Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Et.
[00:00:11] Speaker B: Là, c'est parti, mon kiki, pour la dernière de Moray, le podcast, en compagnie du grand Fred Dessus, le revenant. Il part, il revient, il part, il revient. Et là, il est revenu, en cette fin... en cette fête d'année de radio, quand même. Comment ça va?
[00:00:44] Speaker A: Ça va super bien, toi.
[00:00:45] Speaker B: Vas-tu écrire un tome 2 de la biographie d'Éric Duhem?
[00:00:48] Speaker A: Non, non, j'ai... Qu'est-ce que tu fais? J'ai un livre à écrire dans les prochains mois, mais c'est un projet particulier dont je te parlerai quand ça sera fait.
[00:01:00] Speaker B: OK, parfait. Là, t'es venu pour me parler de quoi? Parce que dans le fond, ça brasse au niveau international. Je sais, il y a plein de sujets que tu pourrais aborder.
[00:01:09] Speaker A: On pourrait faire un podcast chaque jour de la semaine cette semaine, mais moi j'aimerais parler de Mark Carney. Oui! Un gars qui est dans le décor depuis plusieurs années, à la tête de la Banque centrale du Canada au milieu des années 2010, ensuite qui est allé à la Banque centrale de l'Angleterre. conseiller de Trudeau dans les dernières années, il est dans la business, donc il y a quand même un profil qu'on peut identifier, mais comme personnage. Il est apparu tout frais, tout nouveau. Fait que là, on a élu quelqu'un qu'on ne connaît pas très bien, qu'on a de la misère à saisir. C'est normal parce qu'on ne l'a pas vu évoluer sous l'oeil de la caméra, l'oeil public. Et moi, j'ai l'impression que je suis bien placé pour en parler parce que, en fait, j'ai une hypothèse que j'aimerais partager, développer avec toi aujourd'hui. C'est que Dans la dernière année, ce qui m'a vraiment passionné, c'est la politique européenne. Autant dans les pays comme Macron en France, Starmer, en Grande-Bretagne.
[00:02:12] Speaker B: Orban.
[00:02:12] Speaker A: Orban, donc là tu m'amènes, mais en particulier dans le contexte de l'Union européenne.
[00:02:18] Speaker B: Oui.
[00:02:19] Speaker A: Pourquoi ça me fascine tant que ça, c'est que j'ai l'impression qu'on a le laboratoire par excellence pour comprendre le monde dans lequel malheureusement nous sommes entrés dans les dernières années. Un monde dont je dirais qu'il est post-libéral et post-démocratique. Quand je dis post-libéral, c'est le libéralisme en particulier politique, une société fondée sur les droits et libertés individuelles, la primauté du droit, les contre-pouvoirs, des médias libres et indépendants qui critiquent les puissances de ce monde, etc. Et d'autre part, post-démocratique où on avait une société fondée sur la souveraineté populaire et le respect des volontés du peuple. Et ça, ça a été remplacé par la primauté d'une bureaucratie sans cesse grossissante, qui sert d'abord et avant tout ses propres intérêts, et aussi qui sert les intérêts des corporations de confiance. Trusted corporations, que ce soit dépendamment des pays. D'abord, évidemment, on finance au Canada, comme disait Justin Trudeau, the trusted media. The media of trust, en français, les médias de confiance.
[00:03:34] Speaker B: En commençant par la société d'État, celui-ci, mais les médias mainstream.
[00:03:39] Speaker A: Les médias mainstream. Et c'est intéressant qu'au même moment, en temps réel, Biden disait la même chose aux États-Unis, en employant les mêmes mots. Trusted media. Donc je ne sais pas d'où ça vient, il emploie les mêmes expressions et on retrouverait la même chose en Europe. Mais en Europe donc, pourquoi c'est particulièrement visible le nouveau monde dans lequel on vit?
c'est que l'Union européenne, le gouvernement fédéral appelons-le comme ça de l'Europe, Il est vraiment sur mesure dans ce nouvel univers-là parce que ce n'est pas une démocratie. Il y a un parlement, mais c'est un parlement de façade parce qu'il y a très peu de pouvoir. Si les gens s'intéressent à ça, vous irez voir c'est quoi les pouvoirs du parlement européen. Donc des élus, quand ils font des élections européennes, les élus qui vont là siéger dans le parlement, c'est quoi leur pouvoir? C'est un pouvoir d'endosser ce que l'exécutif non élu a décidé, puisque la bureaucratie non élue européenne décide, donc la démocratie devient une façade, une sorte de théâtre, à laquelle je vois deux fonctions. D'abord, c'est un théâtre qui permet de générer le consentement des gouvernés, donc on écrase les gens, on brime sans cesse plus leur liberté. À tous les niveaux, on pourrait y aller au municipal ici à Québec si vous voulez des exemples, Mais on dit c'est en votre nom qu'on fait ça, vous avez élu les dirigeants, les dirigeants c'est les politiciens élus et donc ça génère du consentement des esclaves, de ceux qui deviennent des esclaves ou des serfs, moi je pense que c'est un système néo-féodal.
[00:05:17] Speaker B: Nous sommes nous des serfs?
[00:05:18] Speaker A: Ben oui, c'est un néo-féodalisme selon moi. C'est peut-être le meilleur mot.
[00:05:22] Speaker B: C'est juste à rapporter de l'argent.
[00:05:24] Speaker A: C'est ça, on est des pressons à presser, des moutons à tendre, mais on consent tout ça parce que, dans le fond, on est en démocratie, donc c'est le peuple qui décide, c'est les choix de société qui sont effectués. C'est pas nouveau, là, ce dont on parle, mais je pense que ça devient particulièrement clair. Donc, et la démocratie aussi, la façade démocratique, le théâtre démocratique, ça sert aussi à justifier des interventions géopolitiques à l'international pour servir les intérêts de ceux qui gouvernent et de ceux pour qui ils gouvernent, c'est-à-dire des intérêts parfois très souvent corporatifs. Par exemple, on a eu un exemple spectaculaire en fin d'année 2024, quand un groupe terroriste Djihadiste terroriste en Syrie. Dirigé par un gars qui est sur la liste des hommes les plus recherchés au monde, qui a 10 millions de dollars de bounty, de primes sur sa tête par le gouvernement américain. Vous nous l'amenez, on vous donne 10 millions de dollars US, là. Du jour au lendemain, il devient, lui et son groupe, des combattants de la liberté. Qui combattent en dictature.
[00:06:30] Speaker B: Et là, c'est un islémiste en cravate qui va donner la main à Macron.
[00:06:34] Speaker A: Là, il se fait tailler la barbe. Il se met une cravate, pis là il est devenu quelqu'un de hyper respectable, il a renversé un dictateur. Donc c'est le théâtre.
[00:06:44] Speaker B: Ça là c'est complètement hallucinant. Isabelle Haché était partie aux alentours de ma fête en décembre les rencontrer, mais ça a été une fabrication médiatique épouvantable. Ils nous ont libérés. Oui mais ce sont de bons islamistes. Mais on va protéger les minorités religieuses. Et là, c'est... Ça a été une fabrication, là.
[00:07:08] Speaker A: Oui, mais c'est un théâtre, c'est ça.
[00:07:10] Speaker B: C'est un théâtre.
[00:07:10] Speaker A: Donc ce monde-là, théâtral, c'est un monde de mensonges. La démocratie, si c'est une façade et un théâtre, c'est qu'on vit dans un monde de mensonges. Il a visité ce M. Al-Jolani. Il a visité l'Élysée, serré la main de Macron.
[00:07:21] Speaker B: Ben oui.
[00:07:22] Speaker A: Mais il a été pris en photo avec M. Donald Trump la semaine dernière, quand Trump était au Moyen-Orient.
[00:07:27] Speaker B: Quand il est allé en Syrie.
[00:07:29] Speaker A: Donc le gars est devenu... complètement légitimés du jour au lendemain parce que ça fait l'affaire des puissants qui gouvernent.
[00:07:37] Speaker B: Donc les anciens méchants sont devenus les nouveaux bons.
