démolir le stade. Et c'est elle, cette petite chiqueuse de gomme, justement, ma nièce, quand elle était à CJAD chez les blokes, parce qu'elle a travaillé chez les blokes, à un moment donné, parce qu'elle était morée partout, là, elle se crachait, elle faisait rire les auditoires de CJAD, pour taper sur la gueule du stade. On devrait le démolir, pis le bol de toilette, pis toutes les qualitatures niaiseuses. Alors hier elle est venue nous faire croire qu'il faut faire quelque chose. Elle a raison, mais j'ai la même fille.
qui, j'ai su ça à travers les branches, elle va voter pour Carnet. Mais comment se fait-elle? Ah, mais c'est stratégique. Tu n'es pas capable de connaître sa stratégie. Mais elle va voter pour Carnet alors que son chef, M. Legault, est allé dire, il y a deux semaines, si tous les chefs vont aussi loin que M. Poivre-Lèvre en matière de société distincte, c'est ça qu'on veut au pouvoir.
Mais elle, elle ne veut même pas Poirière ou encore que Legault réalise son rêve. Elle va voter pour Carney.
[00:22:10] Speaker A: Comment ça que tu le sais, Gilles, qu'elle va voter pour Carney?
[00:22:14] Speaker B: Je sais tout. Le journal sait, voit, entend ce qui se passe. Et il en vaudra mieux!
[00:22:22] Speaker A: Mon cher Gilles, la petite Thérèse te salue. Et on te salue de Québec.
[00:22:27] Speaker B: Je m'en ennuie de la petite Thérèse, avec son rire niaiseux. On riait pour rien, pourquoi? C'est pour camoufler ton ignorance. C'est comme la fille qui est belle comme un coeur, elle se met une cigarette entre les deux lèvres tout le temps parce qu'elle a rien à dire. Tout ce qu'elle peut dire, elle en est qu'un autre.
[00:22:43] Speaker A: Je l'ai la p'tite niaiseuse dans mon émission. Ça c'est moi qui l'a adoptée. La p'tite niaiseuse. La ricaneuse.
[00:22:51] Speaker B: Mais je suis très content en tout cas mon cher Maurice que tu atteignes les sommets de cote à Québec. où, enfin, on ne fait pas que de la trash radio. C'est bien beau, mais quand t'es assis dans une ville qui, on le sait pas, une ville qui a reçu son certificat de reconnaissance internationale comme beauté, comme particularité, comme racine, ben, on devrait le répandre et mieux le savoir.
[00:23:19] Speaker A: Gilles, t'es un modèle. Tu m'as inspiré dans ma carrière. Merci encore. J'ai beaucoup de respect pour toi. Gilles Proulx, salut!
Au revoir et bonne chance.
[00:23:28] Speaker B: Salut, bye.