[00:07:40] Speaker A: Puis les nouveaux bons peuvent devenir des nouveaux méchants. Poutine en 2003, tu te souviens quand il a rencontré George Bush la première fois, puis on embarquait dans la fameuse guerre contre le terrorisme, il a visité, puis là en conférence de presse, mon George Bush il dit j'ai regardé dans ses yeux, j'ai vu son âme, C'est un homme bon. En fait, quand Poutine... Oui, et je.
[00:08:04] Speaker B: Rajoute, mon cher, t'es-tu devant l'éternel. Lundi, sur Truth Social, que dit Trump? Il est définitivement devenu fou.
[00:08:16] Speaker A: Bon, mais Trump, c'est ça, je change d'idée à chaque jour. Ça serait une chronique à faire sur Trump, je le ferais pas. Mais quand même! Mais on a, pour revenir à mon sujet d'aujourd'hui, on a en Europe, Dans ce contexte de théâtre, finalement les politiciens sont des acteurs et quelle personne sérieuse, talentueuse voudrait aller jouer ce rôle-là de fantoche à la tête d'État, sauf des gens qui veulent vraiment être vus dans les médias, entendus et donner l'impression que ce sont des gens puissants. Alors ça donne, ça fait en sorte que ce qui monte à la surface en Europe, entre autres, en particulier, c'est une galerie de personnages loufoques, ridicules, qui sont des personnages de comédie, quoique ils font énormément de tort par moment dans différents dossiers, donc c'est peut-être... souvent on a le goût d'en pleurer, mais... Si on choisit d'en rire, on a vraiment tout un spectacle en Europe. Avec des gens comme Keir Starmer, Emmanuel Macron, on avait Olaf Scholz, chancelier allemand, qui vient d'être remplacé par Friedrich Merz, qui est tout aussi drôle, un type comme Mark Rutte, qui était le premier ministre de la Hollande, et quand il s'est retiré après avoir fait des conneries pour l'agriculture hollandaise, entre autres, en interdisant ou en diminuant l'accessibilité aux anglais, qui adhèrent à l'agriculture hollandaise, qui est importante en passant, c'est des grands exportateurs. Pour être puni d'avoir fait un très mauvais mandat de premier ministre, de quitter dans la honte, il a été nommé secrétaire général de l'OTAN.
Et on a une dame comme Kaya, une de mes préférées, Kaya Callas, qui était première ministre de Lettonie, qui s'est recyclée comme ministre chargée, ou je sais pas si ils appellent ministre, mais responsable des affaires étrangères de l'Union européenne. Et Ursula von der Leyen, qui était ministre de la défense allemande, pis là qui était pris d'un scandale, il voulait s'en débarrasser, ils l'ont fait nommer présidente de l'Union européenne.
Avant elle, Juncker était... alors c'est des gens qui... c'est des menteurs compulsifs, des manipulateurs systématiques, des gens qui n'ont pas d'empathie pour la population. C'est des gens... et ça par exemple, je vais donner un exemple, c'est lorsque Poutine a fait obstacle à leur volonté, ce que ces gens n'acceptent pas. Il y a une sorte de... fantasmes de toute puissance. Là, on fait ce qu'on veut, autant par rapport à leur propre population.
[00:10:50] Speaker B: L'hubris.
[00:10:51] Speaker A: L'hubris, tout à fait. Donc autant par rapport à leur population, quand ils veulent les faire rentrer dans le rang, il n'y a pas de limite. on le voit de toutes sortes de façons, on pourrait parler de la crise sanitaire, on pourrait parler de la manière dont les gilets jaunes ont été crasés, les camionneurs à Ottawa, les gens qui se font embarquer en moyenne 35 par jour dans la dernière année en Grande-Bretagne, incluant les samedis et dimanches, à cause de postes souvent très inoffensifs.
[00:11:20] Speaker B: Sur l'immigration.
[00:11:21] Speaker A: Sur l'immigration, puis les dommages que ça fait.
[00:11:24] Speaker B: Le communautarisme.
[00:11:25] Speaker A: Ces gens-là ouvrent les frontières, font rentrer n'importe qui. Le problème c'est pas le pays d'où ils viennent, c'est pas leur religion, leur ethnie. Le problème d'abord c'est que c'est des jeunes hommes qui parlent pas la langue, qui ont pas de diplôme. Moi je peux dire, mon expérience des jeunes hommes de Saint-Mathieu à Sainte-Foy, quand j'ai grandi, dans les années 80, t'en aurais pris 500 000 comme ça, comme j'étais moi à 15-16 ans, t'les aurais transférés du jour au lendemain dans un pays où ils peuvent pas travailler parce qu'ils ont pas de diplôme pis ils parlent pas la langue.
[00:11:52] Speaker B: Il y aurait eu des tensions quand même.
[00:11:53] Speaker A: Il y aurait eu des dommages en sacrifice.
Déjà qu'on était dans notre quartier d'origine pis on créait une certaine quantité de dommages et de vandalisme. Alors, c'est certain que tu te fais rentrer 500 000 hommes de 18 à 40 ans d'un coup sec dans un endroit où ils parlent pas la langue pis qu'ils ont pas de diplôme pour travailler, ça va créer le chaos, en particulier dans les quartiers populaires. Alors ces gens-là, de manière parfaitement irresponsable, font ça, Et là, quand les gens sur place qui étaient là se voient dépossédés de leur mode de vie, ne peuvent plus sortir le soir, doivent compétitionner pour les logements, parfois pour les emplois, parce que ces gens-là qui n'ont pas de permis de travail se mettent à travailler au noir, et donc compétitionnent avec les gens les plus pauvres. Quand ces gens-là osent dire un mot pour critiquer, ils ont les étampes racistes, Islamophobes et la police débarque chez eux en Grande-Bretagne puis on les ramasse. Écoute, l'été 2024, on a sorti 5000 criminels condamnés en Grande-Bretagne pour des crimes graves, incluant par exemple des viols. On les a sortis pour faire de la place. pour condamner de manière sommaire des gens qui protestaient contre les politiques d'immigration britannique parce qu'il y avait eu un meurtre au couteau dans un parc. Deux jeunes enfants avaient été assassinés en plein jour un après-midi, je pense.
[00:13:22] Speaker B: Les grooming gangs, il ne fallait pas critiquer ça.
[00:13:25] Speaker A: Ça va alimenter le racisme. Les autorités laissent tomber la population Et quand la population, entre autres en laissant des crimes pédophiles et des gangs organisés qui...
[00:13:39] Speaker B: Le scandale de prostitution juvénile.
[00:13:40] Speaker A: La prostitution juvénile à grande échelle pendant une vingtaine d'années en Grande-Bretagne, on ferme les yeux parce qu'on voudrait quand même pas être... la police voudrait quand même pas se faire accuser de faire du profilage racial. Et quand... Ça éclate au grand jour que des gens commencent à vouloir protester contre ça. On les criminalise. Donc, on a vraiment une situation dystopique en Europe avec à la tête des personnages ridicules et...
[00:14:09] Speaker B: La liberté d'expression, c'est ce que je crie.
[00:14:11] Speaker A: Ah ben non, mais ces gens-là ne tolèrent pas l'op... T'as l'air aucune opposition.
[00:14:15] Speaker B: Regarde la réaction que Breton, Thierry Breton a eue à l'endroit.
[00:14:18] Speaker A: Ah voilà, un des personnages de la galerie.
[00:14:20] Speaker B: C'est ça, exact. Thierry Breton par rapport à X et par rapport à Elon Musk.
[00:14:25] Speaker A: Alors pour les gens qui nous écoutent, rappel, il y a quelques mois, donc Trump est élu, Trump est en fonction de mémoire, donc c'est autour de février. Peut-être fin janvier. Trump vient d'entrer en fonction. Musk annonce qu'il va faire une entrevue ou une discussion avec lui en direct sur X. Et là, mon Tigi Breton, toi, un des membres de l'exécutif de l'Union européenne, menaces sur Twitter. menace Mosque, il dit là je m'attends à ce que vous alliez faire de la censure, ça va être dangereux d'entendre en direct sans filtre Donald Trump discuter avec vous pis là tu sais en faisant tout le ton de l'affaire c'est des menaces à Mosque parce que c'est sûr qu'un des fantasmes de cette galerie de clowns c'est européen, c'est de vouloir fermer X comme ils ont voulu prendre le contrôle de Telegram en arrêtant en France, je me souviens, le 7 septembre dernier, Pavel Durov. Encore là, un bon. Quand il subissait... Pavel Durov, en passant, c'est le Mark Zuckerberg russe qui a démarré le Facebook russe qui s'appelle VK. et qui avait des pressions du Kremlin en 2014-2015 parce qu'il permettait la liberté d'expression, donc les dissidents russes par rapport au Kremlin, mais aussi les gens en Ukraine qui s'exprimaient de tous les côtés, c'était une plateforme qui était libre. Là, il était considéré comme un héros en Europe. Éventuellement, sous ces pressions-là, il a été forcé de vendre à des intérêts corporatifs d'un Russe à coquiner avec Poutine, il a été obligé de vendre sa plateforme VK, il a été reçu par Macron, il a été... il s'est fait donner la citoyenneté française par Macron, il a francisé son nom sur son passeport, Pavel Durov est devenu Pavel Desrosiers, c'était un champion. Et là, il a fondé... donc il est devenu citoyen de l'Union européenne, citoyen via sa citoyenneté française, il a démarré Telegram, un gars qui vaut plusieurs milliards de dollars, Mais il n'y a pas eu de chance, il est allé se baser à Dubaï. Et là, il s'est mis à se faire mettre des pressions par, entre autres, le gouvernement français pour donner des informations sur les comptes des usagers, parce que non seulement Telegram, c'est une plateforme de liberté d'expression, mais aussi de confidentialité des utilisateurs et de leurs données. Et il a refusé. Donc, il s'est fait mettre des pressions, il refusait, refusait. Puis un jour, son avion a dû se poser à Paris Une situation un peu bizarre. Est-ce qu'il y avait une collusion? Est-ce que le pilote avait été acheté? Mais en tout cas, pour refaire le plein, il a dévié de sa route. Il a atterri à Paris brièvement pour refaire le plein. Et là, il a été arrêté, mis en garde à vue. Donc, le bon est devenu un méchant parce que quand... Tu sais, je reviens à mon théâtre. La liberté et la démocratie, c'est bon quand ça sert les intérêts géopolitiques ou les intérêts du moment.
de la classe dirigeante, mais le jour où ça permet de les critiquer, de remettre en question, d'enquêter sur les dessous de certaines affaires, là ça devient très très très très très dangereux. Donc c'est un monde de façades, de mensonges. L'Union européenne, c'est un magnifique laboratoire pour voir ça. Je pourrais prendre des exemples. Aux États-Unis, je vais juste mentionner toute la guérilla juridique qui a été menée contre Trump lors de son premier mandat, impliquant le FBI, puis ensuite l'élection qui a suivi, qui a amené l'élection de Biden, le laptop de Biden.
[00:18:04] Speaker B: Ce qu'on appelle l'affaire.
[00:18:06] Speaker A: Exactement, mais c'est plus que le Laugh Fair parce que c'est aussi le Intelligence Fair parce que les gars du FBI qui avaient leur bureau à Facebook puis à Twitter puis qui disaient qu'est-ce qu'il fallait censurer, qu'est-ce qu'on pouvait laisser passer pendant l'élection.
[00:18:25] Speaker B: C'est une partie de ce qu'on a déjà appelé le Deep State qui manipule.
[00:18:28] Speaker A: Avec le Big Tech tout qui tripote.
[00:18:31] Speaker B: Le bon message autorisé, la vérité autorisée.
[00:18:36] Speaker A: La vérité c'est ce qui fait leur affaire, on est dans un monde post-factualité, post-fait, donc ce qui est vrai c'est ce que les autorités bureaucratiques nous disent et les politiciens à la tête des états.
[00:18:50] Speaker B: Comme un clergé technocratique, c'est un peu ça.
[00:18:54] Speaker A: Oui, ou une aristocratie. D'ailleurs le mot de la première fois que j'ai entendu pour désigner les hauts bureaucrates c'était Michel Hébert. Si jamais il nous entend, je le salue.
Tu m'amènes pour conclure là-dessus, pour passer ensuite, je vais passer à Carney plus spécifiquement. Ce que je vois dans ce système post-libéral et post-démocratique, c'est qu'il y a deux piliers du système. Quand je vais dire le système, il y a deux grands piliers. D'abord, il y a une bureaucratie qui se veut toute puissante, donc qui peut réglementer tout ce qu'elle veut quand elle veut, donc venir contraindre nos droits et libertés de toutes les façons possibles. Et il y a un pilier corporatif, corporatiste, c'est-à-dire des grandes entreprises ou moins grandes quand on vient à l'échelle plus locale, qui eux fonctionnent en parallèle avec les bureaucrates et les politiciens pour, comprendre, servir leurs intérêts financiers. Donc je pense que ce système-là, c'est un système conçu pour piller la guichesse publique et éventuellement piller la guichesse des individus de la classe moyenne qui sont sans défense. C'est pour ça que je disais qu'on est comme des citrons à presser. Je le prends vraiment au sens très strict du terme. Il y a un appauvrissement de la classe moyenne. Il n'est pas terminé si j'ai raison. Espérons que j'ai tort, je peux me tromper. Mais mon hypothèse de départ, c'est ça. Donc Mark Carney, selon moi, Il est taillé sur mesure.
[00:20:25] Speaker B: Un petit monsieur de Davos.
[00:20:27] Speaker A: Et d'Europe pour gérer le Canada, orienter le développement futur du Canada sur le modèle de fou de l'Europe et de l'Union européenne.
[00:20:39] Speaker B: Est-ce que le Davos là-dedans c'est un peu le nouveau Vatican? de ton système à deux pays?
[00:20:45] Speaker A: Je ne le dirais pas de même parce que Davos... Davos, il permet en fait de donner un visage à ce système-là de collusion, mais si Davos n'existait pas, il y aurait autre chose. Il y en a qui parlent de Bilderberg, il y en a qui parlent de autres. Donc... Davos, ça fait partie de la galaxie, là. C'est un... C'est un... C'est un entité dans le système qui flotte, là. Mais...
si ça n'existait pas ou il y a autre chose qui existe et si ça n'existait pas, il y aurait...
[00:21:17] Speaker B: C'est parce que c'est une réalité dématérialisée, ce que tu décris. Alors que d'abord c'est matériel, mais c'est dématérialisé.
[00:21:25] Speaker A: Oui, puis en passant, avant de passer à Carney, puis à faire mes prédictions, je vais faire une série de prédictions sur Carney, incluant le discours du trône de demain. Puis là, on pourra juger...
[00:21:37] Speaker B: J'attends qu'on ait enregistré le lundi.
[00:21:39] Speaker A: On est lundi...
[00:21:40] Speaker B: Puis la veille du discours...
[00:21:41] Speaker A: Exactement. Donc je pourrais faire rire de moi, je vais faire quelques annonces sur le discours du trône, puis si je suis dans le champ, je pourrais faire rire de moi, on va le savoir rapidement. Donc, je veux juste dire que dans ce que je décris, Il y a pas juste, c'est pas simplement un système bureaucratico-corporatiste qui écrase les gens, la population, mais ça va avec une population qui est très apathique et très facile à manipuler. Ou bien parce qu'elle est très passive, elle va même pas voter, ou bien parce qu'elle est paresseuse, elle va voter mais elle s'informe pas trop, puis elle se laisse avoir facilement par des façades. Alors, prenons Carney. On a un gouvernement hyper impopulaire, le gouvernement de Trudeau. Puis peut-être que, en fait, je dirais peut-être Poilievre a été responsable de ça en bonne partie, parce que là, Poilievre attaquait Trudeau très personnellement, puis moi je trouve ça un peu ridicule, dans la dernière année, il parlait, Poilievre, comme si on enlève Trudeau puis tout va bien aller.
Tout va se régler très rapidement, on l'enlève pour mettre à sa place, mais la population fait ça, ils ont focalisé sur Trudeau alors que si Trudeau était si impopulaire, c'est pas parce qu'il a un problème de personnalité, c'est pas parce qu'il était pas...
pas parce qu'il paraissait mal ou qu'il parlait mal. Non, non, il est impopulaire parce que son gouvernement, pendant dix ans, en est venu à faire souffrir la population parce qu'il y a plein de problèmes qui se sont développés qui ont mené à de l'inflation, de l'endettement, le prix de l'immobilier, entre autres avec la taxe carbone qui a contribué à l'inflation.
[00:23:21] Speaker B: Et on les aurait élus!
[00:23:23] Speaker A: Pis là! Mais là t'enlèves! T'enlèves! le visage de ce gouvernement-là qui est Trudeau, tu mets un nouveau visage à la place pis sublètement tout est oublié, tout est pardonné pour employer ton expression pis là on les réélu pis on passe à un cheveu de les mettre majoritaire donc la population, la population, une grande part du blanc peut-être a fait partie d'une population avachie, apathique, paresseuse politiquement, Mais le discours de Carney c'était je.
[00:23:56] Speaker B: Suis nouveau, je viens d'arriver et les médias bien pensant et bien financé, surtout Radio-Canada, ont relayé ce dictat-là. C'est un lien nouveau, il vient d'arriver. Et on a demandé aux anciens ministres de se cacher. Oui, mais quand tu dis...
[00:24:13] Speaker A: Mais les médias font partie du système en passant.
[00:24:15] Speaker B: Oui, je sais, mais t'as dit tantôt que les gens t'aiment à l'informer, c'est ça?
[00:24:17] Speaker A: Non, ils prennent pas la peine de s'informer correctement, c'est leur faute.
[00:24:21] Speaker B: De par leur faute, exact.
Ils sont responsables de leur propre ignorance.
[00:24:27] Speaker A: Et de leur incurie.
Contrer ce système que j'ai décrit puis d'en sortir parce que les gens n'ont pas fini d'en baver, ben ça va prendre une prise en main de la société civile, des citoyens qui devront devenir pas mal plus allumés qu'ils le sont présentement. Il y a des gens hyper allumés mais on n'est pas assez, je considère en faire partie, on n'est pas assez nombreux, on n'a pas la masse critique et on a du travail à faire. Alors, Si j'ai raison de penser, si mon hypothèse est correcte de penser que Carney c'est un homme taillé de la même façon que les dirigeants européens dont j'ai parlé, ben on peut anticiper un certain nombre de choses. D'abord, il va gouverner pour de vrai, la première chose que je veux dire c'est qu'il est majoritaire. Ça, j'ai été déçu des analyses politiques que j'ai entendues au lendemain de la dernière élection fédérale, dans les médias que j'aime bien, comme Radio X, Yann et Franck et Radio Pirate, parce qu'il y avait un peu, il y avait beaucoup, c'était essentiellement du wishful thinking. « Ah, il est minoritaire! Ah, l'élection d'Enterbonne, qu'est-ce qui va arriver? Il est minoritaire! » Pis là, on se mettait à fantasmer. « Ah, là, le NPD a pas de chef, mais quand ils auront un nouveau chef, là, ils vont peut-être nous amener en élection. à nouveau en élection parce que le gouvernement éminoguitaire... » Que selon toi, le.
[00:25:55] Speaker B: NPD a été complètement coopté.
[00:25:57] Speaker A: Ils sont majoritaires.
[00:25:58] Speaker B: Ils ont été cooptés.
[00:25:59] Speaker A: Ils le sont depuis le début. Dans ce système-là, puis on le voit dans les pays européens, il y a un système de partis politiques. Pour entretenir le théâtre démocratique, il faut entretenir l'illusion du choix. Alors tu as une panoplie de partis politiques qui, au fond, sont tous au service du système.
[00:26:17] Speaker B: Comme à Québec, avec la CAQ et le PQ et tout ça.
[00:26:20] Speaker A: C'est pour ça qu'il y a des votes à 125.
[00:26:22] Speaker B: L'unanimisme démontre que la démocratie est factice.
[00:26:27] Speaker A: C'est ça que tu dis? Tout à fait, c'est le théâtre. Dans le théâtre. Donc quand il y en a un qui est brûlé, admettons qu'en ce moment la CAQ est peut-être brûlée, ça prend des options pour prendre sa place et donner l'illusion du choix. Donc on a, si on regarde au fédéral pour moi, t'as le système à la sauce verte, ça c'est le Parti vert. T'as le système à la sauce syndicalo-extrawoke, ça c'est le NPD.
[00:26:52] Speaker B: L'illusion du choix, j'avoue.
[00:26:53] Speaker A: T'as le système à la sauce française, la sauce pagaisienne, ça c'est le Bloc. Pour ça que le Bloc, 96% du temps, quand Trudeau était Premier ministre, il votait du côté des libéraux. Ils ont presque voté 100% du temps, puis les quelques fois qu'ils ont voté contre, Il savait que l'NPD allait les maintenir au pouvoir, il savait que ça ferait pas tomber.
[00:27:15] Speaker B: Même équipe de hockey, mais des chandails de hockey différents. Mais c'est la même équipe.
[00:27:20] Speaker A: Ils jouent dans la même ligue, si tu veux. Et t'as le système à la sauce classique, la sauce...
centristes en guillemets, c'est le parti libéral du Canada, et pour que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes, ça serait, aux yeux du système, ça prendrait un parti conservateur qui serait le parti du système à la sauce légère, 25% moins de sel puis 50% moins de gras, ça.
[00:27:47] Speaker B: Ça serait... Donc avec une Caroline Mulroney ou quelqu'un...
[00:27:50] Speaker A: Un Jean Charest.
[00:27:50] Speaker B: Jean Charest.
[00:27:51] Speaker A: C'était ça l'enjeu. Donc Pierre Poilievre vient briser un peu tout ça. Il détonne un peu parce que ces gens-là, puis je dis pas que Pierre Poilievre c'est un populiste comme je les aimerais, je trouve qu'il a été trop timide. Je parle même pas de la campagne électorale, je parle à partir du moment où il a été élu, les deux dernières années. Mais dès que quelqu'un, je dirais la même chose de Marine Le Pen en France, quand tu regardes son programme, c'est pas révolutionnaire, mais dès qu'un politicien prétend faire campagne en remettant en cause certains éléments du système, il devient tout de suite, il se fait tout de suite traiter comme s'il était un extrémiste, comme un extra-populiste. Ce système-là refuse la remise en question et la moindre... parce que si un policier modéré comme l'était Poilievre, c'est-à-dire qu'il voulait pas jeter à terre le système mais faire quelques ajustements puis tenir un discours qui était critique, par exemple à l'égard de Radio-Canada, ça pourrait donner un mauvais pli à la population. Ça pourrait donner la mauvaise idée que ce système-là mériterait d'être mis en question en profondeur. Donc la CAQ, au début, il se faisait critiquer beaucoup. Ils ont été élus en 2018. Il y avait beaucoup de gens dans les médias mainstream qui les traitaient de très à droite, dangereux.
[00:29:11] Speaker B: Mais ils remettaient en cause la doxa écologiste, entre autres, il faut développer les hydrocarbures, etc. C'était ça dans le livre de Legault.
[00:29:17] Speaker A: Mais as-tu vu justement, l'idée d'exploiter les hydrocarbures, je te rappelle que la CAQS l'a mis aux poubelles en 48 heures.
après avoir été élu. 48 heures. Tu vas revoir dans les archives si tu t'en souviens pas, mais t'as une mémoire d'éléphant. Et, leur premier budget en mars 2019, ils ont ouvert les vannes, ils disposaient d'une marge de manœuvre d'un surplus de 7 milliards de dollars dont ils avaient hérité des libéraux. Le surplus a été brûlé dès le premier budget, ils ont augmenté les budgets de santé et de l'éducation, les deux plus gros ministères, de plus que 5%, presque 3 fois l'inflation. Et à partir de là, ils ont eu bonne presse.
dans les médias mainstream, ils ont montré qu'ils étaient là pour gouverner en faveur du système.
[00:30:03] Speaker B: Ici c'est un système à trois pattes, donner les deux pattes du régime, c'est vraiment la bonne expression, mais ici il faut que tu rajoutes le syndicalisme, l'orthodoxie syndicale. Pourquoi ça a été bien accueilli ça, l'investissement massif dans les services publics? Parce que ça plaisait à l'orthodoxie syndicale et au dictat qui dit quoi? Il faut financer davantage les services publics parce que ça va aller mieux. Il faut taxer les riches. C'est sous-financé alors que c'est faux, c'est pas sous-financé. Jamais on a autant financé l'école publique. Jamais on a autant financé la santé. Si tu regardes les chiffres.
[00:30:41] Speaker A: C'est ça, mais je parlais de contre-pouvoirs. Les contre-pouvoirs ont été tous cooptés par le système. Donc les corporations professionnelles, les grands syndicats, les chambres de commerce. Tout le monde en fait veut se gâter avec le système. Puis en passant, je fais une petite parenthèse. J'ai l'impression que ceux qui savent vraiment l'état des choses savent que on est très très proche d'une crise extrême dans les finances publiques. Pas juste au Québec et au Canada, aux États-Unis, au Japon, je ne sais pas si tu as vu ce qui s'est passé la semaine dernière au Japon, où ils ont eu de la difficulté à refinancer une partie de leur dette. Ça l'expliquait en partie la hausse du bitcoin. En Europe, en Grande-Bretagne, en France, l'Allemagne a renoncé depuis deux ans à sa rigueur budgétaire. Donc je pense que ça augmente. Là, les gens vont dire qu'ils seront obligés de se garder une gêne et de se discipliner parce que là, on arrive au bord du précipice. Moi, je prédis que c'est exactement le contraire qui se passe. Il n'en reste pas pour longtemps. Le pillage doit s'accélérer pour tout le monde.
[00:31:51] Speaker B: Ça, Carney le comprend bien.
[00:31:53] Speaker A: Je pense que oui. Donc, prédiction pour Mark Kearney. À quoi s'attendre? D'abord, c'est policier... Qu'est-ce qu'il va faire dire au... Non? Je veux y aller dans des orientations générales ensuite pour contextualiser les promesses. D'abord, Donald Trump, c'est le chien dans un jeu de quilles. C'est le populiste, c'est celui qui remet en question le système. En ce moment, il attaque, entre autres, les universités. Il critique les médias mainstream depuis longtemps. Il remet en question le fonctionnement de l'OTAN, la guerre en train. Il brise beaucoup de tabous. Je ne suis pas en train de dire qu'il va réussir tout ce qu'il veut. Le doge, par exemple, d'avouer qu'il y a un problème d'endettement aux États-Unis pour le gouvernement fédéral. Donc Trump, c'est exactement, il incarne parfaitement tout ce que les politiciens européistes, les politiciens du système, qu'ils détestent parce que ça les menace, ça menace leur façon de se comporter. Et je pense que sincèrement, il essaie de travailler pour le peuple américain, pour la classe moyenne. Et ça, il donne un très mauvais exemple.
On travaille pour la classe moyenne, puis c'est ça le critère à partir duquel on devrait être jugé. Ça fait pas l'affaire de ceux qu'on appelle les mondialistes, mais je pense qu'un meilleur mot, c'est les transnationalistes, c'est-à-dire des gens qui gouvernent dans une perspective où les intérêts du peuple, donc de la nation, c'est pas ça la priorité.
des intérêts qui vont au-delà des intérêts de la nation. Donc, ça fait en sorte que ces gens-là aiment beaucoup la politique internationale, ils aiment beaucoup les enjeux mondiaux, le climat, la guerre, ils voyagent énormément, mais même ces gens-là, première prédiction, Mark Carney, il a déjà reçu, je pense, Zelensky, il l'a déjà rencontré, mais au Canada, si je ne m'abuse, Mark Carney a bien hâte d'aller à Kiev rencontrer Zelensky là-bas. Ces politiciens-là, il y a quelque chose à Kiev qui les attire !
Lindsey Graham, depuis trois ans et demi, depuis le début de la guerre, il est allé neuf fois à Kiev. Il y a de quoi à Kiev qu'il se passe? Faudrait l'essayer, Dominique. Il a l'air d'avoir du fun à Kiev. D'après moi, c'est un buffet de plaisir extraordinaire.
[00:34:07] Speaker B: On se contentera pas juste de manger du poulet à la Kiev. On va prendre l'avion, on va y aller manger du poulet à Kiev.
[00:34:16] Speaker A: De toute évidence, Kearney, c'est déjà commencé, ne voudra pas une confrontation, une lutte ouverte à mort avec Trump, parce que les intérêts quotidiens, les échanges entre les États-Unis et le Canada sont trop importants pour ça. On remarque que les politiciens européens s'en permettent contre Trump, s'en permettent contre Musk, mais nous on est trop intégrés aux États-Unis, donc il devra sauver ce qui existe présentement. C'est l'industrie automobile en Ontario par exemple. À court-moyen terme, pour le futur prévisible, ce qui existe déjà. Il va essayer de sauver ce qui existe déjà.
[00:34:54] Speaker B: Mais le fruit pétrolière en Alberta.
[00:34:56] Speaker A: Là, parallèlement à ça, il va vouloir mettre les jalons d'un développement futur orienté beaucoup plus vers l'Europe. Donc, tiens, première prédiction, je sais pas si ça sera dans le discours du trône, mais le pipeline gazier est-ouest, ouest-est, pour sortir le gaz naturel de l'Alberta du côté atlantique, en vue de l'envoyer, de l'équifier et de l'envoyer en Europe, ça va se faire. Et ça va se faire sous Carney ou ça va se commencer sous Carney. Pour nous détacher, parce que ça crée une dépendance. On est dépendant des États-Unis parce que la seule manière de la sortir par pipeline c'est vers le sud, donc vers les États. Ça, ça va se faire.
Donc, je sais pas s'il va l'annoncer demain, mais chose certaine dans le discours du trône demain, il va parler de l'importance de se rapprocher, de renouer avec nos liens historiques et nos intérêts communs avec l'Europe. Sans dire, c'est parce que je veux plus rien savoir des États-Unis, comme je viens de le dire, mais pour assurer un développement futur. Déjà sur le plan diplomatique, juste avant le déclenchement des élections, juste avant de Juste avant de se retirer officiellement, Justin Trudeau est allé à une rencontre à Londres pour faire une alliance, ils ont appelé ça la coalition of the willing avec la plupart des pays européens et la Grande-Bretagne pour se coaliser pour faire face à la Russie au moment où Trump menaçait ou sujette la possibilité de désengager les États-Unis de ce conflit-là. Ça, ça va continuer. Donc sur le plan diplomatique, il faut s'attendre à ce que le gouvernement de Mark Carney soit vraiment aligné sur la politique des dirigeants européens très très belliqueux envers Poutine. L'Europe en ce moment, les dirigeants européens, pas l'Europe, pas la population, les dirigeants européens veulent vraiment pas que le conflit s'arrête en Ukraine. C'est un... une rébuffade pour eux. Ça serait aussi le triomphe d'un pays, la Russie, qui est fondée sur des valeurs conservatrices et traditionnelles, qui sont en porte-à-faux par rapport aux valeurs européennes. Donc il y a un enjeu de valeur ici, un enjeu de modèle. L'Europe ne peut vraiment pas laisser ce délinquant qu'est Poutine et son modèle triompher de l'Europe. Ça serait terrible et ça pourrait donner l'idée à certains pays de l'Europe, que s'allier pour le futur à long terme, plutôt s'orienter vers des liens, nouer des liens avec la Russie, ce serait peut-être une bonne idée. Parce que ce qui se passe en ce moment en Europe, sur le plan économique, C'est désastreux, y'a des décisions horribles qui ont été prises, fermer la filière nucléaire, la remplacer par le gaz russe.
[00:37:47] Speaker B: L'état français est malade, c'est surendetté.
[00:37:49] Speaker A: Et ensuite abandonner le gaz russe, en passant, petite parenthèse.
[00:37:53] Speaker B: Dans le prochain budget, faut qu'ils coupent 40 milliards de dépenses. Ils sont pas capables?
[00:37:58] Speaker A: Non pis là c'est parce qu'ils ont frappé l'autre versant de la courbe de l'affaire. L'autre versant de la courbe de l'affaire c'est que quand tu montes les taxes, un gouvernement qui monte les taxes et les impôts...
[00:38:08] Speaker B: La taxe tue la taxe.
[00:38:09] Speaker A: Il obtient plus de revenus jusqu'au jour où là il atteint un point de rupture où en augmentant les taxes et les impôts il obtient moins de revenus parce que là il est en train d'étouffer l'économie. et d'inciter les gens ou bien à travailler moins ou bien aller travailler et fonder leurs entreprises ailleurs. La France est rendue là. Leur hausse de taxes et d'impôts de 2023 ont produit moins de revenus en 2024 et la Grande-Bretagne est rendue là. Ils ont augmenté certaines taxes et impôts en 2024 et ils se rendent compte.
[00:38:38] Speaker B: Que... – Je te dirais que le Québec, si on n'est pas là, on approche.
[00:38:40] Speaker A: – On y est rendu et je te dirais que le Canada aussi, donc la crise approche. Maintenant, Diplomatiquement, on va s'orienter beaucoup sur l'Europe.
[00:38:52] Speaker B: Un alignement sur l'ancien monde, sur le vieux monde dans le fond.
[00:38:56] Speaker A: Oui, oui, on a des racines historiques et tout.
[00:38:59] Speaker B: France-Angleterre.
[00:39:00] Speaker A: Oui. Je m'attends à ce qu'il annonce demain que la priorité de son gouvernement sur le plan financier, et en passant c'est la priorité de l'Union européenne sur le plan financier, ça sera la création de la monnaie digitale numérique gouvernementale. Oh boy!
[00:39:19] Speaker B: On va pouvoir contrôler tes dépenses. Tes dépenses autorisées.
[00:39:25] Speaker A: On pourra programmer, c'est ça. La monnaie digitale, ça permettra... T'as déjà assez voyagé! Ça sera le dollar canadien digital. C'est une forme de monnaie qui est taillée sur mesure pour le...
système autoritaire, bureaucratique, hyper contrôlant dont je vous parle depuis le début de notre conversation.
[00:39:47] Speaker B: En forme de crédit social occidental.
[00:39:49] Speaker A: Tu pourrais même donner, transférer de manière par internet dans le compte des gens, dans le wallet des gens pour ceux qui connaissent les cryptos, mettons pour que ce soit plus simple pour les gens, tu pourrais transférer Tous les canadiens, dans leur compte en banque, une somme d'argent qui serait programmée pour être périmée dans un mois. Si tu veux stimuler l'économie, on a besoin d'un boost.
[00:40:12] Speaker B: Tu le dépenses, sinon tu le perds.
[00:40:13] Speaker A: Tu le dépenses, sinon tu le perds.
[00:40:15] Speaker B: Avec un countdown en gros sur ton cellulaire, juste pour créer un peu d'anxiété.
[00:40:19] Speaker A: Ouais c'est ça, mais d'après moi c'est tellement un projet important et structurant.
[00:40:25] Speaker B: C'est quasiment diabolique.
[00:40:26] Speaker A: C'est psychopathique, c'est des psychopathes ces gens-là, c'est des manipulateurs, c'est des gens qui n'ont pas d'empathie. Donc c'est ça, quand je dis psychopathe, c'est des gens qui sont dépourvus d'empathie envers ceux qu'ils seraient en position d'aider, c'est-à-dire les gens ordinaires, les gens du peuple, les gens qui le gouvernent. Donc c'est des gens qui travaillent entièrement pour la machine et la caractéristique des psychopathes, c'est lorsqu'ils parlent, c'est pour mentir. C'est des manipulateurs en permanence et donc ils sont toujours...
[00:40:52] Speaker B: C'est très Orwellien ta vision.
[00:40:54] Speaker A: Ah mais oui, mais c'est vers là qu'on s'en va mon cher.
[00:40:56] Speaker B: 1984?
[00:40:57] Speaker A: Lecture d'été, ceux qui l'ont pas fait ou qui l'ont lue depuis trop longtemps, relire 1984. Donc la monnaie digitale je pense c'est tellement structurant qu'il va y avoir un mot.
[00:41:05] Speaker B: On est tellement là-dedans avec la novlangue.
[00:41:08] Speaker A: On est là du langage et tout. Ben oui, je le dis pas. Des fois, il y a des gens qui pensent que je parle en exagérant ce que je pense vraiment dans le but d'être spectaculaire. C'est pas le cas, là. Et c'est le fruit d'une très longue réflexion. En 2012, je t'avais dit... Est-ce que c'était en 2012 ou en 2015? Mais bien avant que la CAQ soit élue, je t'avais dit, la CAQ puis QS, c'est la même affaire.
[00:41:31] Speaker B: T'as souvent raison, c'est ce qui est dangereux.
[00:41:34] Speaker A: Ça fait un gros 10 ans, 12 ans que je t'ai dit ça. Ça t'avait frappé, c'est une des raisons pourquoi tu t'en souviens. Donc l'idée qu'on est dans un genre de théâtre où finalement les parties sont un peu interchangeables.
[00:41:44] Speaker B: Fluidité.
[00:41:45] Speaker A: Elles sont fluides, son nom est là, elles sont fluides. Donc je récapitule. Il y aura dans le discours du Trône de demain l'affirmation qu'on doit renouer ou nouer des liens plus étroits avec nos partenaires européens, entre autres sur le plan diplomatique. Monnaie digitale, ça va de soi. Je pense qu'il y aura un discours, parce qu'ils aiment tellement ça, puis je pense à Keir Starmer, il y aura un moment du discours qu'à une époque où on est en transformation et en évolution, et qu'il y a des perturbations, certaines personnes réagissent mal, il devient absolument primordial de combattre la désinformation, la mésinformation et les discours haineux sur internet, donc il faudra vraiment, évidemment, contrôler encore plus.
[00:42:35] Speaker B: Et on va mandater le CRTC avec un mandat spécial de policier les médias sociaux.
[00:42:44] Speaker A: Oui, bien ça, Encore là, les Européens sont plus radicaux par rapport aux plateformes numériques américaines. Je pense qu'ils confrontent, je ne m'attends pas à ce qu'ils confrontent X directement. Ça va être plus les utilisateurs de X, pas Facebook directement, mais ce que je m'attends, je ne pense pas qu'ils vont l'annoncer.
[00:43:04] Speaker B: En amenant la notion de les insultes envers les élus, il faut protéger les élus. Pour critiquer, pour restreindre la critique.
[00:43:14] Speaker A: Tout à fait.
[00:43:15] Speaker B: On va criminaliser la critique.
[00:43:18] Speaker A: Tout à fait, puis c'est déjà, on est déjà là quand je te dis. On est déjà là, au Québec. On est là de manière très concrète et policière en Allemagne. Donc dans la dernière année, je sais pas si t'as vu.
[00:43:28] Speaker B: J'ai vu 60 Minutes.
[00:43:29] Speaker A: Ok, je l'ai pas vu à 60 Minutes, mais il y a un gars qui a traité le chancelier de con. Donc il y a eu la police qui a cogné à sa porte.
Et c'était vrai, c'était un con, c'était un imbécile, je trouve qu'il était poli. Et il y en a un sur un compte anonyme, sur quelle plateforme, je pense c'est Telegram, qui a traité une députée verte. qui faisait partie de la coalition au pouvoir en Allemagne, de grosse torche, quelque chose du genre. Donc moi, je ne dirais jamais que... C'est pas une manière de s'exprimer sur les médias sociaux, mais ça manque de classe. Mais l'idée, c'est qu'il y a eu des pressions officielles du gouvernement sur Telegram pour obtenir les coordonnées de la personne qui avait fait ça pour pouvoir aller l'arrêter et la mettre en prison.
Donc je m'attends à ce qu'on s'en aille vers là. Et en particulier, quand je me l'anciennais tantôt, tu parlais du CRTC, moi je pense à GRC. C'est-à-dire arrêté du monde. Sous Carney, il mettra pas ça dans la bouche de monsieur Duroy demain. Mais à terme, ça c'est une de mes prédictions, d'ici la fin de son mandat, on va voir des images de gens qui se font arrêter par la police parce qu'ils ont dit des choses jugées pas belles envers l'immigration de masse et donc racistes.
[00:44:45] Speaker B: En quoi la pandémie nous a amené vers un monde comme ça?
[00:44:49] Speaker A: C'est pas vrai, elle ne nous a pas amené. On était engagé, ça a été un test la pandémie pour voir à quel point la population était prête à ce qu'on continue à évoluer encore plus dans le système.
[00:44:58] Speaker B: Mais je vais te donner un exemple. Quand, par exemple, Marc Lacroix dit il faut favoriser l'immunité collective, Donc, tout ce qui ne respectait pas l'évangile tout au vax, immunité collective, etc., tout ce qui était contre les lockdowns...
[00:45:13] Speaker A: L'idée d'abord, quand tu parles des vaccins...
[00:45:15] Speaker B: On était devenus criminalisés.
[00:45:17] Speaker A: Il y a l'immunité collective, mais par rapport aux vaccins, il y a l'idée qu'un vaccin, toujours dans l'histoire des vaccins, c'est pour se protéger soi-même, Là, subitement, ils nous ont dit non, c'est pour protéger les autres. Et ça a justifié de vacciner les jeunes. Et là, on a mis de côté, avec les vaccins...
[00:45:36] Speaker B: Pour protéger grand-maman.
[00:45:36] Speaker A: Pour protéger grand-maman, mais si le vaccin fonctionne, on lui disait qu'il fonctionnait, s'il est sûr et efficace, grand-maman l'a pris. Elle l'a pris. Pourquoi le jeune qui... Et là, l'autre notion qui était fondamentale par rapport aux vaccins jusque-là, c'était l'analyse coûts-bénéfices. C'est-à-dire qu'il y a... Donc on prenait pour acquis qu'un vaccin a toujours un potentiel négatif, comme tous les autres médicaments ou traitements médicaux. Et là, il s'agit d'évaluer les possibilités d'avoir un effet secondaire négatif. Sont-elles contrebalancées par le bénéfice que tu as potentiellement, la capacité d'en retirer. Et comme les jeunes n'avaient aucune, étaient absolument pas menacés par la COVID, dans les formes graves, il n'y avait pas de justification à ce qu'ils se fassent vacciner. L'analyse coût-bénéfice était claire. Là, tu disais ça pendant la COVID, t'es anti-vaccin. C'est parce que la vieillité, c'est ce qui fait leur affaire. Donc si tu dis quelque chose qui fait pas l'air à faire, tu deviens un complotiste, un covidion, un anti-science. Comme aujourd'hui, si tu fais des critiques, tu es d'extrême droite, populiste, raciste, sexiste, etc.
[00:46:52] Speaker B: La disqualification du forum.
[00:46:55] Speaker A: On était déjà engagé. Moi je m'étais dit, pour revenir à ta remarque en quoi la COVID nous a amené dans le monde d'aujourd'hui, moi je pense qu'on était déjà en chemin et ce que je me disais depuis longtemps, mon seul espoir c'était un jour il y aura une crise et on verra si la population va se réveiller.
Et quand on a eu la crise de la COVID, et la crise de la COVID c'est pas le virus lui-même, c'est le choc des mesures de l'enlignement pris par notre gouvernement. Là je me suis dit, ok, là on y est arrivé. Là on est arrivé au test. Est-ce que les gens vont se réveiller? Et après deux mois, je me rendais compte qu'il ne se réveillait pas. Mais je me rendais compte que vu qu'il ne se réveillait pas, la CAQ, il y avait le projet de loi 61 pour prolonger indéfiniment l'état d'urgence au Québec. Et là, j'ai vu que la CAQ voulait continuer le plus longtemps possible dans ce chemin-là. Je me suis dit bon, est-ce que les gens vont se réveiller? Ça va prendre combien de temps? Un mois? Deux mois? Après deux mois? Six mois? Un an? Deux ans?
Puis on voit que la majorité des gens ne se sont jamais réveillés, n'ont jamais pris acte de la nature du système, ce qui est fantastique. La crise de la COVID n'a pas créé le système dont je parle, elle l'a révélé pour la première fois dans toute sa splendeur, dans tout son mensonge et dans toute sa méchanceté et dans toute sa psychopathie et dans tout son mépris des gens ordinaires.
on a eu cette révélation-là et il y a des gens qui se sont réveillés, il y a des gens qui ont allumé mais en nombre largement insuffisant et ça a été ce que j'ai validé avec une élection en octobre 2022 où d'abord le taux de participation a baissé. On s'est réveillé tellement pas, on s'est pas réveillé à tel point que le taux de participation a légèrement baissé, mais baissé quand même.
[00:48:56] Speaker B: Et on aurait eu la CAQ encore plus fort.
[00:49:00] Speaker A: Donc, ce que ça veut dire, c'est pour ça, je reviens, tantôt je disais, l'apathie du peuple, sa paresse, sa passivité, son indolence fait partie, permet au système. Et là, ils ont compris, les gens, eux, qui gèrent le système, ils ont compris qu'ils pouvaient y aller, sans limite, pourvu qu'ils gardent des apparences démocratiques, des apparences de justice sociale, ils ont le chemin ouvert.
D'autres prédictions par rapport à Mark Carney, si tu le veux bien?
[00:49:26] Speaker B: Ouais, absolument. J'ai pas de gang, malheureusement, mais là... Le gang, c'est pour Morelage.
[00:49:31] Speaker A: J'en ai une, elle est déjà validée.
Dans la mise à jour du gouvernement Trudeau de fin d'année, je ne sais pas, novembre, début décembre dernier, ils avaient annoncé que sur les quatre prochaines années, ils prévoyaient faire 95 milliards de déficit. Dans le plan financier présenté par Carney en élection le 19 avril, il a annoncé que lui, il allait faire 130 milliards de plus que ce qui avait été annoncé par le gouvernement Trudeau.
[00:49:58] Speaker B: Oui, grosso modo, 45 par année.
[00:49:59] Speaker A: Donc 225. 225 milliards, on est plus à 55, 56 par année. Et là ma prédiction c'était, il va faire plus de dettes que ça. Il promet 225 milliards, il va faire plus. Et là ma promesse, ma prédiction est déjà réalisée parce que là on a découvert qu'il y a 80 milliards de revenus sur le 4 ans.
qui avait été budgété dans son plan financier, qui est disparu... Avec les contre-tarifs! Avec les contre-tarifs!
[00:50:27] Speaker B: Parce qu'il les a retirés en croisseurs!
[00:50:29] Speaker A: Il les a retirés, ils n'existent plus!
[00:50:31] Speaker B: Il les a retirés en croisseurs aussi, par la porte d'un ami.
[00:50:33] Speaker A: Ben oui, mais t'aurais dû voir la face de ma blonde avant hier, samedi soir.
[00:50:36] Speaker B: Parce que c'était 20 milliards par année d'entrée, ça, budgétaire.
[00:50:39] Speaker A: Pendant 4 ans! Donc, la face de ma blonde, samedi soir, quand je lui ai dit au Sous-Pic, à parler des contre-tarifs, mais je lui ai dit « Sons-tu là, les contre-tarifs? » Elle dit « Quoi? » En tout cas... Donc, là on est... Ça fait partie du grand théâtre! Ça fait partie du théâtre et du mensonge, cette société de mensonges. Ouais, toute la manière dont il les a abolis, sans le dire, pis par en arrière. Et des médias... Pis quand j'ai dit ça à ma conjointe, elle a voulu vérifier pis ça a été compliqué parce qu'au début elle tombait sur des articles de Radio-Canada et tout qui noyaient le poisson. Genre, ils ont pas tout enlevé.
[00:51:11] Speaker B: Les agents du régime.
[00:51:12] Speaker A: Les agents du régime, donc... Donc là on est rendu à 305. 225 plus 80, ça fait 305, donc déjà... Ça, c'est ce qui est prévu, donc ma prédiction demeure. Il va en faire encore plus que ça. Oui!
[00:51:25] Speaker B: Avec l'appui des médias. Et il a donné 150 millions de plus à Radio-Canada.
[00:51:30] Speaker A: Il y aura des bonnes raisons. Ça va être la faute de la récession, ça va être la faute de Poutine, ça sera la faute... Est-ce que.
[00:51:37] Speaker B: Ça, ça peut aider le seul populiste dans le décor, c'est-à-dire Poitlièvre? Est-ce que ça peut lui nuire davantage que ça peut l'aider?
[00:51:46] Speaker A: D'abord, si ça va bien pour Poitlièvre, ça va dépendre des tensions internes de son parti, c'est sûr que si le bordel pogne au Parti conservateur du Canada, que l'autorité de Poitlièvre est contestée, qu'il y a une chicane sur la place publique, jusqu'à date s'ils ont été suppinés, c'est sûr qu'ils vont baisser dans les sondages. En même temps, Carney, s'il devient très impopulaire, il va juste durer plus longtemps, c'est-à-dire qu'il va faire son 4 ans parce qu'il est majoritaire, il va avoir l'appui des gens. Le Bloc ne veut pas aller en élection avec des conservateurs en tête dans les sondages, on l'a vu dans les 3 dernières années. Puis quand on est allé en élection en 2021, C'est parce que ça faisait l'affaire des libéraux d'y aller parce que là, il a fait un référendum sur la vaccination, les effets de la gestion de la COVID n'avaient pas commencé à se faire sentir. On était à l'automne 2021 et il a jugé que c'était un bon moment. C'est pour ça qu'on a eu des élections en 2021. C'est pas l'opposition. qu'a décidé d'essayer de faire tomber ce gouvernement-là pour le défaire puis le battre en élection. C'était un bon moment pour faire réélire la gagne à Trudeau. Et ça sera la même chose pour la gagne à Carney cette fois-ci. Donc si il fait un mandat plutôt court, c'est parce que ça va aller mal pour les conservateurs, ça va être un bon moment pour lui. Sinon, il va faire son 4 ans. On verra dans 4 ans qu'est-ce qu'il en sera avec Poitlièvre et sa gagne.
[00:53:06] Speaker B: – Autre prédiction.
[00:53:07] Speaker A: – Autre prédiction. Je pense que dans son agenda, les dates sont déjà réservées. Je ne les ai pas vérifiées, mais on aborde la semaine prochaine le mois de la fierté. Alors je pense que dans les parades de la fierté...
[00:53:22] Speaker B: Un retour bien assumé du moquisme.
[00:53:25] Speaker A: À Montréal, à Toronto, à Vancouver, on va voir un Mark Carney marcher avec les communautés, avec un sourire extraordinaire. Donc c'est un Trudeau, mais beaucoup plus.
[00:53:41] Speaker B: Méchant, bureaucratique, beaucoup plus technocratique, beaucoup plus froid.
[00:53:45] Speaker A: Non, je pense pas plus méchant, je pense que Trudeau, on l'a vu par exemple par rapport au trucker, c'est un psychopathe lui aussi, quelqu'un que quand des gens s'opposaient à ses volontés, il était très brutal, on l'a vu avec les gens, comment s'appelait, j'oublie tout le temps son nom, qui était sa procureure en, l'autochtone, Raybould. Quand est venu le temps de l'écraser comme une punaise parce qu'elle voulait défendre des principes de justice, de droit, de transparence, de processus dans le dossier de Lavalin qui fait partie d'un des deux filiers du système. Les amis corporatistes qui travaillent en parallèle avec les fonctionnaires et politiciens pour faire un saccage du bien public et du bien commun. Donc quand il s'agissait d'écraser les gens qui s'opposaient à sa volonté, il a toujours été capable, il avait un beau sourire. Je pense que Mark Carney, il va être plus systématique dans son approche parce qu'il est un Européen.
C'est pas le canadien.
[00:54:52] Speaker B: Arrêtez ça votre histoire.
[00:54:53] Speaker A: Il vient d'Edmund John. Il s'est européanisé dans le comportement. Quand je dis que c'est un européen, c'est que c'est quelqu'un, je sais pas qu'il est pas canadien, mais c'est quelqu'un qui est très imprégné. de la culture institutionnelle de la Grande-Bretagne puis de l'Europe. Et je pense qu'il va reproduire ce modèle-là de manière plus systématique que Trudeau. Je pense que c'est un homme qui est plus intelligent. Je pense pas qu'il est plus méchant que Trudeau. Je pense que Trudeau était méchant aussi. Mais de toute évidence, il a plus d'expérience, plus de... de formation, de compétence, de connaissance. Je pense qu'il est plus intelligent et il a cette culture de ce qui se passe en Europe qu'il va transférer au Canada. Donc... Ah! J'en ai une dernière.
[00:55:43] Speaker B: Une petite dernière, oui.
[00:55:44] Speaker A: Prédiction pour la route. Sans mauvais jeu de mots. Je pense qu'il va maintenir et même accélérer le passage aux voitures électriques. Et... Il y aura sous son mandat, ça sera pas dit demain, mais sous son mandat, on va apprendre que Vu qu'on a accéléré la cadence de l'adoption du passage des voitures à moteur thermique aux voitures tout électriques, l'industrie de l'automobile nord-américaine, malheureusement, n'est plus capable de fournir. Faut faire entrer les chars chinois à pleine porte. En particulier les voitures du constructeur BYD. Et il y a un article intéressant dans le Journal de Québec de ce matin sur les voitures BYD qui sont d'excellente qualité et pas chères. Le motel de base est...
On commence à passer le message.
[00:56:40] Speaker B: Il va se la jouer pro classe moyenne. On est là pour vous, pour vous donner accès à votre voiture.
[00:56:48] Speaker A: J'ai une cerise sur le sunday. Je m'attends à ce que pour faire avaler la pilule, Il y a une belle conférence de presse dans les jours qui suivront où on va apprendre avec des représentants de la compagnie BYD que BYD s'en vient construire une belle grosse usine de chars dans le sud de l'Ontario.
[00:57:12] Speaker B: Des bons emplois bien rémunérés pour la classe moyenne.
[00:57:15] Speaker A: Et ça permettra aussi de rendre service à un des sponsors qu'on n'a pas mentionné, ça fait partie de Mark Carney, de son bagage. C'est qu'en décembre dernier, il est allé négocier un prêt avec une banque chinoise de quoi entre 150 et 200 milliards de dollars US.
[00:57:38] Speaker B: Un retour d'ascenseur.
[00:57:40] Speaker A: Mettons, de mémoire, je pense que c'est 181 milliards de dollars. Mettons 150 milliards de dollars pour être sûr de ne pas exagérer. Avec 150 milliards de dollars, tu t'achètes beaucoup de bonne volonté de la part à celui à qui tu prêtes. Banques chinoises en passant sont toutes contrôlée et possédée et opérée par le parti communiste chinois. Donc, je pense qu'on va s'assurer de faire rentrer les charges chinois. Écoute, c'est comme le pipeline, l'oléoduc ouest-est, c'est pas que c'est nécessairement mauvais pour les gens, tant qu'avoir des voitures électriques, autant avoir des bonnes qui coûtent moins cher, mais ça sera fait pour pas parce que ça fait du bien aux gens ordinaires, pas parce que ça sert les intérêts du bien commun, ça va être fait parce que ça va s'adonner à servir des intérêts très spécifiques.
[00:58:38] Speaker B: Fred, t'es là-dessus. Merci beaucoup.
[00:58:40] Speaker A: Ça me fait plaisir.
[00:58:40] Speaker B: Et c'était le dernier Morel podcast.
[00:58:43] Speaker A: Morel podcast, présenté par GMOT.ca Vous êtes.
[00:58:47] Speaker B: Propriétaire d'une maison et étouffé par vos dettes? Carte de crédit ou prêt personnel à taux élevé? Avec GMOT.ca. Regroupez tout ça en un seul paiement et économisez plus de 1300$ par mois. GMOT.ca.